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Village d’Abouabou: Les Familles Demandent Restitution Terres Vendues À 9 Ms - Société - Ivoireland

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 24 avril à 14:23

À Bouabou, un village niché dans la commune de Port-Bouët, les tensions s'exacerbent autour de la gestion actuelle du territoire. Lors d'une conférence de presse tenue à N’guessanblekro, Me Sipo Barthélémy, en tant que conférencier, et Mobio Jacques, représentant du doyen d’âge et chef de terre, nanan Mobio Yantchoue Joseph (indisponible), ont levé le voile sur une série de pratiques qu'ils jugent contraires aux us et coutumes traditionnels.

Violation des us et coutumes


Au cœur des reproches : le processus de nomination du chef Koutouan Brawa Claude et la vente d'un espace évalué à 9 milliards de francs CFA, opérée sans consultation préalable des familles du village. Selon Me Sipo Barthélémy, le choix du chef actuel ne respecte pas les rites ancestraux de succession. Il évoque le précédent d'Aboya Nangui Emmanuel, suspendu pour des faits de malversation par la justice ivoirienne. Ce dernier aurait désigné son propre successeur, contournant ainsi les traditions locales.

La nomination d'un chef traditionnel dans la culture Atchan obéit à un rituel séculaire. Elle implique une succession planifiée, où la génération sortante propose plusieurs candidats parmi lesquels un seul est choisi. Cependant, le cas de Bouabou semble déroger à cette norme, laissant transparaître une rupture avec les pratiques établies. Me Sipo Barthélémy déplore cette situation : "En pays Atchan, ce n’est pas ainsi qu’on choisit un successeur. Le pouvoir se transmet de génération en génération."

La vente contestée d'un espace vital


L'affaire prend une tournure plus délicate avec la vente de l'espace Amon Eugène, dont le montant astronomique de 9 milliards de FCFA a de quoi soulever des interrogations. Me Sipo Barthélémy insiste sur l'opacité entourant cette transaction et sur les conséquences néfastes qu'elle pourrait avoir pour la communauté de Bouabou. Cette vente, réalisée sans le consentement des familles concernées, est perçue comme une violation flagrante des droits fonciers des autochtones.

Face à ces accusations, le camp adverse, représenté par Ayaké Germain, chargé de Communication de la chefferie, réfute en bloc les allégations portées contre la légitimité du chef actuel. Il appelle à la sérénité et à la réconciliation pour résoudre les différends qui divisent la communauté. "Nous tendons la main à tous les fils du village pour un développement harmonieux d’Abouabou", déclare-t-il.

Alors que le conflit perdure, la question de la gouvernance et de la légitimité du pouvoir à Bouabou demeure entière. Quelles seront les prochaines étapes pour résoudre cette crise ? La voie de la justice permettra-t-elle de rétablir l'ordre et la légalité ? La réconciliation entre les parties en conflit est-elle envisageable pour le bien-être de la communauté ? Autant de questions qui appellent à une réflexion approfondie et à des actions concertées pour restaurer la paix et l'harmonie au sein du village de Bouabou.

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Image de Société. À Bouabou, un village niché dans la commune de Port-Bouët, les tensions s'exacerbent autour de la gestion actuelle du territoire. Lors d'une conférence de presse tenue à N’guessanblekro, Me Sipo Barthélémy, en tant que conférencier, et Mobio Jacques, représentant du doyen d’âge et chef de terre, nanan Mobio Yantchoue Joseph (indisponible), ont levé le voile sur une série de pratiques qu'ils jugent contraires aux us et coutumes traditionnels. Violation des us et coutumes Au cœur des reproches : le processus de nomination du chef Koutouan Brawa Claude et la vente d'un espace évalué à 9 milliards de francs CFA, opérée sans consultation préalable des familles du village. Selon Me Sipo Barthélémy, le choix du chef actuel ne respecte pas les rites ancestraux de succession. Il évoque le précédent d'Aboya Nangui Emmanuel, suspendu pour des faits de malversation par la justice ivoirienne. Ce dernier aurait désigné son propre successeur, contournant ainsi les traditions locales. La nomination d'un chef traditionnel dans la culture Atchan obéit à un rituel séculaire. Elle implique une succession planifiée, où la génération sortante propose plusieurs candidats parmi lesquels un seul est choisi. Cependant, le cas de Bouabou semble déroger à cette norme, laissant transparaître une rupture avec les pratiques établies. Me Sipo Barthélémy déplore cette situation : "En pays Atchan, ce n’est pas ainsi qu’on choisit un successeur. Le pouvoir se transmet de génération en génération." La vente contestée d'un espace vital L'affaire prend une tournure plus délicate avec la vente de l'espace Amon Eugène, dont le montant astronomique de 9 milliards de FCFA a de quoi soulever des interrogations. Me Sipo Barthélémy insiste sur l'opacité entourant cette transaction et sur les conséquences néfastes qu'elle pourrait avoir pour la communauté de Bouabou. Cette vente, réalisée sans le consentement des familles concernées, est perçue comme une violation flagrante des droits fonciers des autochtones. Face à ces accusations, le camp adverse, représenté par Ayaké Germain, chargé de Communication de la chefferie, réfute en bloc les allégations portées contre la légitimité du chef actuel. Il appelle à la sérénité et à la réconciliation pour résoudre les différends qui divisent la communauté. "Nous tendons la main à tous les fils du village pour un développement harmonieux d’Abouabou", déclare-t-il. Alors que le conflit perdure, la question de la gouvernance et de la légitimité du pouvoir à Bouabou demeure entière. Quelles seront les prochaines étapes pour résoudre cette crise ? La voie de la justice permettra-t-elle de rétablir l'ordre et la légalité ? La réconciliation entre les parties en conflit est-elle envisageable pour le bien-être de la communauté ? Autant de questions qui appellent à une réflexion approfondie et à des actions concertées pour restaurer la paix et l'harmonie au sein du village de Bouabou.

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