Abidjan: Les Vétérinaires Privés s'Impliquent Dans l'Identification Des Équidés - Animaux - Ivoireland

Depuis le lundi 22 avril jusqu'au mercredi 24 avril 2024, les vétérinaires privés du District autonome d’Abidjan se sont réunis pour participer à un atelier de formation crucial sur l'identification des chevaux. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme de "Pro Bien-Etre" dirigé par le ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), visant à améliorer le traitement et le suivi des animaux en Côte d’Ivoire.

Vers une meilleure gestion du bien-être animal

L'atelier, qui se tient au Centre antirabique vétérinaire de Cocody, se concentre sur le thème spécifique de "L’identification et signalement des chevaux : Cas pratique de l’utilisation du livret sanitaire et signalétique". L'événement a été officiellement inauguré par Fadiga Haïda Diarrassouba, conseillère technique du MIRAH, en charge de la santé animale et de l’hygiène publique vétérinaire.

Elle a souligné que cette formation découle directement de la Loi n°2020-995 du 30 décembre 2020 portant Code de la santé publique vétérinaire, mettant l'accent sur le bien-être animal. Cette loi établit des normes relatives aux soins des animaux, à la gestion des animaux abandonnés, aux conditions de détention des animaux de compagnie, et aux mesures de lutte contre la maltraitance animale.


https://www.youtube.com/watch?v=Pn0v95dzwn4

L'importance de l'identification des équidés

L'identification des équidés revêt une importance capitale pour plusieurs raisons. Emmanuel Bouré Sarr, directeur régional de l'ONG Brooke, partenaire du projet, a souligné son rôle dans la traçabilité et la sécurité sanitaire des animaux, la gestion des épidémies, la lutte contre le vol et le contrôle de la reproduction. De plus, elle facilite le commerce et la gestion des déplacements des équidés, contribuant ainsi à leur bien-être global.

Le Dr Samson Alloya, coordinateur du projet "Pro Bien-Etre" en Côte d’Ivoire, a précisé les objectifs de cette initiative ambitieuse. La phase pilote, qui débutera à Abidjan cette année, vise à identifier physiquement les équidés et à les marquer avec des puces électroniques. Par la suite, cette pratique sera étendue aux autres animaux domestiques, dans le but ultime d'assurer leur suivi et leur protection. Comment les initiatives de ce type pourraient-elles être étendues à d'autres régions de la Côte d'Ivoire pour améliorer davantage le bien-être animal à l'échelle nationale ?