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L'Interprofession De La Filière Café-Cacao Est Critiquée Par Le Synapci - Agriculture - Ivoireland

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Les Producteurs De Café-Cacao Appelés À s'Identifier Avant Le 30 Avril 2024 / Le Prix Du Kilogramme De Café Cacao En Hausse Après Les Menaces Des Producteurs / Le Conseil Café-Cacao Alerte Face À La Surenchère Sur Le Prix Du Cacao (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 13 mai à 15:22

Le président du Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d'Ivoire (Synapci), Koné Moussa, a vivement critiqué le modus operandi choisi pour la mise en place de l'Organisation interprofessionnelle agricole (Oia) de la filière café-cacao. Ses réserves soulèvent des inquiétudes quant à la marginalisation des producteurs et à leur rôle limité au sein de cette organisation. Alors que les consultations du Conseil du café-cacao ont débuté, le Synapci remet en question leur conformité avec la loi d'orientation agricole ivoirienne. La participation des agriculteurs dans la définition des orientations de l'Interprofession est essentielle pour garantir une représentation équitable de leurs intérêts.

Des réserves sur le modus operandi de l'Interprofession café-cacao


Lors d'une conférence de presse au siège du Synapci à Plateau, Koné Moussa, président du syndicat, a exprimé ses réserves concernant la mise en place de l'Interprofession de la filière café-cacao en Côte d'Ivoire. Il a critiqué le processus en cours, affirmant que les manœuvres en cours risquaient de marginaliser les producteurs, qui devraient être les principaux décideurs au sein de cette organisation. Selon lui, les agriculteurs devraient jouer un rôle central dans la définition des orientations et des actions de l'Interprofession.

La réaction du Synapci intervient également en réponse aux missions de consultations initiées par le Conseil du café-cacao (Ccc), qui ont débuté le 13 mai 2024 dans tout le pays. Cependant, Koné Moussa a remis en question la conformité de ces consultations avec la loi d'orientation agricole de la Côte d'Ivoire. Il estime que ces missions devraient se conformer strictement aux dispositions légales garantissant la liberté d'organisation des agriculteurs, telles que spécifiées dans la loi d'orientation agricole.

La loi d'orientation agricole et la liberté d'organisation des agriculteurs


La loi d'orientation agricole de la Côte d'Ivoire (n°2015-537 du 20 juillet 2015) stipule clairement les modalités selon lesquelles les agriculteurs peuvent se regrouper au sein d'organisations professionnelles agricoles. Ils peuvent former des coopératives, des associations, des unions, des fédérations ou des confédérations, conformément à la réglementation en vigueur. Koné Moussa a souligné que les agriculteurs ont le droit de se regrouper sur une base géographique (locale, régionale, nationale) ou en fonction de leurs productions, filières et services.

Le président du Synapci a également remis en question la sincérité des responsables de la filière café-cacao dans leur approche de la mise en place de l'Interprofession. Il a fait remarquer que cette initiative devrait provenir des producteurs eux-mêmes, conformément à la loi. Ainsi, l'évocation d'une Interprofession semble être perçue comme une intrusion dans un processus qui devrait être principalement défini et contrôlé par les agriculteurs eux-mêmes.

Koné Moussa a également exprimé son inquiétude quant à la rumeur selon laquelle un exportateur serait choisi pour diriger l'Interprofession. Cette proposition soulève des doutes quant à la représentativité réelle des producteurs au sein de cette structure. Le Synapci insiste sur la nécessité de définir clairement le contenu et les missions de l'Interprofession en collaboration étroite avec tous les acteurs concernés, en particulier les producteurs. Une représentation équitable des intérêts de toutes les parties prenantes renforcerait la crédibilité et l'efficacité de l'Oia café-cacao.

Une nécessité de dialogue ouvert et constructif


Les réserves émises par le Synapci reflètent des préoccupations légitimes quant au processus de mise en place de l'Interprofession dans la filière café-cacao en Côte d'Ivoire. Ces préoccupations soulignent l'importance cruciale de la participation des producteurs et de la transparence dans la définition des orientations et des actions de cette organisation. Il est impératif que toutes les parties prenantes s'engagent dans un dialogue ouvert et constructif afin de garantir une représentation équitable des intérêts de chacun et de promouvoir le développement durable de la filière café-cacao dans le pays.

Dans un pays où le café et le cacao jouent un rôle économique majeur, il est essentiel de mettre en place une Interprofession solide et inclusive. Les producteurs, en tant qu'acteurs clés de la filière, doivent être au cœur des décisions qui les concernent directement. Leur expertise et leur expérience sont inestimables pour définir les politiques et les actions qui soutiendront leur activité agricole.

En ce sens, la loi d'orientation agricole de la Côte d'Ivoire constitue un cadre juridique essentiel. Elle offre aux agriculteurs la liberté de s'organiser et de se regrouper au sein d'organisations professionnelles agricoles. Ces structures doivent être en mesure de représenter les intérêts de leurs membres et de contribuer activement au développement de la filière café-cacao.

Cependant, les réserves exprimées par le Synapci soulèvent des préoccupations quant à la mise en œuvre de cette loi et à l'influence des acteurs externes sur le processus de création de l'Interprofession. La nomination d'un exportateur à la tête de l'organisation pourrait compromettre la représentativité des producteurs et l'objectif même de l'Interprofession.

Il est donc primordial que les consultations en cours, initiées par le Conseil du café-cacao, respectent scrupuleusement la loi d'orientation agricole et garantissent la participation active et équitable des producteurs. La mise en place de l'Interprofession doit être le résultat d'un processus inclusif et transparent, où les agriculteurs sont pleinement impliqués.

Le dialogue entre les différents acteurs de la filière est essentiel pour parvenir à un consensus et définir les orientations de l'Interprofession. Il est impératif de favoriser une culture de collaboration et de concertation, où les intérêts de chacun sont pris en compte. Les producteurs doivent se sentir écoutés et soutenus dans leurs préoccupations et leurs aspirations.

En conclusion, la mise en place de l'Interprofession de la filière café-cacao en Côte d'Ivoire est un enjeu crucial pour le développement agricole et économique du pays. Les réserves émises par le Synapci mettent en lumière l'importance de la participation des producteurs et de la conformité aux dispositions légales en vigueur. Il est temps de mettre en place un processus transparent et inclusif, où les producteurs sont les véritables décideurs de leur avenir. La question qui se pose maintenant est la suivante : comment garantir une représentation équitable des producteurs dans l'Interprofession café-cacao et assurer leur rôle central dans la définition des orientations de la filière ?

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Image de Agriculture. Le président du Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d'Ivoire (Synapci), Koné Moussa, a vivement critiqué le modus operandi choisi pour la mise en place de l'Organisation interprofessionnelle agricole (Oia) de la filière café-cacao. Ses réserves soulèvent des inquiétudes quant à la marginalisation des producteurs et à leur rôle limité au sein de cette organisation. Alors que les consultations du Conseil du café-cacao ont débuté, le Synapci remet en question leur conformité avec la loi d'orientation agricole ivoirienne. La participation des agriculteurs dans la définition des orientations de l'Interprofession est essentielle pour garantir une représentation équitable de leurs intérêts. Des réserves sur le modus operandi de l'Interprofession café-cacao Lors d'une conférence de presse au siège du Synapci à Plateau, Koné Moussa, président du syndicat, a exprimé ses réserves concernant la mise en place de l'Interprofession de la filière café-cacao en Côte d'Ivoire. Il a critiqué le processus en cours, affirmant que les manœuvres en cours risquaient de marginaliser les producteurs, qui devraient être les principaux décideurs au sein de cette organisation. Selon lui, les agriculteurs devraient jouer un rôle central dans la définition des orientations et des actions de l'Interprofession. La réaction du Synapci intervient également en réponse aux missions de consultations initiées par le Conseil du café-cacao (Ccc), qui ont débuté le 13 mai 2024 dans tout le pays. Cependant, Koné Moussa a remis en question la conformité de ces consultations avec la loi d'orientation agricole de la Côte d'Ivoire. Il estime que ces missions devraient se conformer strictement aux dispositions légales garantissant la liberté d'organisation des agriculteurs, telles que spécifiées dans la loi d'orientation agricole. La loi d'orientation agricole et la liberté d'organisation des agriculteurs La loi d'orientation agricole de la Côte d'Ivoire (n°2015-537 du 20 juillet 2015) stipule clairement les modalités selon lesquelles les agriculteurs peuvent se regrouper au sein d'organisations professionnelles agricoles. Ils peuvent former des coopératives, des associations, des unions, des fédérations ou des confédérations, conformément à la réglementation en vigueur. Koné Moussa a souligné que les agriculteurs ont le droit de se regrouper sur une base géographique (locale, régionale, nationale) ou en fonction de leurs productions, filières et services. Le président du Synapci a également remis en question la sincérité des responsables de la filière café-cacao dans leur approche de la mise en place de l'Interprofession. Il a fait remarquer que cette initiative devrait provenir des producteurs eux-mêmes, conformément à la loi. Ainsi, l'évocation d'une Interprofession semble être perçue comme une intrusion dans un processus qui devrait être principalement défini et contrôlé par les agriculteurs eux-mêmes. Koné Moussa a également exprimé son inquiétude quant à la rumeur selon laquelle un exportateur serait choisi pour diriger l'Interprofession. Cette proposition soulève des doutes quant à la représentativité réelle des producteurs au sein de cette structure. Le Synapci insiste sur la nécessité de définir clairement le contenu et les missions de l'Interprofession en collaboration étroite avec tous les acteurs concernés, en particulier les producteurs. Une représentation équitable des intérêts de toutes les parties prenantes renforcerait la crédibilité et l'efficacité de l'Oia café-cacao. Une nécessité de dialogue ouvert et constructif Les réserves émises par le Synapci reflètent des préoccupations légitimes quant au processus de mise en place de l'Interprofession dans la filière café-cacao en Côte d'Ivoire. Ces préoccupations soulignent l'importance cruciale de la participation des producteurs et de la transparence dans la définition des orientations et des actions de cette organisation. Il est impératif que toutes les parties prenantes s'engagent dans un dialogue ouvert et constructif afin de garantir une représentation équitable des intérêts de chacun et de promouvoir le développement durable de la filière café-cacao dans le pays. Dans un pays où le café et le cacao jouent un rôle économique majeur, il est essentiel de mettre en place une Interprofession solide et inclusive. Les producteurs, en tant qu'acteurs clés de la filière, doivent être au cœur des décisions qui les concernent directement. Leur expertise et leur expérience sont inestimables pour définir les politiques et les actions qui soutiendront leur activité agricole. En ce sens, la loi d'orientation agricole de la Côte d'Ivoire constitue un cadre juridique essentiel. Elle offre aux agriculteurs la liberté de s'organiser et de se regrouper au sein d'organisations professionnelles agricoles. Ces structures doivent être en mesure de représenter les intérêts de leurs membres et de contribuer activement au développement de la filière café-cacao. Cependant, les réserves exprimées par le Synapci soulèvent des préoccupations quant à la mise en œuvre de cette loi et à l'influence des acteurs externes sur le processus de création de l'Interprofession. La nomination d'un exportateur à la tête de l'organisation pourrait compromettre la représentativité des producteurs et l'objectif même de l'Interprofession. Il est donc primordial que les consultations en cours, initiées par le Conseil du café-cacao, respectent scrupuleusement la loi d'orientation agricole et garantissent la participation active et équitable des producteurs. La mise en place de l'Interprofession doit être le résultat d'un processus inclusif et transparent, où les agriculteurs sont pleinement impliqués. Le dialogue entre les différents acteurs de la filière est essentiel pour parvenir à un consensus et définir les orientations de l'Interprofession. Il est impératif de favoriser une culture de collaboration et de concertation, où les intérêts de chacun sont pris en compte. Les producteurs doivent se sentir écoutés et soutenus dans leurs préoccupations et leurs aspirations. En conclusion, la mise en place de l'Interprofession de la filière café-cacao en Côte d'Ivoire est un enjeu crucial pour le développement agricole et économique du pays. Les réserves émises par le Synapci mettent en lumière l'importance de la participation des producteurs et de la conformité aux dispositions légales en vigueur. Il est temps de mettre en place un processus transparent et inclusif, où les producteurs sont les véritables décideurs de leur avenir. La question qui se pose maintenant est la suivante : comment garantir une représentation équitable des producteurs dans l'Interprofession café-cacao et assurer leur rôle central dans la définition des orientations de la filière ?

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