Messages de RomeoIvoire (130)

La récente célébration de la Coupe d'Afrique des Nations 2023 en Côte d'Ivoire a été marquée par la reconnaissance de divers artistes pour leur contribution à cet événement de renommée continentale. Cependant, une omission a suscité l'étonnement : la chanteuse ivoirienne Chantal Taïba, une figure emblématique de la scène musicale, n'a pas été honorée. Cette absence a soulevé des questions et des réflexions sur le plateau de l'émission "La Télé d’Ici" sur NCI, où elle a exprimé son point de vue sur cet épisode déconcertant.

Reconnaissance des Artistes après la CAN 2023

La Coupe d'Afrique des Nations 2023, tenue en Côte d'Ivoire, a été un événement d'une grande importance, non seulement sur le plan sportif mais aussi sur le plan culturel. Les artistes ont joué un rôle crucial dans la mise en valeur de la culture ivoirienne et la promotion de cet événement d'envergure continentale. À juste titre, de nombreux artistes, tels que Yodé et Siro, Révolution, la Team Paiya, Didi B, Roseline Layo, ont été récompensés pour leur contribution à la réussite de la CAN et leur engagement envers la promotion de la culture ivoirienne.

Chantal Taïba, une artiste ivoirienne installée en France mais toujours attachée à ses racines, a exprimé son étonnement et son désarroi quant à son absence sur la liste des artistes décorés. Elle a souligné son implication active dans la promotion de la CAN 2023, malgré sa résidence à l'étranger. À travers ses différentes plateformes et ses réseaux sociaux, elle a œuvré pour mettre en lumière l'événement, vanter les mérites de la Côte d'Ivoire et encourager le soutien à l'équipe nationale. De plus, elle a souligné qu'elle avait été sollicitée par des personnalités influentes, telles que Joseph Andjou, pour réactualiser sa chanson "Ayossé 84", qui évoque les exploits de l'équipe nationale ivoirienne lors de la CAN 1984. Chantal Taïba a également rappelé son engagement en enregistrant une nouvelle version de cette chanson avec David Tayorault en novembre 2023, peu de temps avant la tenue de la CAN 2023.

Une Contribution Historique

L'absence de reconnaissance de Chantal Taïba pour son implication dans la promotion de la CAN 2023 est d'autant plus frappante lorsqu'on considère son histoire et son impact sur la musique ivoirienne. En effet, elle a été élevée au grade d'Officier dans l'ordre du mérite ivoirien par la Grande Chancellerie en 2018, en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la culture ivoirienne. Ayant vécu et participé activement à deux éditions de la CAN, en 1984 et en 2023, Chantal Taïba soulève des interrogations légitimes sur la mémoire collective et l'importance de reconnaître les contributions historiques dans la construction de l'identité nationale.

Au-delà de son cas personnel, l'expérience de Chantal Taïba soulève des questions plus larges sur la reconnaissance des contributions artistiques et culturelles, ainsi que sur la préservation de la mémoire collective. Son histoire met en lumière l'importance de reconnaître et de célébrer ceux qui ont contribué à façonner l'identité culturelle d'une nation. En fin de compte, cette omission invite à réfléchir sur la manière dont nous reconnaissons et préservons notre héritage culturel et artistique, et sur la façon dont nous pouvons mieux honorer ceux qui ont joué un rôle crucial dans son développement.

Le lancement des Journées Nationales Métiers (JNMétiers) a marqué le début d'un événement d'une importance capitale pour le monde professionnel ivoirien. Prévu du 18 au 19 avril 2024 à Yamoussoukro, ce salon s'annonce comme une véritable vitrine de l'innovation et de la qualité des services publics délégués en Côte d'Ivoire. Avec pour objectif de favoriser la formation, le partage d'expérience et le réseautage, les JNMétiers offrent aux professionnels une occasion unique d'enrichir leurs compétences, de développer leur réseau et d'explorer de nouvelles perspectives pour l'avenir.

Une plateforme pour la performance des organisations

Ange Tra Bi, commissaire général des Journées Nationales Métiers, a souligné l'importance de cet événement en tant que catalyseur de la performance des organisations. Selon lui, les JNMétiers représentent bien plus qu'un simple salon professionnel ; il s'agit d'une opportunité inestimable pour les participants d'échanger des idées, de partager des bonnes pratiques et de bénéficier d'une formation de haut niveau dispensée par leurs pairs. En mettant l'accent sur les métiers à fort potentiel de performance, les JNMétiers visent à renforcer la compétitivité des entreprises locales en favorisant le développement des compétences clés.

Depuis leur création en 2013, les Journées Nationales Métiers s'inscrivent dans une tradition d'excellence et d'innovation dans le domaine de la formation professionnelle en Côte d'Ivoire. Portées par Expertise Locale, une structure dédiée à l'organisation de cet événement, les JNMétiers ont su s'imposer comme un rendez-vous incontournable pour les cadres dirigeants et les professionnels à la recherche d'un perfectionnement continu. En réunissant les acteurs clés de chaque secteur d'activité, les JNMétiers favorisent le partage des connaissances et la diffusion des meilleures pratiques, contribuant ainsi à l'amélioration globale de la qualité des services publics délégués.


https://www.youtube.com/watch?v=1qmCIFsyMcU

Une édition 2024 placée sous le signe de l'interaction et de la collaboration

Pour cette édition 2024, les organisateurs ont prévu un programme riche et varié, comprenant une conférence inaugurale, des sessions de partage d'expérience, des formations métier et des activités de team building. Ces différentes activités ont pour objectif de stimuler l'interaction et la collaboration entre les participants, en favorisant les échanges informels et les rencontres professionnelles. En encourageant la mise en réseau et le dialogue entre les différents acteurs du monde professionnel, les JNMétiers contribuent à renforcer les liens de solidarité et de coopération au sein de la communauté des praticiens.

Alors que les Journées Nationales Métiers 2024 s'annoncent comme un véritable succès, une question demeure : quelles seront les prochaines étapes pour renforcer et diversifier l'offre de formation professionnelle en Côte d'Ivoire ? En quoi les événements tels que les JNMétiers peuvent-ils contribuer à façonner l'avenir du monde du travail dans le pays ?

L'hôpital général du département de Sandégué se retrouve confronté à une série de difficultés majeures compromettant son efficacité et son fonctionnement optimal. Parmi ces obstacles, on note en premier lieu une insuffisance criante de bâtiments pour héberger les différents services médicaux. Le Dr Sio Gislain, directeur de cet établissement de santé, a récemment mis en lumière ces problèmes lors de la soutenance du budget, organisée le mercredi 27 mars 2024 à la préfecture de Sandégué.

Un échange sous haute supervision et Multiples défis à relever

La présentation du budget s'est déroulée sous la supervision rigoureuse du Conseil d'orientation et de surveillance (COS), présidé par le préfet par intérim Kouamé Kouakou. L'ensemble des directeurs, chefs de service, ainsi que des représentants de la population étaient présents pour évaluer la situation de l'hôpital et explorer des solutions potentielles pour surmonter les obstacles actuels.

Le manque crucial de locaux pour accueillir les patients constitue l'une des principales difficultés auxquelles l'hôpital est confronté. En l'absence de hangar d'attente pour les visiteurs, la capacité d'accueil de l'établissement est sérieusement compromis. De plus, les défis en matière d'équipements médicaux, notamment des appareils de laboratoire défectueux, entravent la capacité de l'hôpital à fournir des soins de qualité.

Besoin urgent d'améliorations

La situation est d'autant plus préoccupante que les problèmes logistiques impactent directement la prise en charge des patients. L'évacuation adéquate des malades vers d'autres centres de soins, tels que Tanda ou Bondoukou, se trouve entravée, compromettant ainsi l'accès des populations locales à des services médicaux essentiels. Pour garantir une santé de qualité à la population, il est impératif de surmonter ces défis structurels.

Face à cette réalité alarmante, le préfet par intérim, Kouamé Kouakou, a exprimé sa reconnaissance envers les participants pour leur engagement en faveur de l'amélioration des services de santé dans la région. Cependant, il est clair que des mesures concrètes doivent être prises pour résoudre ces problèmes persistants.

Dans un élan vers la réintégration professionnelle des migrants ivoiriens de retour, le directeur de cabinet du ministère délégué auprès du ministère des Affaires Étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Goli Kouamé Louis-Philippe, a inauguré le Projet Réintégration des migrants ivoiriens de retour par l’entrepreneuriat (REMIRE). Cette initiative, lancée le jeudi 04 avril 2024, se présente comme un catalyseur pour insérer ces jeunes dans l'économie locale tout en décourageant l'immigration irrégulière.

Un projet ambitieux pour la réinsertion

Sous l'égide de la direction générale de la diaspora (DGD), à travers sa direction d’accueil, de l’orientation et du suivi des actions de réinsertion (DAOSAR), le projet REMIRE vise à offrir une réintégration durable aux jeunes migrants revenant dans leur pays d'origine, qu'ils se trouvent en situation de précarité ou non. Son objectif ultime est de les inciter à contribuer au développement local en favorisant l'entreprenariat et en décourageant les pratiques d'immigration irrégulière.

Goli Kouamé Louis-Philippe a souligné que le projet a permis la formation de 200 migrants sur divers aspects liés à l'entrepreneuriat. Des domaines cruciaux tels que le montage d’un business plan, la gestion d’entreprise, la comptabilité simplifiée, ou encore les techniques de vente ont été abordés. Cette formation exhaustive vise à doter ces migrants des compétences nécessaires pour réussir dans le monde des affaires et ainsi favoriser leur insertion professionnelle.

Le financement de cette initiative novatrice provient en grande partie du Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP) à hauteur de 43,2 millions FCFA. Dirigée par le Bureau international du travail (BIT), en collaboration avec le Cabinet Sham’s, cette formation reflète un engagement conjoint pour soutenir la réintégration des migrants. Gaoussou Karamoko, directeur général de la Diaspora, a appelé à une appropriation active du programme par ses bénéficiaires, tout en sollicitant le soutien continu des partenaires techniques et financiers pour élargir son impact.

Un premier pas vers un avenir prometteur

Ce lancement marque le début d'une série d'initiatives visant à favoriser la réintégration des migrants ivoiriens de retour dans leur pays. Gaoussou Karamoko, optimiste quant à l'avenir du programme, envisage déjà d'étendre ses horizons. « C’est un lancement test qui va donner suite à d’autres programmes en s’inspirant de ce qui a été fait aujourd’hui. C’est une entame de marche qui va se faire avec beaucoup de pas », a-t-il affirmé.

Depuis 2017, le gouvernement ivoirien, en partenariat avec l’Organisation internationale pour la migration (OIM), a facilité le retour de plus de 13 000 migrants ivoiriens, grâce à l’initiative du Fonds fiduciaire de l’Union Européenne. Cette démarche illustre un effort continu pour sensibiliser sur les dangers de l'immigration irrégulière tout en offrant des opportunités tangibles de réintégration professionnelle.

Le projet REMIRE ouvre la voie à une réintégration professionnelle durable pour les migrants ivoiriens de retour. En investissant dans la formation et l'entreprenariat, il offre non seulement des opportunités économiques, mais également une perspective d'avenir solide pour ces jeunes. Alors que ce projet se déploie, une question demeure : quelle sera la prochaine étape pour assurer une réintégration complète et durable de ces migrants dans la société ivoirienne ?

Lors de la récente célébration de la fête de Pâques, Willy Dumbo, animateur de renom, a marqué les esprits en apportant sa touche personnelle à l'événement. Cette année, la Pakinou, célébration traditionnelle chez le peuple baoulé en Côte d'Ivoire, a été agrémentée d'une création musicale originale intitulée "Fimbu Baoulé".

Un Mélange de Modernité et de Tradition

Inspiré par les titres à succès du moment, tels que "Fimbu" et "Coup du marteau" de Tam Sir en collaboration avec la Team Paiya, Willy Dumbo a su créer une fusion unique entre modernité et tradition. Cette initiative a été particulièrement bien accueillie, d'autant plus que d'autres artistes emblématiques de la scène baoulé, tels que Sidoni la Tigresse et N'Guess Bon Sens, étaient peu présents lors de cet événement festif.


https://www.youtube.com/watch?v=aw88Fx3kNC8

La sortie de "Fimbu Baoulé" a été un véritable raz-de-marée, le clip ayant atteint plus de 100 000 vues sur YouTube en seulement quelques heures. Une réussite fulgurante saluée par Willy Dumbo lui-même, qui a exprimé sa gratitude sur les réseaux sociaux. "La vidéo du Fimbu Baoulé célèbre ses 100 000 vues sur YouTube, 01 jour après sa mise en ligne. Au nom de toute la team Kpêman, MERCI. Du bon bandji vous sera livré par Voglo. Pour les sceptiques", a-t-il partagé sur sa page Facebook.

Willy Dumbo : L'Animateur à l'Humour Décalé

Willy Dumbo incarne cette nouvelle génération d'animateurs télé qui ont su conquérir le cœur des téléspectateurs. Son style allie professionnalisme, humour et une touche d'originalité, qui le distingue dans le paysage audiovisuel ivoirien. Toujours prêt à surprendre son public, il injecte une bonne dose d'immaturité dans ses performances, ce qui lui permet de se démarquer avec brio.

Au-delà de son succès médiatique, "Fimbu Baoulé" illustre également l'évolution de la culture populaire en Côte d'Ivoire. En mêlant les sonorités traditionnelles aux influences contemporaines, Willy Dumbo contribue à dynamiser et à moderniser la scène musicale locale. Son initiative encourage également la valorisation et la préservation des traditions locales, tout en les adaptant aux goûts et aux attentes d'un public jeune et diversifié.

Alors que "Fimbu Baoulé" continue de susciter l'enthousiasme et de résonner dans les foyers ivoiriens, une question se pose : quelle place la fusion entre tradition et modernité occupe-t-elle dans la culture ivoirienne contemporaine ?

Le chef du District Autonome d'Abidjan, Ibrahim Cissé Bacongo, a récemment pris une décision forte visant à réguler l'espace urbain de la capitale économique ivoirienne. Cette décision, annoncée officiellement ce mardi 2 avril 2024, interdit formellement trois pratiques courantes dans les rues d'Abidjan : le commerce ambulant sur les grandes artères, la mendicité sous toutes ses formes, ainsi que l'utilisation des charrettes à bras, communément appelées "wottro" ou "pousse-pousse".

Un Objectif de Lutte Contre le Désordre Urbain

Cette mesure drastique s'inscrit dans le cadre d'une vaste campagne de lutte contre le désordre urbain et vise à assainir l'environnement de vie des habitants tout en garantissant leur sécurité et la fluidité du trafic routier. Abidjan, comme de nombreuses grandes métropoles africaines, est confrontée depuis plusieurs années à des défis majeurs liés à la gestion de son espace urbain.

La prolifération de commerces informels et le phénomène de mendicité ont contribué à créer une atmosphère de désordre et d'insécurité dans certaines parties de la ville. Ces défis représentent des obstacles majeurs au développement durable et à l'attractivité d'Abidjan en tant que destination urbaine de premier plan en Afrique de l'Ouest.

La décision de Cissé Bacongo s'inscrit dans une vision plus large de développement durable et de valorisation de l'esthétique urbaine. En interdisant le commerce ambulant et la mendicité, les autorités espèrent encourager l'émergence de structures commerciales formelles et réglementées, offrant ainsi de meilleures conditions de travail aux commerçants tout en préservant le caractère esthétique de la ville.

Des Réactions Contrastées

Si cette décision est saluée par certains comme un pas important vers un environnement urbain plus ordonné et sécurisé, elle suscite également des réactions mitigées. Certains expriment des inquiétudes quant aux conséquences socio-économiques pour les populations les plus vulnérables, notamment les vendeurs ambulants et les personnes dépendantes de la mendicité pour leur subsistance.

Alors que les autorités cherchent à instaurer un environnement urbain plus ordonné et sécurisé, une question importante se pose : comment concilier la nécessité de maintenir l'ordre et la propreté dans l'espace public avec le besoin d'inclusion sociale et de protection des populations les plus vulnérables ?

Le Réseau des Jeunes Femmes Professionnelles (JFP) a clôturé en apothéose le mois de mars, un mois dédié à l'émancipation et à la promotion des droits des femmes, avec une formation d'une importance capitale. Cette initiative, tenue sous le thème "L'implication des femmes dans le respect de leurs droits", a rassemblé une impressionnante participation, réunissant plus d'une centaine de femmes au prestigieux musée Adama Toungara d'Abobo, le samedi 30 mars 2024.

Engagées pour un avenir égalitaire

Mme Koné Assétou, conseillère technique au sein du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (MFFE) et Présidente du Réseau des Jeunes Femmes Professionnelles, s'est félicitée de la mobilisation sans précédent des femmes lors de cette formation. Elle a profité de l'occasion pour présenter en détail le réseau, une structure dynamique regroupant plusieurs associations agissant dans différents secteurs à travers le pays. Mme Assétou a également rendu hommage à des figures incontournables telles que Mme Kandia Camara, Présidente du Sénat et maire de la Commune d'Abobo, ainsi qu'à la Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Mme Nassénéba Touré, pour leur engagement indéfectible en faveur des droits des femmes.

"Avant de revendiquer ses droits, il faut d'abord les connaître", a martelé Mme Koné Assétou lors de son intervention. Cette affirmation résume l'essence même de cette formation qui a vu la participation d'éminentes personnalités telles que Mme Boni Rogatienne, juriste renommée, Mme Coulibaly Bintou Laurence, chargée de la promotion du Genre et de l'entrepreneuriat Féminin au MFFE, ainsi que Mme Yapo Florence, directrice départementale de la Promotion de la Jeunesse à Grand-Lahou. Leur mission : sensibiliser les participantes sur la connaissance de leurs droits, l'importance cruciale de dénoncer les violences faites aux femmes et l'autonomisation par la maîtrise des droits.

Un cadre juridique solide

L'importance d'un cadre juridique robuste en faveur des droits des femmes a été unanimement saluée par toutes les intervenantes. L'État de Côte d'Ivoire a en effet mis en place des dispositifs juridiques essentiels, offrant ainsi une base solide pour la promotion des droits des femmes. Cependant, au-delà de ces efforts gouvernementaux, il est crucial que chaque femme prenne activement part à la défense et à la promotion de ses droits, un message clé délivré lors de cette formation.

La cérémonie de clôture de cette formation a été marquée par une ambiance festive et empreinte de reconnaissance. Les femmes présentes ont été honorées par la remise de diplômes de participation, symbole de leur engagement envers la cause des droits des femmes. La présence de personnalités influentes telles que Mme Yobouet Agathe, conseillère municipale représentant Mme Kandia Camara, ainsi que Mme Camara Mariam, Directrice de l'autonomisation économique de la Femme au MFFE, a ajouté une dimension supplémentaire à cet événement. Mais la surprise la plus marquante est venue de l'association des femmes de Bassam, qui a intronisé Mme Koné Assétou, Présidente du Réseau des JFP, en tant que reine Akan Abla plokou II, un geste honorifique témoignant de sa contribution exceptionnelle à la promotion des droits des femmes.

Alors que cette formation s'est achevée dans une atmosphère de célébration et de reconnaissance, une question cruciale reste en suspens : Quelles actions concrètes, individuelles et collectives, pouvons-nous entreprendre pour garantir un avenir où les droits des femmes sont pleinement respectés et promus ?

Le 3 avril 2024, Robert Beugré Mambé, Premier ministre et ministre des Sports et du Cadre de vie, a présidé l'inauguration de la phase 1 de la centrale solaire photovoltaïque de Boundiali, marquant ainsi un tournant majeur dans le paysage énergétique de la Côte d'Ivoire. Cette cérémonie, qui s'est déroulée en présence de personnalités locales de premier plan telles que la députée-maire Mariétou Koné et Bruno Nabagné Koné, symbolise le début d'un projet ambitieux qui propulse le pays vers le devant de la scène en matière d'énergie solaire dans la région ouest-africaine.

Un Engagement Inébranlable envers l'Électrification

Lors de cet événement historique, le Premier ministre a souligné l'engagement ferme du président Alassane Ouattara envers la transformation du secteur énergétique ivoirien. Avec le soutien du ministre des Mines et de l’Énergie, Coulibaly Sangafowa, Mambé a mis en lumière l'effort concerté du gouvernement pour positionner la Côte d'Ivoire en tant que pionnière régionale dans la production d'électricité.

La centrale solaire de Boundiali incarne la vision stratégique du gouvernement ivoirien visant à diversifier les sources d'électricité du pays, dans le respect des normes environnementales internationales. Avec le soutien technique et financier de partenaires internationaux de premier plan, dont l'Union européenne et l'Allemagne, ce projet s'inscrit dans une démarche de développement durable et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Selon Noumory Sidibé, directeur général de Côte d’Ivoire Energie, la réalisation de ce projet représente un jalon majeur dans les choix énergétiques du pays, avec un engagement indéfectible en faveur des énergies renouvelables. Cette initiative témoigne de la détermination de la Côte d'Ivoire à jouer un rôle de premier plan dans la transition énergétique de l'Afrique de l'Ouest.

Un Impact Positif sur les Communautés Locales

Outre son importance sur le plan national, la centrale solaire de Boundiali aura un impact significatif sur les communautés locales. Avec un budget de 75,6 millions d’euros, cette infrastructure permettra d'électrifier des villages entiers, améliorant ainsi la qualité de vie de plus de 430 000 ménages. En fournissant de l'électricité à environ 70 000 foyers, ce projet contribuera également à réduire les émissions de CO2 de 60 000 tonnes par an, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.

Alors que la Côte d'Ivoire célèbre ce jalon historique dans le développement de son infrastructure énergétique, une question se pose : quelles seront les prochaines étapes pour consolider cette avancée et pérenniser les efforts dans le domaine des énergies renouvelables ? La centrale solaire de Boundiali n'est que le début d'une transformation plus large du paysage énergétique ivoirien. Comment le gouvernement compte-t-il capitaliser sur ce succès pour garantir un approvisionnement énergétique stable et durable pour tous les Ivoiriens ? La réponse à ces questions déterminera sans aucun doute l'avenir énergétique de la Côte d'Ivoire.

Depuis le mois de janvier dernier, Claire Bahi, figure emblématique de la scène Coupé-décalé, traverse une période difficile après le décès de son père. À présent, quatre mois après cette douloureuse perte, elle a choisi de partager avec ses followers sur les réseaux sociaux le programme détaillé des obsèques de son géniteur. Cette annonce a suscité une vague de soutien et de condoléances de la part de sa communauté virtuelle.

Un Hommage Attendu et Apprécié

La fin du mois de janvier a été marquée par une triste nouvelle pour Claire Bahi, qui a annoncé le décès de son père avec émotion sur les réseaux sociaux. Les messages de soutien et de réconfort se sont alors multipliés, témoignant de la solidarité de ses fans et de ses proches dans cette épreuve difficile. Après quatre mois de deuil, Claire Bahi a pris la décision de partager publiquement le déroulement des cérémonies funéraires, permettant ainsi à son cercle de followers de lui apporter un soutien continu dans cette période délicate.

Le mercredi 3 avril, Claire Bahi a pris la parole sur sa page Facebook pour partager le programme des obsèques de son père, accompagné d'un message empreint de foi et de résilience. Dans ces moments douloureux, elle a exprimé sa gratitude envers ceux qui l'ont soutenue par leurs prières et leurs pensées bienveillantes. À travers ses mots, on ressent à la fois la peine de la perte et la force de la foi qui l'anime dans cette épreuve.

Un Hommage Traditionnel et Respectueux

Le programme des obsèques prévoit une série de cérémonies respectueuses des traditions et du recueillement familial. Le vendredi 26 avril, une première veillée traditionnelle se tiendra à la Place CP1 à Yopougon-Selmer, offrant ainsi l'occasion aux proches et aux amis de se recueillir en mémoire du défunt. Le jeudi 9 mai, une seconde veillée aura lieu dans le village de Boguédia, dans le département d'Issia, marquant ainsi un retour aux racines familiales.

Le moment le plus solennel des obsèques aura lieu le samedi 11 mai, avec l'inhumation au cimetière du village de Boguédia. Cette étape finale sera précédée d'une levée du corps à la morgue d'Issia, suivie d'une dernière veillée traditionnelle sur la Place publique du village. Cet hommage plein de signification marquera la conclusion d'un chapitre douloureux pour Claire Bahi et sa famille, mais aussi le début d'un processus de deuil et de reconstruction.

À travers la révélation du programme des obsèques de son père, Claire Bahi ouvre un nouveau chapitre dans son parcours de deuil. Si cette période est empreinte de tristesse et de souvenirs, elle offre également l'opportunité de rendre hommage à la mémoire de son géniteur et de trouver du réconfort dans le soutien de sa communauté. Alors que les cérémonies approchent, une question demeure : comment cette expérience façonne-t-elle la trajectoire future de Claire Bahi et son art ?

Elles arborent fièrement le drapeau ivoirien. Qu'elles soient athlètes, judokas, ou basketteuses, ces femmes sportives ont repoussé leurs propres limites pour rapporter des médailles à leur pays. En tant que véritables sources d'inspiration, redécouvrons quelques-unes de ces championnes.

Marie Josée Ta Lou : L'Éclatante Sprinteuse

Marie Josée Ta Lou, l'étoile filante de l'athlétisme ivoirien, continue d'éblouir le monde avec ses performances remarquables. En août 2022, elle a inscrit son nom dans les annales en battant le record africain du 100m lors du Diamond League à Monaco, avec un chrono impressionnant de 10.72 secondes.

Surnommée affectueusement "Majo", son parcours est marqué par une série de victoires et de distinctions prestigieuses. Dès ses débuts, elle s'est illustrée en décrochant sa première médaille de bronze au relais 4x100m lors des championnats d'Afrique de l'Ouest en 2007. Depuis, elle a conquis les podiums nationaux et internationaux, remportant notamment l'or au 100m des Jeux africains à Rabat, au Maroc, en 2019.

Son exceptionnelle contribution au monde du sport lui a valu le Prix Mandela de la meilleure sportive africaine de l’année en 2018, témoignant ainsi de son influence et de son rayonnement au-delà des frontières de la Côte d'Ivoire.

Ruth Gbagbi : L'Élégance Combattante du Taekwondo

Le taekwondo, discipline autrefois méconnue en Côte d'Ivoire, est désormais porté au pinacle grâce à des figures emblématiques telles que Ruth Gbagbi. Double médaillée de bronze olympique en 2016 et 2020, Ruth a inscrit son nom en lettres d'or dans l'histoire de son pays.

Son palmarès étincelant comprend également une médaille d'or au Grand Slam en 2017, ainsi que de nombreuses distinctions continentales, dont cinq médailles d'or aux Championnats d'Afrique. Son dévouement, sa détermination et son talent indéniable font d'elle une source d'inspiration pour toute une génération.

Louise Ayétotché : Pionnière de l'Athlétisme Ivoirien

Avant l'émergence de Marie Josée Ta Lou, Louise Ayétotché a tracé la voie de l'excellence pour les athlètes ivoiriennes. Son engagement sans faille et ses performances remarquables ont marqué l'histoire de l'athlétisme en Côte d'Ivoire. Avec quatre participations aux championnats du monde et deux aux Jeux Olympiques, Louise a incarné l'esprit de compétition et de résilience.Son héritage demeure vivant, rappelant à tous les défis surmontés et les rêves réalisés au fil des années.

Murielle Ahouré : La Sprinteuse à la Conquête des Podiums

Murielle Ahouré, complice de Marie Josée Ta Lou, a également écrit des pages glorieuses dans l'histoire de l'athlétisme ivoirien. Sa médaille d'argent au 200m et au 100m aux championnats du monde de Moscou en 2013 a marqué le début d'une ascension fulgurante.

Son partenariat avec Majo Ta Lou lors du 17e championnat du monde d’athlétisme en salle, où elles ont respectivement remporté la médaille d'argent et la médaille d'or au 60 mètres, restera gravé dans les mémoires comme un moment de fierté nationale.

Zouleiha Dabonné : L'Éclatante Étoile du Judo

Originaire de la commune d'Abobo, Zouleiha Dabonné incarne la grâce et la puissance sur les tatamis du monde entier. Fille de Seydou Dabonné, président de la FIJDA (Fédération Ivoirienne de Judo et Disciplines Assimilées), Zouleiha a hérité d'une passion indéfectible pour le judo. Son impressionnant palmarès, jalonné de médailles d'or, d'argent et de bronze aux Championnats d'Afrique de Judo, aux Jeux Africains et aux Jeux de la Francophonie, atteste de son talent et de sa détermination inébranlable.

Ces femmes extraordinaires transcendent les frontières du sport pour devenir des symboles d'espoir et d'inspiration pour la jeunesse ivoirienne. Leur dévouement, leur persévérance et leur excellence témoignent du potentiel illimité de la Côte d'Ivoire sur la scène sportive mondiale. À l'heure où de nouvelles générations de talents émergent, elles nous rappellent l'importance de la détermination, du travail acharné et du dépassement de soi pour atteindre les sommets de l'excellence. Comment Encourager et Soutenir les Futures Générations d'Athlètes Ivoiriennes à Briller sur la Scène Internationale ?