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Mardi, 1 Avril 2025 à 23:51 |
Forum Ivoireland / Profil de RomeoIvoire / Messages de RomeoIvoire
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![]() Les réseaux sociaux sont un espace où prolifèrent les fausses informations qui vont, depuis des rumeurs sans fondement, jusqu’aux intentions malveillantes de désinformer. C’est le cas de la rumeur récente sur la mort supposée du Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Un prétendu post de France 24 relayé par quelques internautes assurait que le Président était décédé quelques heures après avoir présenté ses vœux de l’Aïd au Ivoiriens. Heureusement, des vérifications faites par des structures de fact-checking comme Top Check ont établi rapidement que le Président est bien vivant et qu’il se livre encore comme à son habitude à ses activités. Cela dit, plusieurs interrogations jalonnent tout de même cette situation sur le rôle des réseaux sociaux dans la transmission de l’information, ainsi que la possibilité d’une protection des citoyens vis-à-vis des fake news.
La propagation des rumeurs : un phénomène en constante évolutionLes rumeurs, au sens large qu'elles soient politiques, sociales, économiques, se diffusent aujourd’hui plus vite que jamais. En effet, non seulement la vitesse des réseaux sociaux permet aux fausses informations de rentrer dans le circuit de l’internet puis du monde, mais également la viralité de ces mêmes réseaux, accélère le processus. C’est en l’occurrence le cas de cette affirmation, « Le Président Alassane Ouattara tire sa révérence à l’hôpital américain de Paris » qui a fait le tour du monde dans les heures qui ont suivi leur mise en ligne sur des sites de presse spécialisés. Cette situation aurait pu provoquer la panique, non seulement en Côte d’Ivoire mais aussi au-delà des frontières ivoiriennes dans d’autres pays du monde, en l’occurrence dans les pays de l’UEMOA ou dans celui de la CEDEAO, ce en raison de l’ampleur prise par cette rumeur, notamment sur une scène politique où les enjeux de pouvoir sont si considérables quant à la pérennité ou à la stabilité de l’ordre politique existant précèdant un scrutin électoral ou pas. La vérification des faits : Top Check et l’importance du fact-checkingLes organismes qui œuvrent à la vérification des faits, comme Top Check ont donc un rôle fondamental à jouer dans la réduction des fausses nouvelles. On pourra mentionner ainsi que Top Check a, au terme d’une enquête menée avec succès, écarté l’annonce de la mort d’Alassane Ouattara comme ne devant pas être fondée. Une absence d’information est constatée du côté de la présidence ivoirienne. En effet, pour l’heure, le régime ivoirien tient à rassurer que tout va bien pour Alassane Ouattara. Ainsi, le journal télévisé de la Radiodiffusion télévision Ivoirienne (RTI), en sa version du 31 mars 2025 de 20 heures, a même diffusé des images du président rentrant d’un séjour en France accueillis à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour lever les doutes émis. Les conséquences des fake news sur la sociétéLa diffusion de fausses informations, au sujet de personnages publics et notamment au sujet des gouvernants, est de nature à porter préjudice à la société. Dans notre pays, une telle rumeur suscite la confusion, la peur du tranché dans la population qui n’a pas du tout en sa disposition aucune communication officielle immédiate. Or, la fausse nouvelle peut, si elle est malveillante et dans un contexte à enjeux délicats, aussi faire éclater le climat social voire exacerber les tensions et créer des conflits politiques. Dans une période électorale, ou en pleine crise économique du pays, une information erronée pourrait aussi succéder au désordre du pays ou contribuer à sa déstabilisation. Alors que s’estompe de plus en plus une ligne de démarcation entre vérité et mensonge, comment le citoyen, mais aussi l’institution, peuvent-ils garantir que ce qu’ils vont dire et répéter est vrai ?
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![]() Dans l’émission Carrefour Weekend sur Radio Fréquence 2, le talentueux artiste congolais Lokua Kanza a partagé une vision réfléchie sur la scène musicale ivoirienne, en particulier sur le genre du Rap Ivoire et la place des artistes féminines dans l’industrie musicale du pays. Son regard, à la fois critique et admiratif, fait le point sur l’évolution de la musique urbaine ivoirienne et les voix uniques qui s’imposent avec force. Ce témoignage éclaire sur les talents qui font l’avenir du rap ivoirien et le rôle que les artistes féminines y tiennent.
Les artistes ivoiriens avancent plus vite que jamais sur le créneau rap et ce genre musical en pleine mutation réussie depuis deux décennies, un intérêt grandissant dans la mesure où il y a beaucoup de fan français qui sont attirés par ce groupe. Malgré sa popularité, Lokua Kanza avoue ne pas suivre de manière régulière le rap ivoire, mais il reconnaît la progression de cette dernière. Ce témoignage, bien de là pour diminuer l'empreinte du genre, témoigne de la pluralité des influences musicales dont s'inspire l'univers artistique de Bien. Il avoue, sans trop de modestie, ne pas connaître tous les grands noms du Rap Ivoire. « Le Rap Ivoire, vous connaissez ? Bon, un peu juste », a-t-il dit. Cette déclaration montre l'évolution de la scène musicale ivoirienne, un univers dans lequel Lokua Kanza n'a pas forcément plongé mais dont il ne lui échappe pas complètement. Le fait qu’il évoque certains artistes en particulier comme Didi B, Suspect 95 et Himra montre un regard acéré, mais décalé. Ces artistes, chacun dans ses tutti, font des figures marquantes du rap ivoirien, et dont ces débuts de carrières en pleine ascension et dont leur influence croissante sur les nouvelles générations. Les Voix Qui Captivent Lokua Kanza : Didi B, Suspect 95 et HimraDans son allocution, Lokua Kanza a exprimé son admiration pour certains rappeurs ivoiriens comme Didi B, Suspect 95 et Himra qui, selon lui, incarnent l’essence même du genre, à savoir l’authenticité, la créativité et l’engagement. Didi B semble occuper une place toute particulière dans le cœur du musicien congolais. La voix singulière de ce rappeur, capable de conjuguer l’émotion et la brute énergie, l’a particulièrement marqué. Didi B est l'un de ces nouveaux venus qui réinvente le rap ivoirien avec une touche plus introspective tout en restant fidèle à l'essence du genre. Suspect 95, autre rappeur ivoirien mentionné par Lokua Kanza, est aussi félicité pour la profondeur de ses textes. Cet artiste, connu pour son militantisme social et ses positions sur des sujets d’actualité, est un acteur de la scène musicale. Son dernier art se caractérise par une grande dimension lyrique et poétique, ses morceaux ne manquent pas d’intensité, qu’il s’agisse de dénoncer les injustices ou de rendre compte de la réalité sociale de son pays. Selon Lokua Kanza, cette capacité à combiner contenu et forme fait de Suspect 95 une icône du Rap Ivoire. Himra, jeune prodige qui fait des bonds en avant, est un autre artiste qui attire l’attention du Congolais. Bien que moins connu que les deux précédents, Himra est la promesse d’une nouvelle génération, audacieuse et innovante. En évoquant ce nom, Lokua Kanza démontre qu’il y a une scène en émergence en Côte d’Ivoire, prête à offrir de nouvelles perspectives et à explorer de nouveaux horizons musicaux. Une scène féminine éclatante et inspiranteAu cœur de la scène musicale ivoirienne, Lokua Kanza n’a pas manqué de célébrer la présence et l’impact des artistes féminines. « Au-delà du rap et des figures masculines, la Côte d’Ivoire regorge de talents féminins extraordinaires qui méritent d’être soutenus et mis en avant », a-t-il souligné avec conviction. Parmi les étoiles féminines, il parle surtout de Josey dont la voix et les paroles ont laissé une empreinte sur l’industrie musicale. Il se remémore sa collaboration avec elle lors de l’émission The Voice. La trajectoire de Josey illustre comment les artistes féminines ivoiriennes parviennent à traverser les frontières des genres musicaux et à se faire une place dans un environnement compétitif. Titi et Ayanne qui sont aussi deux protégées de Patrice Anoh sont également des figures que Lokua Kanza admire. En effet, chacune, à sa manière a su se distinguer grâce à son talent et ses choix artistiques. Elles représentent parfaitement la diversité et la richesse de la présence féminine sur la scène musicale ivoirienne. L’engagement sincère de Lokua Kanza pour les artistes ivoiriens Durant son passage remarqué, Lokua Kanza a constamment exprimé son désir de soutenir et de valoriser les talents musicaux de la Côte d’Ivoire, sans distinction de genre. Son approche traduit un grand respect pour la scène musicale locale et un espoir de voir ces artistes briller sur la scène mondiale. Il voit la musique comme un vecteur puissant de connexion entre les cultures, capable de transmettre des messages de solidarité, de partage et d'espoir. Pour Lokua Kanza, il faut offrir plus de visibilité aux talents locaux et leur permettre de s’épanouir au-delà des frontières du pays. Que pensez-vous de cette position de Kanza sur la musique ivoirienne ?
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![]() La question de la transparence des élections demeure un sujet de préoccupation majeur en Côte d’Ivoire, particulièrement à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025. Le Front Populaire Ivoirien (FPI), un acteur politique majeur du pays, a récemment dénoncé des irrégularités graves dans la liste électorale pour l’année 2024. Ces anomalies portent sur la mauvaise déclaration des identités des électeurs, une situation qui pourrait remettre en cause la légitimité du processus électoral à venir. Face à cette situation, le FPI appelle à une révision et à un audit complet de la liste, afin de garantir un scrutin équitable. Cependant, ces accusations soulèvent des interrogations sur la gestion du système électoral et la confiance des citoyens dans les institutions. Comment résoudre ce problème d’irréularités et assurer la transparence des élections ?*
Une analyse alarmante de la liste électoraleLe 29 mars 2025, lors d’une conférence de presse tenue au siège du FPI à Abidjan, Apollos Dan Thé, vice-président du parti, a présenté une analyse détaillée de la liste électorale de 2024, qui a suscité de vives inquiétudes. Selon le FPI, entre 2 et 6 millions d’électeurs inscrits en 2024 ont des identités incomplètes, ce qui constitue une violation flagrante de l’article 7 du Code électoral. Cet article stipule que les électeurs doivent fournir des informations complètes, comprenant leur nom, prénom, date et lieu de naissance, sexe, profession, domicile, ainsi que l’identité complète de leurs parents. Toutefois, l’analyse menée par le FPI révèle que, pour cette nouvelle inscription, près de 500 000 électeurs ont omis de fournir des données essentielles concernant leur propre identité et celle de leurs parents. Apollos Dan Thé a souligné que ces irrégularités n’étaient pas nouvelles, mais qu’elles avaient pris de l’ampleur depuis quelques années. Le FPI met en lumière une série d’inscriptions irrégulières et massives de personnes qui ne remplissaient pas les critères exigés par la loi. Le vice-président du parti a précisé que ces irrégularités touchent plusieurs éditions de la liste électorale, dont celles de 2020, 2023, et 2024, soulignant que ces anomalies ont été croissantes au fil des années. Pour le FPI, ces cas d’inscriptions erronées compromettent la validité de la liste et risquent de fausser les élections à venir. Une tendance inquiétante : L’augmentation des irrégularités dans les inscriptionsLes chiffres avancés par le FPI révèlent une tendance inquiétante en matière d’inscriptions irrégulières sur les listes électorales en Côte d’Ivoire. En 2015, environ 18 % des électeurs étaient inscrits avec des identités incomplètes, un chiffre qui a progressé à 21 % en 2016, puis à 30 % en 2020. En 2023, cette proportion a atteint un taux de 34 %. Mais pour l’année 2024, la situation semble avoir pris des proportions alarmantes. Sur un total de 8 981 312 électeurs inscrits, le FPI indique que 6 272 013 électeurs, soit 70 % des inscrits, seraient concernés par ces irrégularités. Ce chiffre représente un taux record et témoigne d’un problème de fond qui met en lumière des failles dans le processus d’inscription. Le FPI dénonce le fait que de nombreux électeurs aient été enregistrés sous des mentions vagues comme "Inconnu", "Non déclaré", ou "Indéterminé". Des termes qui soulèvent des doutes sur la rigueur du processus de validation de la liste électorale. Apollos Dan Thé a exprimé sa perplexité face à ces anomalies et s’est interrogé sur le rôle de la Commission électorale indépendante (CEI), en charge de l’élaboration et de la vérification des listes. Selon lui, une telle liste électorale, marquée par de telles irrégularités, ne peut en aucun cas aboutir à des élections transparentes et crédibles. Il a aussi mis en garde contre les risques de contestation des résultats électoraux en raison de ces problèmes. La demande d’un audit indépendant : Une réponse à la crise de confianceFace à la gravité de ces irrégularités, le FPI a exigé l’ouverture d’une enquête indépendante pour examiner en profondeur les causes de ces anomalies et pour comprendre comment ces inscriptions ont pu être validées. Le parti appelle également à un audit exhaustif de la liste électorale, dans le but de garantir la transparence du scrutin et de restaurer la confiance des citoyens dans le système électoral. Selon le FPI, un tel audit est indispensable pour s'assurer que les élections présidentielles prévues pour octobre 2025 se dérouleront dans des conditions équitables et sans fraude. Cette demande d’audit indépendant est également soutenue par plusieurs observateurs de la scène politique ivoirienne, qui considèrent que les irrégularités relevées par le FPI sont symptomatiques d’un manque de rigueur dans la gestion du système électoral. Ils estiment qu’un contrôle externe est nécessaire pour rassurer la population et les parties prenantes sur la validité de la liste électorale et sur la bonne tenue des élections. Le FPI a insisté sur la nécessité d’agir rapidement, avant que ces irrégularités ne compromettent le bon déroulement du processus électoral. D’autres partis politiques et organisations de la société civile ont également réagi à cette question, appelant à des réformes profondes du système électoral et à une plus grande transparence dans la gestion de la liste des électeurs. Pour certains analystes, la question de l’intégrité de la liste électorale est au cœur des préoccupations, surtout à un moment où le pays se prépare à des élections cruciales pour son avenir politique et démocratique. Le problème des irrégularités dans la liste électorale soulève une question fondamentale : comment rétablir la confiance des Ivoiriens dans le processus électoral ?
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![]() La Côte d'Ivoire poursuit son engagement vers l’amélioration de son système éducatif à travers des investissements massifs dans les infrastructures scolaires. Sur la période 2021-2024, des avancées notables ont été réalisées dans le secteur de l'éducation, avec la construction de centaines de nouveaux collèges, de nombreuses salles de classe et la distribution de kits scolaires à des millions d’élèves. Ces actions s’inscrivent dans le cadre du Plan National de Développement (PND) 2021-2025, visant à transformer le paysage éducatif du pays. Toutefois, ces réalisations soulèvent plusieurs interrogations quant à leur pérennité, leur impact sur la qualité de l’enseignement et leur adéquation avec les besoins du marché de l’emploi.
Le Plan National de Développement 2021-2025 : Une ambition pour l'éducationLe Plan National de Développement (PND) 2021-2025 est une initiative du gouvernement ivoirien visant à promouvoir le développement socio-économique du pays. Dans ce cadre, l’éducation occupe une place de choix. Le pays a consacré de grandes ressources à l’amélioration des infrastructures scolaires, un axe jugé essentiel pour permettre un meilleur accès à l’éducation et répondre à la demande croissante d’établissements scolaires dans les zones urbaines et rurales. Cette politique ambitieuse se reflète dans les résultats obtenus entre 2021 et 2024. Durant cette période, 342 nouveaux collèges ont été construits, portant le nombre total à 902 établissements. Ces nouveaux collèges répondent non seulement à la demande croissante de scolarisation mais contribuent également à la réduction de la surcharge dans les établissements existants. L’extension du réseau scolaire permet d’assurer une couverture géographique plus large, particulièrement dans les zones rurales, où l’accès à l’éducation reste un défi. Des infrastructures scolaires en expansion : Plus de salles de classe pour un meilleur accèsLes résultats de cette politique d'investissement ne se limitent pas uniquement à la construction de nouveaux collèges par la Côte d'Ivoire. En parallèle, le nombre de salles de classe a été considérablement augmenté pour accueillir un nombre croissant d'élèves. Entre 2021 et 2024, ce sont 10 384 nouvelles salles de classe au primaire qui ont été construites, portant le total à 95 428 salles. Cette expansion vise à améliorer les conditions d’apprentissage, notamment en réduisant la taille des classes, un facteur déterminant dans la qualité de l’enseignement. Dans le secteur préscolaire public, 2 181 nouvelles salles de classe ont vu le jour, portant le nombre total à 8 952. Ces investissements dans les infrastructures scolaires visent à garantir une scolarisation précoce pour un plus grand nombre d'enfants, contribuant ainsi à renforcer l'éducation de base et à favoriser l'accès équitable à l'éducation. L'extension des infrastructures scolaires n’est pas qu’une question de quantité. L’objectif est également de mieux répartir les ressources sur le territoire, en particulier dans les zones où la demande est la plus forte. Le gouvernement s’efforce ainsi de combler les lacunes en matière d’accès à l’éducation et de garantir un environnement propice à l’apprentissage. Des kits scolaires pour améliorer l’accès à l’éducationDans le cadre de cette même dynamique, la distribution de kits scolaires a été une autre mesure phare pour encourager la scolarisation des enfants, en particulier dans les zones défavorisées. Entre 2021 et 2024, pas moins de 50 482 624 kits scolaires ont été distribués gratuitement aux élèves ivoiriens. Ces kits, qui comprennent des fournitures scolaires de base telles que des cahiers, des stylos et des livres, ont permis de réduire les obstacles matériels à la scolarisation. Parmi ces kits, 23 269 142 ont été distribués durant la période en question, représentant ainsi 46,1 % du total. Cette initiative s’inscrit dans une politique de soutien aux familles vulnérables, qui voient souvent dans l’achat de fournitures scolaires un obstacle supplémentaire à la scolarisation de leurs enfants. En fournissant ces kits gratuitement, le gouvernement a facilité l’accès à l’éducation pour des milliers de jeunes, tout en contribuant à la réduction des inégalités sociales liées à l’éducation. Cependant, bien que cette mesure soit louable, la question de la qualité des fournitures scolaires distribuées se pose. Il serait essentiel que les kits fournis répondent aux standards nécessaires pour garantir un apprentissage optimal. De plus, il est nécessaire d’évaluer l'impact réel de cette mesure sur l’assiduité et la réussite scolaire des élèves. L’alphabétisation des jeunes : Une avancée impressionnante Un autre point dans le développement de l’éducation en Côte d’Ivoire concerne l’alphabétisation des jeunes, en particulier ceux âgés de 15 à 24 ans. Entre 2016 et 2022-2023, le taux de participation des jeunes aux programmes d’alphabétisation est passé de 43,9 % à 84 %. Cette augmentation spectaculaire témoigne de l’effort consenti par le gouvernement pour améliorer l’accès à l’éducation des jeunes adultes, en particulier ceux qui n’ont pas eu la chance d’être scolarisés dans leur jeunesse. Les programmes d’alphabétisation ont pour objectif de renforcer les compétences de base de ces jeunes, afin de les rendre plus aptes à s’insérer dans le marché du travail. Le taux d’alphabétisation plus élevé constitue une avancée significative, mais la question reste de savoir si ces jeunes alphabétisés pourront réellement trouver des opportunités d’emploi correspondant à leurs nouvelles compétences. Il est essentiel que le système éducatif ivoirien soit en adéquation avec les besoins du marché du travail, afin d’assurer une transition réussie de l’école à l’emploi. Le PND 2026-2030 : Une nouvelle phase dans la transformation de l’éducation ivoirienneLors de la session ministérielle sectorielle de mars 2025, le PND 2026-2030 a été évoqué comme le cadre stratégique à venir pour poursuivre la transformation de l’éducation en Côte d’Ivoire. Selon Kacou Anastasie Laure, directrice de cabinet adjointe du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, des leviers stratégiques ont été identifiés pour améliorer la qualité du système éducatif. L’objectif est de créer une meilleure adéquation entre la formation des jeunes et les besoins du marché de l’emploi, une question essentielle dans un contexte économique en constante évolution. Le cadre stratégique pour la période 2026-2030 repose sur cinq axes prioritaires, qui visent à renforcer la qualité de l’éducation, à favoriser l’égalité des chances et à accroître l’employabilité des jeunes. Bien que les détails de ces axes n’aient pas encore été pleinement exposés, il semble évident que le gouvernement mettra l’accent sur la formation professionnelle et l’adaptation de l’éducation aux exigences du marché de l’emploi. Cela pourrait inclure des réformes dans les curricula scolaires et la promotion de l’enseignement technique et professionnel. Les efforts entrepris par la Côte d’Ivoire pour moderniser et étendre son système éducatif sont indéniablement impressionnants. La construction de nouveaux collèges, l’extension des salles de classe, la distribution de kits scolaires gratuits et les progrès réalisés dans l’alphabétisation des jeunes sont des avancées qui marquent une étape vers la modernisation de l’éducation. Toutefois, la question demeure de savoir si ces mesures permettront de résoudre les défis structurels qui affectent encore le système éducatif ivoirien, notamment la qualité de l’enseignement, l’adéquation de la formation aux besoins du marché de l’emploi et l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. À l’aube de la période 2026-2030, l’enjeu sera de garantir que ces investissements se traduisent par une amélioration réelle des conditions d’apprentissage et une véritable préparation des jeunes à affronter le monde professionnel. Le système éducatif ivoirien est-il prêt à répondre aux défis de demain ?
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![]() Assalé Tiémoko Antoine, un journaliste et député engagé, est au cœur d’une affaire qui soulève des enjeux pour la liberté de la presse et l'indépendance judiciaire en Côte d’Ivoire. Depuis plusieurs années, cet homme d’exception mène des enquêtes d’investigation sur des scandales politiques et fonciers. Mais aujourd’hui, il se trouve face à une menace bien plus directe : des menaces de mort qui pèsent sur sa vie à cause de son travail. Ce journaliste, connu pour ses révélations dans des dossiers sensibles, a décidé de prendre à témoin l’opinion publique en dénonçant ces dangers. Retour sur une affaire qui trouble la quiétude de la justice ivoirienne et met en lumière les forces en jeu dans un pays où les affaires foncières sont souvent synonymes de luttes de pouvoir et d’impunité.
Un journaliste au service de la vérité : Assalé Tiémoko et son engagementAssalé Tiémoko Antoine est un journaliste d’investigation qui a fait sa réputation grâce à des enquêtes audacieuses qui exposent les abus de pouvoir et les injustices. Fondateur du journal L’Éléphant déchaîné, il est reconnu pour ses révélations sans concession sur les pratiques de divers régimes politiques en Côte d'Ivoire, qu’il s’agisse de celui de Henri Konan Bédié, d’Alassane Ouattara ou de Laurent Gbagbo. Ses travaux l’ont conduit en prison, mais cela ne l’a jamais empêché de continuer à dévoiler les dessous du pouvoir. Le journaliste, aujourd’hui député, a su se faire un nom dans le paysage médiatique ivoirien et devient ainsi un des lanceurs d’alerte les plus connus du pays. Sa dernière bataille en date concerne une affaire foncière particulièrement explosive. Elle implique un homme d’affaires malien, Komé Bakary, accusé de multiples fraudes immobilières, dont la falsification de documents administratifs pour s'accaparer des terres appartenant à des citoyens ivoiriens. Plus de 200 personnes l’ont poursuivi en justice, mais malgré des preuves évidentes, Bakary continue de circuler librement, suscitant des interrogations sur l’impartialité de la justice ivoirienne. https://www.youtube.com/watch?v=6FrWXtOid3c Une menace qui pèse sur sa vie : des intimidations inquiétantesLe samedi 29 avril, Assalé Tiémoko Antoine a révélé sur son compte Facebook qu’il recevait des menaces de mort, spécifiant même les modes d’assassinat envisagés par ses agresseurs : « Par empoisonnement ? Par emprisonnement ? Par accident provoqué ? Par assassinat maquillé en braquage ou cambriolage ? Par enlèvement ? » Le journaliste et député dénonce clairement une tentative de faire taire sa voix, notamment en raison de ses enquêtes qui mettent en lumière des actes de corruption et des abus de pouvoir. Dans ce contexte, l’opinion publique a été invitée à prendre connaissance de la gravité de la situation. Le message qu'il a publié sur les réseaux sociaux n’a pas seulement pour but d’alerter ses partisans, mais aussi de dénoncer l’impunité qui entoure les criminels dans ce dossier foncier. Assalé Tiémoko a précisé qu’il avait porté plainte auprès du procureur d’Abidjan et attendait les résultats des enquêtes sur ces menaces. Cette démarche, loin d’être anecdotique, témoigne de la pression croissante que subit le journaliste dans l’exercice de sa fonction. Le silence inquiétant de la justice ivoirienneL’affaire Komé Bakary est devenue un symbole des défaillances de la justice ivoirienne face aux puissants. En dépit des éléments de preuve apportés par Assalé Tiémoko, qui ont révélé des manipulations de décisions judiciaires, la justice semble tarder à prendre des mesures concrètes contre les responsables. Le ministre de la Justice, M. Sansan Kambilé, a déclaré que ses services œuvraient « dans la sérénité et non dans l’émotion », une déclaration jugée choquante par de nombreux observateurs, tant les victimes de Komé Bakary attendent toujours des actions tangibles depuis 2015. La lenteur de l’institution judiciaire soulève de sérieuses questions quant à l’indépendance de la justice en Côte d’Ivoire. L’affaire a pris une tournure plus dramatique lorsque des témoins ont accusé Komé Bakary d’avoir tenté de les corrompre dans le cadre de l’affaire Djorogobité 2, une autre affaire de fraude foncière dans laquelle il est impliqué. Cette tentative de corruption a renforcé la méfiance envers les autorités et a exacerbé les tensions autour de l’affaire, avec des accusations croissantes de mauvaise gestion judiciaire. Des pressions de plus en plus fortes : le soutien de l’opinion publiqueLes menaces de mort dont fait l’objet Assalé Tiémoko Antoine ne sont pas seulement le résultat de son engagement pour la vérité, mais aussi de l’influence de puissants acteurs économiques et politiques qui cherchent à museler la liberté d’expression. Komé Bakary, en particulier, est lié à de grandes figures du monde des affaires, dont son frère, Cessé Komé, propriétaire des hôtels Radisson Blu à Bamako et Abidjan. Ce réseau de pouvoir a peut-être contribué à l’impunité dont bénéficie Bakary, mais il n’a pas réussi à faire taire Assalé Tiémoko. Malgré les pressions et les menaces, le journaliste-député a annoncé qu’il poursuivra son combat, déterminé à mener les enquêtes à leur terme et à obtenir justice pour les victimes d’abus fonciers. Il bénéficie d’un large soutien de l’opinion publique, non seulement en Côte d’Ivoire, mais aussi parmi la diaspora ivoirienne, qui suit de près son combat pour la vérité et la transparence. Le journaliste semble trouver sa force dans l’indignation collective des citoyens, qui, eux aussi, réclament justice pour les abus fonciers qu’ils subissent. L’histoire d’Assalé Tiémoko Antoine met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes d’investigation dans des contextes où les pouvoirs politiques et économiques sont profondément liés. Les menaces de mort dont il est victime illustrent les dangers que courent ceux qui s’attaquent aux réseaux de corruption et aux abus de pouvoir. En Côte d’Ivoire, comme dans de nombreux pays, la liberté de la presse est encore fragile et peut être remise en question par ceux qui détiennent le pouvoir, qu’il soit économique ou politique. Cependant, cette situation soulève une question plus large : à quel point les journalistes doivent-ils risquer leur vie pour défendre la vérité et exposer les injustices ?
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![]() Temilade Openiyi, plus connue sous son nom de scène Tems, est une chanteuse, compositrice et productrice nigériane née le 11 juin 1995 à Lagos. Elle est reconnue pour sa voix unique et ses contributions significatives à la musique afrobeat et R&B, ayant collaboré avec des artistes de renom tels que Wizkid, Drake et Future.
Enfance et éducationNée d'une mère nigériane et d'un père britannico-nigérian, la chanteuse nigériane Tems a passé une partie de sa petite enfance au Royaume-Uni avant de retourner au Nigeria à l'âge de cinq ans, suite au divorce de ses parents. Elle a grandi avec sa mère, vivant successivement à Ilupeju, Lekki et Ajah, toutes situées à Lagos. Dès son jeune âge, elle a montré un intérêt marqué pour la musique, apprenant à jouer du piano et chantant souvent accompagnée par son frère à la guitare. Tems a fréquenté le Dowen College à Lagos avant de poursuivre des études en économie à Monash South Africa. Carrière musicaleEn 2018, Tems a quitté son emploi pour se consacrer pleinement à la musique. Elle a appris la production musicale de manière autodidacte via YouTube et a sorti son premier single "Mr Rebel", le 18 juillet 2018. Ce titre a attiré l'attention sur la scène musicale nigériane. En août 2019, elle a sorti "Try Me", qui est rapidement devenu viral, renforçant sa notoriété. https://www.youtube.com/watch?v=hVEp-P2-rqY En avril 2020, Tems a collaboré avec l'artiste américain Khalid et le chanteur nigérian Davido sur le remix de "Know Your Worth". En septembre de la même année, elle a sorti son premier EP "For Broken Ears", qui comprend le single "Damages". Ce morceau a connu un succès notable, consolidant sa réputation d'artiste montante. https://www.youtube.com/watch?v=iC_6_RiCthQ La collaboration de Tems avec Wizkid sur le titre "Essence", issu de l'album "Made in Lagos" sorti en octobre 2020, a été un tournant majeur dans sa carrière. La chanson a atteint la neuvième place du Billboard Hot 100 aux États-Unis, notamment après la sortie d'un remix avec Justin Bieber. Cette performance lui a valu une nomination aux Grammy Awards dans la catégorie Meilleure performance musicale globale. En septembre 2021, Tems a été annoncée comme collaboratrice sur l'album "Certified Lover Boy" de Drake, apparaissant sur la piste "Fountains". Le 15 septembre 2021, elle a sorti son deuxième EP, "If Orange Was a Place", soutenu par le single "Crazy Tings". Cet EP a atteint le Top 10 du classement Billboard World Albums. https://www.youtube.com/watch?v=oGdCFOPI6jU En avril 2022, Tems a été présente sur le single "Wait for U" de Future, aux côtés de Drake. La chanson a débuté à la première place du Billboard Hot 100, faisant d'elle la première artiste nigériane à atteindre cette position. En juin 2022, elle a remporté le prix de la Meilleure artiste internationale aux BET Awards. La même année, elle a repris "No Woman, No Cry" de Bob Marley pour la bande-annonce du film "Black Panther: Wakanda Forever". En février 2023, Tems est entrée dans l'histoire en devenant la première artiste féminine nigériane à remporter un Grammy Award, remportant le prix de la Meilleure performance rap mélodique pour "Wait for U". En février 2025, lors de la 67ᵉ cérémonie des Grammy Awards, elle a remporté le prix de la Meilleure performance musicale africaine. Wikipedia – Die freie Enzyklopädie DiscographieAlbums studio 2024 : "Born in the Wild" EPs 2020 : "For Broken Ears" 2021 : "If Orange Was a Place" Singles 2018 : "Mr Rebel" 2019 : "Try Me" 2020 : "These Days" 2020 : "Damages" 2021 : "Crazy Tings" 2023 : "Me & U" 2023 : "Not an Angel" 2024 : "Love Me JeJe" 2024 : "Gangsta" 2024 : "Burning" 2024 : "Turn Me Up" 2025 : "Boy O Boy" Collaborations notables 2020 : "Know Your Worth" de Khalid feat. Davido et Tems 2020 : "Essence" de Wizkid feat. Tems 2021 : "Fountains" de Drake feat. Tems 2022 : "Wait for U" de Future feat. Drake et Tems 2024 : "No.1" de Tyla feat. Tems Tems continue d'influencer la scène musicale internationale avec son style distinctif et ses collaborations prestigieuses, consolidant sa place parmi les artistes les plus prometteuses de sa génération. Instagram : https://www.instagram.com/temsbaby/ YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCWfi5ELXGAe-DCA6cOP3aNw TikTok : https://www.tiktok.com/@temsbaby X (ex Twitter) : https://x.com/temsbaby
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![]() L’industrie musicale ivoirienne ne cesse de surprendre par la richesse et la diversité de ses créations. Avec le titre "Ambe Tolounkêh", les artistes Josey et Mawa Traoré ont marqué un tournant en alliant leurs talents pour offrir une chanson qui réunit plusieurs cultures musicales. Cette collaboration, qui s’inscrit dans la tradition musicale mandingue tout en y apportant une touche personnelle et moderne, arrive à un moment particulièrement significatif : à quelques heures de la fin du mois de jeûne musulman. Le titre, qui signifie "Faisons la fête" ou "Amusons-nous", se positionne comme un hymne à la joie, à la convivialité et à la paix. Au-delà du simple plaisir de la musique, il invite à une réflexion sur l'unité et la célébration collective. Ce morceau, dans son mélange de sonorités et d’émotions, s’annonce déjà comme un incontournable de la période festive du Ramadan et pourrait bien connaître un succès durable sur les scènes locales et internationales.
Une Collaboration Inattendue mais PrometteuseLa rencontre musicale entre Josey et Mawa Traoré n’est pas simplement une collaboration entre deux artistes, mais une fusion de deux univers musicaux différents. D’un côté, Josey, l’une des figures de proue de la musique ivoirienne, est connue pour son répertoire varié allant du coupé-décalé au zouglou, tout en flirtant parfois avec des sonorités plus internationales. De l’autre côté, Mawa Traoré représente l’essence de la musique mandingue, un genre profondément enraciné dans les traditions musicales de l’Afrique de l’Ouest. La combinaison des deux artistes, chacune forte de son identité musicale, crée une dynamique nouvelle, offrant ainsi aux auditeurs une expérience auditive inédite. Le clip "Ambe Tolounkêh" de Josey et Mawa Traoré reflète cette rencontre unique. Josey, habituée aux rythmes modernes et urbains, s’aventure dans l'univers du mandingue, avec des influences qui puisent dans les rythmes traditionnels et les chants populaires. Cette immersion dans un autre genre musical témoigne de la versatilité de l’artiste, capable de transcender les frontières musicales et de s’adapter à des styles variés. Pour Mawa Traoré, ce projet représente une bouffée d'air frais dans une carrière qui a, ces dernières années, été marquée par une certaine stagnation. La collaboration avec Josey lui offre l’opportunité de redonner un coup de fouet à sa carrière et de toucher un public plus large, notamment au sein de la communauté ivoirienne et au-delà. https://www.youtube.com/watch?v=BOaD0DNBVrk Une Invitation à la Réjouissance : Le Message de la Chanson Le titre "Ambe Tolounkêh" invitent les fans à faire la fête et bien que la mélodie soit festive et entraînante, le message qu'elle véhicule est également porteur de valeurs profondes. "Faisons la fête", "Amusons-nous" : ces mots résonnent comme un appel à l’unité et à la convivialité, incitant la population à se rassembler, à célébrer ensemble et à faire tomber les barrières. Dans un contexte où les tensions sociales et politiques peuvent parfois diviser, cette chanson se veut un point de ralliement, un hymne à la paix et à l’harmonie. La période de Ramadan, moment de jeûne et de réflexion pour les musulmans, est également un moment propice à la convivialité et à la solidarité. "Ambe Tolounkêh" arrive à un moment où les célébrations de l’Aïd al-Fitr marquent la fin du mois sacré, un moment de fête et de retrouvailles. En sortant ce titre à quelques heures de la fin du jeûne, les deux artistes lancent un message de joie collective, d’oubli des rancunes et d’ouverture aux autres, dans le respect des traditions et des valeurs partagées. Josey : Une Adaptation Réussie au MandingueSi Josey a déjà fait preuve de polyvalence musicale, sa participation à "Ambe Tolounkêh" marque un tournant dans sa carrière. En effet, la chanteuse n’est pas inconnue des expérimentations musicales. Dans le passé, elle a déjà exploré des sonorités traditionnelles avec des titres comme "Nagnouma", un morceau qui mêlait des influences de la musique mandingue à son propre style. Cependant, avec "Ambe Tolounkêh", Josey franchit un cap en se plongeant totalement dans l’univers de Mawa Traoré et en adoptant un style qui, tout en restant fidèle à ses racines, s’ouvre sur de nouvelles perspectives musicales. L’interprétation de Josey dans cette chanson est à la fois puissante et sensible. L’artiste réussit à s’approprier les rythmes et les mélodies mandingues avec aisance, tout en y infusant sa propre touche de sensualité et d’émotion. Les fans de la chanteuse la découvriront sous un jour nouveau, capable de s’adapter aux diverses facettes de la musique africaine tout en conservant son authenticité. Cette performance montre une fois de plus que Josey est une artiste prête à repousser les limites de son art pour se réinventer et surprendre son public. Mawa Traoré : Un Nouveau Souffle pour Sa CarrièrePour Mawa Traoré, "Ambe Tolounkêh" représente bien plus qu’une simple collaboration. Cela marque un renouveau dans une carrière qui avait perdu un peu de sa visibilité ces dernières années. L’artiste, bien qu’ayant connu un grand succès au début de sa carrière, avait vu son activité musicale se ralentir. Ce projet avec Josey vient raviver l’étincelle et offrir une nouvelle direction à sa carrière. "Ambe Tolounkêh" permet à Mawa Traoré de revenir sur le devant de la scène en s’associant à une artiste au sommet de sa carrière et qui bénéficie d’une grande popularité auprès du public. Cette collaboration est également un moyen pour Mawa Traoré de renouer avec son public d’origine, tout en élargissant son audience. Grâce à la notoriété de Josey, Mawa Traoré touche désormais un public plus jeune et plus diversifié, qui pourrait être davantage sensible aux influences mandingues qu’il défend. La chanson, bien que profondément ancrée dans les traditions, propose une approche modernisée qui saura séduire aussi bien les amateurs de musique traditionnelle que ceux en quête de sonorités contemporaines. Un Hit de la Saison ? Le timing de la sortie de "Ambe Tolounkêh" pourrait bien en faire l’hymne de la fête de Ramadan. Diffusé à quelques heures de la fin du mois sacré, le titre est un véritable appel à la célébration, un message de joie collective que l’on espère voir se propager au-delà des frontières. Les rythmes dansants et la mélodie entraînante en font un morceau idéal pour les célébrations, qu’elles soient familiales ou communautaires. En outre, la combinaison des styles et des influences musicales de Josey et Mawa Traoré pourrait en faire un véritable hit, non seulement en Côte d’Ivoire, mais aussi à travers toute l’Afrique et au-delà. Cependant, l’impact de cette chanson sera-t-il suffisant pour marquer un tournant dans la carrière des deux artistes et dans la scène musicale ivoirienne ? Peut-elle rivaliser avec d’autres morceaux de fête qui sortent pendant la même période ?
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![]() La scène musicale ivoirienne, vibrante et dynamique, est le berceau de nombreux talents qui, jour après jour, se frayent un chemin vers la reconnaissance internationale. Parmi ces talents, Roseline Layo, une artiste ivoirienne de plus en plus prisée, incarne une ascension fulgurante. Avec un objectif ambitieux en tête – décrocher un Grammy Award – la chanteuse met tout en œuvre pour marquer l’histoire de la musique. Son titre phare, "On sera là", réalisé en collaboration avec l'illustre Angélique Kidjo, s’inscrit dans cette quête de gloire. Au-delà de la simple reconnaissance, c’est l’intention de contribuer de manière significative à la scène musicale mondiale qui guide ses pas. Entre stratégie de collaboration, exploration des genres et projets d’avenir, Roseline Layo incarne une vision claire de ce que pourrait être l’avenir de la musique ivoirienne et africaine sur la scène internationale.
https://www.afrique-sur7.fr/grammy-awards-roseline-layo-veut-marquer-lhistoire-avec-on-sera-la Roseline Layo : Une Artiste Ivoirienne Prête à Conquérir le MondeRoseline Layo est bien plus qu'une simple artiste ivoirienne. Son parcours, son talent et ses ambitions la placent parmi les personnalités musicales les plus prometteuses de la scène africaine. Depuis ses débuts, elle a su se distinguer par son style unique, mêlant les sonorités traditionnelles ivoiriennes à des influences modernes, ce qui lui a permis de se créer une place à part dans le paysage musical. Elle ne se contente pas de chanter : chaque morceau est une invitation à découvrir les réalités de la société ivoirienne, tout en célébrant l’héritage culturel de son pays. Si sa carrière s’est bâtie sur des morceaux qui parlent aux cœurs et aux esprits, elle n’hésite pas à se fixer des objectifs audacieux. Son ambition de remporter un Grammy Award, un des prix les plus prestigieux du monde de la musique, n’est pas un simple rêve lointain. C’est un objectif qu’elle poursuit activement, soutenu par des projets méticuleusement pensés. https://www.youtube.com/watch?v=4JNB10lvs0c Une Collaboration avec Angélique Kidjo : Une Stratégie pour les Grammy Awards Le projet qui incarne le plus clairement les ambitions de Roseline Layo est sa collaboration avec Angélique Kidjo, une icône de la musique mondiale. Le titre "On sera là", une chanson en duo avec la légendaire chanteuse béninoise, symbolise pour Layo un tournant dans sa carrière. Roseline Layo vise un Grammy Award avec la chanson ‘On sera là’ que j’ai réalisée en duo avec maman Angélique Kidjo, a-t-elle affirmé dans une interview. Cette déclaration marque un tournant dans l'approche stratégique de l’artiste qui place cette collaboration comme la clé de son ascension vers les plus hautes distinctions musicales. Le choix d’Angélique Kidjo, dont l’influence transcende les frontières africaines, n’est pas anodin. En plus de la portée de la chanson, cette collaboration ouvre à Roseline Layo un réseau international, ainsi qu'une visibilité accrue au sein de l’industrie musicale globale. Kidjo, qui a remporté plusieurs Grammy Awards au cours de sa carrière, représente une figure d'inspiration et de mentorat pour Layo, qui aspire à suivre ses traces et à faire rayonner la musique ivoirienne sur la scène mondiale. La chanson "On sera là" illustre également la capacité de Roseline à allier tradition et modernité, une démarche essentielle pour capter l'attention des jurys des Grammy Awards, qui récompensent des œuvres musicales de haute qualité et d'innovation. Ce titre incarne ainsi la fusion de différentes cultures musicales, tout en restant fidèle aux racines africaines et ivoiriennes de l'artiste. Des Collaborations à Venir : Roseline Layo Rêve GrandL’ambition de Roseline Layo ne se limite pas à un seul projet. Elle nourrit également de grands rêves de collaborations avec des artistes internationaux de renom. Fally Ipupa, la star congolaise du Rumba et du Soukous, ainsi qu’Aya Nakamura, la chanteuse franco-malienne la plus écoutée au monde, figurent parmi les artistes avec lesquels elle aimerait travailler. Dans ses déclarations, Roseline Layo a exprimé son désir de "faire un featuring avec Fally Ipupa et Aya Nakamura", une idée qui semble mûrir au fil de ses réflexions sur l’évolution de sa carrière. L’idée de chanter en yakouba, une langue locale de Côte d’Ivoire, aux côtés d’Aya Nakamura, reflète l'ambition de Roseline de marier les influences culturelles et musicales qui traversent l'Afrique et le monde. En intégrant des éléments de la musique traditionnelle ivoirienne et des langages locaux dans des collaborations internationales, Roseline Layo cherche à établir une passerelle entre la musique contemporaine et les racines profondes de l'Afrique. Cela ne fait qu’enrichir ses ambitions et la positionne comme une artiste capable de mêler les genres tout en restant fidèle à sa culture. Roseline Layo : Une Montée en Puissance dans la Musique Ivoirienne Bien qu’ambitieuse et tournée vers l’international, Roseline Layo n’a pas oublié ses racines et son public local. Depuis le début de sa carrière, elle s’est rapidement imposée comme l’une des voix les plus prometteuses de la musique ivoirienne. Ses chansons, qui abordent des sujets aussi variés que les défis sociaux, la condition des femmes et l’amour, ont rencontré un franc succès auprès des mélomanes de Côte d'Ivoire et au-delà. Sa popularité croissante est également due à la qualité de ses clips, qui ont cumulé des millions de vues sur YouTube. Ces vidéos ne se contentent pas de valoriser ses talents vocaux, elles sont également de véritables œuvres artistiques qui racontent une histoire. En associant musique et visuels, Roseline parvient à toucher une large audience, tout en affirmant sa place parmi les artistes les plus influents de sa génération. Comparée à des artistes comme Josey, une autre grande figure de la musique ivoirienne, Roseline Layo se distingue par sa volonté de collaborer plutôt que de se livrer à une rivalité stérile. Elle met un point d’honneur à encourager l’entraide et l’unité au sein de la scène musicale, préférant se concentrer sur ses projets et ses objectifs plutôt que sur des querelles inutiles. Cette attitude constructive et ouverte lui permet de renforcer sa position en tant que leader de la nouvelle vague musicale ivoirienne. L'Avenir de la Musique Ivoirienne : Une Perspective Internationale Roseline Layo représente une nouvelle génération d'artistes ivoiriens qui aspirent à faire rayonner leur musique au-delà des frontières de leur pays. Son ambition de décrocher un Grammy Award n’est pas qu'une question de reconnaissance personnelle, mais aussi un moyen de propulser la musique ivoirienne et africaine sur la scène internationale. Dans un monde de plus en plus globalisé, où les genres musicaux se mélangent et s’influencent mutuellement, les artistes africains, à travers des projets de collaboration et de fusion des genres, sont en train de redéfinir les frontières de la musique mondiale. Roseline Layo, avec son désir de faire découvrir la musique ivoirienne au monde, son projet de collaboration avec des artistes internationaux et son investissement dans la création de contenus de qualité, représente une figure d’espoir pour l’avenir de la musique africaine. Mais l’industrie musicale ivoirienne est-elle prête à soutenir cette ambition à long terme ? Les artistes africains, malgré leur talent indéniable, auront-ils suffisamment d’opportunités pour s’imposer sur la scène mondiale ? Et comment la Côte d’Ivoire, à travers ses institutions et ses plateformes, peut-elle favoriser cette ascension des artistes ivoiriens à l’échelle internationale ?
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![]() La musique populaire ivoirienne, notamment le Coupé-décalé, a connu plusieurs grandes figures qui ont marqué l’histoire du genre, et parmi ces artistes, Debordo Leekunfa occupe une place particulière. Son dernier single, "Djénéba Djaba", sorti en octobre 2024, a connu un succès retentissant, propulsant l’artiste au sommet de la scène musicale ivoirienne. En l’espace de seulement dix jours, le morceau a cumulé plus de 9 millions de vues sur YouTube, un exploit qui témoigne de l'engouement du public et de l'impact considérable de ce titre dans la culture musicale du pays. Plus qu’un simple tube, ce succès soulève des questions profondes sur l’évolution du Coupé-décalé, la relation entre les artistes et leur public, ainsi que les défis inhérents à la production musicale en Côte d'Ivoire.
L'Explosion de "Djénéba Djaba" : Une Réaction Populaire InéditeLe phénomène "Djénéba Djaba" dépasse les simples frontières du succès musical pour se transformer en un véritable phénomène culturel en Côte d'Ivoire. À sa sortie, le single a immédiatement capté l’attention des Ivoiriens, séduits par sa mélodie entraînante et son rythme irrésistible. Les 9 millions de vues enregistrés sur YouTube en moins de deux semaines ont confirmé l’engouement populaire. Ce chiffre impressionnant, bien plus qu’une simple statistique, illustre l’adhésion massive des Ivoiriens à ce morceau, devenu un hymne qui résonne dans les quartiers, les rues, et les boîtes de nuit. Le chanteur Debordo Leekunfa n’a pas tardé à exprimer sa gratitude envers ses fans et la Côte d'Ivoire entière. Dans une interview qu'il a donnée le 27 mars 2025, il a évoqué avec fierté la réponse du public ivoirien : "On a lancé « Djénéba Djaba » et on a vu la fibre patriotique s’exprimer. Je suis fier de toute la Côte d’Ivoire, de tous les Ivoiriens". Un tel engouement ne peut être que le fruit d’une connexion profonde entre l’artiste et son public, une relation marquée par une affection mutuelle et une forte identification à la culture locale. https://www.youtube.com/watch?v=P7uVxE_Pkw8 Les Enjeux du Succès : Entre Patriotisme et Créativité Musicale Le succès de "Djénéba Djaba" de Debordo Leekunfa qui explose les compteur ne réside pas uniquement dans la chanson elle-même, mais aussi dans l'élément culturel et identitaire qu'elle véhicule. En effet, l’adhésion du public n’est pas seulement due à un rythme envoûtant ou à une mélodie mémorable. Le morceau résonne particulièrement avec le sentiment patriotique et l’esprit de fierté nationale des Ivoiriens. Ce phénomène est d'autant plus marquant dans un pays où la musique est un outil puissant de cohésion sociale et d’expression des réalités sociopolitiques. Debordo Leekunfa, à travers ce titre, semble avoir su capter l’air du temps et les attentes de son public. En parlant de ce succès, il n’hésite pas à évoquer son admiration pour la réceptivité du public, tout en soulignant que ce dernier a une capacité de soutien presque inédite : "Je suis fier de toute la Côte d’Ivoire, de tous les Ivoiriens". Cette explosion de popularité peut aussi être vue comme une réponse directe à des enjeux sociaux et culturels, où la musique sert non seulement de vecteur de divertissement, mais aussi d’expression de l’identité et des luttes de la nation. Debordo Leekunfa et la Production d’Album : Un Terrain IncertainSi le succès de "Djénéba Djaba" est un événement marquant, il s’inscrit dans un contexte plus large où les artistes ivoiriens, et en particulier ceux du genre Coupé-décalé, rencontrent des difficultés pour sortir des albums. Ce phénomène semble découler d’un climat d'incertitude, où l’artiste investit énormément de ressources dans la production d’un album, mais se trouve souvent confronté à une réception mitigée de la part du public. C’est sur ce point que Debordo Leekunfa a souhaité s’exprimer, faisant état de ses préoccupations : "Le problème ne vient pas de nous. Tu mets tous tes moyens dans la production d’un album, et les Ivoiriens font comme s’ils ne le voyaient pas". Il met ainsi en lumière un paradoxe qui frappe l’industrie musicale locale : l’accueil réservé aux albums complets, comparé à celui des singles, reste trop souvent froid. À travers cette remarque, l’artiste semble aussi exprimer une forme de découragement face à la situation actuelle. Il évoque les nombreuses sorties d'albums par des artistes populaires qui, malgré un grand travail de production, n’ont pas connu la reconnaissance qu'ils espéraient. Cela donne lieu à une forme d’appréhension parmi les artistes, qui préfèrent "sonder le terrain" avant de se lancer dans la production d'un album complet. Dans un secteur où les ressources sont souvent limitées et où le succès n’est pas garanti, cet état de fait nourrit une forme de réticence à investir dans des projets aussi ambitieux que la production d’un album entier. L'Optimisme de Debordo : Une Vision de Persévérance et de Détermination Malgré les défis de l’industrie musicale, Debordo Leekunfa reste déterminé à continuer à faire évoluer sa carrière. Fidèle à sa philosophie de travail et à son amour pour la musique, il refuse de se laisser décourager par les difficultés rencontrées. Dans un milieu où l’incertitude semble être la règle, il adopte une attitude résolument positive, déclarant : "Quelles que soient les difficultés, il faut rester focus et positif. Parce que tôt ou tard, Dieu va se manifester". Ce discours inspire une certaine forme de résilience et de persévérance, deux qualités qui semblent essentielles pour naviguer dans l’univers complexe du Coupé-décalé. Pour Debordo, la musique ne se limite pas aux enjeux commerciaux ou à la reconnaissance immédiate, mais elle doit aussi porter un message d’espoir et de continuité. "Moi, je suis un cabri mort, ça ne m’intéresse pas", affirme-t-il avec une détermination inébranlable, signalant ainsi qu'il est prêt à tout affronter pour faire entendre sa voix et défendre sa vision du Coupé-décalé. Il encourage ses collègues artistes à faire preuve de la même détermination, rappelant que même face aux épreuves, il faut rester "focus" et optimiste, car la persévérance finit toujours par payer. Le Défi de la Musique Ivoirienne : Entre Modernité et Patrimoine Culturel Le parcours de Debordo Leekunfa soulève une question plus large sur la situation actuelle de la musique ivoirienne, notamment en ce qui concerne le genre Coupé-décalé. Si ce style musical a connu un immense succès dans les années 2000, il semble aujourd’hui confronté à de nouveaux défis. L’évolution des goûts du public, l’arrivée de nouveaux genres musicaux comme l’Amapiano, et la concurrence croissante des autres genres musicaux africains, notamment le Afrobeats, ont imposé de nouvelles dynamiques dans l’industrie. Ainsi, comment le Coupé-décalé peut-il continuer à s'imposer face à cette évolution des goûts et des influences extérieures ? Les artistes ivoiriens, tels que Debordo, ont-ils suffisamment d’espace pour continuer à revendiquer leur place dans le paysage musical international ? Le succès de "Djénéba Djaba" est-il un signe que le genre est encore pertinent, ou bien constitue-t-il un dernier éclat avant une transformation profonde du paysage musical ivoirien ? Dans un contexte de mondialisation de la musique et de métissage des genres, quelles seront les prochaines étapes pour le Coupé-décalé ?
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![]() Rita Uchenna Nkem Dominic Waturuocha, connue sous le nom de scène Rita Dominic, est une actrice, productrice et philanthrope nigériane, née le 12 juillet 1975 à Aboh Mbaise, dans l'État d'Imo, au Nigeria. Issue de la famille royale Waturuocha, elle est la plus jeune de quatre enfants.
Jeunesse et formationDès l'âge de 5 ans, l'actrice nigériane Rita Dominic commence à jouer dans des séries télévisées locales. Elle poursuit des études en arts du théâtre à l'Université de Port Harcourt, où elle obtient un baccalauréat en arts dramatiques. Reconnaissance et distinctionsEn 2012, Rita Dominic remporte l'Africa Movie Academy Award de la meilleure actrice pour son rôle dans le film Shattered. Elle est également la seule actrice à avoir remporté le prix de la meilleure actrice aux Africa Magic Viewers Choice Awards (AMVCA) dans les catégories Drame et Comédie. De plus, elle est la seule actrice ouest-africaine à avoir remporté le Kalasha Award au Kenya. Engagements professionnels et philanthropiquesEn février 2024, Rita Dominic est nommée directrice du développement des investissements au sein de la Actors Guild of Nigeria (AGN), une organisation professionnelle regroupant les acteurs nigérians. Cette nomination souligne son engagement envers le développement de l'industrie cinématographique nigériane. En plus de sa carrière d'actrice, elle est cofondatrice de The Audrey Silva Company, une société de production cinématographique. Elle a également été nommée ambassadrice de bonne volonté par la Banque africaine d'import-export (Afreximbank) pour la Foire commerciale intra-africaine (IATF). Rita Dominic est reconnue pour sa discrétion concernant sa vie privée. En 2022, Rita Dominic épouse Fidelis Anosike lors d'une cérémonie somptueuse qui s'est déroulée en deux temps : un mariage traditionnel en avril 2022 dans son État natal d'Imo, suivi d'une cérémonie de mariage blanc à Londres en novembre de la même année. Son union avec Fidelis Anosike, un homme d’affaires et fondateur du groupe Folio Media, a suscité un grand intérêt médiatique, notamment en raison du statut influent des deux époux dans leurs domaines respectifs. Malgré son exposition en tant que célébrité, Rita Dominic reste très discrète sur sa vie conjugale, partageant peu d’informations sur son quotidien marital. Toutefois, elle n’hésite pas à exprimer publiquement son soutien à son époux et à célébrer les moments clés de leur relation à travers des publications occasionnelles sur les réseaux sociaux. Carrière cinématographiqueRita Dominic fait ses débuts dans l'industrie cinématographique nigériane en 1998 avec le film A Time to Kill, qui la révèle au grand public. Depuis, elle a joué dans plus de 150 films, dont Children of Terror (1998 ), Prisoner of Love (1999), My Guy (1999), Face of a Liar (1999), Aba Riot (1999), Unforgettable (2003), To Love a Thief (2003), Throwing Stones (2003), The Intruder (2003), Street Life (2003), Love You Forever (2003), Lean on Me (2003), Back from America (2003), A Night to Remember (2003), Accidental Discharge (2003), Working Class Lady (2004), True Romance (2004), The Ingrate (2004), The Faithful (2004), Sweet Love (2004), Singles & Married (2004), Schemers: Bad Babes (2004), Nights of Riot (2004), Love Temple (2004), Love After Love (2004), Lost Paradise (2004), Last Wedding (2004), Indecent Act (2004), I Believe in You (2004), Goodbye New York (2004), Blood Diamonds (2004), All My Life (2004), Wheel of Change (2005), Ultimate Crisis (2005), Tricks of Women (2005), The Begotten (2005), Suicide Lovers (2005), Queen of My Heart (2005), Orange Groove (2005), Only Love (2005), Never Too Far (2005), More Than Gold (2005), Love Story (2005), Last Game (2005), Kill the Bride (2005), Joshua (2005), Guys on the Line (2005), Face of Africa (2005), Desperate Billionaire (2005), C.I.D (2005), Bless Me (2005), 2 Face (2005), Wedding Fever (2006), Unbreakable Affair (2006), Total Control (2006), The Humble Lion (2006), Sweet Sound (2006), Spirit of Love (2006), Show Girls: Face of Africa 3 (2006), Saviour (2006), Million Dollar Sisters (2006), Married for Money (2006), Last Offence (2006), Jealous Heart (2006), Hidden Murderer (2006), Girls Cot (2006 ), Dancing Heart (2006), Connected Firm (2006), All I Have (2006), Yahoo Millionaire (2007), The Next Election (2007), Sleek Ladies (2007), Legal War (2007), Immaterial (2007), Caught-Up (2007), A Better Place (2007), Yankee Girls (2008 ), True Lies (2008 ), White Waters (2008 ), Run Away Prince (2009), Saidi's Song (2009), Shattered (2012), The Meeting (2013), Finding Mercy (2013), Iyore (2015), Suru L'ere (2016), '76 (2016), Mr & Mrs: Chapter Two (2017), Desecration (2017), Light in the Dark (2019), La Femme Anjola (2021), The Therapist (2021). Instagram : https://www.instagram.com/ritadominic/ X (ex-Twitter) : https://x.com/ritaUdominic TikTok : https://www.tiktok.com/@ritadominic
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![]() Bonjour Nath07,
Bienvenue à toi dans le forum. Ivoireland est un forum d'échange et de partage. Tu es libre de partager avec nous des informations de ton quotidien, des sujets d'actualité qui te passionnent, des recettes de cuisine, d'informatique, de santé et bien-être, etc. Tu as des préoccupations ? Tu recherches des réponses à des questions ? Tu cherches à te faire des amis ? Tu es dans le bon forum. La seule règle est que tu communiques dans la courtoisie et le respect de l'autre. Si tu as des questions, n'hésite pas à les poser. Nous sommes impatients de te lire. Roméo.
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![]() Roseline Layo, une artiste de la scène musicale ivoirienne, a des ambitions bien définies pour sa carrière internationale. Après avoir marqué un tournant avec sa collaboration inédite avec Angélique Kidjo, l’icône de la musique mondiale, Roseline a de grandes aspirations : elle veut désormais s’entourer des plus grands noms de la scène musicale internationale. En visant Fally Ipupa et Aya Nakamura pour des collaborations futures, elle espère solidifier sa place à l’international. Mais au-delà de ces projets de feats, un enjeu se profile : comment trouver le bon créneau pour que ces collaborations soient réellement fructueuses ?
Une ambition internationale à la hauteur de sa carrièreL'industrie musicale contemporaine est de plus en plus marquée par l'internationalisation des artistes africains. Roseline Layo, figure incontournable de la musique ivoirienne, a bien compris cet enjeu. Après avoir marqué les esprits avec des morceaux tels que "Môgô Fariman", un mélange de rythmes traditionnels et modernes, elle se lance à la conquête de nouvelles scènes, notamment en visant des collaborations avec des artistes internationaux de renom. Cette volonté de s’internationaliser n’est pas nouvelle, mais elle a pris un tournant décisif avec ses déclarations récentes. Lors d'une émission télévisée diffusée le 27 mars 2025, Roseline Layo a révélé vouloir "faire un feat avec Fally Ipupa et un autre avec Aya Nakamura". Ces deux artistes, chacun à leur manière, incarnent la réussite et l'influence dans la musique internationale. Fally Ipupa, star de la musique congolaise, est un nom incontournable de la scène africaine, tandis qu’Aya Nakamura, figure montante de la musique pop urbaine, a conquis une audience mondiale grâce à des hits comme "Djadja". Les ambitions de Roseline Layo s’inscrivent dans une dynamique où la visibilité internationale devient la clé de voute du succès pour de nombreux artistes africains. Mais, à l'heure où la concurrence est de plus en plus féroce, comment la chanteuse ivoirienne compte-t-elle tirer son épingle du jeu et se faire une place parmi ces icônes mondiales ? Le défi des collaborations réussies : l'exemple d'Angélique KidjoLes collaborations sont des atouts essentiels pour tout artiste cherchant à se positionner sur la scène mondiale. Dans ce contexte, Roseline Layo a déjà franchi une première étape importante avec sa collaboration avec la légendaire Angélique Kidjo. Cette rencontre musicale entre les deux femmes, figures emblématiques de la musique africaine, avait tout pour faire sensation. Cependant, malgré l'envergure de Kidjo, certains mélomanes n'ont pas caché leur déception. Le morceau en question, bien que salué par une partie du public, a suscité des critiques sur sa direction artistique. Nombreux sont ceux qui ont estimé que l’alignement des styles musicaux entre les deux artistes n’avait pas été optimal. "Elle aurait pu s’inspirer du feat de Kidjo avec Yemi Aladé", avance un fan. Il semble que le style adopté dans leur collaboration n’ait pas fait honneur à l’immensité des talents de Kidjo, qui est réputée pour sa capacité à fusionner des influences musicales et culturelles africaines diverses. Une autre suggestion aurait été d’explorer davantage les sonorités traditionnelles ivoiriennes ou d'inclure des langues locales dans la composition, afin de rendre l'union musicale plus authentique et riche en contenu culturel. Par exemple, faire chanter Kidjo en Yacouba ou utiliser une alternance de langues, comme le Fon, aurait pu donner une toute autre dimension au morceau. Cet aspect du choix du créneau musical souligne la nécessité pour Roseline Layo de réfléchir profondément à ses futures collaborations, notamment celles avec Fally Ipupa et Aya Nakamura. Les attentes seront grandes, et les décisions stratégiques, tant artistiques que culturelles, seront importantes. L’exportation de la musique ivoirienne : une stratégie à long termeDans un univers musical globalisé, le succès d’un artiste ne dépend plus uniquement de la qualité de sa musique, mais aussi de la capacité à saisir les opportunités et à s’imposer dans des contextes culturels variés. Roseline Layo, avec ses ambitions de conquérir les scènes internationales, met l’accent sur cette approche pragmatique. En travaillant avec des stars comme Fally Ipupa et Aya Nakamura, elle espère non seulement toucher de nouveaux publics mais aussi, surtout, asseoir sa place dans l’ère moderne de la musique africaine. Fally Ipupa, dont le nom résonne fort au Congo et dans toute l'Afrique francophone, représente un gage de réussite pour l’artiste ivoirienne. Son expertise dans le domaine de la musique zouk et de la rumba congolaise pourrait apporter une nouvelle dimension à la carrière de Roseline, en enrichissant son répertoire avec des sonorités plus proches du public de la diaspora africaine. En effet, l’Afrique centrale, notamment la République Démocratique du Congo, occupe une place de choix sur la scène musicale mondiale, ce qui pourrait offrir à Roseline Layo une visibilité précieuse. Quant à Aya Nakamura, elle incarne l’un des plus grands succès de la musique urbaine. Avec ses morceaux populaires diffusés sur toutes les plateformes, son influence dépasse largement les frontières de la France. Si Roseline parvient à capter l’essence de la musique de Nakamura tout en gardant son identité, une collaboration avec l’artiste française pourrait donner naissance à un hit mondial, porté par la force de la musique afro-pop et du genre urbain. Trouver le bon créneau pour un feat fructueuxSi ces collaborations internationales ont un énorme potentiel, il reste une étape : trouver le bon créneau. Comme l’a montré l'exemple avec Angélique Kidjo, un feat peut avoir des résultats mitigés si la thématique ou la direction artistique n’est pas correctement exploitée. Le timing, la production, et l’adaptation des styles sont des éléments déterminants pour transformer une collaboration en un véritable succès. Les producteurs et les artistes doivent s'assurer que chaque morceau a une direction artistique claire et qu’il répond à la fois aux attentes des fans des artistes impliqués et aux exigences des marchés internationaux. Dans le cas de Roseline Layo, la diversification de ses influences musicales tout en restant fidèle à ses racines culturelles ivoiriennes pourrait être la clé pour capter un public global sans perdre son essence africaine. Dans cette dynamique, il est important pour l’artiste de s’entourer de producteurs expérimentés et de choisir des collaborateurs qui partagent une vision commune. Une bonne stratégie de communication et de diffusion à travers les réseaux sociaux, qui occupent une place de plus en plus importante dans le paysage musical, pourrait aussi être décisive pour maximiser l'impact de ces collaborations. Si l’ambition de Roseline Layo de collaborer avec Fally Ipupa et Aya Nakamura se concrétise, cela pourrait marquer un tournant important dans sa carrière. Ces collaborations lui permettront-elles d’obtenir une reconnaissance mondiale, ou ces projets risquent-ils de souffrir des mêmes critiques que sa précédente collaboration avec Angélique Kidjo ? En d’autres termes, comment Roseline parviendra-t-elle à éviter les pièges et à tirer pleinement parti de ces opportunités ? La question qui reste ouverte est de savoir si Roseline Layo saura naviguer avec succès dans cet environnement mondial où les collaborations sont essentielles, mais où chaque choix artistique comporte également un risque. La compétition dans l’industrie musicale est féroce, et la capacité à se réinventer constamment tout en préservant son authenticité sera-t-elle suffisante pour garantir son succès à l'international ?
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![]() La course au record du monde de cuisine non-stop prend une tournure inédite. Alors que Zeinab Bancé est en plein défi pour inscrire son nom dans le Guinness World Records, une nouvelle concurrente entre en scène : la cheffe togolaise Laurence Assignon. Avec l'accord officiel de l'organisation, cette dernière entend relever le même défi, promettant une compétition acharnée et une mise en lumière de la gastronomie ouest-africaine. Quel impact cette rivalité aura-t-elle sur le prestige du record et sur la valorisation des traditions culinaires africaines ?
Un défi gastronomique de tailleDepuis plusieurs mois, Zeinab Bancé, cheffe ivoirienne, s'est lancée dans une aventure exceptionnelle : battre le record du monde de cuisine en continu. Avec détermination et passion, elle vise à mettre en avant la richesse gastronomique de la Côte d'Ivoire et, plus largement, du continent africain. Ce type de challenge n'est pas qu'un simple exploit personnel, il revêt une dimension culturelle et symbolique forte. En mettant en lumière des plats traditionnels et des recettes souvent méconnues du grand public, elle contribue à la valorisation du patrimoine culinaire africain. Cependant, alors que son défi suit son cours, une annonce vient bouleverser la dynamique. Laurence Assignon, cheffe togolaise et propriétaire d'un restaurant à Lomé, a obtenu l'autorisation officielle du Guinness World Records pour tenter, elle aussi, d'établir un nouveau record de cuisine non-stop. Cette double compétition ajoute une nouvelle tension à l'événement et suscite un intérêt grandissant au sein de la communauté culinaire africaine. La rivalité entre les deux cheffes crée un engouement médiatique sans précédent, amplifié par les réseaux sociaux et les médias locaux, qui suivent avec attention leur progression respective. Ce défi n’est pas seulement une question d’endurance ou de nombre d’heures passées aux fourneaux. Il représente également un véritable tremplin pour la reconnaissance internationale des cuisines ivoirienne et togolaise. Chaque plat préparé devient une vitrine du savoir-faire culinaire de son pays, mettant en avant des ingrédients locaux et des techniques ancestrales. Par ailleurs, cette compétition entre Zeinab Bancé et Laurence Assignon pour le Guinness World Records pourrait inspirer d’autres chefs africains à se lancer dans des défis similaires, contribuant ainsi à renforcer la visibilité de la gastronomie du continent sur la scène mondiale. Laurence Assignon, une concurrente de poidsInspirée par l'exploit de la Nigériane Hilda Baci, ancienne détentrice du record, Laurence Assignon a pris la décision en juillet 2024 de soumettre sa candidature au Guinness World Records. « Je me suis dit, pourquoi pas ? (…) En juillet 2024, j’ai déposé ma candidature. J'étais censée avoir une réponse en deux semaines, mais rien n’est arrivé. », confie-t-elle. L’attente fut longue et incertaine, d’autant plus qu’elle espérait être la première femme francophone à tenter l’exploit. Cependant, en novembre 2024, elle découvre par hasard la publication de Zeinab Bancé, qui expliquait avoir attendu un an avant d'obtenir le feu vert du Guinness World Records. « Je me suis dit qu’il y avait de l’espoir. Finalement, après six mois d’attente, en janvier 2025, j’ai reçu un e-mail du Guinness World Records acceptant ma demande. » Forte de cette validation, Laurence Assignon se prépare activement à relever le défi et à inscrire son nom dans l'histoire culinaire mondiale. Un duel culinaire bénéfique pour l'Afrique ?Cette compétition entre deux cheffes africaines met en lumière le dynamisme et la diversité des traditions culinaires du continent. Longtemps sous-estimée à l’international, la gastronomie africaine commence à s'imposer grâce à des initiatives comme celles de Zeinab Bancé et Laurence Assignon. Au-delà de la performance, ces défis sont une formidable occasion de promotion culturelle. Ils permettent de valoriser des recettes ancestrales, des ingrédients locaux et des techniques de cuisson transmises de génération en génération. De plus, ils suscitent un engouement populaire et médiatique, encourageant ainsi les jeunes talents à se lancer dans la cuisine et à revendiquer fièrement leur patrimoine gastronomique. Avec cette nouvelle concurrente, le record de cuisine non-stop devient plus palpitant que jamais. La question qui se pose désormais est de savoir qui réussira à inscrire son nom dans l'histoire et si d'autres chefs africains tenteront à leur tour l'aventure. Cette tendance pourrait-elle inciter davantage de pays africains à organiser des compétitions gastronomiques d'envergure pour mettre en valeur leur cuisine locale ? L’engouement autour de ces défis culinaires illustre une volonté croissante de faire rayonner les traditions gastronomiques africaines sur la scène internationale. En mettant en lumière des plats emblématiques et des techniques ancestrales, ces événements contribuent à renforcer l’identité culturelle des nations et à dynamiser le secteur de la restauration. De plus, ils pourraient encourager la mise en place de festivals culinaires, de concours de chefs et d'initiatives visant à promouvoir les produits locaux et le savoir-faire des artisans culinaires. L’Afrique possède une richesse gastronomique encore méconnue du grand public, et ces défis constituent une opportunité unique de changer la perception de la cuisine africaine à l’échelle mondiale. À l’avenir, verra-t-on émerger un circuit régulier de compétitions gastronomiques en Afrique, à l’image des concours internationaux existants ?
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![]() Après plusieurs années d'absence sur le grand écran, Emma Lohoues, actrice et influenceuse ivoirienne, laisse entrevoir un possible retour au cinéma. Cependant, la star ne compte pas reprendre le chemin des tournages à n'importe quel prix. Elle fixe des critères stricts aux producteurs et affirme que seules des propositions à la hauteur de son parcours pourront la convaincre. Alors, quelles sont ses exigences et quel impact son retour pourrait-il avoir sur l'industrie cinématographique ivoirienne ?
Une actrice au parcours remarquableEmma Lohoues n'est pas une inconnue du monde du cinéma. Révélée au grand public grâce à son rôle marquant dans le film "Le Mec Idéal" en 2011, elle s’est rapidement imposée comme l’une des figures les plus emblématiques du septième art en Côte d’Ivoire. Sa prestation lui a valu plusieurs distinctions et lui a ouvert les portes de productions internationales. Grâce à son charisme et son talent, elle a su conquérir un large public bien au-delà des frontières ivoiriennes. Son ascension rapide a été le fruit d’un travail acharné et d’un choix méticuleux des rôles qui lui ont permis de briller sur la scène cinématographique africaine. Dotée d’une forte présence à l’écran et d’une capacité à incarner des personnages complexes, elle a su capter l’attention des réalisateurs et du public. En plus de ses performances dans des films ivoiriens, elle a participé à plusieurs projets cinématographiques d’envergure internationale, renforçant ainsi sa notoriété bien au-delà de la Côte d’Ivoire. Au fil des années, Emma Lohoues a cependant pris du recul par rapport au cinéma pour se concentrer sur d’autres projets, notamment l’entrepreneuriat et l’influence digitale. Aujourd’hui, elle est une femme d’affaires accomplie et une personnalité incontournable des réseaux sociaux en Afrique francophone. Grâce à sa marque et à ses nombreuses collaborations avec des entreprises, elle a su bâtir un empire qui s’étend bien au-delà du monde du cinéma. Cette diversification de carrière témoigne de son intelligence stratégique et de sa capacité à s’imposer dans différents secteurs. Des conditions claires pour un retourSi Emma Lohoues envisage un retour au cinéma, elle veut cependant que celui-ci se fasse selon des critères bien définis. "Dès qu’il y aura des projets avec des scénarios solides, des cachets alignés avec ma valeur et des opportunités dignes de mon parcours, comme les grands festivals où j’ai déjà été, alors vous me reverrez au cinéma." Cette déclaration montre qu'elle ne souhaite pas accepter n’importe quel rôle et qu’elle privilégie la qualité à la quantité. Pour elle, le cinéma ne doit pas être une simple opportunité de visibilité, mais un véritable engagement artistique qui correspond à son évolution professionnelle. Les exigences de Emma Lohoues pour son retour au cinéma témoignent aussi d’un constat plus large sur l’industrie cinématographique ivoirienne. Beaucoup d’acteurs locaux dénoncent la faiblesse des budgets alloués aux productions et le manque de scénarios bien ficelés. Emma Lohoues semble donc appeler à une prise de conscience des producteurs afin qu’ils investissent davantage dans des œuvres de qualité capables de rivaliser avec les standards internationaux. L’impact de son retour sur le cinéma ivoirienSi elle revient au cinéma sous ces conditions, Emma Lohoues pourrait donner un nouvel élan à l’industrie cinématographique ivoirienne. Son influence sur les réseaux sociaux lui confère un pouvoir médiatique indéniable. Une de ses apparitions dans un film pourrait générer un engouement massif et attirer un nouveau public vers les productions locales. De plus, en exigeant des scénarios solides et des budgets adéquats, elle incite les réalisateurs et producteurs à rehausser le niveau du cinéma ivoirien. Son retour pourrait donc être un signal fort pour les investisseurs et les institutions culturelles afin qu’ils soutiennent davantage le secteur. Une industrie cinématographique en mutation Le cinéma africain, et particulièrement ivoirien, connaît une évolution intéressante ces dernières années. De nombreuses plateformes de streaming, comme Netflix ou Amazon Prime, s’intéressent aux productions africaines et commencent à leur donner une visibilité internationale. Cette tendance représente une opportunité unique pour les réalisateurs et les acteurs du continent. Dans ce contexte, les exigences d’Emma Lohoues prennent tout leur sens. Pour que le cinéma ivoirien s’impose sur la scène internationale, il doit se doter de productions soignées, avec des scénarios captivants et des budgets suffisants. Les conditions posées par l’actrice reflètent donc une ambition plus large qui dépasse sa simple carrière personnelle. Le retour d’Emma Lohoues au cinéma ne dépendra donc pas seulement de sa volonté, mais aussi de la capacité des producteurs à proposer des projets qui correspondent à ses exigences. Sauront-ils saisir cette opportunité pour élever le niveau des productions locales ? En attendant, les fans de l’actrice devront faire preuve de patience. Mais une chose est sûre : si elle revient sur le grand écran, ce sera dans un projet d’envergure qui marquera l’industrie du cinéma ivoirien. Quel genre de film pourrait répondre à ses attentes et ravir le public ?
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![]() Le monde du showbiz ivoirien est souvent secoué par des clashes et des polémiques, et cette fois-ci, c'est Debordo Leekunfa qui fait parler de lui. L'artiste a récemment provoqué ses confrères Himra et Didi B, suscitant de nombreuses interrogations parmi les fans et observateurs du milieu. Invité de l’émission Le WAM avec Willy Dumbo, Debordo a enfin dévoilé les raisons derrière cette provocation, expliquant qu'il s'agissait d'une stratégie visant à relancer le Coupé-décalé.
Selon lui, ce genre de manœuvre permet de capter l'attention du public et de susciter des débats autour du mouvement musical. Debordo Leekunfa espère aussi stimuler l'intérêt des jeunes artistes en s'attaquant à Himra et Didi B, , les incitant à proposer du contenu innovant et à moderniser leur approche. Mais jusqu'à quel point ce genre de tactique est-il efficace ? Les fans adhèrent-ils toujours à ces stratégies ou attendent-ils désormais plus d’authenticité et d’évolution musicale ? Un clash orchestré pour booster le Coupé-décaléDans l'industrie musicale, le buzz est une arme à double tranchant. Debordo Leekunfa l'a bien compris et a décidé d'utiliser cette méthode pour attirer l'attention sur le Coupé-décalé et relancer un mouvement qui peine à retrouver son éclat d'antan. Face à Willy Dumbo, il a expliqué : "Je n’ai aucun problème personnel avec Himra. C’est mon fils. Lui et Didi B montent en puissance dans le showbiz ivoirien, alors j’ai réfléchi à une stratégie pour capter l’attention. L’idée était de créer un buzz qui profiterait au Coupé-décalé en suscitant des collaborations et en relançant le mouvement." Ainsi, loin d'être un conflit réel, cette provocation avait pour but de raviver l'intérêt pour un genre musical en quête de renouvellement. Debordo Leekunfa, figure emblématique du Coupé-décalé, semble vouloir insuffler une nouvelle dynamique à ce courant musical, souvent concurrencé par l'Afrobeat et d'autres tendances urbaines. Son objectif dépasse le simple affrontement verbal : il veut remettre en lumière un style qui a marqué toute une génération mais qui, aujourd’hui, doit évoluer pour survivre. En déclenchant ce clash, il cherche aussi à inciter les artistes à innover, à moderniser leurs sons et à se réapproprier les codes du Coupé-décalé pour mieux s'imposer sur la scène musicale africaine et internationale. https://www.youtube.com/watch?v=XygdkapfJcM Quand le buzz tourne au malentenduSi cette stratégie semblait calculée, elle n'a pas été comprise de tous. En effet, un autre acteur du Coupé-décalé, Safarel Obiang a mal interprété les intentions de Debordo Leekunfa. Loin de voir cela comme un coup de projecteur sur le mouvement, il y a perçu une attaque directe. La situation a rapidement escaladé, menaçant de se transformer en altercation physique entre les deux artistes. Il a fallu l'intervention du maire d'Adjamé, Farikou Soumahoro, pour calmer les tensions et éviter un affrontement public qui aurait pu nuire à l'image du mouvement. Depuis la disparition de DJ Arafat, le Coupé-décalé peine à retrouver son aura d'antan. Plusieurs artistes ont essayé de porter le flambeau, mais la scène musicale ivoirienne semble progressivement s'orienter vers d'autres influences. L'essor de l'Afrobeat, très populaire sur le continent africain et à l'international, capte de plus en plus l'attention du public. Les sonorités plus douces et dansantes de ce genre musical attirent les jeunes artistes, reléguant peu à peu le Coupé-décalé au second plan. C'est dans ce contexte que Debordo Leekunfa tente de raviver la flamme en provoquant Himra et Dibi B. Son approche, bien qu'audacieuse, montre une volonté de remettre le Coupé-décalé sous les projecteurs et de stimuler la créativité des artistes en vue de relancer le genre. Une nouvelle stratégie pour relancer la machine ?Profitant de cette exposition médiatique, Debordo Leekunfa a présenté son tout dernier single, faisant suite au succès de "Djénéba Djaba". Ce titre, qui a marqué les esprits, est perçu comme un des morceaux emblématiques du renouveau du Coupé-décalé. L'artiste mise sur une stratégie à long terme : non seulement susciter des collaborations entre artistes du mouvement, mais aussi inciter à une redéfinition du style musical pour l'adapter aux goûts actuels. Une approche qui pourrait permettre au genre de retrouver sa place sur la scène internationale. Le buzz, une arme à double tranchant Dans un secteur où l'attention du public est souvent fugace, le buzz est devenu un outil incontournable pour maintenir sa popularité. Pourtant, cette méthode présente des risques. Un bad buzz mal contrôlé peut nuire à une carrière, tandis qu'un clash trop poussé peut créer des tensions réelles entre les artistes. Debordo Leekunfa semble toutefois maîtriser cet art, utilisant la provocation comme levier pour attirer l'attention sur un projet plus grand. Il sait comment capter les projecteurs, mais cette approche est-elle durable ? L'histoire du showbiz regorge d'exemples d'artistes ayant misé sur le buzz pour exister, avant de disparaître faute de renouvellement artistique. Pour que le Coupé-décalé retrouve son prestige, il ne suffira pas de simples polémiques. L'innovation musicale, la qualité des productions et l'unité des artistes seront tout aussi déterminantes. Debordo Leekunfa en est conscient, mais prendra-t-il le virage nécessaire pour pérenniser son influence et redonner au genre l'élan qu'il mérite ?
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![]() La tension monte entre le promoteur culturel Souleymane Kamagaté et l'artiste Himra. Tout est parti d'une pique lancée par ce dernier dans l'un de ses morceaux, où il qualifie Kamagaté de "promoteur amateur". Une attaque qui n'est pas passée inaperçue et à laquelle l'entrepreneur a réagi avec fermeté. Mais au-delà de cette querelle, c'est tout un débat sur la rentabilité des concerts et la viabilité du marché du spectacle qui se dessine.
Un affrontement public entre un promoteur et un artisteDans le monde du show-business, les clashes entre artistes sont monnaie courante, mais il est plus rare de voir un promoteur culturel s'impliquer publiquement dans une controverse. Pourtant, c'est bien ce qui s'est produit entre Himra et Souleymane Kamagaté. Ce dernier, habitué à parler sans filtre, n'a pas tardé à remettre les choses au clair. Kamagaté a publié un message incisif aux propos de Himra sur ses réseaux sociaux : "Merci pour le spot au passage. Je suis un amateur, j’ai compris, j’accepte, mais ça ne change en rien que tu ne sois pas rentable". Une réplique qui ne se contente pas de défendre son statut, mais qui pose une question essentielle : la popularité d'un artiste garantit-elle systématiquement son succès financier ? https://www.youtube.com/watch?v=_wqKtQxCo2w Le marché du spectacle, entre notoriété et rentabilitéL'un des points clés soulevés par Kamagaté concerne la difficulté de vendre des billets, même pour des artistes en pleine ascension. "On ne doit pas souffrir pour vendre les tickets d’un artiste qui est à son prime. En une publication, à deux mois du concert, c’est sold out comme on le voit avec Booba et autres...", affirme-t-il. Cette déclaration met en lumière une réalité souvent ignorée : la popularité sur les réseaux sociaux ne garantit pas nécessairement une forte présence dans les salles de concert. De nombreux artistes réunissent des millions d'abonnés sur les plateformes, mais peinent à convertir cet engouement virtuel en ventes de billets. La viabilité économique d'un artiste repose sur sa capacité à générer des revenus réels, notamment à travers les tournées et les performances live. Un secteur en mutation face aux nouvelles tendancesLe clash entre Kamagaté et Himra illustre également les mutations du secteur du spectacle vivant. Avec la montée en puissance des plateformes de streaming et l'explosion des contenus numériques, les modèles traditionnels de monétisation sont remis en question. Aujourd'hui, la rentabilité d'un artiste ne repose plus uniquement sur la vente de CD ou de places de concert. Sponsoring, collaborations avec des marques, monétisation des contenus en ligne : autant de stratégies devenues indispensables pour assurer la pérennité d'une carrière musicale. Pourtant, ces nouveaux leviers ne compensent pas toujours l'absence de performances live réussies. Des critères de réussite redéfinisL'affirmation de Kamagaté soulève un point fondamental : qu'est-ce qui fait le succès d'un artiste aujourd'hui ? Est-ce le nombre de vues sur YouTube ? Le nombre de streams sur Spotify ? Ou bien la capacité à remplir une salle de concert ? Dans un monde où les chiffres virtuels sont souvent gonflés par des algorithmes et des pratiques discutables (achat de vues, faux abonnés, etc.), la rentabilité reste un indicateur plus tangible et concret du véritable impact d'un artiste. Pour un promoteur comme Kamagaté, un artiste "bankable" est celui qui vend des tickets, pas seulement celui qui crée le buzz sur Internet. Au-delà de la joute verbale entre Himra et Kamagaté, cette affaire met aussi en lumière le rôle des promoteurs culturels dans le succès d'un artiste. Ces derniers jouent un rôle essentiel dans l'organisation des concerts, la communication, la recherche de sponsors et la mise en place de stratégies pour assurer la rentabilité des événements. Etre un bon promoteur ne se résume pas à organiser un événement. Il faut anticiper la demande du public, savoir s'entourer des bons partenaires et surtout, faire preuve d'une gestion rigoureuse pour optimiser les bénéfices. Dans un secteur aussi concurrentiel, l'amateurisme n'a pas sa place. Une affaire qui dépasse le simple clash Si l'affrontement entre Kamagaté et Himra a fait réagir les internautes, il dépasse largement le cadre d'un simple échange d'invectives. Il met en exergue les difficultés et les enjeux d'un marché du spectacle en pleine transformation. Les artistes doivent désormais prouver leur viabilité économique au-delà des chiffres affichés sur les réseaux sociaux. De leur côté, les promoteurs culturels doivent redoubler d'ingéniosité pour proposer des événements attractifs et rentables. Alors, le succès d'un artiste doit-il encore se mesurer à sa présence en ligne ou à sa capacité à remplir des salles de concert ?
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![]() Le tribunal du Pôle pénal, économique et financier d'Abidjan a rendu son verdict dans l'affaire de Joseph Mathias Lebahy, surnommé le "faux général de l'ONU". Condamné à une peine lourde, son cas met en lumière l'ampleur des détournements et escroqueries orchestrés sous couvert de titres falsifiés. Retour sur un scandale qui a secoué la Côte d'Ivoire.
Une supercherie bien rodéeJoseph Mathias Lebahy condamné par la justice avait bâti tout un réseau en usurpant le titre de général des Nations Unies. Se présentant comme un haut dignitaire onusien, il promettait monts et merveilles à ses victimes, notamment des postes prestigieux et des facilités d'embauche dans l'administration ou les organismes internationaux. Pendant des années, il a profité de cette fausse identité pour soutirer de l'argent à de jeunes aspirants désireux d'obtenir un avenir stable. Arrêté en octobre 2022, Lebahy a été inculpé pour usurpation de titre, faux et usage de faux, escroquerie et blanchiment de capitaux. Lors de son procès, la justice ivoirienne a détaillé son mode opératoire et les nombreux préjudices subis par ses victimes. Selon les enquêteurs, les sommes détournées s'élèveraient à plusieurs milliards de francs CFA. Un verdict exemplaireLe tribunal a prononcé une peine de 10 ans de prison ferme contre Joseph Mathias Lebahy, le faux général. Il devra également s'acquitter d'une amende de 10 millions de FCFA et verser 3 milliards de FCFA de dommages et intérêts à l'État ivoirien. Ce jugement est perçu comme un signal fort contre les pratiques frauduleuses qui gangrènent certaines sphères de la société. Le procureur avait initialement requis une peine de 7 ans et 2 milliards de FCFA d'amende, mais le tribunal a jugé nécessaire d'alourdir la sanction au regard de la gravité des faits. La décision judiciaire a été largement commentée dans les médias et sur les réseaux sociaux, beaucoup saluant la fermeté de la justice ivoirienne face à ce type d'abus. Les zones d'ombre de l'affaireOutre Lebahy, l'affaire a entraîné d'autres personnalités dans la tourmente. L'ancien procureur militaire Ange Bernard Kessi Kouamé a été cité dans l'enquête après la diffusion d'une photographie le montrant aux côtés du faux général. Il a cependant nié toute implication et a porté plainte pour atteinte à son honneur. Par ailleurs, l'artiste Ariel Sheney, mentionné dans ce scandale, a été innocenté par la justice. Le chanteur a confirmé son acquittement en publiant un message sobre mais évocateur sur Facebook : "acquitté", accompagné d'une photo le montrant les bras ouverts. Cette décision met fin aux spéculations qui avaient entaché son image. L'affaire du faux général de l'ONU pose une fois de plus la question des mécanismes de vérification et de sécurisation des titres officiels en Côte d'Ivoire. Comment renforcer la vigilance face à ce type de fraude pour éviter que d'autres ne tombent dans le piège ?
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![]() Déterminée et animée par une passion inébranlable pour la gastronomie, la cheffe ivoirienne Zeinab Bancé s’apprête à relever un défi d’envergure internationale. Du 27 mars au 2 avril 2025, elle se lance à nouveau dans la conquête du record Guinness du plus long marathon culinaire du monde. Après une première tentative avortée en raison d’une erreur technique, cette nouvelle édition est placée sous le signe de la rigueur et de la persévérance. Une opportunité pour la Côte d'Ivoire de briller sur la scène culinaire mondiale et d'inscrire son nom dans l’histoire.
Un marathon culinaire entre passion et déterminationZeinab Bancé n’est pas une inconnue dans le monde de la gastronomie. Cheffe talentueuse, elle a déjà fait ses preuves en Côte d’Ivoire et au-delà, en mettant en avant les saveurs locales et en sublimant le patrimoine culinaire africain. C’est avec cette même énergie qu’elle s’était lancée du 17 au 22 décembre 2024 dans une première tentative de record Guinness, visant à surpasser les 119 heures et 57 minutes du chef irlandais Alan Fisher. Malheureusement, malgré un exploit physique et mental impressionnant, une erreur technique est venue compromettre la validation de son record. Ce revers, loin de l’abattre, a renforcé sa détermination à retenter sa chance et à offrir à son pays une victoire éclatante. Cette fois-ci, l’organisation a été revue en profondeur pour éviter toute faille. La nouvelle tentative du Guinness des Records se déroulera au Parc des Sports de Treichville, un lieu emblématique d’Abidjan, où des centaines de supporters et curieux viendront encourager la cheffe dans son défi titanesque. Chaque détail a été minutieusement préparé pour garantir la conformité aux exigences lors de la nouvelle tentative de Zeinab Bancé du Guinness World Records. Un défi au service de la solidaritéAu-delà de la performance, cette tentative de record revêt une forte dimension sociale et solidaire. Zeinab Bancé ne se contente pas de cuisiner pendant des heures, elle met son talent au service des autres. Tout au long de l’événement, les repas préparés seront distribués aux personnes dans le besoin ainsi qu’aux visiteurs présents sur place. En cette période de Ramadan, la cheffe a également souhaité que cet acte 2 de son marathon culinaire coïncide avec un élan de générosité et de partage. Chaque soir, des ruptures collectives de jeûne seront organisées, permettant à la communauté de se rassembler autour d’un repas convivial. Cette initiative renforce l’impact social de l’événement et témoigne de l’engagement de Zeinab Bancé envers la solidarité et l’entraide. Un tremplin pour la cuisine ivoirienne Si cette performance vise avant tout un record, elle représente également une occasion unique de promouvoir la richesse gastronomique de la Côte d’Ivoire. Zeinab Bancé compte bien utiliser cette visibilité pour faire rayonner les spécialités locales, du garba aux sauces traditionnelles, en passant par les plats emblématiques tels que le kedjenou et l’attiéké. Loin d’être un simple exploit individuel, cette tentative incarne une fierté nationale et une célébration de la culture culinaire ivoirienne. À travers cette initiative, la cheffe aspire à inspirer la jeune génération et à montrer que la cuisine peut être un véritable vecteur de dépassement de soi et de reconnaissance internationale. Alors que le compte à rebours est lancé, une question demeure : Zeinab Bancé parviendra-t-elle cette fois-ci à inscrire son nom dans l’histoire et à décrocher ce prestigieux record pour la Côte d’Ivoire ?
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![]() Révélé comme l’une des figures montantes du rap ivoirien, Himra ne se limite pas uniquement à la musique. Derrière ses punchlines percutantes et ses mélodies entraînantes se cache une autre passion, plus discrète mais tout aussi profonde : la réalisation vidéo. Bien avant de faire vibrer le public avec ses morceaux, l’artiste maîtrisait déjà l’image et le montage avec une aisance remarquable. Une double casquette qui fait de lui un artiste complet, à la fois devant et derrière la caméra.
Un réalisateur avant d’être rappeurAvant de se faire un nom dans le rap game, Himra avait pour passion secrète le domaine de la réalisation vidéo. Passionné par l’image et la narration visuelle, il a appris à manipuler les logiciels de montage bien avant de prendre le micro. « Je fais du montage vidéo depuis 2015, et tout ce qui touche à l’utilisation d’un ordinateur, je le maîtrise parfaitement. C’est dans ma tête. », confie-t-il. Loin d’être un simple passe-temps, cette passion s’est rapidement transformée en véritable activité professionnelle. Sous le pseudonyme « Animal », il a réalisé de nombreux clips, cultivant une identité propre derrière la caméra. Ce nom d’emprunt n’était pas anodin : « Animal, c’était mon ancien surnom de réalisateur. À l’époque où je faisais des clips vidéo, je ne voulais pas utiliser le nom Himra, alors j’ai mis “Animal”, et c’est resté. » Une discrétion volontaire qui lui a permis d’évoluer librement dans le milieu de l’audiovisuel sans être assimilé à sa carrière musicale naissante. Une dualité qui intrigue et fascinePeu d’artistes peuvent se targuer d’avoir une telle maîtrise des deux domaines. Himra n’est pas seulement un rappeur talentueux, il est aussi un réalisateur accompli, capable de donner vie à ses propres idées visuelles. Cette singularité lui confère une indépendance rare dans l’industrie musicale, où les artistes doivent souvent faire appel à des équipes externes pour la production de leurs clips. Cependant, cette polyvalence n’est pas sans susciter certaines tensions. Le milieu de la réalisation vidéo est aussi compétitif que celui du rap, et Himra en a fait l’expérience. Dans l’un de ses morceaux, il n’hésite pas à ironiser sur cette rivalité : « Les réalisateurs font la concurrence, ça me fait rire. » Une phrase qui en dit long sur son regard sur le métier et les rapports de force qui existent entre créateurs de contenu visuel. « Quand je réalise mes clips, je ressens parfois une certaine rivalité avec d’autres, mais ça ne me dérange pas. », affirme-t-il avec détachement. Loin de se laisser intimider, il continue d’explorer les possibilités qu’offre la vidéo pour enrichir son art et affirmer son identité. Un avenir où musique et image se complètentGrâce à son parcours atypique, Himra incarne une nouvelle génération d’artistes capables de fusionner plusieurs disciplines. Pour lui, la musique et l’image sont indissociables, et maîtriser ces deux univers lui permet de raconter ses histoires de manière plus authentique et personnelle. En contrôlant à la fois le fond et la forme de ses œuvres, il s’assure une liberté artistique totale, un atout précieux dans une industrie en perpétuelle évolution. Avec l’essor des plateformes numériques et la place grandissante de la vidéo dans la promotion musicale, cette double compétence pourrait bien devenir une norme pour les artistes de demain. En se positionnant à la croisée de ces deux mondes, Himra ouvre la voie à une nouvelle manière de concevoir la musique, où l’artiste n’est plus seulement interprète, mais aussi metteur en scène de son propre univers. À l’heure où l’image est aussi importante que le son dans l’industrie musicale, cette polyvalence pourrait-elle devenir un modèle pour les futurs artistes ?
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![]() L'affaire qui pesait sur Ariel Sheney depuis plusieurs années vient de connaître son épilogue. Accusé à tort dans un scandale impliquant son propre père et un faux général, l’artiste ivoirien vient d’obtenir son acquittement par la justice. Une décision qui marque la fin d’une longue traversée du désert, durant laquelle sa carrière et sa vie personnelle ont été durement affectées. Retour sur une affaire complexe où l’ombre du doute a longtemps plané sur l’artiste.
Une descente aux enfers pour Ariel SheneyTout commence en 2022, lorsqu’une vaste enquête révèle l’existence d’un réseau d’escroquerie piloté par un individu surnommé "le faux général". Ce dernier aurait usurpé l'identité d'une haute autorité militaire pour soutirer des fonds à de nombreuses victimes. L’affaire prend une tournure inattendue lorsque le nom du père d'Ariel Sheney apparaît dans le dossier judiciaire. Ce dernier, proche du cerveau de l’opération, se présentait lui-même comme un "général", occupant ainsi une place stratégique dans l'organisation frauduleuse. Ariel Sheney, par loyauté filiale et sans en mesurer les conséquences, avait accepté le rôle d’"ambassadeur" de certaines activités pilotées par son père. Cependant, il ignorait tout des dessous illégaux de l'affaire. La situation prend une tournure dramatique pour l’artiste lorsque la justice décide de geler ses comptes bancaires, lui imposant ainsi de lourdes restrictions financières. En pleine ascension musicale, Ariel Sheney voit sa carrière stoppée net, ses tournées annulées et son image publique entachée. Pendant près de trois ans, il lutte pour prouver son innocence dans un climat de suspicion et de doutes permanents. Un verdict qui redonne espoirAprès des années d’enquête et un procès très médiatisé, la justice ivoirienne a finalement tranché en faveur de l’artiste. Le tribunal a reconnu que Ariel Sheney n'était pas impliqué dans l'Affaire du faux général et dans les manœuvres de son père. Son argumentaire, basé sur le fait qu’il ignorait la véritable nature des activités menées par le réseau, a été validé par les juges. L’acquittement prononcé lui permet non seulement de retrouver son honneur, mais également de récupérer ses comptes bancaires et de relancer pleinement sa carrière musicale. De son côté, le faux général a été reconnu coupable et condamné à 10 ans de prison assortis d'une amende de 3 milliards de FCFA. Cette condamnation vient confirmer la gravité des actes commis et donner un signal fort contre les pratiques d'usurpation d'identité. Un avenir à reconstruirePour Ariel Sheney, cette page sombre de son histoire marque également un nouveau départ. Loin de se laisser abattre, il voit en cette épreuve une leçon de vie et une opportunité de revenir plus fort. Sur ses réseaux sociaux, il a exprimé sa gratitude envers ses fans qui lui sont restés fidèles durant cette période difficile. L’artiste prépare activement son retour sur la scène musicale avec de nouveaux projets, des collaborations et une volonté affirmée de faire taire ses détracteurs par la force de son talent. L’affaire, bien que douloureuse, lui a permis de mieux comprendre les défis de la célébrité et la nécessité d’une plus grande prudence dans ses engagements. Au-delà de son cas personnel, cette affaire soulève des questions profondes sur la responsabilité des proches des figures publiques et la manière dont celles-ci doivent gérer leur image et leurs associations. Dans un monde où la frontière entre notoriété et controverse est de plus en plus fine, comment les artistes peuvent-ils protéger leur réputation tout en restant fidèles à leurs valeurs et à leur entourage ?
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