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El Capo Critique Ouvertement La Communauté Zouglou En Côte d'Ivoire - Musique/Radio - Ivoireland

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100 Façon Critique Le Mouvement Zouglou Et Dénonce Les Maux / Solidarité Zouglou: Des Artistes Regroupent Pour Le Concert De Yabongo Lova / Zagba Le Requin Critique Les Organisateurs Après l’Échec De Leur Concert (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 27 août à 17:57

Le lundi 26 août 2024, le Capitaine El Capo, figure emblématique de la scène musicale ivoirienne, a vivement critiqué les artistes de la communauté zouglou pour leur manque de soutien à l’approche de son concert prévu le 31 août prochain. Lors de son passage sur le plateau de Life TV, l’artiste a exprimé sa déception face à ce qu’il considère comme une absence de solidarité au sein d’une communauté musicale qu’il juge pourtant fraternelle. Cette sortie médiatique met en lumière des tensions latentes et soulève des questions sur la nature des liens entre les artistes zouglou d’hier et d’aujourd’hui.

Un appel à la solidarité sans formalités


Sur le plateau de Life TV, El Capo a utilisé des mots forts pour décrire sa déception vis-à-vis de ses confrères zougloumen. « Quand on veut soutenir un frère, on n’attend pas qu’il t’invite à son concert », a-t-il déclaré avec amertume. Pour lui, la solidarité au sein de la communauté musicale zouglou devrait être spontanée et désintéressée, à l’image des valeurs qui ont toujours caractérisé ce genre musical. Il poursuit en comparant le manque de soutien à un comportement indifférent face à un appel à l’aide : « C’est comme voir son frère agoniser et attendre qu’il appelle au secours. »

Selon El Capo, sa décision de ne pas envoyer d'invitations formelles était un test de loyauté et de solidarité. Il voulait voir qui parmi ses confrères viendrait le soutenir de manière authentique, sans pression ni obligation. Cette démarche, bien que controversée, révèle une volonté de retourner aux racines communautaires et fraternelles du mouvement zouglou, souvent célébré pour son esprit de camaraderie et d’entraide.

L'un des aspects les plus frappants de la déclaration d’El Capo est la distinction qu'il fait entre les artistes de l'ancienne et de la nouvelle génération. Alors qu'il exprime sa reconnaissance envers le groupe YES et Soum Bill, figures emblématiques de l’ancienne garde zouglou, pour avoir promu son concert sur leurs réseaux sociaux, il critique ouvertement le manque d'engagement des jeunes artistes. Cette dichotomie soulève la question d'une fracture potentielle entre les générations, où les valeurs de solidarité et de soutien mutuel semblent s'estomper.

Les anciens zougloumen, pour beaucoup, incarnent l’esprit originel de ce genre musical né dans les années 1990, avec des textes engagés qui prônent la fraternité et la cohésion sociale. Pour El Capo, la nouvelle génération semble se détacher de ces idéaux, cherchant peut-être à tracer sa propre voie dans un paysage musical de plus en plus concurrentiel et commercialisé.

El Capo a également révélé qu’il finance son concert sur ses fonds propres, une situation qu’il attribue au refus des sponsors d’associer leur image à la sienne. « Ma tronche de ‘bad boy’ ne passe pas auprès des sponsors », a-t-il ironisé, mettant en lumière les défis auxquels il fait face non seulement en tant qu’artiste, mais aussi en tant que marque personnelle. Cette révélation interroge sur la place de l'image dans le monde musical contemporain et sur la difficulté pour certains artistes de trouver des appuis financiers en raison de leur style ou de leur réputation.

Le choix d’autofinancer son événement, bien que coûteux et risqué, illustre la détermination d’El Capo à poursuivre sa carrière artistique selon ses propres termes, refusant de se conformer aux attentes des sponsors ou de l'industrie. Ce défi lancé aux normes établies est aussi un appel à une prise de conscience plus large au sein de la communauté artistique sur les valeurs de soutien mutuel et d’indépendance.

La réaction des zougloumen : entre silence et soutien discret


La sortie médiatique d’El Capo a suscité des réactions variées au sein de la communauté zouglou. Si certains artistes ont choisi de garder le silence, d'autres ont manifesté leur soutien de manière plus discrète, sans pour autant répondre directement aux critiques d'El Capo. Un artiste de la nouvelle génération, ayant requis l’anonymat, a confié : « Il y a une certaine pression à l’idée de soutenir ouvertement El Capo, surtout quand on considère les attentes des fans et des sponsors. »

Cette ambivalence reflète un malaise plus profond au sein de la scène musicale zouglou, où les jeunes artistes naviguent entre l'héritage de leurs aînés et les réalités d'une industrie en constante évolution. L'appel d'El Capo pourrait-il déclencher un débat nécessaire sur l'avenir de la communauté zouglou et sur les valeurs qu'elle souhaite perpétuer ?

Les paroles d’El Capo, loin de passer inaperçues, ont eu un écho au-delà du plateau de télévision. Elles ont réveillé une discussion sur la cohésion de la communauté musicale en Côte d'Ivoire, rappelant à certains la nécessité de renforcer les liens entre les artistes pour faire face aux défis communs. Certains acteurs du milieu culturel appellent déjà à une réunion pour discuter des moyens de promouvoir une meilleure solidarité et un soutien plus visible entre les membres de la communauté zouglou.

« Il est temps que nous nous asseyions ensemble pour discuter des vrais problèmes », a déclaré un producteur influent de la scène musicale ivoirienne. « Nous devons nous rappeler que nous sommes plus forts ensemble, et que soutenir un collègue ne devrait jamais être perçu comme une menace, mais comme un moyen de renforcer notre propre position dans l'industrie. »

À travers ses propos, El Capo ne cherche pas seulement à attirer l’attention sur son concert imminent, mais aussi à provoquer une réflexion plus profonde sur la solidarité et l’unité au sein de la communauté zouglou. La question qui se pose maintenant est de savoir si cette prise de parole incitera une introspection collective parmi les artistes, conduisant à un renouveau des valeurs qui ont fait la force du zouglou.

À l’aube de son concert du 31 août à l’Agora de Koumassi, El Capo s’impose comme une figure prête à défier les conventions et à revitaliser un esprit communautaire qu’il estime en déclin. En attendant, le public et les artistes suivent avec intérêt l’évolution de cette situation, qui pourrait bien redéfinir les dynamiques au sein de la scène musicale ivoirienne.

Face aux critiques et aux appels à la solidarité, une question demeure : la communauté zouglou saura-t-elle surmonter ses divisions internes pour retrouver l'unité et la force qui l'ont toujours caractérisée ? Ou bien les tensions actuelles marqueront-elles le début d'une transformation profonde, voire d'une rupture, dans l'évolution de ce genre musical emblématique ?

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Image de Musique/Radio. Le lundi 26 août 2024, le Capitaine El Capo, figure emblématique de la scène musicale ivoirienne, a vivement critiqué les artistes de la communauté zouglou pour leur manque de soutien à l’approche de son concert prévu le 31 août prochain. Lors de son passage sur le plateau de Life TV, l’artiste a exprimé sa déception face à ce qu’il considère comme une absence de solidarité au sein d’une communauté musicale qu’il juge pourtant fraternelle. Cette sortie médiatique met en lumière des tensions latentes et soulève des questions sur la nature des liens entre les artistes zouglou d’hier et d’aujourd’hui. Un appel à la solidarité sans formalités Sur le plateau de Life TV, El Capo a utilisé des mots forts pour décrire sa déception vis-à-vis de ses confrères zougloumen. « Quand on veut soutenir un frère, on n’attend pas qu’il t’invite à son concert », a-t-il déclaré avec amertume. Pour lui, la solidarité au sein de la communauté musicale zouglou devrait être spontanée et désintéressée, à l’image des valeurs qui ont toujours caractérisé ce genre musical. Il poursuit en comparant le manque de soutien à un comportement indifférent face à un appel à l’aide : « C’est comme voir son frère agoniser et attendre qu’il appelle au secours. » Selon El Capo, sa décision de ne pas envoyer d'invitations formelles était un test de loyauté et de solidarité. Il voulait voir qui parmi ses confrères viendrait le soutenir de manière authentique, sans pression ni obligation. Cette démarche, bien que controversée, révèle une volonté de retourner aux racines communautaires et fraternelles du mouvement zouglou, souvent célébré pour son esprit de camaraderie et d’entraide. L'un des aspects les plus frappants de la déclaration d’El Capo est la distinction qu'il fait entre les artistes de l'ancienne et de la nouvelle génération. Alors qu'il exprime sa reconnaissance envers le groupe YES et Soum Bill, figures emblématiques de l’ancienne garde zouglou, pour avoir promu son concert sur leurs réseaux sociaux, il critique ouvertement le manque d'engagement des jeunes artistes. Cette dichotomie soulève la question d'une fracture potentielle entre les générations, où les valeurs de solidarité et de soutien mutuel semblent s'estomper. Les anciens zougloumen, pour beaucoup, incarnent l’esprit originel de ce genre musical né dans les années 1990, avec des textes engagés qui prônent la fraternité et la cohésion sociale. Pour El Capo, la nouvelle génération semble se détacher de ces idéaux, cherchant peut-être à tracer sa propre voie dans un paysage musical de plus en plus concurrentiel et commercialisé. El Capo a également révélé qu’il finance son concert sur ses fonds propres, une situation qu’il attribue au refus des sponsors d’associer leur image à la sienne. « Ma tronche de ‘bad boy’ ne passe pas auprès des sponsors », a-t-il ironisé, mettant en lumière les défis auxquels il fait face non seulement en tant qu’artiste, mais aussi en tant que marque personnelle. Cette révélation interroge sur la place de l'image dans le monde musical contemporain et sur la difficulté pour certains artistes de trouver des appuis financiers en raison de leur style ou de leur réputation. Le choix d’autofinancer son événement, bien que coûteux et risqué, illustre la détermination d’El Capo à poursuivre sa carrière artistique selon ses propres termes, refusant de se conformer aux attentes des sponsors ou de l'industrie. Ce défi lancé aux normes établies est aussi un appel à une prise de conscience plus large au sein de la communauté artistique sur les valeurs de soutien mutuel et d’indépendance. La réaction des zougloumen : entre silence et soutien discret La sortie médiatique d’El Capo a suscité des réactions variées au sein de la communauté zouglou. Si certains artistes ont choisi de garder le silence, d'autres ont manifesté leur soutien de manière plus discrète, sans pour autant répondre directement aux critiques d'El Capo. Un artiste de la nouvelle génération, ayant requis l’anonymat, a confié : « Il y a une certaine pression à l’idée de soutenir ouvertement El Capo, surtout quand on considère les attentes des fans et des sponsors. » Cette ambivalence reflète un malaise plus profond au sein de la scène musicale zouglou, où les jeunes artistes naviguent entre l'héritage de leurs aînés et les réalités d'une industrie en constante évolution. L'appel d'El Capo pourrait-il déclencher un débat nécessaire sur l'avenir de la communauté zouglou et sur les valeurs qu'elle souhaite perpétuer ? Les paroles d’El Capo, loin de passer inaperçues, ont eu un écho au-delà du plateau de télévision. Elles ont réveillé une discussion sur la cohésion de la communauté musicale en Côte d'Ivoire, rappelant à certains la nécessité de renforcer les liens entre les artistes pour faire face aux défis communs. Certains acteurs du milieu culturel appellent déjà à une réunion pour discuter des moyens de promouvoir une meilleure solidarité et un soutien plus visible entre les membres de la communauté zouglou. « Il est temps que nous nous asseyions ensemble pour discuter des vrais problèmes », a déclaré un producteur influent de la scène musicale ivoirienne. « Nous devons nous rappeler que nous sommes plus forts ensemble, et que soutenir un collègue ne devrait jamais être perçu comme une menace, mais comme un moyen de renforcer notre propre position dans l'industrie. » À travers ses propos, El Capo ne cherche pas seulement à attirer l’attention sur son concert imminent, mais aussi à provoquer une réflexion plus profonde sur la solidarité et l’unité au sein de la communauté zouglou. La question qui se pose maintenant est de savoir si cette prise de parole incitera une introspection collective parmi les artistes, conduisant à un renouveau des valeurs qui ont fait la force du zouglou. À l’aube de son concert du 31 août à l’Agora de Koumassi, El Capo s’impose comme une figure prête à défier les conventions et à revitaliser un esprit communautaire qu’il estime en déclin. En attendant, le public et les artistes suivent avec intérêt l’évolution de cette situation, qui pourrait bien redéfinir les dynamiques au sein de la scène musicale ivoirienne. Face aux critiques et aux appels à la solidarité, une question demeure : la communauté zouglou saura-t-elle surmonter ses divisions internes pour retrouver l'unité et la force qui l'ont toujours caractérisée ? Ou bien les tensions actuelles marqueront-elles le début d'une transformation profonde, voire d'une rupture, dans l'évolution de ce genre musical emblématique ?

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