Côte d’Ivoire: Le Beatmaker Tam Sir Critiqué Pour Manque d'Originalité Par... - Musique/Radio - Ivoireland

Dans les cercles de la musique ivoirienne, une controverse émerge autour du beatmaker Tam Sir, alimentée par des accusations de plagiat. Ces dernières semaines, Tam Sir et la Team Paiya ont été au centre d'une polémique après la sortie du morceau à succès "Fimbu", accusé de plagiat. Cette affaire vient s'ajouter à une précédente controverse où Tam Sir avait été cité dans un cas similaire avec la chanson "Mogo Farima" de Roseline Layo, suite à des accusations portées par l'artiste Affou Keita.

Une Popularité en Dents de Scie : Tam Sir dans la Tourmente

Curieusement, ces affaires de plagiat n'ont pas terni la popularité de Tam Sir, bien au contraire. Actuellement, il est considéré comme le beatmaker le plus en vogue en Côte d'Ivoire, ce qui suscite des réactions mitigées parmi les auditeurs et les acteurs de l'industrie musicale.

Un internaute, exprimant une opinion de plus en plus répandue, remet en question la légitimité de la reconnaissance accordée à Tam Sir. Selon lui, le beatmaker est surcoté et manque cruellement d'originalité. Il va jusqu'à comparer Tam Sir à un autre beatmaker, Mr. Behi, affirmant que ce dernier est bien plus talentueux et mérite davantage de reconnaissance.

« Tam Sir est le beatmaker le plus surcoté de la Côte d’Ivoire. Toujours là à faire l’objet de plagiat, aucune originalité. À mon sens, Mr. Behi est meilleur que lui en termes d'originalité, de cadence, de rythme. Aurore Mélodie de DJ Arafat fume la carrière de Tam Sir. Mr. Behi est le premier Beatmaker ivoirien de l’histoire à aligner 3 disques de Platine. Il est aussi à l’origine du titre à succès de Kikimoteleba « Tigini » qui est désormais single de platine. En vrai, Mr. Behi est le beatmaker le plus sous-coté », a-t-il déclaré.

L'Impact des Déclarations : Une Polémique enflamme les Réseaux Sociaux

Ces propos incendiaires ont déclenché une vive réaction parmi les fans de Tam Sir, générant un débat animé sur les réseaux sociaux. Certains ont défendu ardemment Tam Sir, soulignant son influence et son talent indéniables dans l'industrie musicale ivoirienne. D'autres ont rejoint la critique, exprimant leur déception face aux accusations récurrentes de plagiat qui entachent la réputation de Tam Sir.

Au-delà de cette controverse individuelle, cette affaire soulève des questions plus larges sur l'état et la reconnaissance du beatmaking en Côte d'Ivoire. Comment évaluer la qualité et l'originalité du travail des beatmakers dans un paysage musical en constante évolution ? Quels critères devraient être pris en compte pour juger du mérite et de l'importance d'un beatmaker dans l'industrie musicale ivoirienne et au-delà ? La discussion reste ouverte, mais une chose est sûre : la polémique autour de Tam Sir et Mr. Behi ne fait que refléter les enjeux et les dynamiques complexes de la scène musicale contemporaine en Côte d'Ivoire.