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Vendredi, 18 Octobre 2024 à 12:31

Mobilisation Des Enseignants: Kaba Sory, Président De La Fesappci, Satisfait - Société - Ivoireland

Forum Ivoireland / Société / Mobilisation Des Enseignants: Kaba Sory, Président De La Fesappci, Satisfait (5 Vues)

Le Gouvernement Met En Garde Les Enseignants Face Au Préavis De Grève / Le Président Ouattara Instaure Un Comité Consultatif Pour Apaiser Les Tensions / Le Président Banga Attendu À Abidjan Pour Visiter Le Lycée Technique De Cocody (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 16 octobre à 17:30

La grève des enseignants du primaire public en Côte d'Ivoire, initiée par la Fédération syndicale des enseignants du primaire public de Côte d'Ivoire (Fesappci), a connu une première journée marquée par une mobilisation massive sur l'ensemble du territoire. Ce mouvement de grève, déclaré pour protester contre les conditions de travail et le bien-être des enseignants, s'est imposé dès le premier jour comme un événement national, mobilisant presque la totalité des enseignants du secteur. Le président de la Fesappci, Kaba Sory, n'a pas caché sa satisfaction quant au suivi du mot d'ordre de grève, insistant sur l'importance de cette mobilisation pour l'amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants.

Une mobilisation quasi-totale pour le premier jour de la grève


Le mot d'ordre de grève lancé par la Fesappci a été suivi à hauteur de 97 % des enseignants du primaire public en Côte d'Ivoire, selon Kaba Sory. Pour la Fesappci, cette réponse massive est un signal fort envoyé aux autorités. La quasi-totalité des classes est restée fermée, tant à Abidjan qu'à l'intérieur du pays, témoignant de l'ampleur du malaise qui secoue actuellement le secteur de l'éducation primaire.

« Nous sommes très satisfaits de la mobilisation de nos camarades enseignants sur le terrain. Sur l'étendue du territoire ivoirien, hier, d'Abidjan à l'intérieur du pays, la majorité des classes sont restées fermées », a déclaré Kaba Sory, réaffirmant sa détermination à poursuivre la lutte jusqu'à obtenir des réponses satisfaisantes aux revendications des enseignants. La mobilisation sans précédent a créé une onde de choc qui dépasse le simple cadre du secteur de l'éducation, attirant l'attention sur les difficiles conditions de travail des enseignants.

Les raisons de cette grève sont multiples, mais elles se concentrent principalement autour de la question des conditions de travail des enseignants. Les enseignants du primaire en Côte d'Ivoire revendiquent une revalorisation salariale, une amélioration de leurs conditions de travail ainsi que la reconnaissance de leurs efforts dans un contexte de sous-financement chronique de l'éducation publique.

À cela s'ajoutent les difficultés liées au manque de ressources pédagogiques et à la surcharge des classes, qui rendent souvent l'exercice de la profession plus difficile. Les enseignants, qui sont au premier rang dans la formation des jeunes générations, se disent lassés de devoir composer avec un système où les moyens ne suivent pas les ambitions. Pour eux, cette grève est avant tout une question de dignité et de reconnaissance.

Un appel à la résistance face aux intimidations


Face aux rumeurs d'intimidation visant certains enseignants grévistes, Kaba Sory s'est montré clair. Il a appelé ses collègues à ne pas céder face aux pressions. « N'ayez pas peur. Nous luttons pour notre bien-être. Face aux intimidations, n'abandonnez pas », a-t-il exhorté. Cet appel à la mobilisation révèle la volonté du syndicat de maintenir la pression sur les autorités afin de voir les revendications aboutir.

Pour la Fesappci, il est essentiel de tenir bon jusqu'au bout et de ne pas fléchir face aux difficultés. L'objectif de cette grève n'est pas de déstabiliser le système éducatif, mais de pousser les autorités à prendre conscience de la situation précaire des enseignants et à engager des mesures concrètes en faveur de leur bien-être.

Pour Kaba Sory, tant que des solutions concrètes ne seront pas trouvées, la grève se poursuivra. La date du 17 octobre a été avancée comme étant le point d'étape où une assemblée générale permettra de décider de la suite des actions à mener. Cette démarche montre la volonté de la Fesappci d'adopter une approche concertée et démocratique pour déterminer les prochaines étapes de la mobilisation.

« Nous avons fixé une date limite, le 17 octobre, pour évaluer les réponses qui seront apportées à nos doléances. Si aucune avancée concrète n'est faite, nous prendrons des mesures pour prolonger le mouvement », a précisé Kaba Sory. L'objectif est de maintenir la pression et de faire en sorte que les revendications des enseignants restent au centre des priorités des décideurs.

Une crise sociale qui interpelle les autorités


Cette grève des enseignants en Côte d'Ivoire met en lumière une crise sociale profonde qui ne peut plus être ignorée. Les difficultés des enseignants du primaire sont symptomatiques d'un problème plus large, celui du sous-financement du secteur de l'éducation publique et du manque de considération pour ceux qui sont chargés de former les citoyens de demain. Les autorités ivoiriennes doivent réagir, sous peine de voir cette crise s'amplifier et avoir des répercussions importantes sur la qualité de l'éducation dispensée aux enfants.

Pour l'heure, aucune rencontre officielle entre la Fesappci et le gouvernement n'a encore été programmée, mais la pression populaire pourrait rapidement changer la donne. Des discussions devront être engagées pour trouver des solutions viables et éviter une rupture prolongée des activités scolaires, qui pourrait impacter durablement le système éducatif ivoirien.

La mobilisation des enseignants du primaire public en Côte d'Ivoire s'inscrit dans un contexte plus large de revendications sociales et d'inégalités persistantes dans la société ivoirienne. Cette grève illustre le ras-le-bol des enseignants face à des conditions de travail dégradées et un manque de reconnaissance de leur contribution à la société. Mais au-delà de la situation des enseignants, cette crise soulève également des questions sur l'état du système éducatif ivoirien et les moyens mis en œuvre pour assurer une éducation de qualité pour tous.

Alors que la grève se poursuit, une question demeure : les autorités ivoiriennes sauront-elles répondre aux attentes des enseignants et mettre en place les réformes nécessaires pour garantir des conditions de travail dignes et une éducation de qualité pour tous les enfants du pays ?

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Image de Société. La grève des enseignants du primaire public en Côte d'Ivoire, initiée par la Fédération syndicale des enseignants du primaire public de Côte d'Ivoire (Fesappci), a connu une première journée marquée par une mobilisation massive sur l'ensemble du territoire. Ce mouvement de grève, déclaré pour protester contre les conditions de travail et le bien-être des enseignants, s'est imposé dès le premier jour comme un événement national, mobilisant presque la totalité des enseignants du secteur. Le président de la Fesappci, Kaba Sory, n'a pas caché sa satisfaction quant au suivi du mot d'ordre de grève, insistant sur l'importance de cette mobilisation pour l'amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Une mobilisation quasi-totale pour le premier jour de la grève Le mot d'ordre de grève lancé par la Fesappci a été suivi à hauteur de 97 % des enseignants du primaire public en Côte d'Ivoire, selon Kaba Sory. Pour la Fesappci, cette réponse massive est un signal fort envoyé aux autorités. La quasi-totalité des classes est restée fermée, tant à Abidjan qu'à l'intérieur du pays, témoignant de l'ampleur du malaise qui secoue actuellement le secteur de l'éducation primaire. « Nous sommes très satisfaits de la mobilisation de nos camarades enseignants sur le terrain. Sur l'étendue du territoire ivoirien, hier, d'Abidjan à l'intérieur du pays, la majorité des classes sont restées fermées », a déclaré Kaba Sory, réaffirmant sa détermination à poursuivre la lutte jusqu'à obtenir des réponses satisfaisantes aux revendications des enseignants. La mobilisation sans précédent a créé une onde de choc qui dépasse le simple cadre du secteur de l'éducation, attirant l'attention sur les difficiles conditions de travail des enseignants. Les raisons de cette grève sont multiples, mais elles se concentrent principalement autour de la question des conditions de travail des enseignants. Les enseignants du primaire en Côte d'Ivoire revendiquent une revalorisation salariale, une amélioration de leurs conditions de travail ainsi que la reconnaissance de leurs efforts dans un contexte de sous-financement chronique de l'éducation publique. À cela s'ajoutent les difficultés liées au manque de ressources pédagogiques et à la surcharge des classes, qui rendent souvent l'exercice de la profession plus difficile. Les enseignants, qui sont au premier rang dans la formation des jeunes générations, se disent lassés de devoir composer avec un système où les moyens ne suivent pas les ambitions. Pour eux, cette grève est avant tout une question de dignité et de reconnaissance. Un appel à la résistance face aux intimidations Face aux rumeurs d'intimidation visant certains enseignants grévistes, Kaba Sory s'est montré clair. Il a appelé ses collègues à ne pas céder face aux pressions. « N'ayez pas peur. Nous luttons pour notre bien-être. Face aux intimidations, n'abandonnez pas », a-t-il exhorté. Cet appel à la mobilisation révèle la volonté du syndicat de maintenir la pression sur les autorités afin de voir les revendications aboutir. Pour la Fesappci, il est essentiel de tenir bon jusqu'au bout et de ne pas fléchir face aux difficultés. L'objectif de cette grève n'est pas de déstabiliser le système éducatif, mais de pousser les autorités à prendre conscience de la situation précaire des enseignants et à engager des mesures concrètes en faveur de leur bien-être. Pour Kaba Sory, tant que des solutions concrètes ne seront pas trouvées, la grève se poursuivra. La date du 17 octobre a été avancée comme étant le point d'étape où une assemblée générale permettra de décider de la suite des actions à mener. Cette démarche montre la volonté de la Fesappci d'adopter une approche concertée et démocratique pour déterminer les prochaines étapes de la mobilisation. « Nous avons fixé une date limite, le 17 octobre, pour évaluer les réponses qui seront apportées à nos doléances. Si aucune avancée concrète n'est faite, nous prendrons des mesures pour prolonger le mouvement », a précisé Kaba Sory. L'objectif est de maintenir la pression et de faire en sorte que les revendications des enseignants restent au centre des priorités des décideurs. Une crise sociale qui interpelle les autorités Cette grève des enseignants en Côte d'Ivoire met en lumière une crise sociale profonde qui ne peut plus être ignorée. Les difficultés des enseignants du primaire sont symptomatiques d'un problème plus large, celui du sous-financement du secteur de l'éducation publique et du manque de considération pour ceux qui sont chargés de former les citoyens de demain. Les autorités ivoiriennes doivent réagir, sous peine de voir cette crise s'amplifier et avoir des répercussions importantes sur la qualité de l'éducation dispensée aux enfants. Pour l'heure, aucune rencontre officielle entre la Fesappci et le gouvernement n'a encore été programmée, mais la pression populaire pourrait rapidement changer la donne. Des discussions devront être engagées pour trouver des solutions viables et éviter une rupture prolongée des activités scolaires, qui pourrait impacter durablement le système éducatif ivoirien. La mobilisation des enseignants du primaire public en Côte d'Ivoire s'inscrit dans un contexte plus large de revendications sociales et d'inégalités persistantes dans la société ivoirienne. Cette grève illustre le ras-le-bol des enseignants face à des conditions de travail dégradées et un manque de reconnaissance de leur contribution à la société. Mais au-delà de la situation des enseignants, cette crise soulève également des questions sur l'état du système éducatif ivoirien et les moyens mis en œuvre pour assurer une éducation de qualité pour tous. Alors que la grève se poursuit, une question demeure : les autorités ivoiriennes sauront-elles répondre aux attentes des enseignants et mettre en place les réformes nécessaires pour garantir des conditions de travail dignes et une éducation de qualité pour tous les enfants du pays ?

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