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Vendredi, 18 Octobre 2024 à 12:30

La Corruption Atteint Un Niveau "Endémique" Sous La Présidence Ouattara - Société - Ivoireland

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Le Président Ouattara Instaure Un Comité Consultatif Pour Apaiser Les Tensions / Côte d'Ivoire: Alassane Ouattara Annonce Une Prime Spéciale Pour Les Retraités / Passeports: Voici Les Détails De Sa Rencontre Secrète Entre Bictogo Et Ouattara (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 16 octobre à 17:52

En Côte d'Ivoire, la corruption et les détournements de deniers publics semblent avoir atteint un niveau alarmant sous le régime du président Alassane Ouattara. C'est en tout cas ce que dénonce Guillaume Soro, ancien président de l'Assemblée nationale et leader du mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS). Dans une analyse acérée de la situation socio-politique du pays, Soro et son parti pointent du doigt la "prolifération inquiétante" des pratiques de corruption, qualifiant cette situation d'endémique. Ce constat, qui suscite une vive inquiétude au sein de l'opinion publique, soulève de nombreuses questions sur la gouvernance et l'avenir du pays.

Une explosion des cas de corruption depuis l'arrivée du RHDP


Selon les déclarations de Générations et Peuples Solidaires (GPS), la corruption en Côte d'Ivoire a connu une croissance exponentielle depuis l'arrivée au pouvoir du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), dirigé par le président Alassane Ouattara. Le parti de Guillaume Soro déplore une situation qui ne cesse de se dégrader, touchant pratiquement tous les secteurs de l'administration publique.

« Depuis l'avènement de M. Ouattara et de son parti, les détournements de fonds publics ont connu une croissance exponentielle. Tous les corps d'État sont touchés, malgré l'existence de législations censées réprimer ces pratiques », déplore GPS dans un communiqué officiel. Pour le parti de Soro, la situation est devenue particulièrement préoccupante, d'autant plus que la corruption semble aujourd'hui être acceptée comme une norme dans la société ivoirienne.

Les secteurs touchés sont nombreux et cruciaux pour le bon fonctionnement de l'État. Selon GPS, la corruption a envahi des domaines essentiels tels que la défense, la sécurité, la santé, l'éducation, et la gestion foncière. La dérive n'est donc pas uniquement confinée à l'administration publique, mais touche également des secteurs vitaux pour le développement économique et social du pays. Guillaume Soro insiste sur la gravité de la situation, rappelant que l'absence de réformes concrètes et d'actions vigoureuses pourrait compromettre l'avenir de la Côte d'Ivoire.

Pour étayer leurs propos, les membres du GPS s'appuient sur des enquêtes menées par des organisations internationales comme Transparency International. Ces enquêtes montrent que la situation de la corruption en Côte d'Ivoire se dégrade de manière continue. En 2023, le pays s'est classé 87e sur 180 pays dans l'indice de perception de la corruption, un classement qui illustre clairement l'ampleur du phénomène. « Ce problème dépasse le cadre de l'administration et touche des secteurs clés comme la défense, la sécurité, la santé, l'éducation, et la gestion foncière », a souligné le parti dans son rapport.

Le classement de la Côte d'Ivoire est symptomatique des problèmes structurels auxquels le pays est confronté. L'absence de transparence, la faible capacité des institutions à réprimer la corruption, et l'influence des intérêts privés sur la gestion publique sont autant de facteurs qui expliquent la prolifération des pratiques de détournements. Pour beaucoup, cette situation est le reflet d'une gouvernance défaillante, où les contrôles internes et les mécanismes de vérification sont absents ou manipulés à des fins politiques.

Les secteurs clés affectés par la corruption


Selon Guillaume Soro et son parti, la corruption est aujourd'hui présente dans pratiquement tous les secteurs de l'État ivoirien. Le secteur de la sécurité, par exemple, est particulièrement touché, avec des accusations de détournements de fonds destinés à l'équipement des forces de sécurité et à l'amélioration de leurs conditions de travail. Cette situation, qui affaiblit la capacité de l'État à assurer la sécurité de ses citoyens, inquiète les observateurs.

Le secteur de la santé n'est pas épargné. Les accusations de corruption dans la gestion des fonds destinés aux infrastructures sanitaires et à l'achat de matériels médicaux ont également été nombreuses. Cette situation se traduit par un manque de moyens dans les hôpitaux publics, où les patients doivent souvent payer des pots-de-vin pour accéder aux soins de base.

Le système éducatif ivoirien est aussi impacté. Selon GPS, l'accès aux concours de la fonction publique est largement biaisé. Seuls les individus disposant de moyens financiers importants ou de connexions politiques peuvent réellement espérer réussir ces concours. Cette situation contribue à renforcer les inégalités sociales, en réservant l'accès à l'emploi public à une minorité privilégiée.

Les conséquences de la corruption sont nombreuses et vont bien au-delà des pertes financières pour l'État. Pour Guillaume Soro et son parti, les répercussions de cette mauvaise gouvernance se font sentir à la fois sur le plan économique et social. GPS affirme que la corruption systémique pousse de nombreux jeunes Ivoiriens à tenter l'émigration clandestine, fuyant ainsi la pauvreté et le manque d'opportunités.

Par ailleurs, la corruption constitue un frein majeur aux investissements étrangers, qui sont essentiels pour le développement économique du pays. Les investisseurs étrangers hésitent à s'installer dans un environnement où les coûts liés à la corruption sont élevés, où la transparence des marchés publics est remise en cause, et où l'état de droit est faible. Les entrepreneurs locaux, quant à eux, subissent les mêmes pressions, se voyant souvent obligés de verser des pots-de-vin pour pouvoir mener à bien leurs activités, ce qui augmente leurs coûts de production et freine leur développement.

Sur le plan social, la corruption affecte directement la qualité des services publics. Que ce soit dans la santé, l'éducation, ou la sécurité, les citoyens ivoiriens se retrouvent souvent confrontés à des services dégradés, mal financés, et inefficaces. Cette situation renforce le sentiment de frustration parmi la population, qui perd confiance dans ses institutions et dans la capacité de l'État à répondre à ses besoins fondamentaux.

L'impunité des responsables, un obstacle majeur


Un des points clés de la critique formulée par Guillaume Soro et son mouvement politique est l'impunité dont bénéficient les responsables impliqués dans des affaires de corruption. « Aucun dirigeant épinglé n'a fait l'objet de poursuites judiciaires sérieuses. Les structures censées lutter contre ces pratiques sont inefficaces, voire détournées pour des intérêts politiques », déclare GPS.

Le pôle pénal économique et financier, créé en 2020 pour juger des crimes économiques, n'a toujours pas eu d'impact notable sur la réduction des malversations. Selon GPS, il s'agit là d'une volonté manifeste du pouvoir en place de ne pas lutter efficacement contre la corruption. Ce manque de volonté politique affaiblit encore davantage la confiance des citoyens dans la justice et dans les institutions de leur pays.

Face à cette situation jugée alarmante, Guillaume Soro et son parti appellent à une action urgente du gouvernement ivoirien pour enrayer la corruption et la pauvreté. GPS demande la mise en place d'un "code de transparence de la vie publique" visant à moraliser la politique ivoirienne et à renforcer les mécanismes de contrôle.

« Les détournements doivent cesser, et le régime RHDP doit respecter les lois en vigueur pour enrayer ces fléaux qui compromettent la gestion des finances publiques », conclut GPS dans son appel. Pour eux, la lutte contre la corruption doit être une priorité nationale, et cela nécessite un engagement réel de la part des dirigeants, mais aussi un effort collectif de tous les citoyens.

Alors que la corruption semble aujourd'hui être enracinée dans la vie publique ivoirienne, la question reste posée : quelles mesures concrètes doivent être prises pour inverser cette tendance et restaurer la confiance des citoyens dans leurs institutions ? La Côte d'Ivoire est-elle prête à amorcer un changement profond pour mettre fin à la prolifération des détournements de fonds et construire une État transparent et efficace ?

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Image de Société. En Côte d'Ivoire, la corruption et les détournements de deniers publics semblent avoir atteint un niveau alarmant sous le régime du président Alassane Ouattara. C'est en tout cas ce que dénonce Guillaume Soro, ancien président de l'Assemblée nationale et leader du mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS). Dans une analyse acérée de la situation socio-politique du pays, Soro et son parti pointent du doigt la "prolifération inquiétante" des pratiques de corruption, qualifiant cette situation d'endémique. Ce constat, qui suscite une vive inquiétude au sein de l'opinion publique, soulève de nombreuses questions sur la gouvernance et l'avenir du pays. Une explosion des cas de corruption depuis l'arrivée du RHDP Selon les déclarations de Générations et Peuples Solidaires (GPS), la corruption en Côte d'Ivoire a connu une croissance exponentielle depuis l'arrivée au pouvoir du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), dirigé par le président Alassane Ouattara. Le parti de Guillaume Soro déplore une situation qui ne cesse de se dégrader, touchant pratiquement tous les secteurs de l'administration publique. « Depuis l'avènement de M. Ouattara et de son parti, les détournements de fonds publics ont connu une croissance exponentielle. Tous les corps d'État sont touchés, malgré l'existence de législations censées réprimer ces pratiques », déplore GPS dans un communiqué officiel. Pour le parti de Soro, la situation est devenue particulièrement préoccupante, d'autant plus que la corruption semble aujourd'hui être acceptée comme une norme dans la société ivoirienne. Les secteurs touchés sont nombreux et cruciaux pour le bon fonctionnement de l'État. Selon GPS, la corruption a envahi des domaines essentiels tels que la défense, la sécurité, la santé, l'éducation, et la gestion foncière. La dérive n'est donc pas uniquement confinée à l'administration publique, mais touche également des secteurs vitaux pour le développement économique et social du pays. Guillaume Soro insiste sur la gravité de la situation, rappelant que l'absence de réformes concrètes et d'actions vigoureuses pourrait compromettre l'avenir de la Côte d'Ivoire. Pour étayer leurs propos, les membres du GPS s'appuient sur des enquêtes menées par des organisations internationales comme Transparency International. Ces enquêtes montrent que la situation de la corruption en Côte d'Ivoire se dégrade de manière continue. En 2023, le pays s'est classé 87e sur 180 pays dans l'indice de perception de la corruption, un classement qui illustre clairement l'ampleur du phénomène. « Ce problème dépasse le cadre de l'administration et touche des secteurs clés comme la défense, la sécurité, la santé, l'éducation, et la gestion foncière », a souligné le parti dans son rapport. Le classement de la Côte d'Ivoire est symptomatique des problèmes structurels auxquels le pays est confronté. L'absence de transparence, la faible capacité des institutions à réprimer la corruption, et l'influence des intérêts privés sur la gestion publique sont autant de facteurs qui expliquent la prolifération des pratiques de détournements. Pour beaucoup, cette situation est le reflet d'une gouvernance défaillante, où les contrôles internes et les mécanismes de vérification sont absents ou manipulés à des fins politiques. Les secteurs clés affectés par la corruption Selon Guillaume Soro et son parti, la corruption est aujourd'hui présente dans pratiquement tous les secteurs de l'État ivoirien. Le secteur de la sécurité, par exemple, est particulièrement touché, avec des accusations de détournements de fonds destinés à l'équipement des forces de sécurité et à l'amélioration de leurs conditions de travail. Cette situation, qui affaiblit la capacité de l'État à assurer la sécurité de ses citoyens, inquiète les observateurs. Le secteur de la santé n'est pas épargné. Les accusations de corruption dans la gestion des fonds destinés aux infrastructures sanitaires et à l'achat de matériels médicaux ont également été nombreuses. Cette situation se traduit par un manque de moyens dans les hôpitaux publics, où les patients doivent souvent payer des pots-de-vin pour accéder aux soins de base. Le système éducatif ivoirien est aussi impacté. Selon GPS, l'accès aux concours de la fonction publique est largement biaisé. Seuls les individus disposant de moyens financiers importants ou de connexions politiques peuvent réellement espérer réussir ces concours. Cette situation contribue à renforcer les inégalités sociales, en réservant l'accès à l'emploi public à une minorité privilégiée. Les conséquences de la corruption sont nombreuses et vont bien au-delà des pertes financières pour l'État. Pour Guillaume Soro et son parti, les répercussions de cette mauvaise gouvernance se font sentir à la fois sur le plan économique et social. GPS affirme que la corruption systémique pousse de nombreux jeunes Ivoiriens à tenter l'émigration clandestine, fuyant ainsi la pauvreté et le manque d'opportunités. Par ailleurs, la corruption constitue un frein majeur aux investissements étrangers, qui sont essentiels pour le développement économique du pays. Les investisseurs étrangers hésitent à s'installer dans un environnement où les coûts liés à la corruption sont élevés, où la transparence des marchés publics est remise en cause, et où l'état de droit est faible. Les entrepreneurs locaux, quant à eux, subissent les mêmes pressions, se voyant souvent obligés de verser des pots-de-vin pour pouvoir mener à bien leurs activités, ce qui augmente leurs coûts de production et freine leur développement. Sur le plan social, la corruption affecte directement la qualité des services publics. Que ce soit dans la santé, l'éducation, ou la sécurité, les citoyens ivoiriens se retrouvent souvent confrontés à des services dégradés, mal financés, et inefficaces. Cette situation renforce le sentiment de frustration parmi la population, qui perd confiance dans ses institutions et dans la capacité de l'État à répondre à ses besoins fondamentaux. L'impunité des responsables, un obstacle majeur Un des points clés de la critique formulée par Guillaume Soro et son mouvement politique est l'impunité dont bénéficient les responsables impliqués dans des affaires de corruption. « Aucun dirigeant épinglé n'a fait l'objet de poursuites judiciaires sérieuses. Les structures censées lutter contre ces pratiques sont inefficaces, voire détournées pour des intérêts politiques », déclare GPS. Le pôle pénal économique et financier, créé en 2020 pour juger des crimes économiques, n'a toujours pas eu d'impact notable sur la réduction des malversations. Selon GPS, il s'agit là d'une volonté manifeste du pouvoir en place de ne pas lutter efficacement contre la corruption. Ce manque de volonté politique affaiblit encore davantage la confiance des citoyens dans la justice et dans les institutions de leur pays. Face à cette situation jugée alarmante, Guillaume Soro et son parti appellent à une action urgente du gouvernement ivoirien pour enrayer la corruption et la pauvreté. GPS demande la mise en place d'un "code de transparence de la vie publique" visant à moraliser la politique ivoirienne et à renforcer les mécanismes de contrôle. « Les détournements doivent cesser, et le régime RHDP doit respecter les lois en vigueur pour enrayer ces fléaux qui compromettent la gestion des finances publiques », conclut GPS dans son appel. Pour eux, la lutte contre la corruption doit être une priorité nationale, et cela nécessite un engagement réel de la part des dirigeants, mais aussi un effort collectif de tous les citoyens. Alors que la corruption semble aujourd'hui être enracinée dans la vie publique ivoirienne, la question reste posée : quelles mesures concrètes doivent être prises pour inverser cette tendance et restaurer la confiance des citoyens dans leurs institutions ? La Côte d'Ivoire est-elle prête à amorcer un changement profond pour mettre fin à la prolifération des détournements de fonds et construire une État transparent et efficace ?

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