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Jeudi, 21 Novembre 2024 à 11:48

Sénat: Adoption Unanime À Yamoussoukro De Trois Lois Clés Sur Santé Et Transport - Société - Ivoireland

Forum Ivoireland / Société / Sénat: Adoption Unanime À Yamoussoukro De Trois Lois Clés Sur Santé Et Transport (10 Vues)

Primes Des Fonctionnaires: Adoption d'Une Feuille De Route Par Le Comité / Lutte Contre Le Tabagisme Les Pays Misent Sur La Taxation Pour Financer La Santé / Yamoussoukro: Construction d'Une Cité Universitaire De 1194 Lits À l'Inphb (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 7 novembre à 20:21

Le 5 novembre 2024 marquera une date importante dans l'histoire législative de la Côte d'Ivoire. Lors de cette journée, le Sénat, présidé par Mme Kandia Kamissoko Camara, a adopté à l'unanimité trois projets de loi d'une importance cruciale pour les secteurs de la santé et des transports. Cette séance plénière, tenue à Yamoussoukro, représente un pas décisif vers l'amélioration de la qualité des services publics dans ces domaines essentiels à la vie des citoyens. Ces nouvelles réformes visent non seulement à réguler les pratiques des professionnels de santé, mais aussi à renforcer l'efficacité du système de transport national. Mais qu'implique vraiment cette adoption unanime et quelles en seront les conséquences pour le quotidien des Ivoiriens ?

Un encadrement rigoureux pour les professions de santé


Parmi les textes adoptés par le Sénat, deux se concentrent spécifiquement sur les professions de santé, notamment les infirmiers et les sages-femmes, deux groupes essentiels au bon fonctionnement du système de santé ivoirien. Ces nouvelles lois viennent renforcer la déontologie de ces métiers, en fixant des normes éthiques claires pour améliorer la qualité des soins prodigués aux patients.

« La création de l’Ordre National des Infirmiers et Infirmières de Côte d’Ivoire en 2022 ne suffit plus », a déclaré le ministre de la Santé, Pierre Dimba. Pour ce dernier, il est évident que des règles déontologiques doivent être imposées pour réguler les comportements déviants observés dans certaines structures de santé. Ces comportements vont du manque de respect envers les patients au racket, des pratiques qui ont gravement terni la réputation de ces professions. Les nouvelles dispositions visent ainsi à restaurer l'éthique au sein de ces métiers, à rétablir la confiance des citoyens, et à améliorer la qualité des services dans les établissements sanitaires du pays.

Les infirmiers, souvent le premier point de contact des patients dans les centres de santé, sont appelés à respecter de nouvelles exigences éthiques, garantissant non seulement leur compétence professionnelle, mais aussi leur attitude envers les patients. Le ministre a rappelé que l'importance de cette réforme ne pouvait être sous-estimée. « Nos infirmiers doivent incarner des valeurs de respect et d’engagement pour élever le niveau de confiance des citoyens envers notre système de santé », a-t-il ajouté.

Sages-femmes et maïeuticiens : Renforcer la confiance envers un rôle vital
Les sages-femmes et maïeuticiens jouent un rôle central dans la prise en charge des femmes enceintes et des nouveau-nés. Cependant, ces professions ont été mises à mal par des incidents réguliers de mauvais traitements, qui ont miné la confiance des patients. Le nouveau code de déontologie vise non seulement à établir des règles strictes pour ces professionnels, mais aussi à garantir des soins respectueux et de qualité aux mères et aux enfants.

« Le rôle des sages-femmes est crucial dans la préservation de la vie des mères et des bébés », a affirmé Pierre Dimba. Avec la mise en place de ces réformes, l'objectif est de rétablir une relation de confiance entre les patients et ces professionnels de santé, en s'assurant que chaque patiente reçoit une prise en charge humaine et sécurisée.

Le code de déontologie prévoit également des sanctions pour les professionnels qui ne respecteraient pas ces nouvelles règles. L'objectif est clair : mettre fin aux abus et rétablir la crédibilité des structures de santé. Le ministre de la Santé a insisté sur le fait que ces réformes étaient essentielles pour rehausser l'image des professions de santé et garantir un niveau de soins optimal à chaque citoyen.

La lutte contre la pratique illégale de la médecine : Vers une sécurisation des soins


Le secteur de la santé en Côte d'Ivoire est confronté à un problème persistant : la présence de praticiens non qualifiés dans certaines cliniques. Le ministre Pierre Dimba a souligné que « plus de 70 % des personnes exerçant dans certaines cliniques d'Abidjan et d'autres villes ne disposent pas des compétences requises ». Cette situation représente une véritable menace pour la qualité des soins et la sécurité des patients.

Pour y remédier, la nouvelle législation prévoit une vérification plus rigoureuse des compétences des professionnels de santé, ainsi que des sanctions pénales pour ceux qui exercent sans qualifications appropriées. Cette étape est cruciale pour mettre un terme à la « crise de qualification » et assurer aux patients des soins prodigués par des praticiens dignes de confiance.

Le ministre a également annoncé la mise en place d'un système de surveillance plus étroit, permettant de détecter rapidement les praticiens sans licence et de prendre des mesures appropriées. Il s'agit là d'un pas essentiel pour garantir la sécurité des soins de santé sur l'ensemble du territoire.

Une réforme majeure pour le secteur des transports


Outre les réformes touchant le secteur de la santé, un autre texte présenté par le ministre des Transports, Amadou Koné, a également été adopté. Celui-ci concerne la loi d'orientation du transport intérieur et vise à renforcer les missions de l'Agence de Régulation des Transports Intérieurs (ARTI).

« Le transport intérieur joue un rôle stratégique dans le développement économique du pays », a déclaré le ministre Amadou Koné. Ce secteur constitue une colonne vertébrale du développement économique, reliant les différentes régions du pays et facilitant la circulation des biens et des personnes. Malgré son importance, le secteur souffre de dysfonctionnements qui pèsent sur la qualité des services offerts.

La réforme adoptée par le Sénat vise donc à donner à l'ARTI des outils juridiques plus efficaces pour réguler le secteur et lutter contre les problèmes de sécurité, de régulation des tarifs, et d'irrégularités opérationnelles. Cette réforme permettra également d'améliorer la qualité des services de transport, en garantissant des normes de sécurité plus élevées et une meilleure gestion des flux de transport.

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Image de Société. Le 5 novembre 2024 marquera une date importante dans l'histoire législative de la Côte d'Ivoire. Lors de cette journée, le Sénat, présidé par Mme Kandia Kamissoko Camara, a adopté à l'unanimité trois projets de loi d'une importance cruciale pour les secteurs de la santé et des transports. Cette séance plénière, tenue à Yamoussoukro, représente un pas décisif vers l'amélioration de la qualité des services publics dans ces domaines essentiels à la vie des citoyens. Ces nouvelles réformes visent non seulement à réguler les pratiques des professionnels de santé, mais aussi à renforcer l'efficacité du système de transport national. Mais qu'implique vraiment cette adoption unanime et quelles en seront les conséquences pour le quotidien des Ivoiriens ? Un encadrement rigoureux pour les professions de santé Parmi les textes adoptés par le Sénat, deux se concentrent spécifiquement sur les professions de santé, notamment les infirmiers et les sages-femmes, deux groupes essentiels au bon fonctionnement du système de santé ivoirien. Ces nouvelles lois viennent renforcer la déontologie de ces métiers, en fixant des normes éthiques claires pour améliorer la qualité des soins prodigués aux patients. « La création de l’Ordre National des Infirmiers et Infirmières de Côte d’Ivoire en 2022 ne suffit plus », a déclaré le ministre de la Santé, Pierre Dimba. Pour ce dernier, il est évident que des règles déontologiques doivent être imposées pour réguler les comportements déviants observés dans certaines structures de santé. Ces comportements vont du manque de respect envers les patients au racket, des pratiques qui ont gravement terni la réputation de ces professions. Les nouvelles dispositions visent ainsi à restaurer l'éthique au sein de ces métiers, à rétablir la confiance des citoyens, et à améliorer la qualité des services dans les établissements sanitaires du pays. Les infirmiers, souvent le premier point de contact des patients dans les centres de santé, sont appelés à respecter de nouvelles exigences éthiques, garantissant non seulement leur compétence professionnelle, mais aussi leur attitude envers les patients. Le ministre a rappelé que l'importance de cette réforme ne pouvait être sous-estimée. « Nos infirmiers doivent incarner des valeurs de respect et d’engagement pour élever le niveau de confiance des citoyens envers notre système de santé », a-t-il ajouté. Sages-femmes et maïeuticiens : Renforcer la confiance envers un rôle vital Les sages-femmes et maïeuticiens jouent un rôle central dans la prise en charge des femmes enceintes et des nouveau-nés. Cependant, ces professions ont été mises à mal par des incidents réguliers de mauvais traitements, qui ont miné la confiance des patients. Le nouveau code de déontologie vise non seulement à établir des règles strictes pour ces professionnels, mais aussi à garantir des soins respectueux et de qualité aux mères et aux enfants. « Le rôle des sages-femmes est crucial dans la préservation de la vie des mères et des bébés », a affirmé Pierre Dimba. Avec la mise en place de ces réformes, l'objectif est de rétablir une relation de confiance entre les patients et ces professionnels de santé, en s'assurant que chaque patiente reçoit une prise en charge humaine et sécurisée. Le code de déontologie prévoit également des sanctions pour les professionnels qui ne respecteraient pas ces nouvelles règles. L'objectif est clair : mettre fin aux abus et rétablir la crédibilité des structures de santé. Le ministre de la Santé a insisté sur le fait que ces réformes étaient essentielles pour rehausser l'image des professions de santé et garantir un niveau de soins optimal à chaque citoyen. La lutte contre la pratique illégale de la médecine : Vers une sécurisation des soins Le secteur de la santé en Côte d'Ivoire est confronté à un problème persistant : la présence de praticiens non qualifiés dans certaines cliniques. Le ministre Pierre Dimba a souligné que « plus de 70 % des personnes exerçant dans certaines cliniques d'Abidjan et d'autres villes ne disposent pas des compétences requises ». Cette situation représente une véritable menace pour la qualité des soins et la sécurité des patients. Pour y remédier, la nouvelle législation prévoit une vérification plus rigoureuse des compétences des professionnels de santé, ainsi que des sanctions pénales pour ceux qui exercent sans qualifications appropriées. Cette étape est cruciale pour mettre un terme à la « crise de qualification » et assurer aux patients des soins prodigués par des praticiens dignes de confiance. Le ministre a également annoncé la mise en place d'un système de surveillance plus étroit, permettant de détecter rapidement les praticiens sans licence et de prendre des mesures appropriées. Il s'agit là d'un pas essentiel pour garantir la sécurité des soins de santé sur l'ensemble du territoire. Une réforme majeure pour le secteur des transports Outre les réformes touchant le secteur de la santé, un autre texte présenté par le ministre des Transports, Amadou Koné, a également été adopté. Celui-ci concerne la loi d'orientation du transport intérieur et vise à renforcer les missions de l'Agence de Régulation des Transports Intérieurs (ARTI). « Le transport intérieur joue un rôle stratégique dans le développement économique du pays », a déclaré le ministre Amadou Koné. Ce secteur constitue une colonne vertébrale du développement économique, reliant les différentes régions du pays et facilitant la circulation des biens et des personnes. Malgré son importance, le secteur souffre de dysfonctionnements qui pèsent sur la qualité des services offerts. La réforme adoptée par le Sénat vise donc à donner à l'ARTI des outils juridiques plus efficaces pour réguler le secteur et lutter contre les problèmes de sécurité, de régulation des tarifs, et d'irrégularités opérationnelles. Cette réforme permettra également d'améliorer la qualité des services de transport, en garantissant des normes de sécurité plus élevées et une meilleure gestion des flux de transport.

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