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Samedi, 21 Décembre 2024 à 17:05

Incident À l’Abattoir De Port-Bouët: Bacongo Et Sidi Touré Trouvent Un Accord - Politique - Ivoireland

Forum Ivoireland / Politique / Incident À l’Abattoir De Port-Bouët: Bacongo Et Sidi Touré Trouvent Un Accord (8 Vues)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 12 décembre à 21:06

Le jeudi 12 décembre 2024, un tournant majeur s’est produit dans l’affaire qui avait secoué l’abattoir de Port-Bouët le mois précédent. Après un incident d’une violence inouïe survenu le 18 novembre entre les équipes de contrôle du ministère des Ressources animales et halieutiques dirigé par Sidi Touré et les autorités du District autonome d’Abidjan, représentées par Cissé Bacongo, les deux figures politiques ont fait un pas important vers la réconciliation. En se rencontrant pour apaiser les tensions et remettre de l’ordre dans leurs relations professionnelles, les deux hommes ont mis fin à un malentendu qui avait pris des proportions considérables. Cette rencontre symbolise un nouveau départ, promettant une gestion plus harmonieuse des institutions publiques en Côte d’Ivoire, notamment dans des secteurs aussi sensibles que la sécurité alimentaire et l’hygiène publique.

Une scène de violence qui a choqué l’opinion publique


Le 18 novembre 2024 restera gravé dans les mémoires comme le jour où les relations entre deux institutions pourtant complémentaires ont failli se détériorer gravement. Ce jour-là, une tentative d’installation des équipes de contrôle vétérinaire et sanitaire à l’abattoir de Port-Bouët, menée par le ministère des Ressources animales et halieutiques, a dégénéré en une scène de violence inouïe. Des images capturées sur le vif et largement diffusées sur les réseaux sociaux ont montré une équipe du District autonome d’Abidjan, dirigée par un responsable, saccageant les installations prévues pour accueillir les agents de contrôle.

Le spectacle choquant de ces images a suscité l’indignation des internautes et des observateurs, qui ont vu dans cette altercation un reflet d’une profonde division entre deux entités qui, pourtant, devraient œuvrer main dans la main pour le bien public. L’incident a mis en lumière des dysfonctionnements internes et des malentendus sur la manière de gérer des ressources publiques stratégiques, notamment dans le domaine de la sécurité sanitaire et de l’élevage.

Face à la polémique grandissante, Cissé Bacongo, le gouverneur du District autonome d’Abidjan, a pris l’initiative d’aller à la rencontre de son collègue Sidi Touré, ministre des Ressources animales et halieutiques, pour mettre fin à ce différend. Ce jeudi 12 décembre, les deux hommes se sont retrouvés dans un cadre officiel afin de discuter, d’aplanir les incompréhensions et de restaurer la confiance.

Le climat de la rencontre a été qualifié de « cordial et constructif ». Dans une déclaration faite après leur entretien, Cissé Bacongo a affirmé : « Nous avons fumé le calumet de la paix et levé toutes les incompréhensions. J’ai assuré le ministre Sidi Touré de ma disponibilité à contribuer activement au renforcement des relations de collaboration et de complémentarité entre nos deux institutions ». Ces propos ont mis en lumière l’intention claire des deux hommes de tourner la page de cet incident et de se concentrer sur des solutions concrètes pour éviter que de tels conflits ne surviennent à l’avenir.

Lors de cette rencontre, un point essentiel a été abordé : la nécessité d’une coordination plus étroite entre les services techniques des deux entités afin de garantir une gestion plus fluide et plus harmonieuse de l’abattoir de Port-Bouët, un lieu stratégique pour la santé publique et l’élevage. « Nous avons convenu que nos services techniques respectifs prendront le relais pour identifier et aplanir les éventuels points de divergence, afin de garantir une meilleure coordination dans l’accomplissement de nos missions respectives », a précisé Cissé Bacongo.

Les deux parties ont exprimé leur volonté de travailler ensemble de manière plus cohérente, en mettant l’accent sur la communication et la transparence. Un tel engagement semble d’autant plus nécessaire dans un secteur aussi délicat que celui de l’élevage, où les enjeux de santé publique, de sécurité alimentaire et de bien-être animal sont primordiaux. La gestion des abattoirs, en particulier, nécessite un équilibre fin entre la régulation sanitaire et les impératifs logistiques, ce qui peut parfois générer des tensions entre les différents acteurs concernés.

Une leçon de gouvernance : le rôle du dialogue et de la concertation


Cet incident met en exergue un aspect fondamental de la gouvernance dans le secteur public : la nécessité d’un dialogue constant et de concertations entre les différents acteurs qui gèrent des biens publics et des services à la population. Le cas de l’abattoir de Port-Bouët démontre que, même au sein du même gouvernement, des conflits peuvent surgir si les rôles et responsabilités ne sont pas clairement définis, et si la communication entre les autorités n’est pas suffisamment fluide.

Cissé Bacongo et Sidi Touré ont pris la décision d’affronter ce problème de front, en privilégiant la discussion et la réconciliation, au lieu de se laisser guider par des rivalités politiques ou personnelles. Leur démarche est exemplaire et pourrait servir de modèle pour d’autres administrations publiques qui, souvent, négligent le dialogue au profit de la confrontation. Cette rencontre, ainsi que les engagements pris à la suite de cet incident, soulignent que la gouvernance efficace repose avant tout sur une bonne gestion des relations interinstitutionnelles et sur une culture du compromis.

Si cette réconciliation entre Cissé Bacongo et Sidi Touré est importante à l’échelle de l’administration publique, elle est d’autant plus significative pour les populations ivoiriennes. En effet, les abattoirs, en particulier celui de Port-Bouët, jouent un rôle crucial dans l’approvisionnement alimentaire du pays. Une gestion saine de ces infrastructures est essentielle pour assurer la qualité et la sécurité des produits d’origine animale qui sont consommés quotidiennement par les Ivoiriens.

En garantissant une meilleure coordination entre les institutions concernées, la Côte d’Ivoire pourra s’assurer que les abattoirs respectent les normes sanitaires les plus strictes, tout en optimisant leur fonctionnement pour éviter les conflits qui nuisent à l’efficacité de ces services. La réconciliation entre les autorités locales et nationales, et leur volonté commune de travailler ensemble, permettra sans aucun doute de renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions publiques.

Alors que l’année 2024 touche à sa fin, cette réconciliation entre Cissé Bacongo et Sidi Touré pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont les institutions publiques interagissent entre elles en Côte d’Ivoire. Ce dénouement semble démontrer que, malgré les tensions et les divergences, un dialogue constructif reste possible, pour peu que les parties concernées soient prêtes à privilégier l’intérêt général sur leurs propres intérêts.

Mais cette réconciliation pourra-t-elle faire école et inspirer d’autres secteurs de la vie publique en Côte d’Ivoire ? Les acteurs politiques et administratifs ivoiriens sauront-ils tirer les leçons de cet épisode pour mettre en place des mécanismes de gouvernance plus ouverts et transparents ?

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Image de Politique. Le jeudi 12 décembre 2024, un tournant majeur s’est produit dans l’affaire qui avait secoué l’abattoir de Port-Bouët le mois précédent. Après un incident d’une violence inouïe survenu le 18 novembre entre les équipes de contrôle du ministère des Ressources animales et halieutiques dirigé par Sidi Touré et les autorités du District autonome d’Abidjan, représentées par Cissé Bacongo, les deux figures politiques ont fait un pas important vers la réconciliation. En se rencontrant pour apaiser les tensions et remettre de l’ordre dans leurs relations professionnelles, les deux hommes ont mis fin à un malentendu qui avait pris des proportions considérables. Cette rencontre symbolise un nouveau départ, promettant une gestion plus harmonieuse des institutions publiques en Côte d’Ivoire, notamment dans des secteurs aussi sensibles que la sécurité alimentaire et l’hygiène publique. Une scène de violence qui a choqué l’opinion publique Le 18 novembre 2024 restera gravé dans les mémoires comme le jour où les relations entre deux institutions pourtant complémentaires ont failli se détériorer gravement. Ce jour-là, une tentative d’installation des équipes de contrôle vétérinaire et sanitaire à l’abattoir de Port-Bouët, menée par le ministère des Ressources animales et halieutiques, a dégénéré en une scène de violence inouïe. Des images capturées sur le vif et largement diffusées sur les réseaux sociaux ont montré une équipe du District autonome d’Abidjan, dirigée par un responsable, saccageant les installations prévues pour accueillir les agents de contrôle. Le spectacle choquant de ces images a suscité l’indignation des internautes et des observateurs, qui ont vu dans cette altercation un reflet d’une profonde division entre deux entités qui, pourtant, devraient œuvrer main dans la main pour le bien public. L’incident a mis en lumière des dysfonctionnements internes et des malentendus sur la manière de gérer des ressources publiques stratégiques, notamment dans le domaine de la sécurité sanitaire et de l’élevage. Face à la polémique grandissante, Cissé Bacongo, le gouverneur du District autonome d’Abidjan, a pris l’initiative d’aller à la rencontre de son collègue Sidi Touré, ministre des Ressources animales et halieutiques, pour mettre fin à ce différend. Ce jeudi 12 décembre, les deux hommes se sont retrouvés dans un cadre officiel afin de discuter, d’aplanir les incompréhensions et de restaurer la confiance. Le climat de la rencontre a été qualifié de « cordial et constructif ». Dans une déclaration faite après leur entretien, Cissé Bacongo a affirmé : « Nous avons fumé le calumet de la paix et levé toutes les incompréhensions. J’ai assuré le ministre Sidi Touré de ma disponibilité à contribuer activement au renforcement des relations de collaboration et de complémentarité entre nos deux institutions ». Ces propos ont mis en lumière l’intention claire des deux hommes de tourner la page de cet incident et de se concentrer sur des solutions concrètes pour éviter que de tels conflits ne surviennent à l’avenir. Lors de cette rencontre, un point essentiel a été abordé : la nécessité d’une coordination plus étroite entre les services techniques des deux entités afin de garantir une gestion plus fluide et plus harmonieuse de l’abattoir de Port-Bouët, un lieu stratégique pour la santé publique et l’élevage. « Nous avons convenu que nos services techniques respectifs prendront le relais pour identifier et aplanir les éventuels points de divergence, afin de garantir une meilleure coordination dans l’accomplissement de nos missions respectives », a précisé Cissé Bacongo. Les deux parties ont exprimé leur volonté de travailler ensemble de manière plus cohérente, en mettant l’accent sur la communication et la transparence. Un tel engagement semble d’autant plus nécessaire dans un secteur aussi délicat que celui de l’élevage, où les enjeux de santé publique, de sécurité alimentaire et de bien-être animal sont primordiaux. La gestion des abattoirs, en particulier, nécessite un équilibre fin entre la régulation sanitaire et les impératifs logistiques, ce qui peut parfois générer des tensions entre les différents acteurs concernés. Une leçon de gouvernance : le rôle du dialogue et de la concertation Cet incident met en exergue un aspect fondamental de la gouvernance dans le secteur public : la nécessité d’un dialogue constant et de concertations entre les différents acteurs qui gèrent des biens publics et des services à la population. Le cas de l’abattoir de Port-Bouët démontre que, même au sein du même gouvernement, des conflits peuvent surgir si les rôles et responsabilités ne sont pas clairement définis, et si la communication entre les autorités n’est pas suffisamment fluide. Cissé Bacongo et Sidi Touré ont pris la décision d’affronter ce problème de front, en privilégiant la discussion et la réconciliation, au lieu de se laisser guider par des rivalités politiques ou personnelles. Leur démarche est exemplaire et pourrait servir de modèle pour d’autres administrations publiques qui, souvent, négligent le dialogue au profit de la confrontation. Cette rencontre, ainsi que les engagements pris à la suite de cet incident, soulignent que la gouvernance efficace repose avant tout sur une bonne gestion des relations interinstitutionnelles et sur une culture du compromis. Si cette réconciliation entre Cissé Bacongo et Sidi Touré est importante à l’échelle de l’administration publique, elle est d’autant plus significative pour les populations ivoiriennes. En effet, les abattoirs, en particulier celui de Port-Bouët, jouent un rôle crucial dans l’approvisionnement alimentaire du pays. Une gestion saine de ces infrastructures est essentielle pour assurer la qualité et la sécurité des produits d’origine animale qui sont consommés quotidiennement par les Ivoiriens. En garantissant une meilleure coordination entre les institutions concernées, la Côte d’Ivoire pourra s’assurer que les abattoirs respectent les normes sanitaires les plus strictes, tout en optimisant leur fonctionnement pour éviter les conflits qui nuisent à l’efficacité de ces services. La réconciliation entre les autorités locales et nationales, et leur volonté commune de travailler ensemble, permettra sans aucun doute de renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions publiques. Alors que l’année 2024 touche à sa fin, cette réconciliation entre Cissé Bacongo et Sidi Touré pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont les institutions publiques interagissent entre elles en Côte d’Ivoire. Ce dénouement semble démontrer que, malgré les tensions et les divergences, un dialogue constructif reste possible, pour peu que les parties concernées soient prêtes à privilégier l’intérêt général sur leurs propres intérêts. Mais cette réconciliation pourra-t-elle faire école et inspirer d’autres secteurs de la vie publique en Côte d’Ivoire ? Les acteurs politiques et administratifs ivoiriens sauront-ils tirer les leçons de cet épisode pour mettre en place des mécanismes de gouvernance plus ouverts et transparents ?

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