L’Oit Démarre La Phase 2 Contre Le Travail Des Enfants En Côte d’Ivoire - Société - Ivoireland

Dans une démarche visant à accélérer l'élimination du travail des enfants au sein des chaînes d'approvisionnement en Afrique, l'Organisation Internationale du Travail (OIT) a annoncé le lancement du Projet ACCEL Africa Phase 2 en Côte d'Ivoire. Cette initiative, inaugurée le mercredi 17 avril 2024, s'inscrit dans un contexte où la prévention de cette pratique demeure une priorité tant sur le plan régional que mondial.

Une mobilisation concertée pour des actions efficaces

Lors de l'atelier de restitution des profilages conjoints communautaires OIT-Partenaires, suivi de la validation des plans de travail, plusieurs acteurs ont convergé autour de cet objectif crucial. Minoru Obasawara, conseiller technique du projet ACCEL, a souligné l'importance de mettre en place des stratégies robustes pour combattre ce fléau persistant. Il affirme : "Nous allons mettre en place des stratégies afin de lutter efficacement contre ce fléau, notamment dans la chaîne d'approvisionnement en Afrique. Tout cela se basera sur les informations récoltées lors des études menées sur le terrain."

Au-delà de l'aspect humanitaire, la lutte contre le travail des enfants revêt une dimension essentielle pour le développement durable et la protection des droits fondamentaux. En effet, l'objectif général de cette activité dépasse la simple éradication de cette pratique nocive. Il s'agit également de promouvoir le travail décent, la justice sociale et d'œuvrer en faveur de l'éradication du travail des enfants.

Vers une approche concertée et durable

La mobilisation de ressources et d'expertises dans le cadre du Projet ACCEL Africa Phase 2 témoigne de la volonté collective d'apporter des solutions concrètes à ce défi sociétal majeur. En intégrant les données de référence des communautés ciblées et en validant les plans de travail sectoriels des partenaires d'exécution, cette initiative se positionne comme un levier pour un changement significatif.

Alors que l'action se déploie pour contrer le travail des enfants en Côte d'Ivoire et au-delà, une question demeure en suspens : comment assurer une pérennité dans ces efforts et garantir une réelle transformation sociale ?