FEMUA 16: Gmc Et Le Bbda Révolutionnent La Gestion Des Droits d'Auteur - Musique/Radio - Ivoireland

Lors de la 16ème édition du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA), une convention révolutionnaire a été scellée entre GMC, une entreprise technologique axée sur la musique, et le Bureau Burkinabè des Droits d’Auteur (BBDA). Cette entente marque un tournant crucial dans la gestion des droits d’auteur à l'ère numérique.

Une solution technologique inédite

La collaboration entre GMC, dirigée par Salif Traoré, alias A’salfo du groupe Magic System, et le BBDA, représenté par son directeur général, Patrick Léga, vise à introduire une solution innovante. Inspirée des défis observés par A’salfo pendant ses études à HEC Paris et concrétisée avec l'aide de l'ingénieur Cheick Sylla, cette solution repose sur l'installation de "balises" technologiques dans les lieux de diffusion musicale.

Les balises collecteront en temps réel les informations sur les morceaux diffusés, les lieux, les établissements, et les artistes, offrant ainsi une visibilité accrue sur l'audience. Ces données seront centralisées dans un serveur dédié, facilitant ainsi une répartition plus juste et transparente des droits d’auteur. Le BBDA est le premier à adopter cette solution, mais d’autres bureaux, notamment ceux du Bénin et du Sénégal, envisagent de suivre prochainement. Cette initiative ouvre la voie à une modernisation de la gestion des droits d’auteur en Afrique, promettant une meilleure protection des intérêts des artistes.

Une réflexion approfondie et un panel de haut niveau

La signature de cette convention a été précédée par un panel de haut niveau sur le thème “Gestion des droits dans le digital et les enjeux de l’IA”. Animé par des figures éminentes telles que Serges Agbatou du Burida, Akotchayé Okio de la Sacem, Samuel Sangwa de la Cisac, et Traoré Salif alias A’salfo, commissaire général du FEMUA, ce panel a permis d'explorer en profondeur les défis et les opportunités liés à la gestion des droits d’auteur à l’ère du digital et de l’intelligence artificielle.

Avec cette initiative, le FEMUA 16 se positionne comme un leader de l'innovation dans la gestion des droits d'auteur en Afrique. En promouvant la transparence et l'équité, cette collaboration ouvre de nouvelles perspectives pour les créateurs de musique sur le continent, laissant entrevoir un avenir plus prometteur pour l'industrie musicale africaine. Quelles autres mesures pourraient être prises pour renforcer la protection des droits d'auteur dans l'industrie musicale africaine ?