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Mardi, 22 Octobre 2024 à 7:33

Laurent Gbagbo s'Est Exprimé Sans Tabou Sur La Chaine Afo Média Le 16 Octobre - Politique - Ivoireland

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Laurent Gbagbo Exprime Son Opposition À L'Intervention Militaire Au Niger / Pourquoi Laurent Gbagbo a-t-Il Versé Deux Milliards À Jacques Chirac? / Laurent Gbagbo Promet Des Mesures Clés Pour l'Aes s'Il Accède À La Présidence (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 20 octobre à 15:17

Laurent Gbagbo, ancien président, est apparu mercredi 16 octobre lors d'une interview accordée à Alain Foka sur la webtv "AFO". Il a confirmé son intention de se présenter à l'élection présidentielle qui se tiendra dans un an, malgré les difficultés qui empêchent pour l'instant son inscription sur la liste électorale.

Un rapprochement controversé avec les juntes sahéliennes


Gbagbo reste plus que jamais l'incarnation du défi, prêt à remonter le courant malgré les obstacles. Ce mercredi 16 octobre 2024, au micro d'Alain Foka à l'occasion de la diffusion sur la webtv AFO, il a clairement affirmé sa détermination à être candidat à la prochaine élection présidentielle. Pendant ce temps, son rival de longue date, Alassane Ouattara, semble s'opposer fermement à toute forme de dialogue politique et refuse toujours d'annuler la condamnation prononcée par les tribunaux ivoiriens.

Alors que son acquittement par la Cour pénale internationale était quasiment acté, Laurent Gbagbo a été jugé par contumace en Côte d'Ivoire et condamné à vingt ans de prison. Ses avocats ont dénoncé cette condamnation, la jugeant non conforme aux règles applicables aux procès par contumace. En conséquence, l'ancien président a été rayé des listes électorales, ce qui empêche actuellement sa participation, que ce soit en tant que candidat ou simple électeur, à la présidentielle de l'année prochaine.

L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo tente de redéfinir la politique étrangère de son pays face aux bouleversements récents dans le Sahel. En affichant sa volonté de renouer des liens avec les régimes militaires de l'Alliance des États du Sahel, Gbagbo s'impose, une fois de plus, comme l'un des acteurs incontournables de la scène politique ivoirienne et régionale. Mais cette déclaration a suscité de vives réactions, tant au niveau national qu'international. Quel avenir pour la diplomatie ivoirienne et la coopération en Afrique de l'Ouest ?

Dans un contexte où l'Afrique de l'Ouest est secouée par des transitions militaires et des insurrections armées, Laurent Gbagbo, ancien président de la Côte d’Ivoire, a déclaré sa volonté de voir les relations entre son pays et les régimes militaires sahéliens s'améliorer. Ces régimes, qui se sont installés au Mali, au Burkina Faso et au Niger après des coups d'État, font aujourd'hui partie de l'Alliance des États du Sahel (AES). « La relation va s’améliorer », a affirmé Laurent Gbagbo, indiquant qu'il envisage un partenariat ouvert et pragmatique avec ces régimes, qualifiés par certains de « nouveaux leaders du Sahel ».

Cette posture contraste avec celle du président ivoirien actuel, Alassane Ouattara, dont les relations avec les trois pays ont été marquées par des tensions croissantes, exacerbées par le soutien affiché de la Côte d'Ivoire aux sanctions imposées par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). D'après Gbagbo, cette organisation régionale a perdu de sa légitimité et serait devenue, selon ses mots, « un instrument de propagande de la France ». Pour lui, la CEDEAO n'a plus de raison d'être dans sa forme actuelle.


https://www.youtube.com/watch?v=6vHvoS2fWxc

Les critiques contre la CEDEAO et la dynamique sahélienne


Les critiques adressées à la CEDEAO par Laurent Gbagbo ne sont pas nouvelles, mais elles prennent un relief particulier dans un contexte de tensions croissantes entre les pays de l'Afrique de l'Ouest. Selon lui, l'organisation régionale a été passive face aux rébellions djihadistes qui ont endeuillé le Sahel, ne parvenant pas à apporter une réponse coordonnée et efficace à ces menaces sécuritaires. Il estime que la CEDEAO s'est montrée tout aussi inerte face aux crises politiques qui ont secoué la Côte d'Ivoire par le passé.

« La CEDEAO n’a pas été à la hauteur des enjeux du Sahel. Elle n'a su ni prévenir les coups d’État ni proposer une solution durable aux conflits », a martelé Laurent Gbagbo lors d'une interview sur la plateforme AFO Média. Ces propos font écho à ceux des dirigeants de l'AES, qui ont déclaré, en janvier dernier, leur décision de quitter l'organisation ouest-africaine pour asseoir leur souveraineté et développer de nouvelles alliances, notamment avec la Russie.

Laurent Gbagbo ne cache pas son ambition de revenir au pouvoir en 2025. Pourtant, le chemin semble semé d'embûches. Bien qu'acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) des accusations de crimes contre l'humanité liées à la crise postélectorale de 2010-2011, il demeure inéligible en raison de sa condamnation, par contumace, en 2018 par la justice ivoirienne à vingt ans de prison. Cette condamnation, liée à des faits de détournement de fonds durant la crise postélectorale, n'a pas été annulée malgré sa grâce présidentielle en 2022.

« La Constitution est claire, personne ne peut briguer plus de deux mandats », a rappelé Laurent Gbagbo, s'adressant directement à son rival de longue date, Alassane Ouattara, qui est actuellement en cours de son troisième mandat présidentiel. Gbagbo a mis en garde contre un quatrième mandat de Ouattara, le qualifiant de « condamnable » et contraire aux principes établis par la loi fondamentale.

Un appel à l'opposition pour une unité renforcée


L'ancien président ivoirien ne se contente pas de critiquer le pouvoir en place, il appelle aussi à une union de l'opposition en vue des prochaines élections présidentielles. Son parti, le Parti des peuples africains de Côte d'Ivoire (PPA-CI), milite pour la création d'une coalition solide afin de faire face à Alassane Ouattara et à son parti. « Nous devons nous unir pour obtenir des élections transparentes et justes. C'est le seul moyen de rétablir la confiance du peuple », a-t-il déclaré.

Cependant, malgré cet appel à l'unité, le paysage politique de l'opposition ivoirienne reste fragmenté. Plusieurs partis, dont celui de son ancienne épouse Simone Gbagbo, le Mouvement des Générations Capables (MGC), ont préféré s'allier avec d'autres acteurs politiques tels que le PDCI de Henri Konan Bédié et le Cojep de Charles Blé Goudé. Cette coalition, qui se présente comme une alternative au pouvoir en place, laisse Gbagbo et son parti de plus en plus isolés.

Outre les difficultés de rassembler l'opposition, Laurent Gbagbo fait face à des obstacles juridiques majeurs qui compliquent sa candidature. En effet, son retrait des listes électorales demeure un point de friction avec le pouvoir en place. Ses avocats ont maintes fois protesté contre cette exclusion, qu'ils jugent arbitraire et contraire aux droits de l'homme. Le gouvernement, pour sa part, reste inflexible sur cette question, ce qui complique toute possibilité de dialogue entre les deux camps.

À cela s'ajoutent les tensions internes au sein du PPA-CI, exacerbées par l'arrestation de plusieurs cadres du parti en début de mois. Laurent Gbagbo a accusé le gouvernement d'être à l'origine de ces « dérives dictatoriales » visant à étouffer toute opposition crédible avant l'échéance de 2025.

Gbagbo et l'ombre des anciennes alliances


L'ancien président reste une figure emblématique et controversée de la politique ivoirienne, notamment à cause de ses relations tumultueuses avec d'autres personnalités politiques influentes. Il a, par exemple, évité de mentionner son ancien co-détenu à la CPI, Charles Blé Goudé, tout comme Guillaume Soro, ex-Premier ministre et figure de proue de la rébellion de Bouaké, qui fut un farouche adversaire de Gbagbo.

Ces figures, qui ont joué un rôle central dans la crise postélectorale de 2010-2011, continuent de marquer le débat politique ivoirien, bien que leurs carrières aient pris des trajectoires différentes. Pour beaucoup d'observateurs, l'incapacité de Laurent Gbagbo à se réconcilier avec ces anciens alliés est perçue comme un frein à la création d'un front uni de l'opposition capable de défier le pouvoir en place.

À presque 80 ans, Laurent Gbagbo reste un homme politique déterminé. Il se compare parfois à un saumon remontant le courant, insistant sur le fait qu'il est prêt à se battre jusqu'à ce que les combats qu'il juge nécessaires soient menés à leur terme. Pour lui, l'âge n'est pas un obstacle, mais plutôt un atout, une source d'expérience et de sagesse pour guider son pays vers la stabilité et l'indépendance.

Cependant, cette détermination est perçue par certains comme un entêtement, voire une incapacité à passer le relais à une nouvelle génération de dirigeants. Cette question reste ouverte : Gbagbo peut-il encore incarner le changement qu'il promet, ou devrait-il plutôt jouer le rôle de mentor pour les jeunes leaders de son parti ?

La déclaration de Laurent Gbagbo concernant les relations avec les régimes sahéliens, sa critique virulente de la CEDEAO et sa volonté de se présenter à la prochaine élection présidentielle montrent qu'il reste une figure majeure du paysage politique ivoirien. Mais ces prises de position soulèvent des questions sur l'avenir de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique de l'Ouest en général. La stabilité régionale passera-t-elle par une redéfinition des alliances traditionnelles ? La Côte d'Ivoire est-elle prête à tourner la page de ses querelles internes pour se concentrer sur les défis sécuritaires et économiques auxquels la région fait face ?

Alors que les élections présidentielles de 2025 approchent à grands pas, une question demeure : la Côte d'Ivoire saura-t-elle trouver un chemin de réconciliation et de stabilité, ou restera-t-elle prise dans le cycle des divisions politiques ?

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Image de Politique. Laurent Gbagbo, ancien président, est apparu mercredi 16 octobre lors d'une interview accordée à Alain Foka sur la webtv "AFO". Il a confirmé son intention de se présenter à l'élection présidentielle qui se tiendra dans un an, malgré les difficultés qui empêchent pour l'instant son inscription sur la liste électorale. Un rapprochement controversé avec les juntes sahéliennes Gbagbo reste plus que jamais l'incarnation du défi, prêt à remonter le courant malgré les obstacles. Ce mercredi 16 octobre 2024, au micro d'Alain Foka à l'occasion de la diffusion sur la webtv AFO, il a clairement affirmé sa détermination à être candidat à la prochaine élection présidentielle. Pendant ce temps, son rival de longue date, Alassane Ouattara, semble s'opposer fermement à toute forme de dialogue politique et refuse toujours d'annuler la condamnation prononcée par les tribunaux ivoiriens. Alors que son acquittement par la Cour pénale internationale était quasiment acté, Laurent Gbagbo a été jugé par contumace en Côte d'Ivoire et condamné à vingt ans de prison. Ses avocats ont dénoncé cette condamnation, la jugeant non conforme aux règles applicables aux procès par contumace. En conséquence, l'ancien président a été rayé des listes électorales, ce qui empêche actuellement sa participation, que ce soit en tant que candidat ou simple électeur, à la présidentielle de l'année prochaine. L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo tente de redéfinir la politique étrangère de son pays face aux bouleversements récents dans le Sahel. En affichant sa volonté de renouer des liens avec les régimes militaires de l'Alliance des États du Sahel, Gbagbo s'impose, une fois de plus, comme l'un des acteurs incontournables de la scène politique ivoirienne et régionale. Mais cette déclaration a suscité de vives réactions, tant au niveau national qu'international. Quel avenir pour la diplomatie ivoirienne et la coopération en Afrique de l'Ouest ? Dans un contexte où l'Afrique de l'Ouest est secouée par des transitions militaires et des insurrections armées, Laurent Gbagbo, ancien président de la Côte d’Ivoire, a déclaré sa volonté de voir les relations entre son pays et les régimes militaires sahéliens s'améliorer. Ces régimes, qui se sont installés au Mali, au Burkina Faso et au Niger après des coups d'État, font aujourd'hui partie de l'Alliance des États du Sahel (AES). « La relation va s’améliorer », a affirmé Laurent Gbagbo, indiquant qu'il envisage un partenariat ouvert et pragmatique avec ces régimes, qualifiés par certains de « nouveaux leaders du Sahel ». Cette posture contraste avec celle du président ivoirien actuel, Alassane Ouattara, dont les relations avec les trois pays ont été marquées par des tensions croissantes, exacerbées par le soutien affiché de la Côte d'Ivoire aux sanctions imposées par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). D'après Gbagbo, cette organisation régionale a perdu de sa légitimité et serait devenue, selon ses mots, « un instrument de propagande de la France ». Pour lui, la CEDEAO n'a plus de raison d'être dans sa forme actuelle. Les critiques contre la CEDEAO et la dynamique sahélienne Les critiques adressées à la CEDEAO par Laurent Gbagbo ne sont pas nouvelles, mais elles prennent un relief particulier dans un contexte de tensions croissantes entre les pays de l'Afrique de l'Ouest. Selon lui, l'organisation régionale a été passive face aux rébellions djihadistes qui ont endeuillé le Sahel, ne parvenant pas à apporter une réponse coordonnée et efficace à ces menaces sécuritaires. Il estime que la CEDEAO s'est montrée tout aussi inerte face aux crises politiques qui ont secoué la Côte d'Ivoire par le passé. « La CEDEAO n’a pas été à la hauteur des enjeux du Sahel. Elle n'a su ni prévenir les coups d’État ni proposer une solution durable aux conflits », a martelé Laurent Gbagbo lors d'une interview sur la plateforme AFO Média. Ces propos font écho à ceux des dirigeants de l'AES, qui ont déclaré, en janvier dernier, leur décision de quitter l'organisation ouest-africaine pour asseoir leur souveraineté et développer de nouvelles alliances, notamment avec la Russie. Laurent Gbagbo ne cache pas son ambition de revenir au pouvoir en 2025. Pourtant, le chemin semble semé d'embûches. Bien qu'acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) des accusations de crimes contre l'humanité liées à la crise postélectorale de 2010-2011, il demeure inéligible en raison de sa condamnation, par contumace, en 2018 par la justice ivoirienne à vingt ans de prison. Cette condamnation, liée à des faits de détournement de fonds durant la crise postélectorale, n'a pas été annulée malgré sa grâce présidentielle en 2022. « La Constitution est claire, personne ne peut briguer plus de deux mandats », a rappelé Laurent Gbagbo, s'adressant directement à son rival de longue date, Alassane Ouattara, qui est actuellement en cours de son troisième mandat présidentiel. Gbagbo a mis en garde contre un quatrième mandat de Ouattara, le qualifiant de « condamnable » et contraire aux principes établis par la loi fondamentale. Un appel à l'opposition pour une unité renforcée L'ancien président ivoirien ne se contente pas de critiquer le pouvoir en place, il appelle aussi à une union de l'opposition en vue des prochaines élections présidentielles. Son parti, le Parti des peuples africains de Côte d'Ivoire (PPA-CI), milite pour la création d'une coalition solide afin de faire face à Alassane Ouattara et à son parti. « Nous devons nous unir pour obtenir des élections transparentes et justes. C'est le seul moyen de rétablir la confiance du peuple », a-t-il déclaré. Cependant, malgré cet appel à l'unité, le paysage politique de l'opposition ivoirienne reste fragmenté. Plusieurs partis, dont celui de son ancienne épouse Simone Gbagbo, le Mouvement des Générations Capables (MGC), ont préféré s'allier avec d'autres acteurs politiques tels que le PDCI de Henri Konan Bédié et le Cojep de Charles Blé Goudé. Cette coalition, qui se présente comme une alternative au pouvoir en place, laisse Gbagbo et son parti de plus en plus isolés. Outre les difficultés de rassembler l'opposition, Laurent Gbagbo fait face à des obstacles juridiques majeurs qui compliquent sa candidature. En effet, son retrait des listes électorales demeure un point de friction avec le pouvoir en place. Ses avocats ont maintes fois protesté contre cette exclusion, qu'ils jugent arbitraire et contraire aux droits de l'homme. Le gouvernement, pour sa part, reste inflexible sur cette question, ce qui complique toute possibilité de dialogue entre les deux camps. À cela s'ajoutent les tensions internes au sein du PPA-CI, exacerbées par l'arrestation de plusieurs cadres du parti en début de mois. Laurent Gbagbo a accusé le gouvernement d'être à l'origine de ces « dérives dictatoriales » visant à étouffer toute opposition crédible avant l'échéance de 2025. Gbagbo et l'ombre des anciennes alliances L'ancien président reste une figure emblématique et controversée de la politique ivoirienne, notamment à cause de ses relations tumultueuses avec d'autres personnalités politiques influentes. Il a, par exemple, évité de mentionner son ancien co-détenu à la CPI, Charles Blé Goudé, tout comme Guillaume Soro, ex-Premier ministre et figure de proue de la rébellion de Bouaké, qui fut un farouche adversaire de Gbagbo. Ces figures, qui ont joué un rôle central dans la crise postélectorale de 2010-2011, continuent de marquer le débat politique ivoirien, bien que leurs carrières aient pris des trajectoires différentes. Pour beaucoup d'observateurs, l'incapacité de Laurent Gbagbo à se réconcilier avec ces anciens alliés est perçue comme un frein à la création d'un front uni de l'opposition capable de défier le pouvoir en place. À presque 80 ans, Laurent Gbagbo reste un homme politique déterminé. Il se compare parfois à un saumon remontant le courant, insistant sur le fait qu'il est prêt à se battre jusqu'à ce que les combats qu'il juge nécessaires soient menés à leur terme. Pour lui, l'âge n'est pas un obstacle, mais plutôt un atout, une source d'expérience et de sagesse pour guider son pays vers la stabilité et l'indépendance. Cependant, cette détermination est perçue par certains comme un entêtement, voire une incapacité à passer le relais à une nouvelle génération de dirigeants. Cette question reste ouverte : Gbagbo peut-il encore incarner le changement qu'il promet, ou devrait-il plutôt jouer le rôle de mentor pour les jeunes leaders de son parti ? La déclaration de Laurent Gbagbo concernant les relations avec les régimes sahéliens, sa critique virulente de la CEDEAO et sa volonté de se présenter à la prochaine élection présidentielle montrent qu'il reste une figure majeure du paysage politique ivoirien. Mais ces prises de position soulèvent des questions sur l'avenir de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique de l'Ouest en général. La stabilité régionale passera-t-elle par une redéfinition des alliances traditionnelles ? La Côte d'Ivoire est-elle prête à tourner la page de ses querelles internes pour se concentrer sur les défis sécuritaires et économiques auxquels la région fait face ? Alors que les élections présidentielles de 2025 approchent à grands pas, une question demeure : la Côte d'Ivoire saura-t-elle trouver un chemin de réconciliation et de stabilité, ou restera-t-elle prise dans le cycle des divisions politiques ?

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