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Mardi, 7 Janvier 2025 à 2:32

Présidentielle Thiam Répond À Ouattara Et Exige La Signature d'Un Contrat Moral - Politique - Ivoireland

Forum Ivoireland / Politique / Présidentielle Thiam Répond À Ouattara Et Exige La Signature d'Un Contrat Moral (8 Vues)

Alassane Ouattara Fait Une Promesse Pour La Présidentielle De 2025 / Présidentielle En Côte d’Ivoire: Ouattara Invité À Briguer Un Nouveau Mandat / Le PDCI De Tidjane Thiam Répond À Kobenan Kouassi Adjoumani, Ministre d’État (2) (3) (4)

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 2 janvier à 15:31

Alors que la présidentielle ivoirienne de 2025 approche, le climat politique s’anime autour de la question cruciale de la transparence et de l’équité. Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), plaide pour des réformes concrètes et appelle à l’adoption d’un « contrat moral » entre pouvoir et opposition. Pendant ce temps, le président Alassane Ouattara assure que ce scrutin marquera une nouvelle étape dans l’évolution démocratique du pays. Retour sur les enjeux et propositions qui rythment déjà cette échéance majeure.

Un engagement présidentiel pour des élections exemplaires


Dans son discours de fin d’année, le président Alassane Ouattara a affirmé sa volonté de faire des élections de 2025 un modèle de maturité démocratique. « Ce scrutin sera, encore une fois, l’occasion de confirmer la maturité politique de nos compatriotes, la force de nos institutions et l’enracinement de notre démocratie », a-t-il déclaré. Il a promis une élection « apaisée, transparente et démocratique », tout en appelant les acteurs politiques à collaborer pour préserver la stabilité du pays.

Ces assurances interviennent dans un contexte où la Côte d’Ivoire aspire à renforcer ses institutions et à tourner définitivement la page des crises électorales passées. Cependant, ces engagements suffiront-ils à dissiper les doutes et à rassembler une opposition exigeante sur la mise en place de garanties solides ?

Les propositions fortes de Tidjane Thiam pour une élection crédible
Tidjane Thiam, figure majeure de l’opposition et président du PDCI-RDA, a réagi aux propos du chef de l’État en présentant une série d’exigences pour assurer un scrutin transparent. Dans son message du Nouvel An, il a insisté sur la nécessité de réviser la liste électorale, soulignant qu’à ce jour, de nombreux Ivoiriens éligibles n’y sont pas inscrits. « Pour assurer la participation d’un plus grand nombre possible d’Ivoiriens, et ce, conformément aux lois de notre pays, il est vital qu’une opération de révision de la liste électorale ait lieu au premier trimestre 2025 au plus tard », a-t-il déclaré.

L’ancien PDG du Crédit Suisse a également plaidé pour une proclamation des résultats directement sur les lieux de vote, une mesure qu’il juge « nécessaire et indispensable » pour garantir la transparence. Il a cité les exemples réussis du Ghana et du Sénégal, où des élections pacifiques et claires ont permis des alternances politiques sans violence. « Nous espérons que ces expériences inspireront notre pays », a-t-il affirmé.

Enfin, Tidjane Thiam a appelé à l’ouverture d’un dialogue politique national visant la signature d’un « contrat moral » entre les acteurs politiques. Ce cadre de discussion serait, selon lui, l’occasion de sceller un engagement mutuel pour garantir des élections libres, justes et pacifiques. « C’est aussi l’avis de la communauté internationale », a-t-il précisé.

Une opposition mobilisée et un scrutin sous haute surveillance


Les propositions de Tidjane Thiam trouvent un écho favorable auprès de nombreux acteurs de l’opposition et de la société civile, qui voient dans ces mesures une opportunité de prévenir les tensions électorales. Cependant, des divergences subsistent sur la manière d’implémenter ces recommandations, notamment sur la révision de la liste électorale et le rôle de la Commission électorale indépendante (CEI).

Certains observateurs craignent que l’absence de consensus sur ces questions n’entraîne une nouvelle polarisation du débat politique. La communauté internationale, notamment l’Union africaine et la CEDEAO, suit de près la situation et pourrait jouer un rôle médiateur si nécessaire.

Par ailleurs, la mobilisation citoyenne s’annonce décisive. Les organisations de la société civile multiplient les initiatives pour sensibiliser les populations à l’importance de leur participation et encourager un vote massif. Cette dynamique pourrait être un levier essentiel pour dépasser les clivages et promouvoir un scrutin représentatif.

Alors que les échéances de 2025 se rapprochent, la Côte d’Ivoire se trouve à la croisée des chemins. Le dialogue entre pouvoir et opposition suffira-t-il à restaurer la confiance des électeurs et à garantir une élection apaisée ? Ou le pays risque-t-il de replonger dans des tensions politiques qui pourraient menacer sa stabilité ?

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Image de Politique. Alors que la présidentielle ivoirienne de 2025 approche, le climat politique s’anime autour de la question cruciale de la transparence et de l’équité. Tidjane Thiam, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), plaide pour des réformes concrètes et appelle à l’adoption d’un « contrat moral » entre pouvoir et opposition. Pendant ce temps, le président Alassane Ouattara assure que ce scrutin marquera une nouvelle étape dans l’évolution démocratique du pays. Retour sur les enjeux et propositions qui rythment déjà cette échéance majeure. Un engagement présidentiel pour des élections exemplaires Dans son discours de fin d’année, le président Alassane Ouattara a affirmé sa volonté de faire des élections de 2025 un modèle de maturité démocratique. « Ce scrutin sera, encore une fois, l’occasion de confirmer la maturité politique de nos compatriotes, la force de nos institutions et l’enracinement de notre démocratie », a-t-il déclaré. Il a promis une élection « apaisée, transparente et démocratique », tout en appelant les acteurs politiques à collaborer pour préserver la stabilité du pays. Ces assurances interviennent dans un contexte où la Côte d’Ivoire aspire à renforcer ses institutions et à tourner définitivement la page des crises électorales passées. Cependant, ces engagements suffiront-ils à dissiper les doutes et à rassembler une opposition exigeante sur la mise en place de garanties solides ? Les propositions fortes de Tidjane Thiam pour une élection crédible Tidjane Thiam, figure majeure de l’opposition et président du PDCI-RDA, a réagi aux propos du chef de l’État en présentant une série d’exigences pour assurer un scrutin transparent. Dans son message du Nouvel An, il a insisté sur la nécessité de réviser la liste électorale, soulignant qu’à ce jour, de nombreux Ivoiriens éligibles n’y sont pas inscrits. « Pour assurer la participation d’un plus grand nombre possible d’Ivoiriens, et ce, conformément aux lois de notre pays, il est vital qu’une opération de révision de la liste électorale ait lieu au premier trimestre 2025 au plus tard », a-t-il déclaré. L’ancien PDG du Crédit Suisse a également plaidé pour une proclamation des résultats directement sur les lieux de vote, une mesure qu’il juge « nécessaire et indispensable » pour garantir la transparence. Il a cité les exemples réussis du Ghana et du Sénégal, où des élections pacifiques et claires ont permis des alternances politiques sans violence. « Nous espérons que ces expériences inspireront notre pays », a-t-il affirmé. Enfin, Tidjane Thiam a appelé à l’ouverture d’un dialogue politique national visant la signature d’un « contrat moral » entre les acteurs politiques. Ce cadre de discussion serait, selon lui, l’occasion de sceller un engagement mutuel pour garantir des élections libres, justes et pacifiques. « C’est aussi l’avis de la communauté internationale », a-t-il précisé. Une opposition mobilisée et un scrutin sous haute surveillance Les propositions de Tidjane Thiam trouvent un écho favorable auprès de nombreux acteurs de l’opposition et de la société civile, qui voient dans ces mesures une opportunité de prévenir les tensions électorales. Cependant, des divergences subsistent sur la manière d’implémenter ces recommandations, notamment sur la révision de la liste électorale et le rôle de la Commission électorale indépendante (CEI). Certains observateurs craignent que l’absence de consensus sur ces questions n’entraîne une nouvelle polarisation du débat politique. La communauté internationale, notamment l’Union africaine et la CEDEAO, suit de près la situation et pourrait jouer un rôle médiateur si nécessaire. Par ailleurs, la mobilisation citoyenne s’annonce décisive. Les organisations de la société civile multiplient les initiatives pour sensibiliser les populations à l’importance de leur participation et encourager un vote massif. Cette dynamique pourrait être un levier essentiel pour dépasser les clivages et promouvoir un scrutin représentatif. Alors que les échéances de 2025 se rapprochent, la Côte d’Ivoire se trouve à la croisée des chemins. Le dialogue entre pouvoir et opposition suffira-t-il à restaurer la confiance des électeurs et à garantir une élection apaisée ? Ou le pays risque-t-il de replonger dans des tensions politiques qui pourraient menacer sa stabilité ?

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