Messages de RomeoIvoire (57)

Vendredi soir, au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo, la sélection ivoirienne de football a réalisé une performance cruciale en battant son homologue gabonais sur un score serré de 1 à 0. Cette victoire, obtenue lors de la troisième journée du groupe F des éliminatoires de la Coupe du Monde de Football 2026, renforce la position des Éléphants en tant que champions en titre d'Afrique.

Un But Décisif

La seule réalisation du match est intervenue lors de la première mi-temps, à la 36ème minute, grâce à Seko Fofana, qui a transformé une passe décisive de Franck Kessié. Cette avance a donné à l'équipe ivoirienne un avantage crucial dans le jeu. Malgré une prestation decomplexée des Panthères du Gabon, les Éléphants ont maintenu une solide défense, empêchant les tentatives des joueurs gabonais de marquer un but égalisateur. Le portier ivoirien, Yahia Fofana, a également brillé en gardant sa cage inviolée.

Au retour des vestiaires, les Panthères ont redoublé d'efforts pour égaliser, mais se sont heurtées à la détermination défensive des champions d'Afrique. Pendant ce temps, les joueurs ivoiriens ont continué à exercer une pression offensive, mais sans réussir à trouver le chemin des filets.


https://www.youtube.com/watch?v=J5mqfD6yO-k

Le Leadership du Groupe F

Avec cette victoire, la Côte d'Ivoire occupe désormais la première place du groupe F, avec un total de neuf points. Cette position renforce les perspectives des Éléphants pour se qualifier pour la prochaine Coupe du Monde, prévue en 2026 et qui se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique.

La victoire de la Côte d'Ivoire sur le Gabon témoigne de la force et de la détermination de l'équipe nationale dans sa quête pour se qualifier pour la Coupe du Monde de 2026. Alors que les Éléphants continuent leur parcours dans les éliminatoires, les fans du football ivoirien ont de quoi être optimistes quant aux performances à venir de leur équipe nationale.

L'Institut National de Formation des Agents de Santé (INFAS) de Côte d'Ivoire a ouvert les inscriptions pour son concours annuel de l'année 2024. Cet événement revêt une importance capitale pour les aspirants professionnels de la santé, offrant une chance inestimable d'accéder à des formations de qualité et de contribuer à l'amélioration des services de santé dans le pays.

Les étapes clés de l'inscription au Concours INFAS 2024

Les inscriptions en ligne pour le concours INFAS 2024 se dérouleront du 6 juin au 6 juillet 2024. Les candidats devront s'acquitter des frais de visite médicale et des frais de concours via le site officiel de l'INFAS. Les visites médicales auront lieu dans plusieurs villes à travers le pays entre le 13 juin et le 19 juillet 2024.

Pour s'inscrire au concours INFAS 2024, les candidats doivent suivre plusieurs étapes cruciales, notamment la visite du site officiel de l'INFAS pour vérifier les informations relatives aux concours disponibles et les conditions d'éligibilité. Il est également essentiel de disposer des documents requis, tels qu'une pièce d'identité valide et un compte mobile money pour les frais d'inscription.

L'INFAS propose deux cycles de formation : le Cycle de formation des auxiliaires (niveau BEPC et CAP Sanitaire et Social) et le Cycle de formation des IDE/SFM & TSS (niveau Bac). Les candidats doivent remplir des conditions spécifiques pour chaque cycle, notamment l'âge limite, les diplômes requis et les frais de concours. Pour le cycle des auxiliaires, les candidats doivent être titulaires d'un BEPC ou d'un CAP Sanitaire et Social, tandis que pour le cycle des IDE/SFM & TSS, ils doivent être titulaires d'un Bac de l'Enseignement Secondaire Général ou Technique, avec des exigences spécifiques pour chaque filière.

L'importance de la préparation pour réussir le concours

La réussite au concours INFAS ne dépend pas seulement de l'inscription. Les candidats doivent se préparer adéquatement pour les épreuves en suivant des cours de préparation, en révisant les matières clés et en participant à des simulations de concours. La rigueur et la détermination sont essentielles pour réussir ces épreuves compétitives et obtenir une place dans les filières convoitées.

Alors que le Concours INFAS 2024 offre une opportunité inestimable aux futurs professionnels de la santé, il est important de se demander quelles mesures supplémentaires pourraient être prises pour faciliter l'accès à cette formation vitale dans le domaine de la santé en Côte d'Ivoire. Quelles initiatives pourraient être mises en œuvre pour encourager une participation plus large et garantir une sélection équitable des candidats ? Le débat reste ouvert.

Dans une récente interview accordée au quotidien L’Intelligent d’Abidjan, Vassiriki Diaby, secrétaire du groupe parlementaire RHDP au Sénat, offre un aperçu perspicace des défis et des dynamiques politiques qui façonnent actuellement le paysage ivoirien. Avec une franchise sans équivoque, il aborde les questions cruciales concernant l'avenir politique de la Côte d'Ivoire, notamment l'impact des candidatures de Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam sur le paysage électoral.

Un RHDP confiant face à l'opposition fragmentée

Vassiriki Diaby exprime une confiance inébranlable dans les perspectives électorales du RHDP pour les élections présidentielles à venir. Pour lui, le parti au pouvoir demeure la seule alternative viable sur la scène politique ivoirienne. Il met en lumière les obstacles juridiques auxquels est confronté Laurent Gbagbo, affirmant que celui-ci devrait prioriser la résolution de ces problèmes avant de prétendre à une candidature présidentielle.

De plus, Diaby souligne la perte d'influence politique du parti de Gbagbo, mettant en avant les résultats électoraux récents qui ont vu le RHDP dominer largement, même dans les bastions traditionnels de l'opposition. Il insiste sur l'importance des élections comme indicateur de la force politique d'un parti, invitant ainsi les cadres du PPA-CI à prendre conscience de leur poids réel dans l'électorat.

Des conseils pour une opposition fragmentée

En ce qui concerne Tidjane Thiam et le PDCI, Diaby offre une analyse franche de la situation. Il perçoit Thiam comme un adversaire peu redoutable, soulignant les divisions internes persistantes au sein du parti. Il exhorte Thiam à prioriser la réunification du PDCI, mettant en évidence les déclins électoraux récents du parti, qui ont considérablement affaibli son influence politique. Diaby propose également une stratégie pour une opposition plus unifiée, suggérant que le PDCI et le PPA-CI devraient s'orienter vers un modèle politique moins centré sur un seul leader et davantage axé sur un système politique cohérent et inclusif.

Alors que l'échéance des élections présidentielles approche en Côte d'Ivoire, les commentaires de Vassiriki Diaby soulèvent des questions cruciales sur l'état de l'opposition politique. Face à un RHDP confiant et unifié, l'opposition, marquée par des divisions internes et des défis juridiques, parviendra-t-elle à présenter une alternative politique crédible et unifiée ? Ou bien assisterons-nous à une nouvelle démonstration de la domination du RHDP sur la scène politique ivoirienne ? Le débat reste ouvert.

La Côte d'Ivoire est en deuil. Mariam Dicko, la première femme chimiste du pays, est décédée à l'âge de 80 ans. Son décès a été annoncé le mercredi 5 juin 2024. Cette figure emblématique a laissé un héritage indélébile dans le monde scientifique, notamment en Afrique de l'Ouest.

Une carrière émouvante

Mariam Dicko a choisi de faire ses études dans la section chimie au lycée technique d'Abidjan dans les années 1960, alors que la plupart de ses camarades se faisaient former dans le secteur de la santé et le secrétariat bureautique. Cette décision a marqué le début d'une carrière émouvante qui allait la rendre célèbre dans le monde entier.

Son image est gravée dans l'histoire du monde en général et de la Côte d'Ivoire en particulier. Elle est l'une des rares femmes africaines à avoir eu son visage sur une pièce de monnaie, la pièce de 25 FCFA, depuis les années 1981. Cette reconnaissance est un hommage à sa détermination et à ses réalisations académiques.

Une icône dans l'univers scientifique

Mariam Dicko épouse Konan a laissé derrière elle un héritage qui inspirera les générations à venir. Elle est restée une icône remarquable dans l'univers scientifique, notamment en Afrique de l'Ouest. Sa carrière a montré que les femmes peuvent réussir dans les domaines scientifiques et techniques, souvent considérés comme réservés aux hommes.

La disparition de Mariam Dicko nous rappelle l'importance de promouvoir les femmes dans les sciences et les technologies. Mais qu'en est-il de l'avenir des femmes dans ces domaines en Côte d'Ivoire ? Les jeunes filles ivoiriennes ont-elles les mêmes opportunités que Mariam Dicko pour réussir dans les sciences ?

Il y a 16 ans, la disparition brutale de Joëlle C, la princesse de la musique Akyé, a laissé un vide immense dans le cœur des mélomanes ivoiriens. Mais aujourd'hui, sa cousine, Shelina C, est venue révéler des secrets sur la vie et la carrière de l'artiste-chanteuse ivoirienne.

Une carrière fulgurante

Joëlle Yaba Séka, plus connue sous le nom de Joëlle C, a fait son entrée dans le monde de la musique ivoirienne avec ses albums "Ayela" (1996), "Jala" (199, "Yéka" (2000), "Prends-moi, c l'amour" (2002) et "Kita" (2007). Malheureusement, sa vie a été brutalement interrompue à l'âge de 38 ans, le 14 février 2008, à cause d'une insuffisance rénale.


https://www.youtube.com/watch?v=1nfhzlpjxw4

Après sa disparition, beaucoup se sont demandé qui allait reprendre le flambeau de Joëlle C. Heureusement, 7 ans après son décès, Shelina C, une autre artiste Akyé, est revenue faire revivre la mémoire de Joëlle C avec un premier album intitulé "Cœur sincère". Elle a également sorti d'autres productions discographiques comme "La lumière" et "Renaissance", et a même instauré un festival chaque année à Grand-Akoudzin, où elle a construit un caveau à la mémoire de Joëlle C.

Lors de son passage à l'émission "C'Midi" sur RTI 1, Shelina C a fait des révélations surprenantes sur son entrée dans l'univers musical ivoirien. "En 2015, une nuit, je dormais à la maison, Joëlle C est venue en songe et elle m'a dit : 'Écoutes, tu vas chanter' et j'ai répondu : 'Je ne peux pas chanter. Tu sais très bien que j'ai beaucoup honte'. Elle réplique en disant : 'Je vais t'aider'", explique-t-elle.

Un rêve qui change tout

Shelina C a également indiqué que Joëlle C est revenue une seconde fois en rêve pour lui confier des recommandations. "Elle a commencé à composer une chanson pour moi et à travers ce morceau, je lui rendais hommage. Lorsque je me suis réveillée, j'ai enregistré et j'ai écrit cette chanson jusqu'à sortir mon premier album de 10 titres", ajoute-t-elle.

Mais ce n'est pas tout. Shelina C a également révélé que Joëlle C est revenue encore en songe en 2018 pour lui parler et lui remettre une valisette marron accompagnée de son danseur Abraham. "Elle m'a dit : 'Tiens la valise, c'est pour toi. J'allais la garder et elle m'a dit non et qu'il pouvait y avoir une bombe à l'intérieur. Je suis revenue avec et j'ai ouvert la valisette dans laquelle se trouvait des lingots d'or. Etonnée, je lui ai demandé qu'est-ce que je vais faire avec et elle me dit de les enlever et ce que j'ai fait. Au fond de la valisette, j'ai trouvé un micro baladeur argenté", souligne-t-elle.

Avant de poursuivre : "Elle a enlevé sa veste et m'a demandé de m'éloigner d'elle. C'est comme cela qu'elle a commencé à m'apprendre à chanter. Par la suite, j'ai rangé la valisette dans mon placard puis elle m'a tendu le micro en disant qu'elle me passe le flambeau et qu'elle peut partir à présent". Shelina C a reçu une recommandation ferme : "C'est maintenant que tu vas chanter. Tout ce que tu faisais, je voyais et je te regardais faire. C'est maintenant que tu vas faire le live et je sais que tu vas le faire".

Aujourd'hui, Shelina C est prête à sortir son nouvel album baptisé "Élévation". Mais la question qui se pose est : qu'adviendra-t-il de la musique Akyé après la disparition de Joëlle C ? Shelina C a-t-elle les épaules pour porter le flambeau de la princesse de la musique Akyé ? Seul l'avenir nous le dira.

La célèbre émission de téléréalité française "Secret Story" fait son entrée en Afrique. Pour la première fois, la version africaine de cette émission sera diffusée le samedi 15 juin prochain sur les antennes de Canal+Afrique à partir de 18h30. La présentation a été confiée à l'influenceuse camerounaise Stéphanelle et à l'animateur ivoirien Jean Michel Onnin.

La version africaine de Secret Story

La version africaine de "Secret Story" a été tournée entièrement en Afrique francophone avec la participation de 15 candidats venus de plusieurs pays d'Afrique francophone. Les candidats ont été filmés 24 heures sur 24 pendant 8 semaines, et le principe reste le même qu'en France, mais cette version bénéficiera de primes chaque semaine. Les candidats enfermés dans la maison des Secrets, dont la localisation est pour le moment inconnue, gardent jalousement leur secret le plus de temps possible tout en cherchant à découvrir celui des autres habitants.

La présentation de l'émission est confiée à deux personnalités publiques bien connues des téléspectateurs africains. Il s'agit de l'influenceuse camerounaise Stéphanelle, ancienne finaliste de la première saison de l'émission de téléréalité "The Bachelor Afrique Francophone", et du jeune animateur ivoirien de la RTI, Jean Michel Onnin. Le duo va essayer de donner de l'attrait à la version africaine de cette téléréalité et être beaucoup appréciée par les nombreux téléspectateurs de l'Afrique francophone.

Un défi pour les présentateurs

Pour Stéphanelle et Jean Michel Onnin, la présentation de "Secret Story Africa" est un défi. Ils doivent donner de l'attrait à l'émission et la rendre attractive pour les téléspectateurs africains. "Nous sommes très heureux de présenter cette émission qui va révolutionner la télévision africaine", a déclaré Stéphanelle. "Nous allons tout faire pour que les téléspectateurs soient accrochés à leur écran", a ajouté Jean Michel Onnin.

La version africaine de "Secret Story" sera-t-elle un succès ? Les téléspectateurs africains vont-ils adopter cette émission qui a déjà fait ses preuves en France ?

La cybercriminalité est un fléau qui sévit dans le monde entier, et la Côte d'Ivoire n'est pas épargnée. Les réseaux sociaux et les plateformes en ligne sont devenus des terrains de chasse pour les cybercriminels qui exploitent la confiance des internautes pour leur extorquer de l'argent. Mais la police scientifique, avec l'appui de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), a réussi à démanteler un groupe de cybercriminels à Cocody, mettant ainsi un terme à leurs activités illicites.

La bande des cybercriminels

Le groupe, mené par un jeune homme de la trentaine, NNMO, avait mis en place une stratégie élaborée pour escroquer les internautes. Ils avaient créé une page Facebook, "Global investissement", qui promettait aux utilisateurs d'internet de doubler ou tripler leurs fonds en quelques minutes. Les contenus publiés sur la page étaient conçus pour éloigner tout soupçon, et les cybercriminels avaient même mis en place un système de communication avec leurs victimes potentiels via WhatsApp, Messenger et des appels téléphoniques.

Selon NNMO, la bande avait divisé les tâches en fonction de leurs compétences acquises. Certains membres du groupe étaient chargés de créer des contenus attractifs pour la page Facebook, tandis que d'autres étaient responsables de la communication avec les victimes. Une fois que les internautes avaient été convaincus de l'opportunité d'investir, ils étaient invités à déposer de l'argent, qui leur serait multiplié par 2 ou 3, selon le montant investi. NNMO a confié que son équipe avait comme objectif de gagner 20 à 25 millions de francs CFA par mois.

La fin du bonheur

Mais la bande des cybercriminels n'a pas pu échapper à la justice. Après quelques mois d'activité, certains internautes ont commencé à se méfier et ont pris leur distance. C'est alors que la police criminelle, avec l'appui de la PLCC, a mené une enquête approfondie pour remonter jusqu'à eux. Le groupe a été secrètement arrêté, et ses membres sont actuellement en train de répondre de leurs actes devant la loi de Côte d'Ivoire.

La démantèlement de ce groupe de cybercriminels est un succès pour la police scientifique et la PLCC, mais il est clair que la lutte contre la cybercriminalité est un combat de longue haleine. Les cybercriminels sont de plus en plus sophistiqués, et il est essentiel que les internautes soient vigilants et prudents lorsqu'ils utilisent les réseaux sociaux et les plateformes en ligne. La Côte d'Ivoire est-elle prête à faire face à la menace de la cybercriminalité ? Les autorités ont-elles les moyens de lutter efficacement contre ce fléau ?

Alors que la Côte d'Ivoire se prépare pour l'élection présidentielle de 2025, un vent de changement souffle sur la scène politique du pays. Le président Alassane Ouattara, à la tête de l'État depuis 2010, pourrait renoncer à briguer un quatrième mandat. Si cela se confirme, Tiémoko Meyliet Koné, l'actuel vice-président, émerge comme le favori pour prendre la relève.

Le Crépuscule d'une Ère

Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire et leader incontesté du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), a laissé entendre qu'il pourrait ne pas se représenter en 2025. Cette décision, si elle se concrétise, marquerait la fin d'une époque et l'ouverture d'une nouvelle ère politique pour la nation ivoirienne. Des sources bien informées au sein de la présidence indiquent que Ouattara souhaite passer le relais à une nouvelle génération de dirigeants.

Dans ce contexte de transition, Tiémoko Meyliet Koné apparaît comme le successeur naturel. Ancien gouverneur de la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) et vice-président depuis 2022, Koné a progressivement gagné en visibilité sur la scène politique nationale et internationale. « Notre parti regorge de nombreux cadres compétents, et Tiémoko Meyliet en est l'un des plus éminents », confie une source interne du RHDP. Sa nomination en tant que vice-président n'était pas seulement une reconnaissance de ses compétences, mais aussi une stratégie délibérée pour le préparer à de plus hautes responsabilités.

Depuis sa nomination, Tiémoko Meyliet Koné représente régulièrement le président Ouattara lors de cérémonies officielles, tant au niveau national qu'international. Cette présence constante vise à le familiariser avec les défis de la gouvernance et à le présenter au grand public comme un dirigeant potentiel. En apparaissant aux côtés de Ouattara et en prenant la parole lors d'événements clés, Koné a démontré sa capacité à assumer des responsabilités de haut niveau et à incarner la vision du RHDP pour l'avenir de la Côte d'Ivoire.


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Un Ticket Électoral Solide

Pour l'élection prévue à la fin de l'année 2025, il est envisagé que Tiémoko Meyliet Koné soit accompagné par un autre cadre du RHDP pour former un ticket électoral solide. Cette décision stratégique devrait être clarifiée le 18 juin prochain, lorsque le président Ouattara prendra la parole devant le Congrès ivoirien. L'annonce est attendue avec impatience, notamment par la société civile ivoirienne, qui observe de près les évolutions politiques.

La déclaration attendue d'Alassane Ouattara le 18 juin prochain maintient le suspense. Pulchérie Gbalet, militante des droits de l'homme, exprime son espoir de ne pas voir Ouattara se représenter : « Nous espérons qu’il n’y aura pas de surprise désagréable le 18 juin. » En 2020, des circonstances exceptionnelles, notamment le décès du candidat désigné Amadou Gon Coulibaly, avaient contraint Ouattara à se représenter. Toutefois, il avait affirmé dans une interview à RFI et France 24 : « En 2025, ça suffit comme ça ! C'est un sacrifice que je fais cette année. Alors pour 2025, il me serait difficile, même impossible, de me présenter. »

Si Ouattara renonce à se présenter, la configuration politique du pays pourrait être profondément redéfinie. Au sein des états-majors du RHDP, certains restent attachés à l'espoir de voir Ouattara porter le flambeau du parti à la prochaine élection. Toutefois, ils se préparent à toute éventualité en cas de non satisfaction de cette doléance. « Peu importe le candidat qu'il désignera, nous sommes prêts à battre le défi de la mobilisation et apporter notre soutien indéfectible au candidat désigné pour que le RHDP conserve le pouvoir », a confié un informateur du parti.

La question de la succession d'Alassane Ouattara ne se limite pas à la désignation d'un nouveau candidat. Elle implique également des enjeux politiques et économiques majeurs pour la Côte d'Ivoire. Le successeur devra naviguer dans un contexte marqué par des défis tels que la stabilité politique, le développement économique, et la cohésion sociale. Tiémoko Meyliet Koné, fort de son expérience à la BCEAO et de son rôle actuel, semble posséder les compétences nécessaires pour relever ces défis. Cependant, la transition ne sera pas sans obstacles.

La société civile ivoirienne, acteur clé du paysage politique, suit avec attention l'évolution de la situation. Les organisations de défense des droits de l'homme et les associations citoyennes espèrent que la transition se fera dans le respect des principes démocratiques et des droits des citoyens. Le rôle de la société civile sera crucial pour assurer une élection transparente et équitable, et pour maintenir la pression sur les autorités afin qu'elles respectent leurs engagements.

Perspectives Économiques

Sur le plan économique, la Côte d'Ivoire a connu une croissance soutenue sous la présidence d'Alassane Ouattara. Le pays a réalisé des progrès significatifs en matière de développement des infrastructures, de réduction de la pauvreté et d'amélioration des conditions de vie. Tiémoko Meyliet Koné, avec son expérience de gestionnaire à la BCEAO, est perçu comme capable de poursuivre cette dynamique. Les investisseurs et les partenaires internationaux surveillent également la situation de près, car la stabilité politique est essentielle pour maintenir la confiance et les flux d'investissements.

La sécurité reste un enjeu majeur pour la Côte d'Ivoire. Les récentes attaques terroristes et les tensions intercommunautaires posent des défis importants pour le gouvernement. Tiémoko Meyliet Koné devra élaborer une stratégie de sécurité efficace pour protéger les citoyens et assurer la stabilité du pays. La coopération avec les pays voisins et les partenaires internationaux sera essentielle pour lutter contre les menaces transfrontalières.

Alors que la Côte d'Ivoire se prépare pour l'élection présidentielle de 2025, les regards sont tournés vers Al

L'histoire de Dazet Wilfried Armel Zaha, né le 10 novembre 1992 à Abidjan en Côte d'Ivoire, est celle de l'ascension d'un prodige du football à l'échelle internationale. Cette figure emblématique du ballon rond, actuellement en action avec le club de Galatasaray SK, se distingue par son agilité, son jeu technique aiguisé et une capacité athlétique hors-pair.

Une carrière légendaire marquée par l’éclectisme

Wilfried Zaha, d'origine ivoirienne, a fait ses premiers pas au football en Angleterre où il a déménagé avec sa famille à l'âge de quatre ans. Ce changement de territoire a également éveillé un changement de nationalité sportive en 2016, bien après avoir honoré deux fois le maillot de l'équipe anglaise. Son talent lui permet de s'adapter aussi bien au poste d'ailier, de second attaquant qu'à celui de milieu offensif. Les statistiques sur le terrain parlent d'elles-mêmes. Record de vitesse, conduite de balle supérieure à la moyenne, Zaha a réussi à se hisser parmi les meilleurs dribbleurs de Championship. Son parcours a connu des hauts et des bas avec des saisons à Manchester United et Cardiff qui n'ont pas comblé les attentes, mais son retour à Crystal Palace a remis en lumière ses performances exceptionnelles en inscrivant des buts décisifs et en livrant de nombreuses passes.

La consécration, un chemin pavé d'or et de pierres

Zaha a commencé sa carrière professionnelle avec Crystal Palace à l'âge de dix-sept ans contre Cardiff City et, depuis lors, sa performance ne cesse de captiver les amateurs de football du monde entier. Il a prolongé son contrat à Crystal Palace, attirant l'attention de géants footballistiques tels que Manchester United, Arsenal et Liverpool. Son engagement avec Manchester United en 2013 a été une étape cruciale de sa carrière avant de revenir à Crystal Palace, en passant par Cardiff City.

L'aventure de Zaha avec Crystal Palace l'a vu devenir une icône du club, en marquant des buts importants pour le maintien du club en Premier League. Cependant, le chemin n'a pas été entièrement sans challenges. En 2021, Zaha a reçu un carton rouge lors d'un match contre Tottenham Hotspur. Malgré cela, il a continué à faire preuve de résilience et à réformer son jeu. Son parcours ne s'est pas arrêté là et en 2023, Zaha a changé de cap pour rejoindre Galatasaray SK en Turquie après avoir quitté Crystal Palace.

Zaha a eu l'occasion d'apporter sa contribution tant à l'équipe d'Angleterre qu'à l'équipe de Côte d'Ivoire. Cependant, n'ayant pas vu son avenir se concrétiser avec l'équipe anglaise après deux apparitions seulement en 2012 et 2013, il a choisi de jouer pour la Côte d'Ivoire, son pays natal. Ses performances ont été impressionnantes dans les deux équipes et la Côte d'Ivoire a bénéficié de ses compétences lors de la Coupe d'Afrique des Nations 2017.

Un palmarès impressionnant

Avec une carrière aussi fructueuse, Zaha a remporté le titre du Community Shield avec Manchester United en 2013, a été finaliste de la Coupe d'Angleterre en 2016 avec Crystal Palace et a été nommé joueur du mois de Premier League en avril 2018. Son nom est constamment associé aux performances de haut niveau et à l'excellence sur le terrain.

Ce parcours impressionnant de Zaha soulève une question qui vaut la peine d'être posée. Avec une carrière aussi riche et diversifiée, comment Zaha entend-il s'assurer que son héritage durera au-delà de sa carrière active? Que prépare l'avenir pour ce prodige du football ivoirien?

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Les enjeux sont élevés pour le CAM Tchin-Tchin, l'un des plus importants tournois sportifs de Côte d'Ivoire. Après deux éditions couronnées de succès, les organisateurs font face à des difficultés financières qui les ont empêchés de verser à temps les récompenses promises aux équipes participantes. Face à ces critiques, Jonathan Morrison, le directeur de l'événement, s'est récemment exprimé pour expliquer les raisons de ces retards et rassurer les participants sur la pérennité du tournoi.

Des débuts difficiles mais ambitieux

Malgré le succès retentissant des deux premières éditions du CAM Tchin-Tchin, qui ont apporté "une immense joie à de nombreux jeunes" et permis de verser "la plus grosse cagnotte de l'histoire du sport ivoirien", Jonathan Morrison souligne que son entreprise fonctionne principalement avec des fonds privés, sans bénéficier de subventions ni de financement bancaire. "Tout entrepreneur sait que les débuts d'une entreprise sont souvent difficiles et peu rentables. Nous ne bénéficions d'aucune subvention ni financement bancaire. Nous fonctionnons avec nos propres fonds, soutenus par nos partenaires et sponsors. Notre réussite repose sur la qualité de notre travail, qui attire de plus en plus de partenaires," explique-t-il.

Cette situation, selon Morrison, est le reflet des défis inhérents à toute entreprise naissante. "Nous comprenons et acceptons cela, car nous savons que la réussite suscite toujours des inimitiés et crée des ennemis," a-t-il ajouté. En d'autres termes, les difficultés rencontrées par son équipe ne sont pas uniques, mais typiques des entreprises en phase de lancement. Malgré les critiques et les défis, Morrison reste déterminé à faire du CAM Tchin-Tchin un événement phare du sport ivoirien. Il a réaffirmé l'engagement de son entreprise à honorer ses promesses, précisant que leur stratégie repose sur l'amélioration continue de leur travail et l'augmentation de leur attractivité pour les partenaires commerciaux.

Vers un avenir plus serein pour le CAM Tchin-Tchin ?

Cette déclaration intervient alors que l'édition 2024 du tournoi CAM Tchin-Tchin vient d'être lancée, suscitant de nombreuses réactions et attentes autour des récompenses promises. Malgré les critiques et les défis, Morrison assure que les retards actuels ne sont que temporaires et que son équipe mettra tout en œuvre pour "promouvoir et commercialiser davantage ce travail afin de respecter [leurs] engagements en toute légalité."

Alors que le CAM Tchin-Tchin s'impose comme l'un des événements sportifs majeurs de Côte d'Ivoire, la capacité des organisateurs à surmonter ces défis financiers et à honorer leurs engagements envers les équipes participantes sera déterminante pour la pérennité et la crédibilité du tournoi. Seul l'avenir dira si le CAM Tchin-Tchin saura franchir cette étape cruciale et s'imposer durablement comme une référence dans le paysage sportif ivoirien.