Se connecter
Vendredi, 18 Octobre 2024 à 9:01

Messages de RomeoIvoire (4)

Forum Ivoireland / Profil de RomeoIvoire / Messages de RomeoIvoire

  ◀  (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11) ... (203)   ▶    ▶▶   (Descendre)

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Côte d'Ivoire: Les Présidents De La Guinée-Bissau Et De La Mauritanie En Visite dans Politique Emoji New le 10 octobre à 17:44

Ce mercredi, la Côte d'Ivoire a accueilli deux chefs d'État africains sur son sol : Umaro Sissoco Emballo, président de la République de Guinée-Bissau, et Mouhamed Ould Ghazouani, président de la République Islamique de Mauritanie. Leur arrivée en terre ivoirienne marque un moment fort de coopération internationale, visant à promouvoir le développement économique du continent. Les deux chefs d’État ont été accueillis par le vice-président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, au nom du président Alassane Ouattara. Cet événement s'inscrit dans le cadre de l'Assemblée pour le Développement économique de l'Afrique, organisée pour soutenir la campagne de reconstitution des ressources de l'Association internationale de Développement (IDA-21).

Une visite sous le signe de la coopération économique


La présence des présidents Umaro Sissoco Emballo et Mouhamed Ould Ghazouani en Côte d'Ivoire s'inscrit dans une dynamique d’engagement en faveur du développement économique de l’Afrique. Cette rencontre de haut niveau, qui se déroule du 9 au 10 octobre à Abidjan, est organisée par Global Citizen Bridgewater Associates en collaboration avec le ministère ivoirien de l’Économie, du Plan et du Développement. L’objectif est de réunir les dirigeants africains pour mobiliser des ressources et accélérer la croissance économique à l’échelle continentale.

L'Assemblée pour le Développement économique de l'Afrique offre une plateforme pour débattre des problématiques majeures qui affectent la croissance et le bien-être des populations africaines. Il est attendu que des engagements concrets soient pris par les différents gouvernements et acteurs économiques présents. "Notre participation à cette rencontre témoigne de notre détermination à travailler ensemble pour faire face aux défis économiques et sociaux de notre continent", a déclaré Umaro Sissoco Emballo à son arrivée.

L'un des principaux enjeux de cette rencontre est la campagne de reconstitution des ressources de l’Association internationale de Développement (IDA-21). L’IDA est un instrument financier de la Banque mondiale qui vise à soutenir les pays les plus pauvres, principalement en Afrique. La campagne de reconstitution vise à mobiliser des fonds pour financer des projets de développement dans les secteurs de l’éducation, de la santé, des infrastructures et de la lutte contre la pauvreté.

Pour la Côte d’Ivoire, qui a connu une croissance économique soutenue ces dernières années, cette initiative constitue une opportunité de renforcer les acquis en matière de développement durable. "La reconstitution des ressources de l’IDA-21 est essentielle pour répondre aux attentes des populations africaines en termes de croissance inclusive et de réduction des inégalités", a affirmé Mouhamed Ould Ghazouani.

Un tête-à-tête attendu avec le président Alassane Ouattara


Au-delà de leur participation à l'Assemblée, les présidents de la Guinée-Bissau et de la Mauritanie devraient avoir des entretiens bilatéraux avec leur homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Ces rencontres offriront l'occasion d'évoquer les relations bilatérales entre leurs pays respectifs et la Côte d'Ivoire, ainsi que de discuter des enjeux régionaux, notamment la sécurité et la lutte contre le terrorisme au Sahel.

"Nous sommes ici non seulement pour parler économie, mais aussi pour renforcer nos liens d’amitié et de coopération avec la Côte d’Ivoire", a indiqué Mouhamed Ould Ghazouani. Les relations entre la Côte d’Ivoire et la Mauritanie, de même qu'avec la Guinée-Bissau, sont caractérisées par une volonté commune de coopérer sur les plans politique, économique et sécuritaire.

Le rôle des leaders africains dans la reconstitution de l'IDA-21


La participation des chefs d'État africains à cette campagne de reconstitution est un signal fort envoyé à la communauté internationale quant à l'engagement du continent à prendre en main son avenir économique. En effet, l’IDA-21 représente un outil crucial pour soutenir des initiatives locales visant à améliorer les conditions de vie des populations.

La mobilisation des ressources est également essentielle pour aider les pays africains à surmonter les effets de la pandémie de COVID-19, qui a eu un impact négatif sur les économies du continent. La participation de leaders tels qu'Umaro Sissoco Emballo et Mouhamed Ould Ghazouani montre que les pays africains sont prêts à œuvrer ensemble pour la relance économique et la réduction de la pauvreté.

L'Assemblée pour le Développement économique de l'Afrique attire également des partenaires internationaux qui souhaitent contribuer au développement du continent. Parmi eux, on retrouve des organisations multilatérales, des institutions financières et des organisations non gouvernementales. Global Citizen Bridgewater Associates, coorganisateur de l’événement, s'engage à mobiliser des fonds et des ressources pour soutenir les projets de développement durable en Afrique.

Les partenaires internationaux, tout en saluant les efforts des pays africains, exhortent également les gouvernements à garantir une gestion transparente et efficace des ressources mobilisées. "Le développement durable de l’Afrique ne peut se faire qu’avec une bonne gouvernance et une responsabilité partagée", a déclaré un représentant de la Banque mondiale présent à Abidjan.

Vers une coopération accrue entre les pays africains


La présence des présidents de la Guinée-Bissau et de la Mauritanie en Côte d’Ivoire illustre la volonté des pays africains de renforcer leur coopération, non seulement sur le plan économique, mais également sur le plan politique. L’Afrique fait face à des défis communs, parmi lesquels la pauvreté, les inégalités, les conflits armés et la menace terroriste. Pour y faire face, la coopération régionale est essentielle.

En renforçant les relations bilatérales et en participant activement à des initiatives continentales comme l'IDA-21, les pays africains démontrent leur désir de prendre en main leur destin. "L’Afrique ne pourra prospérer que si nous travaillons main dans la main. Ensemble, nous pouvons construire un continent plus fort et plus prospère", a déclaré Umaro Sissoco Emballo lors d'une allocution.

La visite des présidents de la Guinée-Bissau et de la Mauritanie en Côte d’Ivoire s’inscrit dans une dynamique positive de promotion du développement économique et de renforcement de la coopération intra-africaine. La campagne de reconstitution des ressources de l’IDA-21 représente une opportunité de mobiliser des fonds pour financer des projets cruciaux et améliorer les conditions de vie sur le continent.

Cependant, de nombreuses questions subsistent quant à la capacité des pays africains à mettre en œuvre efficacement ces initiatives, à garantir une gestion transparente des ressources mobilisées et à assurer une croissance inclusive. Comment l’Afrique pourra-t-elle transformer ces engagements en réalités concrètes et assurer un développement durable pour ses populations ?

Image de Politique. Ce mercredi, la Côte d'Ivoire a accueilli deux chefs d'État africains sur son sol : Umaro Sissoco Emballo, président de la République de Guinée-Bissau, et Mouhamed Ould Ghazouani, président de la République Islamique de Mauritanie. Leur arrivée en terre ivoirienne marque un moment fort de coopération internationale, visant à promouvoir le développement économique du continent. Les deux chefs d’État ont été accueillis par le vice-président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, au nom du président Alassane Ouattara. Cet événement s'inscrit dans le cadre de l'Assemblée pour le Développement économique de l'Afrique, organisée pour soutenir la campagne de reconstitution des ressources de l'Association internationale de Développement (IDA-21). Une visite sous le signe de la coopération économique La présence des présidents Umaro Sissoco Emballo et Mouhamed Ould Ghazouani en Côte d'Ivoire s'inscrit dans une dynamique d’engagement en faveur du développement économique de l’Afrique. Cette rencontre de haut niveau, qui se déroule du 9 au 10 octobre à Abidjan, est organisée par Global Citizen Bridgewater Associates en collaboration avec le ministère ivoirien de l’Économie, du Plan et du Développement. L’objectif est de réunir les dirigeants africains pour mobiliser des ressources et accélérer la croissance économique à l’échelle continentale. L'Assemblée pour le Développement économique de l'Afrique offre une plateforme pour débattre des problématiques majeures qui affectent la croissance et le bien-être des populations africaines. Il est attendu que des engagements concrets soient pris par les différents gouvernements et acteurs économiques présents. "Notre participation à cette rencontre témoigne de notre détermination à travailler ensemble pour faire face aux défis économiques et sociaux de notre continent", a déclaré Umaro Sissoco Emballo à son arrivée. L'un des principaux enjeux de cette rencontre est la campagne de reconstitution des ressources de l’Association internationale de Développement (IDA-21). L’IDA est un instrument financier de la Banque mondiale qui vise à soutenir les pays les plus pauvres, principalement en Afrique. La campagne de reconstitution vise à mobiliser des fonds pour financer des projets de développement dans les secteurs de l’éducation, de la santé, des infrastructures et de la lutte contre la pauvreté. Pour la Côte d’Ivoire, qui a connu une croissance économique soutenue ces dernières années, cette initiative constitue une opportunité de renforcer les acquis en matière de développement durable. "La reconstitution des ressources de l’IDA-21 est essentielle pour répondre aux attentes des populations africaines en termes de croissance inclusive et de réduction des inégalités", a affirmé Mouhamed Ould Ghazouani. Un tête-à-tête attendu avec le président Alassane Ouattara Au-delà de leur participation à l'Assemblée, les présidents de la Guinée-Bissau et de la Mauritanie devraient avoir des entretiens bilatéraux avec leur homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Ces rencontres offriront l'occasion d'évoquer les relations bilatérales entre leurs pays respectifs et la Côte d'Ivoire, ainsi que de discuter des enjeux régionaux, notamment la sécurité et la lutte contre le terrorisme au Sahel. "Nous sommes ici non seulement pour parler économie, mais aussi pour renforcer nos liens d’amitié et de coopération avec la Côte d’Ivoire", a indiqué Mouhamed Ould Ghazouani. Les relations entre la Côte d’Ivoire et la Mauritanie, de même qu'avec la Guinée-Bissau, sont caractérisées par une volonté commune de coopérer sur les plans politique, économique et sécuritaire. Le rôle des leaders africains dans la reconstitution de l'IDA-21 La participation des chefs d'État africains à cette campagne de reconstitution est un signal fort envoyé à la communauté internationale quant à l'engagement du continent à prendre en main son avenir économique. En effet, l’IDA-21 représente un outil crucial pour soutenir des initiatives locales visant à améliorer les conditions de vie des populations. La mobilisation des ressources est également essentielle pour aider les pays africains à surmonter les effets de la pandémie de COVID-19, qui a eu un impact négatif sur les économies du continent. La participation de leaders tels qu'Umaro Sissoco Emballo et Mouhamed Ould Ghazouani montre que les pays africains sont prêts à œuvrer ensemble pour la relance économique et la réduction de la pauvreté. L'Assemblée pour le Développement économique de l'Afrique attire également des partenaires internationaux qui souhaitent contribuer au développement du continent. Parmi eux, on retrouve des organisations multilatérales, des institutions financières et des organisations non gouvernementales. Global Citizen Bridgewater Associates, coorganisateur de l’événement, s'engage à mobiliser des fonds et des ressources pour soutenir les projets de développement durable en Afrique. Les partenaires internationaux, tout en saluant les efforts des pays africains, exhortent également les gouvernements à garantir une gestion transparente et efficace des ressources mobilisées. "Le développement durable de l’Afrique ne peut se faire qu’avec une bonne gouvernance et une responsabilité partagée", a déclaré un représentant de la Banque mondiale présent à Abidjan. Vers une coopération accrue entre les pays africains La présence des présidents de la Guinée-Bissau et de la Mauritanie en Côte d’Ivoire illustre la volonté des pays africains de renforcer leur coopération, non seulement sur le plan économique, mais également sur le plan politique. L’Afrique fait face à des défis communs, parmi lesquels la pauvreté, les inégalités, les conflits armés et la menace terroriste. Pour y faire face, la coopération régionale est essentielle. En renforçant les relations bilatérales et en participant activement à des initiatives continentales comme l'IDA-21, les pays africains démontrent leur désir de prendre en main leur destin. "L’Afrique ne pourra prospérer que si nous travaillons main dans la main. Ensemble, nous pouvons construire un continent plus fort et plus prospère", a déclaré Umaro Sissoco Emballo lors d'une allocution. La visite des présidents de la Guinée-Bissau et de la Mauritanie en Côte d’Ivoire s’inscrit dans une dynamique positive de promotion du développement économique et de renforcement de la coopération intra-africaine. La campagne de reconstitution des ressources de l’IDA-21 représente une opportunité de mobiliser des fonds pour financer des projets cruciaux et améliorer les conditions de vie sur le continent. Cependant, de nombreuses questions subsistent quant à la capacité des pays africains à mettre en œuvre efficacement ces initiatives, à garantir une gestion transparente des ressources mobilisées et à assurer une croissance inclusive. Comment l’Afrique pourra-t-elle transformer ces engagements en réalités concrètes et assurer un développement durable pour ses populations ?

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit ONU: Voici Les Cinq Pays Africains Élus Au Conseil Des Droits De l'Homme dans Affaires Etrangères Emoji New le 10 octobre à 17:25

Ce mercredi 9 octobre, l'Assemblée générale des Nations Unies a élu cinq pays africains pour siéger au Conseil des droits de l’homme pour la mandature 2025-2027. Ces nouveaux membres représenteront le continent dans une instance essentielle, dont le rôle est de surveiller, promouvoir et protéger les droits humains à travers le monde. Leur élection revêt une importance particulière, à un moment où les droits de l’homme sont de plus en plus au centre des préoccupations sur le continent africain, face aux défis grandissants de justice sociale, de libertés individuelles et de gestion des conflits. Cet article explore l'impact de cette élection sur le positionnement de l’Afrique dans les débats mondiaux et les perspectives que cela offre pour le continent.

Une élection symbolique au sein d’une institution cruciale


Le Bénin, la Gambie, le Kenya, l’Éthiopie et la République démocratique du Congo (RDC) ont été élus membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour un mandat de trois ans. Composé de 47 États membres, le Conseil est chargé d'aborder les violations des droits de l’homme et de formuler des recommandations destinées à y remédier. L’élection de ces cinq pays est le reflet d’une reconnaissance internationale des efforts fournis par chacun d'entre eux pour améliorer les droits humains sur leur territoire.

La présence des pays africains au Conseil des droits de l’homme est hautement symbolique. Elle montre la volonté du continent de s'impliquer dans le respect des droits fondamentaux et de jouer un rôle actif dans la gouvernance mondiale des droits humains. Cette élection intervient alors que l’Afrique continue de faire face à des problématiques telles que la répression des libertés civiles, les inégalités socio-économiques, et des conflits qui fragilisent la stabilité des régions.

Le Bénin au Conseil : entre engagement et controverses


Le Bénin, pays démocratique souvent cité en exemple sur le continent africain, a été élu malgré quelques controverses récentes. Le pays a entrepris des réformes pour renforcer la protection des droits humains, mais il a également été critiqué pour la gestion des libertés publiques et des tensions politiques internes. L’engagement du Bénin au sein du Conseil des droits de l’homme sera scruté de près, tant par ses partenaires internationaux que par la société civile béninoise.

Selon un observateur local, "l'élection du Bénin est une reconnaissance de ses efforts en matière de droits humains, mais aussi une invitation à améliorer certains aspects relatifs aux libertés individuelles". Le défi pour le Bénin sera donc de concilier ces attentes et de jouer un rôle constructif au sein du Conseil.

Des pays africains aux défis différenciés mais un objectif commun


Outre le Bénin, la Gambie, le Kenya, l’Éthiopie et la RDC ont également été élus pour siéger au Conseil. Chacun de ces pays apporte au Conseil des perspectives uniques sur les droits humains, enrichies par des contextes nationaux variés et des enjeux différenciés.

La Gambie, après des années d’autoritarisme sous l’ancien président Yahya Jammeh, a pris des mesures pour restaurer les droits civiques et renforcer les institutions démocratiques. Elle incarne aujourd’hui un espoir de transition réussie en Afrique de l'Ouest. Pour le Kenya, les questions des droits humains sont souvent liées aux tensions ethniques et aux violences électorales. L’implication du Kenya au sein du Conseil est perçue comme une opportunité de promouvoir la paix et la justice sociale.

L’Éthiopie, quant à elle, traverse une période difficile avec les conséquences du conflit dans la région du Tigré. La présence de l’Éthiopie au Conseil des droits de l’homme est à la fois une chance de montrer sa volonté de changer la situation sur le terrain et un sujet de préoccupation pour ceux qui craignent un manque d’impartialité.

La RDC reste un cas emblématique des problèmes structurels que peuvent rencontrer certains États africains. Conflits armés, exploitation illicite des ressources naturelles et violations systématiques des droits humains : la RDC porte un lourd passé. Son élection est perçue comme un encouragement à poursuivre les efforts de stabilisation et de réconciliation nationale.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, créé en 2006 pour remplacer la Commission des droits de l'homme, joue un rôle essentiel dans la promotion des droits fondamentaux à travers le monde. Il examine régulièrement la situation des droits de l'homme dans chaque pays et publie des recommandations qui, bien que non contraignantes, ont un fort poids moral et diplomatique.

Cependant, l’organe est également l'objet de critiques. Certains États membres du Conseil sont eux-mêmes accusés de violer les droits humains, ce qui suscite des interrogations sur l’efficacité et la crédibilité de cette institution. L’élection de la RDC et de l’Éthiopie, en particulier, a fait réagir certaines ONG qui estiment que ces pays doivent encore prouver leur engagement à respecter les droits fondamentaux.

Quel rôle pour l’Afrique au sein du Conseil des droits de l’homme ?


L'élection de ces cinq pays africains offre au continent une occasion unique de peser davantage dans les débats mondiaux sur les droits humains. L’Afrique, souvent perçue comme un récepteur des politiques et des recommandations en matière de droits humains, a ici l’opportunité de jouer un rôle actif en participant à la formulation des standards et des lignes directrices.

"La présence de ces cinq pays est une chance de promouvoir une approche africaine des droits humains, qui prend en compte les réalités culturelles et socio-économiques du continent", estime un expert des relations internationales. En effet, les pays africains siégeant au Conseil peuvent porter des thématiques telles que l’accès à l’éducation, la santé, et la lutte contre la pauvreté, souvent négligées au profit de questions plus politiques.

Le mandat de ces cinq pays africains au Conseil des droits de l'homme ne sera pas de tout repos. Ils auront pour mission de faire entendre la voix du continent, défendre les droits humains tout en conciliant souvent des intérêts nationaux parfois divergents avec les objectifs internationaux de l'ONU. Pour beaucoup, cette élection est un test pour mesurer la capacité des États africains à influencer positivement l’agenda des droits de l'homme.

Les prochaines années seront déterminantes pour jauger l’impact de cette présence accrue de l’Afrique au sein du Conseil des droits de l’homme. Ces pays parviendront-ils à mettre sur la table les préoccupations spécifiques du continent, et à y apporter des solutions concrètes ? Seront-ils à la hauteur des attentes en matière de promotion des libertés et des droits fondamentaux ?

Face à ces interrogations, une question essentielle se pose : comment les pays africains peuvent-ils utiliser leur mandat au sein du Conseil des droits de l'homme pour renforcer à la fois la protection des droits humains sur le continent et leur influence dans la gouvernance mondiale ?

Image de Affaires Etrangères. Ce mercredi 9 octobre, l'Assemblée générale des Nations Unies a élu cinq pays africains pour siéger au Conseil des droits de l’homme pour la mandature 2025-2027. Ces nouveaux membres représenteront le continent dans une instance essentielle, dont le rôle est de surveiller, promouvoir et protéger les droits humains à travers le monde. Leur élection revêt une importance particulière, à un moment où les droits de l’homme sont de plus en plus au centre des préoccupations sur le continent africain, face aux défis grandissants de justice sociale, de libertés individuelles et de gestion des conflits. Cet article explore l'impact de cette élection sur le positionnement de l’Afrique dans les débats mondiaux et les perspectives que cela offre pour le continent. Une élection symbolique au sein d’une institution cruciale Le Bénin, la Gambie, le Kenya, l’Éthiopie et la République démocratique du Congo (RDC) ont été élus membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour un mandat de trois ans. Composé de 47 États membres, le Conseil est chargé d'aborder les violations des droits de l’homme et de formuler des recommandations destinées à y remédier. L’élection de ces cinq pays est le reflet d’une reconnaissance internationale des efforts fournis par chacun d'entre eux pour améliorer les droits humains sur leur territoire. La présence des pays africains au Conseil des droits de l’homme est hautement symbolique. Elle montre la volonté du continent de s'impliquer dans le respect des droits fondamentaux et de jouer un rôle actif dans la gouvernance mondiale des droits humains. Cette élection intervient alors que l’Afrique continue de faire face à des problématiques telles que la répression des libertés civiles, les inégalités socio-économiques, et des conflits qui fragilisent la stabilité des régions. Le Bénin au Conseil : entre engagement et controverses Le Bénin, pays démocratique souvent cité en exemple sur le continent africain, a été élu malgré quelques controverses récentes. Le pays a entrepris des réformes pour renforcer la protection des droits humains, mais il a également été critiqué pour la gestion des libertés publiques et des tensions politiques internes. L’engagement du Bénin au sein du Conseil des droits de l’homme sera scruté de près, tant par ses partenaires internationaux que par la société civile béninoise. Selon un observateur local, "l'élection du Bénin est une reconnaissance de ses efforts en matière de droits humains, mais aussi une invitation à améliorer certains aspects relatifs aux libertés individuelles". Le défi pour le Bénin sera donc de concilier ces attentes et de jouer un rôle constructif au sein du Conseil. Des pays africains aux défis différenciés mais un objectif commun Outre le Bénin, la Gambie, le Kenya, l’Éthiopie et la RDC ont également été élus pour siéger au Conseil. Chacun de ces pays apporte au Conseil des perspectives uniques sur les droits humains, enrichies par des contextes nationaux variés et des enjeux différenciés. La Gambie, après des années d’autoritarisme sous l’ancien président Yahya Jammeh, a pris des mesures pour restaurer les droits civiques et renforcer les institutions démocratiques. Elle incarne aujourd’hui un espoir de transition réussie en Afrique de l'Ouest. Pour le Kenya, les questions des droits humains sont souvent liées aux tensions ethniques et aux violences électorales. L’implication du Kenya au sein du Conseil est perçue comme une opportunité de promouvoir la paix et la justice sociale. L’Éthiopie, quant à elle, traverse une période difficile avec les conséquences du conflit dans la région du Tigré. La présence de l’Éthiopie au Conseil des droits de l’homme est à la fois une chance de montrer sa volonté de changer la situation sur le terrain et un sujet de préoccupation pour ceux qui craignent un manque d’impartialité. La RDC reste un cas emblématique des problèmes structurels que peuvent rencontrer certains États africains. Conflits armés, exploitation illicite des ressources naturelles et violations systématiques des droits humains : la RDC porte un lourd passé. Son élection est perçue comme un encouragement à poursuivre les efforts de stabilisation et de réconciliation nationale. Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, créé en 2006 pour remplacer la Commission des droits de l'homme, joue un rôle essentiel dans la promotion des droits fondamentaux à travers le monde. Il examine régulièrement la situation des droits de l'homme dans chaque pays et publie des recommandations qui, bien que non contraignantes, ont un fort poids moral et diplomatique. Cependant, l’organe est également l'objet de critiques. Certains États membres du Conseil sont eux-mêmes accusés de violer les droits humains, ce qui suscite des interrogations sur l’efficacité et la crédibilité de cette institution. L’élection de la RDC et de l’Éthiopie, en particulier, a fait réagir certaines ONG qui estiment que ces pays doivent encore prouver leur engagement à respecter les droits fondamentaux. Quel rôle pour l’Afrique au sein du Conseil des droits de l’homme ? L'élection de ces cinq pays africains offre au continent une occasion unique de peser davantage dans les débats mondiaux sur les droits humains. L’Afrique, souvent perçue comme un récepteur des politiques et des recommandations en matière de droits humains, a ici l’opportunité de jouer un rôle actif en participant à la formulation des standards et des lignes directrices. "La présence de ces cinq pays est une chance de promouvoir une approche africaine des droits humains, qui prend en compte les réalités culturelles et socio-économiques du continent", estime un expert des relations internationales. En effet, les pays africains siégeant au Conseil peuvent porter des thématiques telles que l’accès à l’éducation, la santé, et la lutte contre la pauvreté, souvent négligées au profit de questions plus politiques. Le mandat de ces cinq pays africains au Conseil des droits de l'homme ne sera pas de tout repos. Ils auront pour mission de faire entendre la voix du continent, défendre les droits humains tout en conciliant souvent des intérêts nationaux parfois divergents avec les objectifs internationaux de l'ONU. Pour beaucoup, cette élection est un test pour mesurer la capacité des États africains à influencer positivement l’agenda des droits de l'homme. Les prochaines années seront déterminantes pour jauger l’impact de cette présence accrue de l’Afrique au sein du Conseil des droits de l’homme. Ces pays parviendront-ils à mettre sur la table les préoccupations spécifiques du continent, et à y apporter des solutions concrètes ? Seront-ils à la hauteur des attentes en matière de promotion des libertés et des droits fondamentaux ? Face à ces interrogations, une question essentielle se pose : comment les pays africains peuvent-ils utiliser leur mandat au sein du Conseil des droits de l'homme pour renforcer à la fois la protection des droits humains sur le continent et leur influence dans la gouvernance mondiale ?

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Voici Les Raisons De l'Exclusion De Laurent Gbagbo De La Liste Électorale dans Politique Emoji New le 10 octobre à 17:14

Les partisans de Laurent Gbagbo montent au créneau face à l'absence remarquée de leur leader sur la liste électorale ivoirienne. Malgré leur détermination, la Commission Électorale Indépendante (CEI) maintient sa décision en invoquant le cadre légal. La question de la participation de Laurent Gbagbo aux élections présidentielles de 2025 reste donc en suspens. Une situation qui relance le débat sur les implications légales, politiques et sociales de cette exclusion. Cet article décrypte les arguments des protagonistes et les enjeux déterminants pour l'avenir politique de la Côte d'Ivoire.

La Commission Électorale Indépendante face aux critiques


La récente absence de Laurent Gbagbo sur la liste électorale a fait l'objet d'une session houleuse au sein de l'Assemblée nationale ivoirienne. De nombreux députés, notamment ceux favorables à l'ancien président, ont vivement interpellé Ibrahim Kuibiert, président de la Commission Électorale Indépendante (CEI), afin d'obtenir des explications quant à l'exclusion de Gbagbo. En guise de réponse, Ibrahim Kuibiert a tenu à clarifier que cette exclusion était conforme aux dispositions légales en vigueur et qu'elle n'était en aucun cas une action arbitraire de la CEI.

"Nous n'avons fait qu'appliquer la loi, en suivant un cadre rigoureux et objectif. La CEI ne procède à aucune révision de liste électorale en dehors des règles établies par le législateur", a affirmé Kuibiert lors de la session parlementaire. Ses propos ont ainsi confirmé que Laurent Gbagbo, à l'instar d'autres citoyens privés de leurs droits civils et politiques, ne remplissait pas les conditions pour figurer sur la liste électorale.

Le président de la CEI a rappelé les quatre conditions essentielles à remplir pour être inscrit sur la liste électorale en Côte d'Ivoire : être Ivoirien, être âgé d'au moins 18 ans, jouir de ses droits civils et politiques, et s'inscrire sur la liste électorale. "C'est uniquement en remplissant ces quatre conditions que l'on acquiert le statut d'électeur et que l'on obtient la carte qui permet de participer aux élections", a déclaré Ibrahim Kuibiert.

Cette clarification a permis de lever toute ambiguïté sur l'absence de Laurent Gbagbo de la liste électorale. Le leader du Parti des Peuples Africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) ne remplit pas la troisième condition, celle de jouir de ses droits civils et politiques. Sa condamnation par la justice ivoirienne l'a en effet privé de ces droits, et la CEI a simplement appliqué les conséquences de cette situation.

Les limites de la loi d'amnistie de 2018


Un autre point qui fait l'objet d'interrogations est la question de l'amnistie. La loi d'amnistie adoptée en 2018 par le gouvernement ivoirien, qui avait pour but de favoriser la réconciliation nationale en épargnant de nombreux acteurs politiques de poursuites judiciaires, n'a pas pris en compte Laurent Gbagbo. Selon Ibrahim Kuibiert, cela est dû au fait que Gbagbo était encore sous la juridiction de la Cour pénale internationale (CPI) au moment de l'adoption de cette loi.

Cette omission fait de Laurent Gbagbo l'un des rares acteurs majeurs de la crise post-électorale de 2010-2011 à ne pas avoir bénéficié d'une remise en liberté totale. Ses partisans estiment cependant que cette situation est injuste et discriminatoire. Pour beaucoup d'entre eux, "cette exclusion semble plus relever d'une décision politique que d'une réalité juridique", comme l'a affirmé un membre influent du PPA-CI.

Malgré l'incertitude qui plane sur son statut électoral, Laurent Gbagbo n'a pas renoncé à ses ambitions politiques. Il a publiquement annoncé son intention de se présenter à l'élection présidentielle de 2025. Un projet soutenu par son parti, qui voit en lui l'homme capable de réconcilier une nation encore fragilisée par les tensions politiques de la dernière décennie.

Cependant, sans une inscription sur la liste électorale, cette candidature reste théorique. "Tant qu'il n'est pas réintégré sur cette liste, son dossier ne sera pas recevable", a martelé Kuibiert, fermant ainsi temporairement la porte à toute hypothèse de participation. Le défi est donc d'obtenir la réhabilitation de ses droits civils et politiques.

Les pistes de réhabilitation : amnistie ou appel judiciaire


Pour que Laurent Gbagbo puisse être réintégré sur la liste électorale, deux voies semblent possibles. La première est l'obtention d'une amnistie qui effacerait sa condamnation et permettrait de recouvrer ses droits civils et politiques. Une telle amnistie nécessiterait cependant une volonté politique affirmée de la part du président actuel Alassane Ouattara, dont les relations avec Gbagbo demeurent complexes, même après plusieurs initiatives de rapprochement.

La deuxième voie est celle de l'appel judiciaire. Laurent Gbagbo pourrait faire appel de sa condamnation afin de tenter de la faire annuler. Cependant, cette option semble hasardeuse et pourrait être longue, ce qui rend incertain son retour sur la scène électorale à temps pour la présidentielle de 2025. Ses partisans misent donc davantage sur une solution politique qui permettrait une réintégration rapide.

Au-delà du cas particulier de Laurent Gbagbo, cette situation soulève la question plus large de la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire. Après la crise de 2010-2011, le pays tente tant bien que mal de tourner la page des divisions politiques et sociales qui l'ont marqué. L'exclusion d'une figure emblématique comme Gbagbo pourrait cependant être perçue comme une démarche allant à l'encontre des efforts de réconciliation.

"La réconciliation nationale passe par l'inclusion de tous les acteurs politiques", soutient un analyste politique ivoirien. Selon lui, priver Laurent Gbagbo de ses droits électoraux revient à exacerber les tensions et à entretenir un climat de défiance entre les différentes composantes de la société ivoirienne. Le défi pour la CEI et le gouvernement est donc de trouver un équilibre entre le respect des institutions judiciaires et la nécessité d'une stabilité durable.

Les réactions de la communauté internationale



La communauté internationale, quant à elle, observe de près l'évolution de cette situation. Les partenaires étrangers de la Côte d'Ivoire, notamment l'Union européenne et les Nations Unies, ont encouragé les autorités ivoiriennes à poursuivre les efforts de réconciliation et à garantir des élections inclusives et transparentes en 2025. "Nous espérons que toutes les forces politiques pourront participer à ces élections dans un esprit d'inclusion et de respect de l'État de droit", a déclaré un représentant de l'Union européenne.

La pression internationale pourrait donc jouer un rôle clé dans la résolution de la question de la réhabilitation de Laurent Gbagbo. Toutefois, les décisions finales reviendront aux autorités ivoiriennes, qui devront composer avec un échiquier politique national à la fois complexe et polarisé.

La question de l'inclusion de Laurent Gbagbo sur la liste électorale est également un révélateur des recompositions à venir sur l'échiquier politique ivoirien. D'autres figures emblématiques, comme Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, ont également joué des rôles centraux dans l'histoire politique récente du pays. La perspective de voir ces trois hommes se retrouver une fois de plus face à face à l'occasion de la présidentielle de 2025 suscite des interrogations quant à l'évolution du paysage politique.

Certains observateurs y voient une opportunité de renouvellement, à condition que la nouvelle génération de responsables politiques puisse émerger et bénéficier d'une exposition suffisante. "Il est temps de laisser la place à de nouveaux leaders, capables de proposer une vision différente pour la Côte d'Ivoire", affirme un analyste politique. Mais tant que les acteurs historiques conserveront une emprise sur la scène politique, le changement pourrait se révéler difficile.

La situation actuelle pose donc des questions importantes quant à l'avenir de la Côte d'Ivoire. Si la réconciliation semble être une priorité, les obstacles à la participation de certains acteurs politiques majeurs pourraient compromettre cet objectif. Laurent Gbagbo, en tant que figure emblématique de la vie politique ivoirienne, incarne une part importante de l'histoire récente du pays. Sa réintégration sur la liste électorale serait-elle un pas vers une réconciliation durable, ou au contraire un élément de discorde supplémentaire ?

Face à cette incertitude, une question demeure : comment la Côte d'Ivoire peut-elle parvenir à une véritable réconciliation tout en respectant les contraintes juridiques et politiques actuelles ?

Image de Politique. Les partisans de Laurent Gbagbo montent au créneau face à l'absence remarquée de leur leader sur la liste électorale ivoirienne. Malgré leur détermination, la Commission Électorale Indépendante (CEI) maintient sa décision en invoquant le cadre légal. La question de la participation de Laurent Gbagbo aux élections présidentielles de 2025 reste donc en suspens. Une situation qui relance le débat sur les implications légales, politiques et sociales de cette exclusion. Cet article décrypte les arguments des protagonistes et les enjeux déterminants pour l'avenir politique de la Côte d'Ivoire. La Commission Électorale Indépendante face aux critiques La récente absence de Laurent Gbagbo sur la liste électorale a fait l'objet d'une session houleuse au sein de l'Assemblée nationale ivoirienne. De nombreux députés, notamment ceux favorables à l'ancien président, ont vivement interpellé Ibrahim Kuibiert, président de la Commission Électorale Indépendante (CEI), afin d'obtenir des explications quant à l'exclusion de Gbagbo. En guise de réponse, Ibrahim Kuibiert a tenu à clarifier que cette exclusion était conforme aux dispositions légales en vigueur et qu'elle n'était en aucun cas une action arbitraire de la CEI. "Nous n'avons fait qu'appliquer la loi, en suivant un cadre rigoureux et objectif. La CEI ne procède à aucune révision de liste électorale en dehors des règles établies par le législateur", a affirmé Kuibiert lors de la session parlementaire. Ses propos ont ainsi confirmé que Laurent Gbagbo, à l'instar d'autres citoyens privés de leurs droits civils et politiques, ne remplissait pas les conditions pour figurer sur la liste électorale. Le président de la CEI a rappelé les quatre conditions essentielles à remplir pour être inscrit sur la liste électorale en Côte d'Ivoire : être Ivoirien, être âgé d'au moins 18 ans, jouir de ses droits civils et politiques, et s'inscrire sur la liste électorale. "C'est uniquement en remplissant ces quatre conditions que l'on acquiert le statut d'électeur et que l'on obtient la carte qui permet de participer aux élections", a déclaré Ibrahim Kuibiert. Cette clarification a permis de lever toute ambiguïté sur l'absence de Laurent Gbagbo de la liste électorale. Le leader du Parti des Peuples Africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) ne remplit pas la troisième condition, celle de jouir de ses droits civils et politiques. Sa condamnation par la justice ivoirienne l'a en effet privé de ces droits, et la CEI a simplement appliqué les conséquences de cette situation. Les limites de la loi d'amnistie de 2018 Un autre point qui fait l'objet d'interrogations est la question de l'amnistie. La loi d'amnistie adoptée en 2018 par le gouvernement ivoirien, qui avait pour but de favoriser la réconciliation nationale en épargnant de nombreux acteurs politiques de poursuites judiciaires, n'a pas pris en compte Laurent Gbagbo. Selon Ibrahim Kuibiert, cela est dû au fait que Gbagbo était encore sous la juridiction de la Cour pénale internationale (CPI) au moment de l'adoption de cette loi. Cette omission fait de Laurent Gbagbo l'un des rares acteurs majeurs de la crise post-électorale de 2010-2011 à ne pas avoir bénéficié d'une remise en liberté totale. Ses partisans estiment cependant que cette situation est injuste et discriminatoire. Pour beaucoup d'entre eux, "cette exclusion semble plus relever d'une décision politique que d'une réalité juridique", comme l'a affirmé un membre influent du PPA-CI. Malgré l'incertitude qui plane sur son statut électoral, Laurent Gbagbo n'a pas renoncé à ses ambitions politiques. Il a publiquement annoncé son intention de se présenter à l'élection présidentielle de 2025. Un projet soutenu par son parti, qui voit en lui l'homme capable de réconcilier une nation encore fragilisée par les tensions politiques de la dernière décennie. Cependant, sans une inscription sur la liste électorale, cette candidature reste théorique. "Tant qu'il n'est pas réintégré sur cette liste, son dossier ne sera pas recevable", a martelé Kuibiert, fermant ainsi temporairement la porte à toute hypothèse de participation. Le défi est donc d'obtenir la réhabilitation de ses droits civils et politiques. Les pistes de réhabilitation : amnistie ou appel judiciaire Pour que Laurent Gbagbo puisse être réintégré sur la liste électorale, deux voies semblent possibles. La première est l'obtention d'une amnistie qui effacerait sa condamnation et permettrait de recouvrer ses droits civils et politiques. Une telle amnistie nécessiterait cependant une volonté politique affirmée de la part du président actuel Alassane Ouattara, dont les relations avec Gbagbo demeurent complexes, même après plusieurs initiatives de rapprochement. La deuxième voie est celle de l'appel judiciaire. Laurent Gbagbo pourrait faire appel de sa condamnation afin de tenter de la faire annuler. Cependant, cette option semble hasardeuse et pourrait être longue, ce qui rend incertain son retour sur la scène électorale à temps pour la présidentielle de 2025. Ses partisans misent donc davantage sur une solution politique qui permettrait une réintégration rapide. Au-delà du cas particulier de Laurent Gbagbo, cette situation soulève la question plus large de la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire. Après la crise de 2010-2011, le pays tente tant bien que mal de tourner la page des divisions politiques et sociales qui l'ont marqué. L'exclusion d'une figure emblématique comme Gbagbo pourrait cependant être perçue comme une démarche allant à l'encontre des efforts de réconciliation. "La réconciliation nationale passe par l'inclusion de tous les acteurs politiques", soutient un analyste politique ivoirien. Selon lui, priver Laurent Gbagbo de ses droits électoraux revient à exacerber les tensions et à entretenir un climat de défiance entre les différentes composantes de la société ivoirienne. Le défi pour la CEI et le gouvernement est donc de trouver un équilibre entre le respect des institutions judiciaires et la nécessité d'une stabilité durable. Les réactions de la communauté internationale La communauté internationale, quant à elle, observe de près l'évolution de cette situation. Les partenaires étrangers de la Côte d'Ivoire, notamment l'Union européenne et les Nations Unies, ont encouragé les autorités ivoiriennes à poursuivre les efforts de réconciliation et à garantir des élections inclusives et transparentes en 2025. "Nous espérons que toutes les forces politiques pourront participer à ces élections dans un esprit d'inclusion et de respect de l'État de droit", a déclaré un représentant de l'Union européenne. La pression internationale pourrait donc jouer un rôle clé dans la résolution de la question de la réhabilitation de Laurent Gbagbo. Toutefois, les décisions finales reviendront aux autorités ivoiriennes, qui devront composer avec un échiquier politique national à la fois complexe et polarisé. La question de l'inclusion de Laurent Gbagbo sur la liste électorale est également un révélateur des recompositions à venir sur l'échiquier politique ivoirien. D'autres figures emblématiques, comme Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, ont également joué des rôles centraux dans l'histoire politique récente du pays. La perspective de voir ces trois hommes se retrouver une fois de plus face à face à l'occasion de la présidentielle de 2025 suscite des interrogations quant à l'évolution du paysage politique. Certains observateurs y voient une opportunité de renouvellement, à condition que la nouvelle génération de responsables politiques puisse émerger et bénéficier d'une exposition suffisante. "Il est temps de laisser la place à de nouveaux leaders, capables de proposer une vision différente pour la Côte d'Ivoire", affirme un analyste politique. Mais tant que les acteurs historiques conserveront une emprise sur la scène politique, le changement pourrait se révéler difficile. La situation actuelle pose donc des questions importantes quant à l'avenir de la Côte d'Ivoire. Si la réconciliation semble être une priorité, les obstacles à la participation de certains acteurs politiques majeurs pourraient compromettre cet objectif. Laurent Gbagbo, en tant que figure emblématique de la vie politique ivoirienne, incarne une part importante de l'histoire récente du pays. Sa réintégration sur la liste électorale serait-elle un pas vers une réconciliation durable, ou au contraire un élément de discorde supplémentaire ? Face à cette incertitude, une question demeure : comment la Côte d'Ivoire peut-elle parvenir à une véritable réconciliation tout en respectant les contraintes juridiques et politiques actuelles ?

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Découvrez Les Animaux Sauvages Emblématiques De La Côte d'Ivoire dans Animaux Emoji New le 9 octobre à 17:09

La Côte d'Ivoire, pays d’Afrique de l’Ouest, abrite une biodiversité unique et foisonnante, réputée pour sa faune sauvage spectaculaire. Cette nation offre un éventail impressionnant d'espèces animales qui en font une destination privilégiée pour les passionnés de nature. Cependant, la préservation de ces richesses naturelles reste un défi de taille, tant les menaces pèsent sur ces écosystèmes. Dans cet article, nous nous pencherons sur les espèces emblématiques de la Côte d'Ivoire, sur les enjeux de leur conservation et sur l’avenir de cette biodiversité face aux défis contemporains.

La richesse faunistique de la Côte d'Ivoire


La Côte d'Ivoire est dotée d'une biodiversité exceptionnelle qui fait partie de son patrimoine naturel et culturel. De la savane du Nord à la forêt tropicale du Sud, la faune ivoirienne est d'une variété impressionnante. Le pays abrite certaines des espèces animales les plus iconiques de la région, telles que les éléphants, les chimpanzés et les hippopotames pygmées. Ces animaux, symboles de la diversité ivoirienne, jouent un rôle fondamental dans le maintien de l'équilibre des écosystèmes.

Parmi les espèces phares, l'éléphant de forêt (également connu sous le nom de "l'éléphant de Côte d'Ivoire") occupe une place prépondérante. Considéré comme le symbole du pays, il est présent dans de nombreux mythes et fait partie du logo national. Malheureusement, ces animaux sont de plus en plus menacés par la perte de leur habitat et le braconnage, des problématiques qui s'aggravent au fil des années.

Les chimpanzés, habitants des forêts tropicales, sont eux aussi très répandus en Côte d'Ivoire. Ce pays est, en effet, l'un des principaux refuges de l'espèce en Afrique de l'Ouest. Cependant, leur population a drastiquement diminué ces dernières décennies, principalement en raison de la destruction de leur habitat naturel et du commerce illégal d'animaux sauvages.

Les écosystèmes variés de la Côte d'Ivoire


La diversité des paysages de la Côte d'Ivoire est une des raisons majeures de la richesse de sa faune. Le pays compte plusieurs parcs nationaux et réserves naturelles qui constituent des havres de paix pour la faune sauvage. Le Parc national de Taï, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, est l'une des plus grandes forêts tropicales humides de l'Afrique de l'Ouest, offrant un habitat unique pour de nombreuses espèces. C'est là que l'on retrouve des animaux comme le chimpanzé, le colobe bai, et des espèces endémiques comme le singe Diana.

Le Parc national de la Comoé, situé dans le nord-est du pays, est l'un des plus grands parcs nationaux d'Afrique. Sa particularité réside dans sa diversité écologique, qui comprend aussi bien des savanes que des zones boisées et des cours d'eau. On y rencontre des éléphants, des hippopotames et une variété d'espèces d'oiseaux rares. Le parc joue un rôle crucial dans la préservation des écosystèmes de savane de la région.

Ces parcs et réserves sont essentiels pour la conservation de la faune ivoirienne, mais ils ne sont pas exempts de menaces. Les pressions humaines, notamment l'agriculture extensive et l'exploitation illégale des ressources naturelles, pèsent lourdement sur ces espaces protégés.

Menaces pesant sur la faune ivoirienne


La faune ivoirienne fait face à de multiples menaces, qui mettent en péril la survie de nombreuses espèces emblématiques. La déforestation est l'une des principales causes de la disparition des habitats naturels. Le pays, autrefois largement recouvert de forêts tropicales, a perdu une grande partie de sa couverture forestière en raison de l'expansion agricole, notamment pour la culture du cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial. Cette déforestation massive a des conséquences dramatiques sur les espèces animales qui dépendent de ces forêts pour leur survie.

Le braconnage représente également une menace majeure. Les éléphants sont ciblés pour leur ivoire, tandis que d'autres animaux sont chassés pour leur viande ou pour être vendus comme animaux de compagnie exotiques. Malgré les lois en vigueur et les efforts des autorités pour lutter contre le braconnage, celui-ci reste un problème récurrent, alimenté par la pauvreté et la demande internationale de produits issus d'animaux sauvages.

Par ailleurs, le changement climatique constitue une autre menace sérieuse. Les variations des précipitations et les changements de température affectent les habitats naturels et perturbent les équilibres écologiques. Les éléphants, par exemple, dépendent des sources d'eau pour leur survie, et la sécheresse prolongée peut entraîner des périodes de stress hydrique qui mettent en danger leur population.

Les efforts de conservation : une lueur d'espoir


Malgré les menaces, des efforts sont entrepris pour préserver la faune de la Côte d'Ivoire. Le gouvernement, en collaboration avec des organisations internationales et des ONG locales, a mis en place plusieurs programmes de conservation visant à protéger les habitats naturels et les espèces menacées. Parmi ces initiatives, on trouve la création de nouvelles réserves naturelles, le renforcement des lois contre le braconnage, et des campagnes de sensibilisation pour encourager les populations locales à participer à la protection de la faune.

Le Parc national de Taï, par exemple, bénéficie de programmes de recherche et de conservation soutenus par des institutions internationales. Ces programmes visent à étudier le comportement des chimpanzés et d'autres espèces, tout en impliquant les communautés locales dans les efforts de préservation. La collaboration avec les populations locales est essentielle, car elle permet de concilier conservation et développement économique, en offrant des alternatives économiques à l'exploitation des ressources naturelles.

Les écogardes jouent également un rôle crucial dans la lutte contre le braconnage. Ces gardiens de la nature, souvent mal équipés et exposés à des risques importants, patrouillent les parcs et réserves pour prévenir les activités illégales. Le soutien à ces équipes est fondamental pour garantir la protection des espaces naturels.

Le rôle des communautés locales dans la conservation


Les communautés locales sont des acteurs clés dans la préservation de la faune sauvage. En Côte d'Ivoire, de nombreux villages sont situés à proximité des parcs et réserves, et leurs habitants dépendent souvent des ressources naturelles pour leur subsistance. Pour assurer une conservation durable, il est essentiel d'impliquer ces communautés dans les projets de préservation et de leur offrir des alternatives économiques viables.

Des initiatives telles que l'écotourisme commencent à se développer en Côte d'Ivoire. En proposant des visites guidées dans les parcs et réserves, l'écotourisme permet non seulement de sensibiliser le public à la nécessité de préserver la faune, mais également de générer des revenus pour les populations locales. Ces revenus peuvent être réinvestis dans des projets communautaires, tels que la construction d'écoles ou l'amélioration des infrastructures sanitaires.

L'éducation et la sensibilisation sont également des éléments clés pour encourager la protection de la faune. Des programmes éducatifs, destinés aux jeunes, visent à leur faire prendre conscience de l'importance de la biodiversité et du rôle qu'ils peuvent jouer dans sa préservation. En impliquant les jeunes générations, ces initiatives contribuent à forger une culture de la conservation au sein des communautés.

La question de l'avenir de la faune en Côte d'Ivoire reste en suspens. Les efforts de conservation ont permis d'obtenir des résultats encourageants, mais les défis demeurent considérables. Le changement climatique, la pression démographique et l'exploitation intensive des ressources continuent de menacer la biodiversité ivoirienne. Pour préserver ces écosystèmes uniques, il est indispensable de renforcer les politiques de conservation, d'impliquer davantage les communautés locales et de sensibiliser le grand public à l'importance de la biodiversité.

La Côte d'Ivoire a encore la possibilité de sauvegarder son patrimoine naturel et de faire de la conservation de la faune une priorité nationale. Mais la réussite de cette entreprise dépendra de l'engagement de tous les acteurs – gouvernement, organisations internationales, communautés locales et citoyens.

La biodiversité ivoirienne, avec ses espèces emblématiques et ses écosystèmes variés, est un trésor inestimable. La question qui se pose dès lors est la suivante : comment pouvons-nous, collectivement, assurer la sauvegarde de cette richesse pour les générations futures ?

Image de Animaux. La Côte d'Ivoire, pays d’Afrique de l’Ouest, abrite une biodiversité unique et foisonnante, réputée pour sa faune sauvage spectaculaire. Cette nation offre un éventail impressionnant d'espèces animales qui en font une destination privilégiée pour les passionnés de nature. Cependant, la préservation de ces richesses naturelles reste un défi de taille, tant les menaces pèsent sur ces écosystèmes. Dans cet article, nous nous pencherons sur les espèces emblématiques de la Côte d'Ivoire, sur les enjeux de leur conservation et sur l’avenir de cette biodiversité face aux défis contemporains. La richesse faunistique de la Côte d'Ivoire La Côte d'Ivoire est dotée d'une biodiversité exceptionnelle qui fait partie de son patrimoine naturel et culturel. De la savane du Nord à la forêt tropicale du Sud, la faune ivoirienne est d'une variété impressionnante. Le pays abrite certaines des espèces animales les plus iconiques de la région, telles que les éléphants, les chimpanzés et les hippopotames pygmées. Ces animaux, symboles de la diversité ivoirienne, jouent un rôle fondamental dans le maintien de l'équilibre des écosystèmes. Parmi les espèces phares, l'éléphant de forêt (également connu sous le nom de "l'éléphant de Côte d'Ivoire") occupe une place prépondérante. Considéré comme le symbole du pays, il est présent dans de nombreux mythes et fait partie du logo national. Malheureusement, ces animaux sont de plus en plus menacés par la perte de leur habitat et le braconnage, des problématiques qui s'aggravent au fil des années. Les chimpanzés, habitants des forêts tropicales, sont eux aussi très répandus en Côte d'Ivoire. Ce pays est, en effet, l'un des principaux refuges de l'espèce en Afrique de l'Ouest. Cependant, leur population a drastiquement diminué ces dernières décennies, principalement en raison de la destruction de leur habitat naturel et du commerce illégal d'animaux sauvages. Les écosystèmes variés de la Côte d'Ivoire La diversité des paysages de la Côte d'Ivoire est une des raisons majeures de la richesse de sa faune. Le pays compte plusieurs parcs nationaux et réserves naturelles qui constituent des havres de paix pour la faune sauvage. Le Parc national de Taï, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, est l'une des plus grandes forêts tropicales humides de l'Afrique de l'Ouest, offrant un habitat unique pour de nombreuses espèces. C'est là que l'on retrouve des animaux comme le chimpanzé, le colobe bai, et des espèces endémiques comme le singe Diana. Le Parc national de la Comoé, situé dans le nord-est du pays, est l'un des plus grands parcs nationaux d'Afrique. Sa particularité réside dans sa diversité écologique, qui comprend aussi bien des savanes que des zones boisées et des cours d'eau. On y rencontre des éléphants, des hippopotames et une variété d'espèces d'oiseaux rares. Le parc joue un rôle crucial dans la préservation des écosystèmes de savane de la région. Ces parcs et réserves sont essentiels pour la conservation de la faune ivoirienne, mais ils ne sont pas exempts de menaces. Les pressions humaines, notamment l'agriculture extensive et l'exploitation illégale des ressources naturelles, pèsent lourdement sur ces espaces protégés. Menaces pesant sur la faune ivoirienne La faune ivoirienne fait face à de multiples menaces, qui mettent en péril la survie de nombreuses espèces emblématiques. La déforestation est l'une des principales causes de la disparition des habitats naturels. Le pays, autrefois largement recouvert de forêts tropicales, a perdu une grande partie de sa couverture forestière en raison de l'expansion agricole, notamment pour la culture du cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial. Cette déforestation massive a des conséquences dramatiques sur les espèces animales qui dépendent de ces forêts pour leur survie. Le braconnage représente également une menace majeure. Les éléphants sont ciblés pour leur ivoire, tandis que d'autres animaux sont chassés pour leur viande ou pour être vendus comme animaux de compagnie exotiques. Malgré les lois en vigueur et les efforts des autorités pour lutter contre le braconnage, celui-ci reste un problème récurrent, alimenté par la pauvreté et la demande internationale de produits issus d'animaux sauvages. Par ailleurs, le changement climatique constitue une autre menace sérieuse. Les variations des précipitations et les changements de température affectent les habitats naturels et perturbent les équilibres écologiques. Les éléphants, par exemple, dépendent des sources d'eau pour leur survie, et la sécheresse prolongée peut entraîner des périodes de stress hydrique qui mettent en danger leur population. Les efforts de conservation : une lueur d'espoir Malgré les menaces, des efforts sont entrepris pour préserver la faune de la Côte d'Ivoire. Le gouvernement, en collaboration avec des organisations internationales et des ONG locales, a mis en place plusieurs programmes de conservation visant à protéger les habitats naturels et les espèces menacées. Parmi ces initiatives, on trouve la création de nouvelles réserves naturelles, le renforcement des lois contre le braconnage, et des campagnes de sensibilisation pour encourager les populations locales à participer à la protection de la faune. Le Parc national de Taï, par exemple, bénéficie de programmes de recherche et de conservation soutenus par des institutions internationales. Ces programmes visent à étudier le comportement des chimpanzés et d'autres espèces, tout en impliquant les communautés locales dans les efforts de préservation. La collaboration avec les populations locales est essentielle, car elle permet de concilier conservation et développement économique, en offrant des alternatives économiques à l'exploitation des ressources naturelles. Les écogardes jouent également un rôle crucial dans la lutte contre le braconnage. Ces gardiens de la nature, souvent mal équipés et exposés à des risques importants, patrouillent les parcs et réserves pour prévenir les activités illégales. Le soutien à ces équipes est fondamental pour garantir la protection des espaces naturels. Le rôle des communautés locales dans la conservation Les communautés locales sont des acteurs clés dans la préservation de la faune sauvage. En Côte d'Ivoire, de nombreux villages sont situés à proximité des parcs et réserves, et leurs habitants dépendent souvent des ressources naturelles pour leur subsistance. Pour assurer une conservation durable, il est essentiel d'impliquer ces communautés dans les projets de préservation et de leur offrir des alternatives économiques viables. Des initiatives telles que l'écotourisme commencent à se développer en Côte d'Ivoire. En proposant des visites guidées dans les parcs et réserves, l'écotourisme permet non seulement de sensibiliser le public à la nécessité de préserver la faune, mais également de générer des revenus pour les populations locales. Ces revenus peuvent être réinvestis dans des projets communautaires, tels que la construction d'écoles ou l'amélioration des infrastructures sanitaires. L'éducation et la sensibilisation sont également des éléments clés pour encourager la protection de la faune. Des programmes éducatifs, destinés aux jeunes, visent à leur faire prendre conscience de l'importance de la biodiversité et du rôle qu'ils peuvent jouer dans sa préservation. En impliquant les jeunes générations, ces initiatives contribuent à forger une culture de la conservation au sein des communautés. La question de l'avenir de la faune en Côte d'Ivoire reste en suspens. Les efforts de conservation ont permis d'obtenir des résultats encourageants, mais les défis demeurent considérables. Le changement climatique, la pression démographique et l'exploitation intensive des ressources continuent de menacer la biodiversité ivoirienne. Pour préserver ces écosystèmes uniques, il est indispensable de renforcer les politiques de conservation, d'impliquer davantage les communautés locales et de sensibiliser le grand public à l'importance de la biodiversité. La Côte d'Ivoire a encore la possibilité de sauvegarder son patrimoine naturel et de faire de la conservation de la faune une priorité nationale. Mais la réussite de cette entreprise dépendra de l'engagement de tous les acteurs – gouvernement, organisations internationales, communautés locales et citoyens. La biodiversité ivoirienne, avec ses espèces emblématiques et ses écosystèmes variés, est un trésor inestimable. La question qui se pose dès lors est la suivante : comment pouvons-nous, collectivement, assurer la sauvegarde de cette richesse pour les générations futures ?

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Musique: l'Artiste Gospel Ks Bloom Dévoile Son Nouvel Album Intitulé "Kdo" dans Musique/Radio Emoji New le 9 octobre à 16:54

Mardi 8 octobre 2024 restera une date marquante pour les amateurs de musique gospel en Côte d'Ivoire. L'artiste KS Bloom a présenté son nouvel album intitule « KDO » lors d'une release party éblouissante dans la commune du Plateau, à Abidjan. Entouré de sa famille, de ses amis, de ses fans et de nombreuses personnalités du showbiz ivoirien, KS Bloom a fait vibrer la scène avec son énergie et son talent. Retour sur un événement qui s’annonce comme le point de départ d'une nouvelle aventure musicale.

Un album inspiré et inspirant : "KDO"


Le nouvel album de KS Bloom, intitulé "KDO", est composé de dix titres qui s'inscrivent dans la continuité de son style musical empreint de foi et de positivisme. Avec des chansons comme « Joyeux anniversaire », « Coulé », « Léo sama », « On peut faire ça », ou encore « Confession », l'artiste propose un album varié, où chaque morceau raconte une histoire singulière. Ces titres abordent des thèmes universels tels que l'amour, la gratitude, la résilience et la foi, offrant ainsi une palette de sonorités qui parle à tous.

Lors de la release party, KS Bloom a présenté chaque morceau avec des mots simples mais touchants, permettant au public de s'immerger dans son univers musical et spirituel. « Cet album est un cadeau, non seulement pour mes fans, mais aussi pour moi-même. C'est un moyen de partager la grâce que j'ai reçue et de rappeler que chacun d'entre nous peut être une bénédiction pour les autres », a déclaré l'artiste lors de son discours d'ouverture.

L'événement de présentation de l'album s'est tenu dans la commune du Plateau, à Abidjan, et a attiré une foule de fans enthousiastes, ainsi que des amis proches et des personnalités influentes du showbiz ivoirien. La scène était à l'image de KS Bloom : dynamique, chaleureuse et porteuse de messages d'espoir. L'artiste n'a pas hésité à reprendre certains de ses titres en chœur avec le public présent, créant un moment de communion intense et authentique.

Plusieurs célébrités étaient présentes pour soutenir KS Bloom, notamment Ariel Sheney, Jeff Lebeninoa, Didi B, ainsi que des figures de l'audiovisuel telles que Yasmine Reda, Aurélie Eliam, Carolyne Dasylva, et Emmanuelle Keita. Ces présences ont ajouté une dimension festive et prestigieuse à l'événement, soulignant l'importance de KS Bloom dans le paysage musical ivoirien.

« KS Bloom est un artiste qui ne cesse de surprendre par sa capacité à toucher les cœurs à travers ses textes », a commenté Ariel Sheney, saluant l'énergie communicative de son collègue sur scène.


https://www.youtube.com/watch?v=0Q02gq3jsqg

Un regard tourné vers l'avenir : concerts et distribution de l'album


Au cours de cette soirée, KS Bloom a annoncé de grandes nouvelles à ses fans : un concert au Zénith de Paris, ainsi qu'une date prévue au Parc des expositions d'Abidjan. Ces événements promettent d'être des moments forts de la carrière de l'artiste, qui souhaite porter son message bien au-delà des frontières ivoiriennes. Pour KS Bloom, ces concerts sont l'occasion de partager sa musique avec un public plus large, tout en affirmant la place de la musique gospel ivoirienne sur la scène internationale.

L'album "KDO" est déjà disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légales, ainsi que sur support physique, en CD et clé USB. Cette large distribution permet aux fans, quel que soit leur préférence, de profiter de cette nouvelle production. KS Bloom a tenu à souligner l'importance de rendre sa musique accessible au plus grand nombre, afin que son message puisse toucher toutes les couches de la population.

« Je veux que chaque personne, où qu'elle soit, puisse écouter cet album et trouver un peu de réconfort et d'inspiration », a affirmé KS Bloom avec une émotion palpable.

L'album "KDO" est bien plus qu'une simple collection de chansons ; c'est un message d'espoir et de foi que KS Bloom souhaite partager avec son public. Chaque morceau de l'album est une invitation à la réflexion, à la gratitude et à la célébration de la vie. Avec des paroles inspirées et des rythmes entrainants, KS Bloom réussit à mêler musique et spiritualité de manière harmonieuse, offrant ainsi une expérience unique à ses auditeurs.

La chanson « Confession », par exemple, est un appel à l'introspection, invitant chacun à se décharger de ses peines et de ses erreurs pour avancer vers un avenir meilleur. D'autres titres comme « Joyeux anniversaire » sont des odes à la joie et à la célébration des moments heureux de la vie, rappelant que chaque instant est un cadeau (« KDO ») que l'on doit apprécier pleinement.

Pour KS Bloom, l'objectif est clair : utiliser sa musique comme un vecteur de transformation sociale. « La musique gospel, c'est une façon de partager la grâce qui m'a été accordée et d'inspirer ceux qui écoutent », a expliqué l'artiste, affirmant sa détermination à continuer d'apporter un message positif à son public, surtout dans un contexte socio-économique difficile pour beaucoup de personnes.

Un artiste ancré dans sa communauté


KS Bloom n'est pas seulement un artiste talentueux ; il est également un acteur social engagé. Tout au long de sa carrière, il a su rester proche de sa communauté, s'impliquant dans diverses initiatives caritatives et collaborant avec des associations locales pour aider les plus démunis. Lors de la présentation de son album, il a rappelé son engagement pour la jeunesse ivoirienne, appelant les jeunes à croire en leurs rêves et à persévérer malgré les obstacles.

Pour KS Bloom, la musique est un moyen de transmettre un message d'espoir, mais aussi de contribuer concrètement au bien-être de sa communauté. Il envisage d'utiliser une partie des recettes de son album pour financer des projets sociaux en faveur des jeunes et des enfants défavorisés. « La musique me donne une plateforme, mais mon devoir est d'en faire quelque chose de plus grand, de plus utile », a-t-il ajouté.

Avec le succès de son nouvel album "KDO" et les concerts à venir, KS Bloom s'affirme de plus en plus comme l'une des figures emblématiques de la musique gospel en Côte d'Ivoire. Son style, qui mêle tradition et modernité, ainsi que son engagement social, en font un artiste complet, capable de résonner avec des audiences variées.

Alors que la musique gospel continue de gagner en popularité, tant au niveau national qu'international, KS Bloom semble prêt à jouer un rôle moteur dans ce mouvement. Mais comment ce genre musical peut-il continuer à se développer et à toucher un public toujours plus large ? Quelle place la musique gospel ivoirienne pourrait-elle occuper sur la scène mondiale dans les années à venir ?

Ces questions restent ouvertes, mais une chose est certaine : avec des artistes comme KS Bloom, le gospel ivoirien a de beaux jours devant lui.

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Le PDCI-RDA Envisage De Retirer Son Représentant De La CEI Avant 2025 dans Politique Emoji New le 9 octobre à 16:49

La question de la participation du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA) au sein de la Commission électorale indépendante (CEI) est au cœur des débats politiques à l'approche de l'élection présidentielle de 2025. Lors d'une rencontre virtuelle avec des militants, Me Chrysostome Blessy, secrétaire exécutif adjoint du PDCI en charge des listes électorales et de la veille juridique, a indiqué que la question du retrait du représentant du parti de la CEI était en cours d'examen. Un sujet qui suscite de nombreuses interrogations quant à l'avenir de la représentation du PDCI dans cet organe central du processus électoral.

Un climat de doute sur la présence des représentants du PDCI à la CEI


À quelques mois de l'élection présidentielle prévue pour octobre 2025, la question de la légitimité et de la représentativité des différents acteurs au sein de la Commission électorale indépendante (CEI) est un sujet de friction entre le gouvernement et l'opposition. Me Chrysostome Blessy, lors d'une session virtuelle appelée "La Parole aux Militants" tenue le 6 octobre 2024, a répondu aux inquiétudes d'un militant s'interrogeant sur la présence du PDCI au sein de cet organe électoral.

L'interrogation portait notamment sur la pertinence de maintenir un représentant du parti alors que la CEI est accusée par l'opposition d'être sous l'influence du pouvoir en place. "Lorsque deux pays sont en désaccord, l'un rappelle son ambassadeur", a admis Me Blessy, utilisant une métaphore diplomatique pour évoquer la question. Il a toutefois précisé que la décision de retirer le représentant du PDCI de la CEI appartenait au président du parti, Tidjane Thiam, soulignant qu'il s'agissait d'une décision qui ne pouvait être prise à la légère.

La présence du PDCI au sein de la CEI est perçue par certains comme une forme de légitimation de cette institution, dont l'opposition critique vivement la composition. Selon Me Blessy, il est "difficile de faire la politique de la chaise vide". En effet, le retrait du représentant du PDCI de la CEI pourrait affaiblir la possibilité de surveiller de l'intérieur le fonctionnement de cette commission électorale, et laisser la voie libre au parti au pouvoir pour orienter le processus sans contrepoids.

« C'est une politique que le PDCI ne veut pas expérimenter, » a affirmé Me Blessy. Pour lui, il est essentiel de continuer à jouer un rôle actif, même au sein d'une institution controversée. Les discussions sur la question sont toujours en cours, notamment au sein des plateformes de communication internes du parti, impliquant le président Tidjane Thiam. Me Blessy a laissé entendre qu'une décision pourrait être prise prochainement, reflétant la volonté du parti de reconsidérer sa participation à la CEI, si les garanties de neutralité de cette institution ne sont pas satisfaites.

Une CEI jugée trop proche du pouvoir en place


Pour comprendre les réticences du PDCI et des autres partis d'opposition quant à leur participation à la CEI, il est essentiel de se pencher sur la composition de cet organe électoral. La CEI est souvent accusée de favoriser le parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). Selon l'ancien ministre Hubert Oulaye, "16 membres de la CEI sur 18 émanent du parti au pouvoir ou sont redevables de leur présence au RHDP". Une telle composition est considérée par l'opposition comme un obstacle majeur à l'impartialité du processus électoral, renforçant les doutes sur la transparence des futures élections.

Le PDCI avait initialement refusé de siéger au sein de la CEI après les élections présidentielles de 2020, marquées par des violences ayant causé la mort de 87 personnes et fait près de 500 blessés. Ce n'est qu'à la suite de discussions avec le gouvernement en décembre 2020 que le parti a décidé de rejoindre la Commission centrale de la CEI, espérant y jouer un rôle pour équilibrer les prises de décisions. Depuis lors, Bamba Siaka représente le PDCI au sein de l'institution. Toutefois, le parti reste critique sur la manière dont la CEI fonctionne, estimant que les réformes n'ont pas suffi à la rendre plus équitable.

Malgré les divisions internes qui traversent les différents partis d'opposition en Côte d'Ivoire, une chose semble faire consensus : la nécessité de réformer la CEI. Plusieurs formations politiques, dont celles dirigées par Simone Gbagbo et Charles Blé Goudé, ont appelé au retrait des partis politiques de la CEI au profit d'une commission composée uniquement de techniciens et d'experts indépendants. Cette proposition vise à créer une institution impartiale et capable de garantir la transparence des scrutins à venir.

Pour l'heure, le dialogue entre le gouvernement et l'opposition sur cette question semble être au point mort. L'opposition continue d'exiger une représentation plus juste et un organe électoral indépendant pour éviter les dérives observées par le passé. Le Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI), dirigé par Laurent Gbagbo, a obtenu une place au sein de la Commission centrale en novembre 2022, mais continue de dénoncer une mainmise du pouvoir sur les institutions clés du pays.

Vers un changement de stratégie pour le PDCI ?


La question qui se pose au PDCI aujourd'hui est celle du meilleur moyen de préserver ses intérêts et ceux de ses militants à l'approche de l'élection présidentielle de 2025. Le retrait du représentant du parti de la CEI pourrait être perçu comme un acte de protestation contre un système jugé inéquitable, mais il pourrait aussi limiter la capacité du PDCI à peser dans le processus électoral. Cette question est d'autant plus complexe qu'elle touche directement à la stratégie électorale du parti, qui devra trouver un équilibre entre la dénonciation des déséquilibres institutionnels et la volonté de participer activement aux scrutins.

« C'est au président (Tidjane Thiam) de prendre cette décision (de retirer cette personnalité du PDCI-RDA présente à la CEI), et il ne devrait pas prendre cette décision seul », a souligné Me Blessy, insistant sur la nécessité de consulter l'ensemble des cadres du parti avant de trancher. Cette déclaration montre bien la prudence avec laquelle le PDCI aborde cette question cruciale, conscient des conséquences potentielles de chaque choix sur l'échiquier politique national.

Alors que l'élection présidentielle de 2025 approche à grands pas, la question de la transparence électorale reste au cœur des préoccupations. La participation des partis d'opposition au sein de la CEI, même imparfaite, est-elle la meilleure stratégie pour garantir un processus équitable ? Ou bien la mise en place d'une commission totalement indépendante, exempte de toute influence politique, est-elle la seule voie pour prévenir de nouvelles crises électorales ? Le PDCI devra faire un choix déterminant pour l'avenir de la démocratie ivoirienne. Comment, dans ce contexte, la Côte d'Ivoire parviendra-t-elle à restaurer la confiance dans son processus électoral ?

Image de Politique. La question de la participation du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA) au sein de la Commission électorale indépendante (CEI) est au cœur des débats politiques à l'approche de l'élection présidentielle de 2025. Lors d'une rencontre virtuelle avec des militants, Me Chrysostome Blessy, secrétaire exécutif adjoint du PDCI en charge des listes électorales et de la veille juridique, a indiqué que la question du retrait du représentant du parti de la CEI était en cours d'examen. Un sujet qui suscite de nombreuses interrogations quant à l'avenir de la représentation du PDCI dans cet organe central du processus électoral. Un climat de doute sur la présence des représentants du PDCI à la CEI À quelques mois de l'élection présidentielle prévue pour octobre 2025, la question de la légitimité et de la représentativité des différents acteurs au sein de la Commission électorale indépendante (CEI) est un sujet de friction entre le gouvernement et l'opposition. Me Chrysostome Blessy, lors d'une session virtuelle appelée "La Parole aux Militants" tenue le 6 octobre 2024, a répondu aux inquiétudes d'un militant s'interrogeant sur la présence du PDCI au sein de cet organe électoral. L'interrogation portait notamment sur la pertinence de maintenir un représentant du parti alors que la CEI est accusée par l'opposition d'être sous l'influence du pouvoir en place. "Lorsque deux pays sont en désaccord, l'un rappelle son ambassadeur", a admis Me Blessy, utilisant une métaphore diplomatique pour évoquer la question. Il a toutefois précisé que la décision de retirer le représentant du PDCI de la CEI appartenait au président du parti, Tidjane Thiam, soulignant qu'il s'agissait d'une décision qui ne pouvait être prise à la légère. La présence du PDCI au sein de la CEI est perçue par certains comme une forme de légitimation de cette institution, dont l'opposition critique vivement la composition. Selon Me Blessy, il est "difficile de faire la politique de la chaise vide". En effet, le retrait du représentant du PDCI de la CEI pourrait affaiblir la possibilité de surveiller de l'intérieur le fonctionnement de cette commission électorale, et laisser la voie libre au parti au pouvoir pour orienter le processus sans contrepoids. « C'est une politique que le PDCI ne veut pas expérimenter, » a affirmé Me Blessy. Pour lui, il est essentiel de continuer à jouer un rôle actif, même au sein d'une institution controversée. Les discussions sur la question sont toujours en cours, notamment au sein des plateformes de communication internes du parti, impliquant le président Tidjane Thiam. Me Blessy a laissé entendre qu'une décision pourrait être prise prochainement, reflétant la volonté du parti de reconsidérer sa participation à la CEI, si les garanties de neutralité de cette institution ne sont pas satisfaites. Une CEI jugée trop proche du pouvoir en place Pour comprendre les réticences du PDCI et des autres partis d'opposition quant à leur participation à la CEI, il est essentiel de se pencher sur la composition de cet organe électoral. La CEI est souvent accusée de favoriser le parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). Selon l'ancien ministre Hubert Oulaye, "16 membres de la CEI sur 18 émanent du parti au pouvoir ou sont redevables de leur présence au RHDP". Une telle composition est considérée par l'opposition comme un obstacle majeur à l'impartialité du processus électoral, renforçant les doutes sur la transparence des futures élections. Le PDCI avait initialement refusé de siéger au sein de la CEI après les élections présidentielles de 2020, marquées par des violences ayant causé la mort de 87 personnes et fait près de 500 blessés. Ce n'est qu'à la suite de discussions avec le gouvernement en décembre 2020 que le parti a décidé de rejoindre la Commission centrale de la CEI, espérant y jouer un rôle pour équilibrer les prises de décisions. Depuis lors, Bamba Siaka représente le PDCI au sein de l'institution. Toutefois, le parti reste critique sur la manière dont la CEI fonctionne, estimant que les réformes n'ont pas suffi à la rendre plus équitable. Malgré les divisions internes qui traversent les différents partis d'opposition en Côte d'Ivoire, une chose semble faire consensus : la nécessité de réformer la CEI. Plusieurs formations politiques, dont celles dirigées par Simone Gbagbo et Charles Blé Goudé, ont appelé au retrait des partis politiques de la CEI au profit d'une commission composée uniquement de techniciens et d'experts indépendants. Cette proposition vise à créer une institution impartiale et capable de garantir la transparence des scrutins à venir. Pour l'heure, le dialogue entre le gouvernement et l'opposition sur cette question semble être au point mort. L'opposition continue d'exiger une représentation plus juste et un organe électoral indépendant pour éviter les dérives observées par le passé. Le Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI), dirigé par Laurent Gbagbo, a obtenu une place au sein de la Commission centrale en novembre 2022, mais continue de dénoncer une mainmise du pouvoir sur les institutions clés du pays. Vers un changement de stratégie pour le PDCI ? La question qui se pose au PDCI aujourd'hui est celle du meilleur moyen de préserver ses intérêts et ceux de ses militants à l'approche de l'élection présidentielle de 2025. Le retrait du représentant du parti de la CEI pourrait être perçu comme un acte de protestation contre un système jugé inéquitable, mais il pourrait aussi limiter la capacité du PDCI à peser dans le processus électoral. Cette question est d'autant plus complexe qu'elle touche directement à la stratégie électorale du parti, qui devra trouver un équilibre entre la dénonciation des déséquilibres institutionnels et la volonté de participer activement aux scrutins. « C'est au président (Tidjane Thiam) de prendre cette décision (de retirer cette personnalité du PDCI-RDA présente à la CEI), et il ne devrait pas prendre cette décision seul », a souligné Me Blessy, insistant sur la nécessité de consulter l'ensemble des cadres du parti avant de trancher. Cette déclaration montre bien la prudence avec laquelle le PDCI aborde cette question cruciale, conscient des conséquences potentielles de chaque choix sur l'échiquier politique national. Alors que l'élection présidentielle de 2025 approche à grands pas, la question de la transparence électorale reste au cœur des préoccupations. La participation des partis d'opposition au sein de la CEI, même imparfaite, est-elle la meilleure stratégie pour garantir un processus équitable ? Ou bien la mise en place d'une commission totalement indépendante, exempte de toute influence politique, est-elle la seule voie pour prévenir de nouvelles crises électorales ? Le PDCI devra faire un choix déterminant pour l'avenir de la démocratie ivoirienne. Comment, dans ce contexte, la Côte d'Ivoire parviendra-t-elle à restaurer la confiance dans son processus électoral ?

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Pouvoir d'Achat: Revalorisation Des Pensions Des Retraités De 30 % Sur Dix Ans dans Société Emoji New le 9 octobre à 16:43

Lors de la conférence de presse hebdomadaire "Tout Savoir Sur", organisée par le Centre d'Information et de Communication Gouvernementale (CICG), Fatou Fofana Soro, directrice générale de la Protection sociale, a annoncé une hausse significative des pensions des retraités en Côte d'Ivoire. Cette mesure s'inscrit dans une volonté claire du gouvernement de préserver le pouvoir d'achat des retraités et de garantir leur bien-être face aux défis économiques actuels.

Des revalorisations pour compenser l'inflation et améliorer le niveau de vie


Au cours des dix dernières années, les pensions des retraités ivoiriens ont connu une revalorisation globale de 30 %. Cette progression, annoncée par Fatou Fofana Soro, est le résultat d'une politique de revalorisations périodiques, appliquées tant au secteur public qu'au secteur privé. "Afin de préserver et d'améliorer le pouvoir d'achat des retraités, le gouvernement a institué des revalorisations périodiques des pensions. En dix ans, les pensions ont ainsi enregistré une augmentation de 30 %", a-t-elle déclaré.

Cette initiative vise à compenser les effets de l'inflation qui, au fil des ans, grignote le pouvoir d'achat des retraités. En augmentant les pensions, le gouvernement souhaite non seulement préserver le niveau de vie des anciens travailleurs, mais aussi maintenir l'équilibre financier des caisses de retraite. Cette approche, qui prend en compte l'évolution des prix et les besoins accrus des retraités, témoigne de l'attention portée par les autorités aux problèmes socio-économiques auxquels sont confrontées les personnes âgées.

En plus de la revalorisation des pensions, Fatou Fofana Soro a également annoncé une augmentation des allocations familiales pour les retraités du secteur public ayant des enfants à charge. Désormais, ces allocations sont passées de 2 500 à 5 000 francs CFA par mois et par enfant, une mesure mise en place depuis 2022. Cette augmentation constitue un soutien supplémentaire pour les retraités, leur permettant de faire face aux dépenses liées à leurs enfants à charge, et de renforcer ainsi leur pouvoir d'achat.

Cette mesure est particulièrement importante dans un contexte où de nombreux retraités continuent d'avoir des charges familiales élevées, que ce soit des enfants ou des petits-enfants à leur charge. En augmentant ces allocations, le gouvernement montre sa volonté d'accompagner les familles et d'assurer un niveau de vie décent aux retraités qui continuent de jouer un rôle central au sein de leurs foyers.

La question de la protection sociale en Côte d'Ivoire ne concerne pas uniquement les retraités du secteur formel. Fatou Fofana Soro a souligné l'importance d'inclure les travailleurs indépendants et ceux du secteur informel dans le système de retraite. Ces travailleurs représentent entre 80 et 90 % de la population active en Côte d'Ivoire, et leur adhésion au système de protection sociale est une priorité pour le gouvernement.

Cette initiative vise à étendre les bénéfices de la retraite à une population qui, jusqu'ici, était souvent exclue des dispositifs de protection sociale. Les travailleurs du secteur informel, qu'ils soient artisans, commerçants ou employés de services, contribuent de manière significative à l'économie ivoirienne. Toutefois, leur absence de couverture sociale les expose à une grande vulnérabilité une fois qu'ils atteignent l'âge de la retraite. En intégrant cette frange importante de la population dans le système de retraite, le gouvernement aspire à créer une société plus juste et équitable, où chacun peut bénéficier d'une protection tout au long de sa vie.

La Couverture Maladie Universelle : un accès renforcé aux soins de santé


L'accès aux soins de santé est un autre volet essentiel de la politique sociale du gouvernement ivoirien. Fatou Fofana Soro a rappelé que plus de 14,7 millions de personnes, dont de nombreux retraités, sont aujourd'hui enrôlées dans le programme de Couverture Maladie Universelle (CMU). Ce dispositif vise à garantir un accès aux soins de santé pour tous, en offrant une couverture des frais médicaux à un coût abordable.

Pour les retraités, l'accès aux soins de santé est une préoccupation majeure, car les besoins médicaux tendent à augmenter avec l'âge. La CMU constitue donc un soutien précieux, permettant aux retraités de recevoir les soins nécessaires sans avoir à supporter des coûts prohibitifs. En élargissant l'accès à la CMU, le gouvernement cherche à garantir une vie digne aux personnes âgées et à prévenir la précarité liée aux dépenses de santé.

En plus de la CMU, la Côte d'Ivoire a mis en place un régime de retraite complémentaire, qui compte aujourd'hui environ 95 000 adhérents. Ce régime offre une couverture supplémentaire aux travailleurs, leur permettant de percevoir une pension plus élevée au moment de la retraite. L'objectif est de garantir une meilleure qualité de vie aux retraités et de compléter les prestations offertes par le système de retraite de base.

Le régime de retraite complémentaire est particulièrement adapté aux travailleurs qui souhaitent épargner davantage pour préparer leur retraite. Il permet de diversifier les sources de revenu et de réduire la dépendance envers les pensions de base. Pour les jeunes travailleurs, c'est également un moyen de se constituer une épargne à long terme, avec l'assurance d'un revenu décent une fois qu'ils auront quitté la vie active.

Lors de son intervention, Fatou Fofana Soro a également réitér l'engagement du gouvernement à garantir à chaque retraité une fin de carrière digne, paisible et sécurisée. Actuellement, la Côte d'Ivoire compte environ 220 000 retraités, et le gouvernement est déterminé à poursuivre ses actions pour améliorer leurs conditions de vie, en renforçant les dispositifs de protection sociale et en veillant à ce que chaque retraité puisse vivre dans la dignité. Les initiatives entreprises, telles que la revalorisation des pensions et l'inclusion des travailleurs du secteur informel, sont autant de mesures qui témoignent de cette volonté de construire un système social inclusif et juste.

Image de Société. Lors de la conférence de presse hebdomadaire "Tout Savoir Sur", organisée par le Centre d'Information et de Communication Gouvernementale (CICG), Fatou Fofana Soro, directrice générale de la Protection sociale, a annoncé une hausse significative des pensions des retraités en Côte d'Ivoire. Cette mesure s'inscrit dans une volonté claire du gouvernement de préserver le pouvoir d'achat des retraités et de garantir leur bien-être face aux défis économiques actuels. Des revalorisations pour compenser l'inflation et améliorer le niveau de vie Au cours des dix dernières années, les pensions des retraités ivoiriens ont connu une revalorisation globale de 30 %. Cette progression, annoncée par Fatou Fofana Soro, est le résultat d'une politique de revalorisations périodiques, appliquées tant au secteur public qu'au secteur privé. "Afin de préserver et d'améliorer le pouvoir d'achat des retraités, le gouvernement a institué des revalorisations périodiques des pensions. En dix ans, les pensions ont ainsi enregistré une augmentation de 30 %", a-t-elle déclaré. Cette initiative vise à compenser les effets de l'inflation qui, au fil des ans, grignote le pouvoir d'achat des retraités. En augmentant les pensions, le gouvernement souhaite non seulement préserver le niveau de vie des anciens travailleurs, mais aussi maintenir l'équilibre financier des caisses de retraite. Cette approche, qui prend en compte l'évolution des prix et les besoins accrus des retraités, témoigne de l'attention portée par les autorités aux problèmes socio-économiques auxquels sont confrontées les personnes âgées. En plus de la revalorisation des pensions, Fatou Fofana Soro a également annoncé une augmentation des allocations familiales pour les retraités du secteur public ayant des enfants à charge. Désormais, ces allocations sont passées de 2 500 à 5 000 francs CFA par mois et par enfant, une mesure mise en place depuis 2022. Cette augmentation constitue un soutien supplémentaire pour les retraités, leur permettant de faire face aux dépenses liées à leurs enfants à charge, et de renforcer ainsi leur pouvoir d'achat. Cette mesure est particulièrement importante dans un contexte où de nombreux retraités continuent d'avoir des charges familiales élevées, que ce soit des enfants ou des petits-enfants à leur charge. En augmentant ces allocations, le gouvernement montre sa volonté d'accompagner les familles et d'assurer un niveau de vie décent aux retraités qui continuent de jouer un rôle central au sein de leurs foyers. La question de la protection sociale en Côte d'Ivoire ne concerne pas uniquement les retraités du secteur formel. Fatou Fofana Soro a souligné l'importance d'inclure les travailleurs indépendants et ceux du secteur informel dans le système de retraite. Ces travailleurs représentent entre 80 et 90 % de la population active en Côte d'Ivoire, et leur adhésion au système de protection sociale est une priorité pour le gouvernement. Cette initiative vise à étendre les bénéfices de la retraite à une population qui, jusqu'ici, était souvent exclue des dispositifs de protection sociale. Les travailleurs du secteur informel, qu'ils soient artisans, commerçants ou employés de services, contribuent de manière significative à l'économie ivoirienne. Toutefois, leur absence de couverture sociale les expose à une grande vulnérabilité une fois qu'ils atteignent l'âge de la retraite. En intégrant cette frange importante de la population dans le système de retraite, le gouvernement aspire à créer une société plus juste et équitable, où chacun peut bénéficier d'une protection tout au long de sa vie. La Couverture Maladie Universelle : un accès renforcé aux soins de santé L'accès aux soins de santé est un autre volet essentiel de la politique sociale du gouvernement ivoirien. Fatou Fofana Soro a rappelé que plus de 14,7 millions de personnes, dont de nombreux retraités, sont aujourd'hui enrôlées dans le programme de Couverture Maladie Universelle (CMU). Ce dispositif vise à garantir un accès aux soins de santé pour tous, en offrant une couverture des frais médicaux à un coût abordable. Pour les retraités, l'accès aux soins de santé est une préoccupation majeure, car les besoins médicaux tendent à augmenter avec l'âge. La CMU constitue donc un soutien précieux, permettant aux retraités de recevoir les soins nécessaires sans avoir à supporter des coûts prohibitifs. En élargissant l'accès à la CMU, le gouvernement cherche à garantir une vie digne aux personnes âgées et à prévenir la précarité liée aux dépenses de santé. En plus de la CMU, la Côte d'Ivoire a mis en place un régime de retraite complémentaire, qui compte aujourd'hui environ 95 000 adhérents. Ce régime offre une couverture supplémentaire aux travailleurs, leur permettant de percevoir une pension plus élevée au moment de la retraite. L'objectif est de garantir une meilleure qualité de vie aux retraités et de compléter les prestations offertes par le système de retraite de base. Le régime de retraite complémentaire est particulièrement adapté aux travailleurs qui souhaitent épargner davantage pour préparer leur retraite. Il permet de diversifier les sources de revenu et de réduire la dépendance envers les pensions de base. Pour les jeunes travailleurs, c'est également un moyen de se constituer une épargne à long terme, avec l'assurance d'un revenu décent une fois qu'ils auront quitté la vie active. Lors de son intervention, Fatou Fofana Soro a également réitér l'engagement du gouvernement à garantir à chaque retraité une fin de carrière digne, paisible et sécurisée. Actuellement, la Côte d'Ivoire compte environ 220 000 retraités, et le gouvernement est déterminé à poursuivre ses actions pour améliorer leurs conditions de vie, en renforçant les dispositifs de protection sociale et en veillant à ce que chaque retraité puisse vivre dans la dignité. Les initiatives entreprises, telles que la revalorisation des pensions et l'inclusion des travailleurs du secteur informel, sont autant de mesures qui témoignent de cette volonté de construire un système social inclusif et juste.

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Traoré Yakouba (Fesaci-Cg) Nommé Au Comité Consultatif De La Fonction Publique dans Politique Emoji New le 9 octobre à 16:38

La nomination de Traoré Yakouba, Secrétaire général de la Fédération des Syndicats Autonomes de Côte d'Ivoire - Confédération Générale (FESACI-CG), en tant que membre du Comité consultatif de la Fonction publique est un événement d'importance majeure. Cette nomination, qui intervient suite à un arrêté ministériel, marque un tournant dans la crise de gouvernance qui secouait la FESACI-CG depuis des mois. Retour sur les événements qui ont précédé cette décision et sur ses conséquences pour l'avenir de la représentation syndicale en Côte d'Ivoire.

La crise de gouvernance : origines et manifestations


La crise au sein de la FESACI-CG trouve son origine dans les tensions qui ont émergé suite au congrès électif du 13 juillet 2024. Lors de ce congrès, Traoré Yakouba a été élu à la tête de la fédération, succédant ainsi à Kouamé Koffi Kra Félix, l'ancien Secrétaire général. Cependant, cette élection n'a pas fait l'unanimité. Kouamé Koffi Kra Félix, refusant de céder sa place, a contesté les résultats et engagé des actions en justice pour revendiquer la légitimité de son mandat.

Cette situation a entraîné une division interne au sein de la FESACI-CG, perturbant son fonctionnement et affectant sa capacité à représenter efficacement les travailleurs ivoiriens. Pendant plusieurs mois, la fédération a été le théâtre de querelles intestines qui ont mis en péril sa crédibilité et sa pertinence sur la scène syndicale. L'absence de la FESACI-CG aux festivités de la Fête nationale en août 2024, en raison de cette crise, a suscité des inquiétudes parmi les syndicats de base et les travailleurs qui comptaient sur la fédération pour défendre leurs intérêts.

Pour tenter de résoudre cette crise, une Assemblée générale extraordinaire a été convoquée le samedi 5 octobre 2024 à Yopougon. Lors de cette rencontre, les membres de la FESACI-CG ont exprimé leur volonté de rétablir l'ordre au sein de la fédération et de réintégrer pleinement leur organisation dans le dialogue social avec les autorités. Ils ont également formulé des recommandations, dont la plus importante était la reconnaissance de Traoré Yakouba comme représentant légitime de la FESACI-CG.

La nomination de Traoré Yakouba au Comité consultatif de la Fonction publique est intervenue par un arrêté ministériel daté du 8 octobre 2024. Cet arrêté marque une avancée significative pour la fédération et pour le mouvement syndical ivoirien en général. En intégrant Traoré Yakouba au sein de ce comité, les autorités ivoiriennes ont non seulement reconné la légitimité de son élection, mais ont également envoyé un signal fort en faveur de la stabilisation de la FESACI-CG.

Le Comité consultatif de la Fonction publique est une instance stratégique, chargée de conseiller le gouvernement sur les questions relatives à la gestion des fonctionnaires et à la réforme de la fonction publique. La présence de Traoré Yakouba au sein de ce comité confère à la FESACI-CG une place de choix dans les décisions qui touchent directement les travailleurs ivoiriens. Pour les acteurs sociaux, cette nomination est perçue comme un pas vers la réconciliation et la reconstruction de l'unité au sein de la fédération.

« Cette nomination est un tournant pour la FESACI-CG. Elle montre que le gouvernement est prêt à collaborer avec nous et que nos voix comptent », a déclaré Traoré Yakouba lors de son intervention après la publication de l'arrêté. Il a exprimé sa gratitude envers les membres de la fédération qui ont maintenu leur confiance en lui tout au long de la crise et a appelé à l'unité pour redonner à la FESACI-CG toute sa force et sa pertinence.

Les perspectives d'avenir pour la FESACI-CG


Avec la fin de cette crise, la FESACI-CG peut enfin se concentrer sur ses priorités : la défense des droits des travailleurs et l'amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires en Côte d'Ivoire. La nomination de Traoré Yakouba au Comité consultatif de la Fonction publique ouvre de nouvelles perspectives pour la fédération, qui peut désormais participer pleinement aux discussions et décisions relatives à la fonction publique.

L'élection de Traoré Yakouba, confirmée par cette nomination, est aussi un signe fort pour les autres acteurs syndicaux. Elle montre que le dialogue est la voie privilégiée pour résoudre les conflits et que les institutions doivent jouer leur rôle de médiateurs pour garantir la stabilité du mouvement syndical. Les membres de la FESACI-CG voient dans cette nomination une opportunité de redynamiser leur action, de mobiliser les travailleurs autour de nouvelles revendications et de peser dans le dialogue social.

Les représentants des autres syndicats ont également réagi positivement à cette nomination. « Le retour de la FESACI-CG dans le processus de dialogue social est une bonne nouvelle pour tous les travailleurs ivoiriens. Cela montre que les divisions internes peuvent être surmontées lorsque les acteurs sont animés par la volonté de servir le bien commun », a commenté Gnagna Théodore Zadi, Représentant de la Confédération Syndicale Plateforme Nationale des Travailleurs de Côte d'Ivoire.

Le Comité consultatif de la Fonction publique est une institution de premier plan dans la gouvernance de la fonction publique ivoirienne. Composé de représentants des syndicats, des ministères et des experts, ce comité a pour mission de donner des avis sur les questions relatives aux réformes administratives, aux conditions de travail, et aux politiques salariales des fonctionnaires. La nomination de Traoré Yakouba en tant que membre de ce comité permet à la FESACI-CG de prendre une part active aux décisions qui impacteront les travailleurs.

Toutefois, cette nouvelle responsabilité s'accompagne de nombreux défis. Il s'agit notamment de préserver l'unité retrouvée au sein de la FESACI-CG, de renforcer la cohésion entre les différents syndicats membres, et de continuer à promouvoir un dialogue constructif avec les autorités. Traoré Yakouba devra ainsi faire preuve de leadership et d'habileté politique pour mener à bien sa mission, tout en veillant à ce que les intérêts des travailleurs soient pris en compte.

« Le Comité consultatif est un lieu de dialogue et de négociation. Il est crucial que la voix des travailleurs y soit bien représentée et que les syndicats jouent pleinement leur rôle pour améliorer les conditions de vie des fonctionnaires », a rappelé un expert en gouvernance publique. La présence de la FESACI-CG au sein de ce comité permettra à la fédération de faire entendre sa voix et de proposer des solutions concrètes pour répondre aux attentes des travailleurs.

La nomination de Traoré Yakouba au sein du Comité consultatif de la Fonction publique symbolise la fin de la crise qui a paralysé la FESACI-CG pendant plusieurs mois. Cette nomination est porteuse d'espoir pour la fédération et pour l'ensemble des travailleurs ivoiriens, qui voient dans cette évolution l'opportunité d'un nouveau départ.

Pour que cette dynamique soit maintenue, il est cependant essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les autorités, les syndicats, et les travailleurs eux-mêmes, s'engagent dans un processus de dialogue ouvert et constructif. Le rôle de la FESACI-CG, et de son Secrétaire général, sera crucial pour maintenir cette stabilité et pour redonner au mouvement syndical ivoirien toute sa force et sa capacité à influencer les décisions publiques.

La question reste dès lors ouverte : comment la FESACI-CG saura-t-elle utiliser cette nouvelle dynamique pour renforcer la représentation des travailleurs et répondre aux nombreux défis auxquels est confrontée la fonction publique ivoirienne ?

Image de Politique. La nomination de Traoré Yakouba, Secrétaire général de la Fédération des Syndicats Autonomes de Côte d'Ivoire - Confédération Générale (FESACI-CG), en tant que membre du Comité consultatif de la Fonction publique est un événement d'importance majeure. Cette nomination, qui intervient suite à un arrêté ministériel, marque un tournant dans la crise de gouvernance qui secouait la FESACI-CG depuis des mois. Retour sur les événements qui ont précédé cette décision et sur ses conséquences pour l'avenir de la représentation syndicale en Côte d'Ivoire. La crise de gouvernance : origines et manifestations La crise au sein de la FESACI-CG trouve son origine dans les tensions qui ont émergé suite au congrès électif du 13 juillet 2024. Lors de ce congrès, Traoré Yakouba a été élu à la tête de la fédération, succédant ainsi à Kouamé Koffi Kra Félix, l'ancien Secrétaire général. Cependant, cette élection n'a pas fait l'unanimité. Kouamé Koffi Kra Félix, refusant de céder sa place, a contesté les résultats et engagé des actions en justice pour revendiquer la légitimité de son mandat. Cette situation a entraîné une division interne au sein de la FESACI-CG, perturbant son fonctionnement et affectant sa capacité à représenter efficacement les travailleurs ivoiriens. Pendant plusieurs mois, la fédération a été le théâtre de querelles intestines qui ont mis en péril sa crédibilité et sa pertinence sur la scène syndicale. L'absence de la FESACI-CG aux festivités de la Fête nationale en août 2024, en raison de cette crise, a suscité des inquiétudes parmi les syndicats de base et les travailleurs qui comptaient sur la fédération pour défendre leurs intérêts. Pour tenter de résoudre cette crise, une Assemblée générale extraordinaire a été convoquée le samedi 5 octobre 2024 à Yopougon. Lors de cette rencontre, les membres de la FESACI-CG ont exprimé leur volonté de rétablir l'ordre au sein de la fédération et de réintégrer pleinement leur organisation dans le dialogue social avec les autorités. Ils ont également formulé des recommandations, dont la plus importante était la reconnaissance de Traoré Yakouba comme représentant légitime de la FESACI-CG. La nomination de Traoré Yakouba au Comité consultatif de la Fonction publique est intervenue par un arrêté ministériel daté du 8 octobre 2024. Cet arrêté marque une avancée significative pour la fédération et pour le mouvement syndical ivoirien en général. En intégrant Traoré Yakouba au sein de ce comité, les autorités ivoiriennes ont non seulement reconné la légitimité de son élection, mais ont également envoyé un signal fort en faveur de la stabilisation de la FESACI-CG. Le Comité consultatif de la Fonction publique est une instance stratégique, chargée de conseiller le gouvernement sur les questions relatives à la gestion des fonctionnaires et à la réforme de la fonction publique. La présence de Traoré Yakouba au sein de ce comité confère à la FESACI-CG une place de choix dans les décisions qui touchent directement les travailleurs ivoiriens. Pour les acteurs sociaux, cette nomination est perçue comme un pas vers la réconciliation et la reconstruction de l'unité au sein de la fédération. « Cette nomination est un tournant pour la FESACI-CG. Elle montre que le gouvernement est prêt à collaborer avec nous et que nos voix comptent », a déclaré Traoré Yakouba lors de son intervention après la publication de l'arrêté. Il a exprimé sa gratitude envers les membres de la fédération qui ont maintenu leur confiance en lui tout au long de la crise et a appelé à l'unité pour redonner à la FESACI-CG toute sa force et sa pertinence. Les perspectives d'avenir pour la FESACI-CG Avec la fin de cette crise, la FESACI-CG peut enfin se concentrer sur ses priorités : la défense des droits des travailleurs et l'amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires en Côte d'Ivoire. La nomination de Traoré Yakouba au Comité consultatif de la Fonction publique ouvre de nouvelles perspectives pour la fédération, qui peut désormais participer pleinement aux discussions et décisions relatives à la fonction publique. L'élection de Traoré Yakouba, confirmée par cette nomination, est aussi un signe fort pour les autres acteurs syndicaux. Elle montre que le dialogue est la voie privilégiée pour résoudre les conflits et que les institutions doivent jouer leur rôle de médiateurs pour garantir la stabilité du mouvement syndical. Les membres de la FESACI-CG voient dans cette nomination une opportunité de redynamiser leur action, de mobiliser les travailleurs autour de nouvelles revendications et de peser dans le dialogue social. Les représentants des autres syndicats ont également réagi positivement à cette nomination. « Le retour de la FESACI-CG dans le processus de dialogue social est une bonne nouvelle pour tous les travailleurs ivoiriens. Cela montre que les divisions internes peuvent être surmontées lorsque les acteurs sont animés par la volonté de servir le bien commun », a commenté Gnagna Théodore Zadi, Représentant de la Confédération Syndicale Plateforme Nationale des Travailleurs de Côte d'Ivoire. Le Comité consultatif de la Fonction publique est une institution de premier plan dans la gouvernance de la fonction publique ivoirienne. Composé de représentants des syndicats, des ministères et des experts, ce comité a pour mission de donner des avis sur les questions relatives aux réformes administratives, aux conditions de travail, et aux politiques salariales des fonctionnaires. La nomination de Traoré Yakouba en tant que membre de ce comité permet à la FESACI-CG de prendre une part active aux décisions qui impacteront les travailleurs. Toutefois, cette nouvelle responsabilité s'accompagne de nombreux défis. Il s'agit notamment de préserver l'unité retrouvée au sein de la FESACI-CG, de renforcer la cohésion entre les différents syndicats membres, et de continuer à promouvoir un dialogue constructif avec les autorités. Traoré Yakouba devra ainsi faire preuve de leadership et d'habileté politique pour mener à bien sa mission, tout en veillant à ce que les intérêts des travailleurs soient pris en compte. « Le Comité consultatif est un lieu de dialogue et de négociation. Il est crucial que la voix des travailleurs y soit bien représentée et que les syndicats jouent pleinement leur rôle pour améliorer les conditions de vie des fonctionnaires », a rappelé un expert en gouvernance publique. La présence de la FESACI-CG au sein de ce comité permettra à la fédération de faire entendre sa voix et de proposer des solutions concrètes pour répondre aux attentes des travailleurs. La nomination de Traoré Yakouba au sein du Comité consultatif de la Fonction publique symbolise la fin de la crise qui a paralysé la FESACI-CG pendant plusieurs mois. Cette nomination est porteuse d'espoir pour la fédération et pour l'ensemble des travailleurs ivoiriens, qui voient dans cette évolution l'opportunité d'un nouveau départ. Pour que cette dynamique soit maintenue, il est cependant essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les autorités, les syndicats, et les travailleurs eux-mêmes, s'engagent dans un processus de dialogue ouvert et constructif. Le rôle de la FESACI-CG, et de son Secrétaire général, sera crucial pour maintenir cette stabilité et pour redonner au mouvement syndical ivoirien toute sa force et sa capacité à influencer les décisions publiques. La question reste dès lors ouverte : comment la FESACI-CG saura-t-elle utiliser cette nouvelle dynamique pour renforcer la représentation des travailleurs et répondre aux nombreux défis auxquels est confrontée la fonction publique ivoirienne ?

Deuxième Image de Politique. La nomination de Traoré Yakouba, Secrétaire général de la Fédération des Syndicats Autonomes de Côte d'Ivoire - Confédération Générale (FESACI-CG), en tant que membre du Comité consultatif de la Fonction publique est un événement d'importance majeure. Cette nomination, qui intervient suite à un arrêté ministériel, marque un tournant dans la crise de gouvernance qui secouait la FESACI-CG depuis des mois. Retour sur les événements qui ont précédé cette décision et sur ses conséquences pour l'avenir de la représentation syndicale en Côte d'Ivoire. La crise de gouvernance : origines et manifestations La crise au sein de la FESACI-CG trouve son origine dans les tensions qui ont émergé suite au congrès électif du 13 juillet 2024. Lors de ce congrès, Traoré Yakouba a été élu à la tête de la fédération, succédant ainsi à Kouamé Koffi Kra Félix, l'ancien Secrétaire général. Cependant, cette élection n'a pas fait l'unanimité. Kouamé Koffi Kra Félix, refusant de céder sa place, a contesté les résultats et engagé des actions en justice pour revendiquer la légitimité de son mandat. Cette situation a entraîné une division interne au sein de la FESACI-CG, perturbant son fonctionnement et affectant sa capacité à représenter efficacement les travailleurs ivoiriens. Pendant plusieurs mois, la fédération a été le théâtre de querelles intestines qui ont mis en péril sa crédibilité et sa pertinence sur la scène syndicale. L'absence de la FESACI-CG aux festivités de la Fête nationale en août 2024, en raison de cette crise, a suscité des inquiétudes parmi les syndicats de base et les travailleurs qui comptaient sur la fédération pour défendre leurs intérêts. Pour tenter de résoudre cette crise, une Assemblée générale extraordinaire a été convoquée le samedi 5 octobre 2024 à Yopougon. Lors de cette rencontre, les membres de la FESACI-CG ont exprimé leur volonté de rétablir l'ordre au sein de la fédération et de réintégrer pleinement leur organisation dans le dialogue social avec les autorités. Ils ont également formulé des recommandations, dont la plus importante était la reconnaissance de Traoré Yakouba comme représentant légitime de la FESACI-CG. La nomination de Traoré Yakouba au Comité consultatif de la Fonction publique est intervenue par un arrêté ministériel daté du 8 octobre 2024. Cet arrêté marque une avancée significative pour la fédération et pour le mouvement syndical ivoirien en général. En intégrant Traoré Yakouba au sein de ce comité, les autorités ivoiriennes ont non seulement reconné la légitimité de son élection, mais ont également envoyé un signal fort en faveur de la stabilisation de la FESACI-CG. Le Comité consultatif de la Fonction publique est une instance stratégique, chargée de conseiller le gouvernement sur les questions relatives à la gestion des fonctionnaires et à la réforme de la fonction publique. La présence de Traoré Yakouba au sein de ce comité confère à la FESACI-CG une place de choix dans les décisions qui touchent directement les travailleurs ivoiriens. Pour les acteurs sociaux, cette nomination est perçue comme un pas vers la réconciliation et la reconstruction de l'unité au sein de la fédération. « Cette nomination est un tournant pour la FESACI-CG. Elle montre que le gouvernement est prêt à collaborer avec nous et que nos voix comptent », a déclaré Traoré Yakouba lors de son intervention après la publication de l'arrêté. Il a exprimé sa gratitude envers les membres de la fédération qui ont maintenu leur confiance en lui tout au long de la crise et a appelé à l'unité pour redonner à la FESACI-CG toute sa force et sa pertinence. Les perspectives d'avenir pour la FESACI-CG Avec la fin de cette crise, la FESACI-CG peut enfin se concentrer sur ses priorités : la défense des droits des travailleurs et l'amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires en Côte d'Ivoire. La nomination de Traoré Yakouba au Comité consultatif de la Fonction publique ouvre de nouvelles perspectives pour la fédération, qui peut désormais participer pleinement aux discussions et décisions relatives à la fonction publique. L'élection de Traoré Yakouba, confirmée par cette nomination, est aussi un signe fort pour les autres acteurs syndicaux. Elle montre que le dialogue est la voie privilégiée pour résoudre les conflits et que les institutions doivent jouer leur rôle de médiateurs pour garantir la stabilité du mouvement syndical. Les membres de la FESACI-CG voient dans cette nomination une opportunité de redynamiser leur action, de mobiliser les travailleurs autour de nouvelles revendications et de peser dans le dialogue social. Les représentants des autres syndicats ont également réagi positivement à cette nomination. « Le retour de la FESACI-CG dans le processus de dialogue social est une bonne nouvelle pour tous les travailleurs ivoiriens. Cela montre que les divisions internes peuvent être surmontées lorsque les acteurs sont animés par la volonté de servir le bien commun », a commenté Gnagna Théodore Zadi, Représentant de la Confédération Syndicale Plateforme Nationale des Travailleurs de Côte d'Ivoire. Le Comité consultatif de la Fonction publique est une institution de premier plan dans la gouvernance de la fonction publique ivoirienne. Composé de représentants des syndicats, des ministères et des experts, ce comité a pour mission de donner des avis sur les questions relatives aux réformes administratives, aux conditions de travail, et aux politiques salariales des fonctionnaires. La nomination de Traoré Yakouba en tant que membre de ce comité permet à la FESACI-CG de prendre une part active aux décisions qui impacteront les travailleurs. Toutefois, cette nouvelle responsabilité s'accompagne de nombreux défis. Il s'agit notamment de préserver l'unité retrouvée au sein de la FESACI-CG, de renforcer la cohésion entre les différents syndicats membres, et de continuer à promouvoir un dialogue constructif avec les autorités. Traoré Yakouba devra ainsi faire preuve de leadership et d'habileté politique pour mener à bien sa mission, tout en veillant à ce que les intérêts des travailleurs soient pris en compte. « Le Comité consultatif est un lieu de dialogue et de négociation. Il est crucial que la voix des travailleurs y soit bien représentée et que les syndicats jouent pleinement leur rôle pour améliorer les conditions de vie des fonctionnaires », a rappelé un expert en gouvernance publique. La présence de la FESACI-CG au sein de ce comité permettra à la fédération de faire entendre sa voix et de proposer des solutions concrètes pour répondre aux attentes des travailleurs. La nomination de Traoré Yakouba au sein du Comité consultatif de la Fonction publique symbolise la fin de la crise qui a paralysé la FESACI-CG pendant plusieurs mois. Cette nomination est porteuse d'espoir pour la fédération et pour l'ensemble des travailleurs ivoiriens, qui voient dans cette évolution l'opportunité d'un nouveau départ. Pour que cette dynamique soit maintenue, il est cependant essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les autorités, les syndicats, et les travailleurs eux-mêmes, s'engagent dans un processus de dialogue ouvert et constructif. Le rôle de la FESACI-CG, et de son Secrétaire général, sera crucial pour maintenir cette stabilité et pour redonner au mouvement syndical ivoirien toute sa force et sa capacité à influencer les décisions publiques. La question reste dès lors ouverte : comment la FESACI-CG saura-t-elle utiliser cette nouvelle dynamique pour renforcer la représentation des travailleurs et répondre aux nombreux défis auxquels est confrontée la fonction publique ivoirienne ?

Troisième Image de Politique. La nomination de Traoré Yakouba, Secrétaire général de la Fédération des Syndicats Autonomes de Côte d'Ivoire - Confédération Générale (FESACI-CG), en tant que membre du Comité consultatif de la Fonction publique est un événement d'importance majeure. Cette nomination, qui intervient suite à un arrêté ministériel, marque un tournant dans la crise de gouvernance qui secouait la FESACI-CG depuis des mois. Retour sur les événements qui ont précédé cette décision et sur ses conséquences pour l'avenir de la représentation syndicale en Côte d'Ivoire. La crise de gouvernance : origines et manifestations La crise au sein de la FESACI-CG trouve son origine dans les tensions qui ont émergé suite au congrès électif du 13 juillet 2024. Lors de ce congrès, Traoré Yakouba a été élu à la tête de la fédération, succédant ainsi à Kouamé Koffi Kra Félix, l'ancien Secrétaire général. Cependant, cette élection n'a pas fait l'unanimité. Kouamé Koffi Kra Félix, refusant de céder sa place, a contesté les résultats et engagé des actions en justice pour revendiquer la légitimité de son mandat. Cette situation a entraîné une division interne au sein de la FESACI-CG, perturbant son fonctionnement et affectant sa capacité à représenter efficacement les travailleurs ivoiriens. Pendant plusieurs mois, la fédération a été le théâtre de querelles intestines qui ont mis en péril sa crédibilité et sa pertinence sur la scène syndicale. L'absence de la FESACI-CG aux festivités de la Fête nationale en août 2024, en raison de cette crise, a suscité des inquiétudes parmi les syndicats de base et les travailleurs qui comptaient sur la fédération pour défendre leurs intérêts. Pour tenter de résoudre cette crise, une Assemblée générale extraordinaire a été convoquée le samedi 5 octobre 2024 à Yopougon. Lors de cette rencontre, les membres de la FESACI-CG ont exprimé leur volonté de rétablir l'ordre au sein de la fédération et de réintégrer pleinement leur organisation dans le dialogue social avec les autorités. Ils ont également formulé des recommandations, dont la plus importante était la reconnaissance de Traoré Yakouba comme représentant légitime de la FESACI-CG. La nomination de Traoré Yakouba au Comité consultatif de la Fonction publique est intervenue par un arrêté ministériel daté du 8 octobre 2024. Cet arrêté marque une avancée significative pour la fédération et pour le mouvement syndical ivoirien en général. En intégrant Traoré Yakouba au sein de ce comité, les autorités ivoiriennes ont non seulement reconné la légitimité de son élection, mais ont également envoyé un signal fort en faveur de la stabilisation de la FESACI-CG. Le Comité consultatif de la Fonction publique est une instance stratégique, chargée de conseiller le gouvernement sur les questions relatives à la gestion des fonctionnaires et à la réforme de la fonction publique. La présence de Traoré Yakouba au sein de ce comité confère à la FESACI-CG une place de choix dans les décisions qui touchent directement les travailleurs ivoiriens. Pour les acteurs sociaux, cette nomination est perçue comme un pas vers la réconciliation et la reconstruction de l'unité au sein de la fédération. « Cette nomination est un tournant pour la FESACI-CG. Elle montre que le gouvernement est prêt à collaborer avec nous et que nos voix comptent », a déclaré Traoré Yakouba lors de son intervention après la publication de l'arrêté. Il a exprimé sa gratitude envers les membres de la fédération qui ont maintenu leur confiance en lui tout au long de la crise et a appelé à l'unité pour redonner à la FESACI-CG toute sa force et sa pertinence. Les perspectives d'avenir pour la FESACI-CG Avec la fin de cette crise, la FESACI-CG peut enfin se concentrer sur ses priorités : la défense des droits des travailleurs et l'amélioration des conditions de vie et de travail des fonctionnaires en Côte d'Ivoire. La nomination de Traoré Yakouba au Comité consultatif de la Fonction publique ouvre de nouvelles perspectives pour la fédération, qui peut désormais participer pleinement aux discussions et décisions relatives à la fonction publique. L'élection de Traoré Yakouba, confirmée par cette nomination, est aussi un signe fort pour les autres acteurs syndicaux. Elle montre que le dialogue est la voie privilégiée pour résoudre les conflits et que les institutions doivent jouer leur rôle de médiateurs pour garantir la stabilité du mouvement syndical. Les membres de la FESACI-CG voient dans cette nomination une opportunité de redynamiser leur action, de mobiliser les travailleurs autour de nouvelles revendications et de peser dans le dialogue social. Les représentants des autres syndicats ont également réagi positivement à cette nomination. « Le retour de la FESACI-CG dans le processus de dialogue social est une bonne nouvelle pour tous les travailleurs ivoiriens. Cela montre que les divisions internes peuvent être surmontées lorsque les acteurs sont animés par la volonté de servir le bien commun », a commenté Gnagna Théodore Zadi, Représentant de la Confédération Syndicale Plateforme Nationale des Travailleurs de Côte d'Ivoire. Le Comité consultatif de la Fonction publique est une institution de premier plan dans la gouvernance de la fonction publique ivoirienne. Composé de représentants des syndicats, des ministères et des experts, ce comité a pour mission de donner des avis sur les questions relatives aux réformes administratives, aux conditions de travail, et aux politiques salariales des fonctionnaires. La nomination de Traoré Yakouba en tant que membre de ce comité permet à la FESACI-CG de prendre une part active aux décisions qui impacteront les travailleurs. Toutefois, cette nouvelle responsabilité s'accompagne de nombreux défis. Il s'agit notamment de préserver l'unité retrouvée au sein de la FESACI-CG, de renforcer la cohésion entre les différents syndicats membres, et de continuer à promouvoir un dialogue constructif avec les autorités. Traoré Yakouba devra ainsi faire preuve de leadership et d'habileté politique pour mener à bien sa mission, tout en veillant à ce que les intérêts des travailleurs soient pris en compte. « Le Comité consultatif est un lieu de dialogue et de négociation. Il est crucial que la voix des travailleurs y soit bien représentée et que les syndicats jouent pleinement leur rôle pour améliorer les conditions de vie des fonctionnaires », a rappelé un expert en gouvernance publique. La présence de la FESACI-CG au sein de ce comité permettra à la fédération de faire entendre sa voix et de proposer des solutions concrètes pour répondre aux attentes des travailleurs. La nomination de Traoré Yakouba au sein du Comité consultatif de la Fonction publique symbolise la fin de la crise qui a paralysé la FESACI-CG pendant plusieurs mois. Cette nomination est porteuse d'espoir pour la fédération et pour l'ensemble des travailleurs ivoiriens, qui voient dans cette évolution l'opportunité d'un nouveau départ. Pour que cette dynamique soit maintenue, il est cependant essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les autorités, les syndicats, et les travailleurs eux-mêmes, s'engagent dans un processus de dialogue ouvert et constructif. Le rôle de la FESACI-CG, et de son Secrétaire général, sera crucial pour maintenir cette stabilité et pour redonner au mouvement syndical ivoirien toute sa force et sa capacité à influencer les décisions publiques. La question reste dès lors ouverte : comment la FESACI-CG saura-t-elle utiliser cette nouvelle dynamique pour renforcer la représentation des travailleurs et répondre aux nombreux défis auxquels est confrontée la fonction publique ivoirienne ?

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Architecture: Lancement De La 6E Édition d'Ivoire Black History Month dans Société Emoji New le 9 octobre à 15:23

Le samedi 5 octobre, le siège de Lunesco à Cocody a accueilli la cérémonie de lancement de la 6e édition d'Ivoire Black History Month. Cette édition promet de mettre en lumière le patrimoine architectural ivoirien sous toutes ses formes, du précolonial au moderne, en passant par l'époque coloniale. Retour sur un événement qui s’inscrit dans une dynamique de valorisation culturelle et de développement durable.

Promouvoir l'architecture ivoirienne : un thème au cœur des préoccupations


Le lancement de la 6e édition d'Ivoire Black History Month n'a pas laissé indifférents les amateurs de culture et de patrimoine en Côte d'Ivoire. Cet événement a été organisé en prélude à la Journée internationale de l'architecture, une date symbolique qui s'inscrit dans la célébration du riche passé architectural du pays. Le thème de cette année, « Promouvoir l'architecture précoloniale, coloniale et moderne de la Côte d'Ivoire », vise à explorer et à mettre en valeur l'évolution de l'architecture ivoirienne, en tenant compte des différentes influences culturelles et historiques qui ont façonné son paysage urbain.

Lors de son discours d'ouverture, le président de Lunesco a mis en avant l'importance de ce thème pour sensibiliser le grand public à la richesse de l'architecture ivoirienne. Il a également appelé les jeunes architectes à s'inspirer des traditions tout en intégrant des éléments modernes dans leurs créations. « L'architecture est le reflet de l'identité d'un peuple. C'est à travers nos bâtiments que nous racontons notre histoire et que nous transmettons nos valeurs aux générations futures », a-t-il déclaré.

Le patrimoine architectural de la Côte d'Ivoire est un témoin privilégié de son histoire. De l'époque précoloniale, marquée par des constructions en terre et en bois, à l'époque coloniale, caractérisée par des bâtiments aux influences européennes, puis jusqu'à l'architecture contemporaine qui mêle tradition et modernité, chaque étape raconte un pan de l'histoire nationale. C'est cette richesse que la 6e édition d'Ivoire Black History Month souhaite mettre en avant.

Tout au long du mois de février 2025, des expositions, des conférences, et des ateliers seront organisés afin de permettre au grand public de découvrir les différents styles architecturaux qui ont émergé au fil des siècles. Des experts en architecture précoloniale, coloniale et contemporaine seront invités à partager leurs connaissances, offrant ainsi un espace d'échange et de réflexion. « L'objectif est de célébrer non seulement notre patrimoine bâti, mais aussi de réfléchir à son avenir, dans un contexte de développement durable », a expliqué le président de Lunesco.

Architecture précoloniale : un trésor méconnu


Parmi les principaux objectifs de cette édition figure la mise en valeur de l'architecture précoloniale. Trop souvent méconnue ou sous-estimée, l'architecture précoloniale ivoirienne témoigne d'un savoir-faire ancestral adapté aux contraintes environnementales et culturelles. Les cases traditionnelles en terre battue, les toits de chaume, et les cours communes représentent des structures qui étaient parfaitement en harmonie avec le climat et le mode de vie des habitants de l'époque.

À travers des ateliers et des expositions, les participants seront invités à découvrir ces constructions, leur ingéniosité, et leur capacité à inspirer l'architecture moderne. « L'architecture précoloniale ivoirienne est un exemple éloquent de construction durable, utilisant des matériaux naturels et respectueux de l'environnement », a souligné un expert présent lors de la cérémonie.

L'époque coloniale a laissé une empreinte profonde sur le paysage architectural de la Côte d'Ivoire. Des bâtiments administratifs aux résidences coloniales, en passant par les édifices religieux, l'architecture coloniale a introduit de nouvelles esthétiques et techniques de construction qui ont profondément modifié le tissu urbain des villes ivoiriennes.

Ces constructions, souvent marquées par un mélange de styles européens et africains, sont aujourd'hui des témoins de cette période charnière de l'histoire du pays. Durant cette édition d'Ivoire Black History Month, des visites guidées seront organisées pour permettre au public de découvrir ces bâtiments emblématiques et comprendre leur place dans l'histoire et le développement du pays. Ces visites seront accompagnées d'échanges sur les défis que représente la conservation de ces bâtiments, certains étant aujourd'hui en état de délabrement avancé.

L'architecture moderne : entre tradition et innovation


L'architecture contemporaine en Côte d'Ivoire est marquée par une dynamique de modernisation qui tente de trouver un équilibre entre tradition et innovation. Les grandes villes comme Abidjan sont aujourd'hui le théâtre d'une urbanisation rapide, où les gratte-ciel modernes côtoient les bâtiments historiques. Cette évolution pose des questions essentielles quant à l'identité architecturale du pays et à la manière dont la modernité peut s'insérer dans un cadre culturellement riche.

Des conférences et des débats seront organisés pour aborder ces thématiques. Comment préserver le patrimoine tout en favorisant le développement économique ? Comment intégrer des technologies modernes dans des bâtiments qui respectent les traditions locales ? Autant de questions qui seront explorées lors de cette 6e édition d'Ivoire Black History Month.

Au-delà de la célébration du patrimoine, Ivoire Black History Month souhaite mettre l'accent sur l'importance de l'architecture dans le développement durable. En effet, les constructions précoloniales, coloniales et modernes peuvent offrir des leçons précieuses pour construire des villes durables et respectueuses de l'environnement.

L'architecture traditionnelle ivoirienne, par exemple, repose sur l'utilisation de matériaux locaux et naturels, ainsi que sur des techniques qui favorisent la ventilation naturelle, permettant de réduire l'impact environnemental des bâtiments. Ces pratiques ancestrales peuvent aujourd'hui inspirer des solutions modernes face aux défis du changement climatique et de l'urbanisation croissante.

« Il est essentiel que les jeunes architectes se tournent vers leur passé pour trouver des solutions aux problèmes actuels. Le développement durable ne peut être une réalité que si nous savons tirer parti des enseignements de nos ancêtres », a insisté un architecte ivoirien présent lors de l'événement.

Célébrer l'identité culturelle à travers l'architecture


Ivoire Black History Month ne se limite pas à la simple célébration de l'architecture. Cet événement est avant tout une manière de réaffirmer l'identité culturelle ivoirienne et de promouvoir la diversité. En explorant les différentes périodes architecturales, il s'agit de mieux comprendre les dynamiques qui ont façonné le pays et de rendre hommage aux artisans, aux bâtisseurs, et aux architectes qui ont contribué à la création de ces édifices emblématiques.

Cet événement vise aussi à sensibiliser les jeunes aux métiers de l'architecture et de la construction. À travers des ateliers pratiques, les étudiants et les jeunes professionnels pourront se former et développer leurs compétences, tout en étant inspirés par l'héritage culturel de leur pays.

La 6e édition d'Ivoire Black History Month promet d'être un moment fort de partage, de réflexion et de découverte. En mettant en avant la richesse et la diversité de l'architecture ivoirienne, cet événement souhaite encourager une nouvelle génération d'architectes à intégrer les valeurs culturelles et les pratiques durables dans leurs créations.

Alors que la modernisation et l'urbanisation se poursuivent à un rythme soutenu, la question se pose : comment la Côte d'Ivoire peut-elle concilier son développement économique avec la préservation et la valorisation de son patrimoine architectural ?

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit La Mère De Didier Drogba Révèle Le Meilleur Cadeau Que Didier Lui a Offert dans Célébrités Emoji New le 9 octobre à 14:35

Lors de son passage sur le plateau de l'émission "C'midi", Mme Clotilde, la mère de l'illustre footballeur Didier Drogba, a partagé des souvenirs émouvants et personnels qui ont surpris plus d'un. Au lieu d'évoquer des biens matériels ou des cadeaux somptueux, c'est un cadeau bien particulier qui lui a procuré la plus grande joie. Ces révélations ont captivé l'audience, offrant une plongée dans l'intimité de l'enfance de Didier Drogba et le lien fort qui unit mère et fils.

Le meilleur cadeau : la valeur des liens familiaux


Sur le plateau de "C'midi", Mme Clotilde Drogba a surpris l'audience en partageant le meilleur cadeau que son fils Didier lui ait offert. Il ne s'agissait pas d'une villa luxueuse, d'une voiture prestigieuse ou d'une somme d'argent colossale, mais d'un cadeau d'une valeur inestimable à ses yeux : "Le meilleur cadeau que j'ai reçu, c'est de m'avoir donné un petit-fils, mon premier petit-fils", a-t-elle confié avec émotion. Cette déclaration, simple mais profonde, a touché le cœur des téléspectateurs et des participants de l'émission.

Cette réponse a détonné. Beaucoup s'attendaient à ce que Mme Clotilde mentionne un objet luxueux, symbole de réussite matérielle. Mais elle a préféré rappeler la véritable essence des relations humaines : "Tout ça, c'est du matériel", a-t-elle répondu, balayant d'un revers de main l'idée que le bonheur puisse se mesurer en objets tangibles. Pour elle, rien ne vaut la joie de voir sa famille grandir et de recevoir l'amour inconditionnel d'un petit-enfant.

Ce témoignage est un rappel poignant que, malgré la notoriété et la fortune, certaines choses n'ont pas de prix. Didier Drogba, idole des stades et figure emblématique du football international, est avant tout un fils et un père, et ce sont ces rôles qui apportent le plus de bonheur à sa mère.

Outre cette déclaration sur son petit-fils, Mme Clotilde est revenue sur des anecdotes marquantes de l'enfance de Didier, révélant déjà des signes de l'esprit déterminé qui le caractérise. Elle a raconté un épisode qui l'a marqué, lié aux premiers pas de son fils. "J'ai eu un dépassement de terme. C'est-à-dire que normalement, la grossesse, c'est à 9 mois, mais celle de Didier a été jusqu'à 10 mois. Donc c'était déjà exceptionnel", a-t-elle expliqué, mettant en lumière un début de vie déjà hors du commun.

Elle a ensuite relaté une expérience singulière qui s'est produite lorsque Didier était encore bébé. "Didier a marché à 7 mois. Il n'a pas marché à quatre pattes comme la plupart des bébés. Un jour, je l'avais couché dans le berceau et je suis partie dans la cuisine. Quand je suis revenue, je l'ai trouvé assis. J'étais bouleversée et inquiète à la fois", a-t-elle raconté. Ne comprenant pas ce qui s'était passé et prise de panique, Mme Clotilde a appelé sa voisine à la rescousse.

"Ma voisine est venue et m'a dit de le coucher à nouveau et de l'observer discrètement. On l'a fait, et à notre grande surprise, Didier s'est relevé et s'est assis tout seul. J'étais tellement heureuse !" Cet épisode a été pour elle une première manifestation de la détermination qui caractériserait plus tard son fils, tant sur le plan personnel que professionnel.

Didier Drogba : au-delà du sportif, une âme familiale


Ce témoignage de Mme Clotilde permet de voir Didier Drogba sous un angle différent de celui auquel le public est habitué. Connu pour son charisme sur les terrains de football, ses exploits avec l'équipe de Chelsea et ses prouesses avec les Éléphants de Côte d'Ivoire, Drogba est aussi un fils aimant, qui a su rester proche des siens malgré les succès et la gloire.

Les paroles de sa mère illustrent un aspect souvent méconnu de la vie des célébrités : l'importance de la famille et des racines. Malgré la reconnaissance internationale et les nombreux titres remportés, c'est le bonheur de sa famille qui reste le plus précieux aux yeux de Didier Drogba et de ses proches. Mme Clotilde, en parlant de son fils, nous fait découvrir un homme simple, attaché aux valeurs humaines fondamentales.

Les récits de Mme Clotilde sur l'enfance de Didier Drogba montrent à quel point la résilience a joué un rôle important dans sa formation. Déjà, à 10 mois de grossesse, le jeune Didier semblait prêt à affronter le monde avec détermination, et ses premiers mois de vie en témoignent. Cette faculté à toujours aller de l'avant sans attendre, sans passer par les étapes habituelles, est devenue une des caractéristiques du joueur et de l'homme qu'il est devenu.

Didier Drogba a souvent été perçu comme un homme capable de relever les défis les plus grands, qu'il s'agisse de ses performances sportives ou de ses engagements humanitaires. Cette volonté de réussir a été nourrie par un environnement familial solide, où la résilience était une valeur essentielle.

Mme Clotilde Drogba n'a pas seulement été témoin de l'évolution de son fils ; elle a joué un rôle crucial dans sa formation. Les souvenirs qu'elle a partagés montrent une mère présente, attentive et inquiète pour son enfant, mais aussi une mère capable de célébrer chaque petit succès comme une grande victoire.

L'épisode du premier redressement de Didier dans son berceau est éloquent. Mme Clotilde, au lieu de simplement se réjouir, a cherché à comprendre, à analyser, à accompagner son fils dans chaque étape de son développement. Cette attitude illustre parfaitement la manère dont elle a toujours été présente pour guider Didier, dans ses premiers pas comme dans sa carrière de footballeur.

Le poids de la famille dans la réussite d'un sportif


Le rôle de la famille dans la réussite de Didier Drogba ne saurait être sous-estimé. Pour atteindre les sommets du football mondial, il ne suffit pas d'avoir du talent. La discipline, la détermination et l'engagement sont des éléments cruciaux, mais ils doivent être soutenus par un environnement familial solide. C'est cet environnement que Mme Clotilde a su créer pour son fils, l'aidant à réaliser ses rêves.

De plus, Didier Drogba n'a jamais oublié ses racines, malgré une carrière internationale qui l'a mené de Marseille à Londres, en passant par la Chine et le Canada. Sa famille est toujours restée au centre de ses préoccupations. Ses engagements humanitaires en Côte d'Ivoire, notamment la création de la Fondation Didier Drogba, montrent à quel point il reste attaché à son pays et à sa volonté de contribuer au bien-être de sa communauté.

En déclarant que le meilleur cadeau qu'elle ait reçu de son fils est la naissance de son petit-fils, Mme Clotilde Drogba a fait passer un message fort sur les valeurs essentielles de la vie. "Tout ça, c'est du matériel", a-t-elle affirmé, rappelant ainsi que la richesse ne se mesure pas uniquement en termes financiers ou en objets de luxe.

Cette prise de position est d'autant plus marquante qu'elle vient d'une mère qui a vu son fils atteindre une notoriété mondiale, accumuler des récompenses et des richesses. Pour elle, ce qui compte vraiment, c'est la famille, l'amour, et la continuité des générations. Un message qui résonne particulièrement dans un monde où la célébrité et la richesse sont souvent perçues comme des fins en soi.

Les confidences de Mme Clotilde Drogba montrent que la réussite d'une icône du football n'est pas seulement le fruit de performances sportives, mais aussi le résultat d'une éducation fondée sur des valeurs humaines solides. Au-delà du terrain, Didier Drogba inspire par son parcours de vie, son engagement envers sa famille, et sa capacité à rester humble malgré la gloire.

La question reste alors ouverte : comment les jeunes peuvent-ils s'inspirer de l'exemple de Didier Drogba pour non seulement réussir dans leurs carrières, mais aussi pour entretenir des valeurs humaines fondamentales, et ainsi contribuer à la construction d'une société plus solidaire et plus humaine ?

Image de Célébrités. Lors de son passage sur le plateau de l'émission "C'midi", Mme Clotilde, la mère de l'illustre footballeur Didier Drogba, a partagé des souvenirs émouvants et personnels qui ont surpris plus d'un. Au lieu d'évoquer des biens matériels ou des cadeaux somptueux, c'est un cadeau bien particulier qui lui a procuré la plus grande joie. Ces révélations ont captivé l'audience, offrant une plongée dans l'intimité de l'enfance de Didier Drogba et le lien fort qui unit mère et fils. Le meilleur cadeau : la valeur des liens familiaux Sur le plateau de "C'midi", Mme Clotilde Drogba a surpris l'audience en partageant le meilleur cadeau que son fils Didier lui ait offert. Il ne s'agissait pas d'une villa luxueuse, d'une voiture prestigieuse ou d'une somme d'argent colossale, mais d'un cadeau d'une valeur inestimable à ses yeux : "Le meilleur cadeau que j'ai reçu, c'est de m'avoir donné un petit-fils, mon premier petit-fils", a-t-elle confié avec émotion. Cette déclaration, simple mais profonde, a touché le cœur des téléspectateurs et des participants de l'émission. Cette réponse a détonné. Beaucoup s'attendaient à ce que Mme Clotilde mentionne un objet luxueux, symbole de réussite matérielle. Mais elle a préféré rappeler la véritable essence des relations humaines : "Tout ça, c'est du matériel", a-t-elle répondu, balayant d'un revers de main l'idée que le bonheur puisse se mesurer en objets tangibles. Pour elle, rien ne vaut la joie de voir sa famille grandir et de recevoir l'amour inconditionnel d'un petit-enfant. Ce témoignage est un rappel poignant que, malgré la notoriété et la fortune, certaines choses n'ont pas de prix. Didier Drogba, idole des stades et figure emblématique du football international, est avant tout un fils et un père, et ce sont ces rôles qui apportent le plus de bonheur à sa mère. Outre cette déclaration sur son petit-fils, Mme Clotilde est revenue sur des anecdotes marquantes de l'enfance de Didier, révélant déjà des signes de l'esprit déterminé qui le caractérise. Elle a raconté un épisode qui l'a marqué, lié aux premiers pas de son fils. "J'ai eu un dépassement de terme. C'est-à-dire que normalement, la grossesse, c'est à 9 mois, mais celle de Didier a été jusqu'à 10 mois. Donc c'était déjà exceptionnel", a-t-elle expliqué, mettant en lumière un début de vie déjà hors du commun. Elle a ensuite relaté une expérience singulière qui s'est produite lorsque Didier était encore bébé. "Didier a marché à 7 mois. Il n'a pas marché à quatre pattes comme la plupart des bébés. Un jour, je l'avais couché dans le berceau et je suis partie dans la cuisine. Quand je suis revenue, je l'ai trouvé assis. J'étais bouleversée et inquiète à la fois", a-t-elle raconté. Ne comprenant pas ce qui s'était passé et prise de panique, Mme Clotilde a appelé sa voisine à la rescousse. "Ma voisine est venue et m'a dit de le coucher à nouveau et de l'observer discrètement. On l'a fait, et à notre grande surprise, Didier s'est relevé et s'est assis tout seul. J'étais tellement heureuse !" Cet épisode a été pour elle une première manifestation de la détermination qui caractériserait plus tard son fils, tant sur le plan personnel que professionnel. Didier Drogba : au-delà du sportif, une âme familiale Ce témoignage de Mme Clotilde permet de voir Didier Drogba sous un angle différent de celui auquel le public est habitué. Connu pour son charisme sur les terrains de football, ses exploits avec l'équipe de Chelsea et ses prouesses avec les Éléphants de Côte d'Ivoire, Drogba est aussi un fils aimant, qui a su rester proche des siens malgré les succès et la gloire. Les paroles de sa mère illustrent un aspect souvent méconnu de la vie des célébrités : l'importance de la famille et des racines. Malgré la reconnaissance internationale et les nombreux titres remportés, c'est le bonheur de sa famille qui reste le plus précieux aux yeux de Didier Drogba et de ses proches. Mme Clotilde, en parlant de son fils, nous fait découvrir un homme simple, attaché aux valeurs humaines fondamentales. Les récits de Mme Clotilde sur l'enfance de Didier Drogba montrent à quel point la résilience a joué un rôle important dans sa formation. Déjà, à 10 mois de grossesse, le jeune Didier semblait prêt à affronter le monde avec détermination, et ses premiers mois de vie en témoignent. Cette faculté à toujours aller de l'avant sans attendre, sans passer par les étapes habituelles, est devenue une des caractéristiques du joueur et de l'homme qu'il est devenu. Didier Drogba a souvent été perçu comme un homme capable de relever les défis les plus grands, qu'il s'agisse de ses performances sportives ou de ses engagements humanitaires. Cette volonté de réussir a été nourrie par un environnement familial solide, où la résilience était une valeur essentielle. Mme Clotilde Drogba n'a pas seulement été témoin de l'évolution de son fils ; elle a joué un rôle crucial dans sa formation. Les souvenirs qu'elle a partagés montrent une mère présente, attentive et inquiète pour son enfant, mais aussi une mère capable de célébrer chaque petit succès comme une grande victoire. L'épisode du premier redressement de Didier dans son berceau est éloquent. Mme Clotilde, au lieu de simplement se réjouir, a cherché à comprendre, à analyser, à accompagner son fils dans chaque étape de son développement. Cette attitude illustre parfaitement la manère dont elle a toujours été présente pour guider Didier, dans ses premiers pas comme dans sa carrière de footballeur. Le poids de la famille dans la réussite d'un sportif Le rôle de la famille dans la réussite de Didier Drogba ne saurait être sous-estimé. Pour atteindre les sommets du football mondial, il ne suffit pas d'avoir du talent. La discipline, la détermination et l'engagement sont des éléments cruciaux, mais ils doivent être soutenus par un environnement familial solide. C'est cet environnement que Mme Clotilde a su créer pour son fils, l'aidant à réaliser ses rêves. De plus, Didier Drogba n'a jamais oublié ses racines, malgré une carrière internationale qui l'a mené de Marseille à Londres, en passant par la Chine et le Canada. Sa famille est toujours restée au centre de ses préoccupations. Ses engagements humanitaires en Côte d'Ivoire, notamment la création de la Fondation Didier Drogba, montrent à quel point il reste attaché à son pays et à sa volonté de contribuer au bien-être de sa communauté. En déclarant que le meilleur cadeau qu'elle ait reçu de son fils est la naissance de son petit-fils, Mme Clotilde Drogba a fait passer un message fort sur les valeurs essentielles de la vie. "Tout ça, c'est du matériel", a-t-elle affirmé, rappelant ainsi que la richesse ne se mesure pas uniquement en termes financiers ou en objets de luxe. Cette prise de position est d'autant plus marquante qu'elle vient d'une mère qui a vu son fils atteindre une notoriété mondiale, accumuler des récompenses et des richesses. Pour elle, ce qui compte vraiment, c'est la famille, l'amour, et la continuité des générations. Un message qui résonne particulièrement dans un monde où la célébrité et la richesse sont souvent perçues comme des fins en soi. Les confidences de Mme Clotilde Drogba montrent que la réussite d'une icône du football n'est pas seulement le fruit de performances sportives, mais aussi le résultat d'une éducation fondée sur des valeurs humaines solides. Au-delà du terrain, Didier Drogba inspire par son parcours de vie, son engagement envers sa famille, et sa capacité à rester humble malgré la gloire. La question reste alors ouverte : comment les jeunes peuvent-ils s'inspirer de l'exemple de Didier Drogba pour non seulement réussir dans leurs carrières, mais aussi pour entretenir des valeurs humaines fondamentales, et ainsi contribuer à la construction d'une société plus solidaire et plus humaine ?

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Tensions Régionales: Le Burkina Faso Rappelle Ses Diplomates De Côte d'Ivoire dans Affaires Etrangères Emoji New le 9 octobre à 14:28

Le gouvernement du Burkina Faso a pris une décision lourde de conséquences en rappelant ses diplomates actuellement en poste en Côte d'Ivoire. Une démarche qui souligne l'ampleur des tensions croissantes entre ces deux pays voisins d'Afrique de l'Ouest. Retour sur une crise diplomatique qui risque de bouleverser les équilibres régionaux.

Le rappel des diplomates : un signal de rupture diplomatique ?


La situation diplomatique entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire semble atteindre un point de non-retour. En rappelant ses diplomates en poste à Abidjan, le gouvernement burkinabè semble vouloir envoyer un message fort à son voisin ivoirien. Cette décision est d'autant plus surprenante qu'elle intervient sans que les autorités ivoiriennes en aient été officiellement informées, selon le média panafricain Jeune Afrique.

Les ambassadeurs du Burkina Faso en Côte d'Ivoire ont été sommés de retourner à Ouagadougou, et seraient actuellement en attente de recevoir leurs billets d'avion pour rentrer dans leur pays d'origine. Cette situation est emblématique des relations de plus en plus dégradées entre les deux pays, qui ont pourtant toujours été des partenaires stratégiques en Afrique de l'Ouest.

La décision de rappel des diplomates est souvent considérée comme l'une des mesures diplomatiques les plus drastiques, indiquant une rupture profonde entre deux États. Pour de nombreux analystes, ce geste pourrait préfigurer une rupture des relations diplomatiques entre les deux nations si aucun effort n'est fait pour apaiser les tensions actuelles. "Le rappel des diplomates est un acte symbolique très fort, qui traduit le niveau d'exaspération des autorités burkinabès face à ce qu'elles perçoivent comme des ingérences de la Côte d'Ivoire dans leurs affaires internes", explique un spécialiste des relations internationales.

Cette crise diplomatique entre les deux pays a pour toile de fond une série d'accusations graves formulées par le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso. Ce dernier accuse les autorités ivoiriennes de comploter pour déstabiliser son régime, une allégation que la Côte d'Ivoire a fermement rejetée. "Nous n'avons aucun intérêt à déstabiliser un pays voisin qui est notre frère", a déclaré un porte-parole du gouvernement ivoirien, soulignant ainsi la volonté des autorités de ne pas envenimer davantage la situation.

Le capitaine Traoré, qui dirige le Burkina Faso depuis le coup d'État d'octobre 2022, a souvent fait part de son mécontentement quant à l'attitude de certains pays voisins, qu'il accuse de soutenir des groupes armés actifs dans le Sahel. Ces accusations n'ont fait qu'exacerber les tensions existantes et ont entraîné une dégradation rapide des relations diplomatiques avec la Côte d'Ivoire, un acteur économique majeur de la sous-région.

Le vide diplomatique : une situation inédite depuis 2021


Le rappel des diplomates burkinabès s'inscrit dans un contexte de vide diplomatique entre les deux pays depuis plusieurs mois. En effet, depuis la fin de mission des ambassadeurs respectifs, aucun autre représentant n'a été nommé pour assurer la continuité des relations diplomatiques. En septembre 2021, l'ambassadeur ivoirien, Kapieletien Soro, a achevé sa mission à Ouagadougou, tandis que l'ambassadeur burkinabè, Mahamadou Zongo, a quitté Abidjan en novembre 2022.

Depuis lors, les affaires courantes des deux ambassades sont gérées par des chargés d'affaires, des diplomates de rang inférieur, chargés d'assurer la gestion des dossiers en attente. Cette absence de représentants de haut niveau reflète bien la situation de défiance mutuelle qui caractérise aujourd'hui les relations entre les deux pays.

Cette absence de diplomates de haut rang ne facilite pas les efforts de dialogue et de réconciliation. "La présence d'ambassadeurs est cruciale pour favoriser les échanges et désamorcer les tensions. Leur absence prolongée risque d'entraver toute tentative de rapprochement", a prévenu un diplomate ivoirien sous couvert d'anonymat.

La crise diplomatique entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire pourrait avoir des répercussions au-delà de leurs frontières. En tant que pays voisins liés par des échanges commerciaux importants et des problématiques sécuritaires communes, toute dégradation de leurs relations risque de fragiliser davantage la sous-région ouest-africaine.

Le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire partagent une longue frontière et sont confrontés aux mêmes menaces liées aux groupes jihadistes actifs dans la région du Sahel. Les deux pays ont, par le passé, collaboré pour lutter contre le terrorisme et assurer la sécurité de leurs populations respectives. Or, la dégradation des relations bilatérales pourrait entraver cette coopération essentielle à la stabilité régionale.

Les échanges commerciaux entre les deux pays sont également menacés. La Côte d'Ivoire est l'un des principaux partenaires économiques du Burkina Faso, et une rupture diplomatique pourrait affecter les activités commerciales, les investissements et le transit des marchandises. "Toute dégradation des relations diplomatiques se traduit toujours par un impact économique. Il est dans l'intérêt des deux pays de trouver une solution rapide à cette crise", a estimé un économiste burkinabè.

L'enjeu de la coopération sous-régionale pour la stabilité


La coopération entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire est essentielle pour maintenir la stabilité dans une région confrontée à de nombreux défis. La menace jihadiste qui sévit dans le Sahel nécessite une réponse coordonnée entre les différents pays concernés. Le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Mali et d'autres pays de la sous-région ont tout intérêt à renforcer leurs mécanismes de coopération pour lutter efficacement contre le terrorisme.

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a souvent joué un rôle de médiation dans les conflits régionaux. Toutefois, la crise entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire survient dans un contexte de tension plus large où la CEDEAO a parfois été critiquée pour son manque de réactivité. "La CEDEAO doit être proactive et jouer un rôle de facilitateur dans la résolution de cette crise diplomatique, qui pourrait avoir des conséquences néfastes pour la stabilité de toute la région", a déclaré un analyste politique.

Malgré les tensions, il reste de l'espoir pour une normalisation des relations entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. Plusieurs observateurs estiment que le dialogue est la seule voie possible pour prévenir une escalade de la crise. La diplomatie de la CEDEAO, des Nations unies et des pays amis pourrait jouer un rôle essentiel dans la réconciliation entre les deux nations.

La situation actuelle illustre les défis de la diplomatie régionale dans une Afrique de l'Ouest marquée par des changements politiques soudains, des tensions sécuritaires et des revendications populaires pour plus de souveraineté et de justice sociale. Pour la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, la priorité devrait être de restaurer la confiance mutuelle et de relancer les canaux diplomatiques.

Le rappel des diplomates est certes un signe de tension, mais il peut aussi être interprété comme une opportunité de redéfinir les bases des relations entre les deux pays. "Il est impératif que les dirigeants de la sous-région mettent de côté leurs divergences pour se concentrer sur les enjeux qui les concernent tous : la sécurité, le développement et le bien-être des populations", a conclu un expert en relations internationales.

Le rappel des diplomates burkinabès en poste en Côte d'Ivoire marque une étape critique dans l'escalade des tensions entre les deux pays. Alors que les relations bilatérales semblent au plus bas, la question demeure : comment les autorités burkinabè et ivoiriennes pourront-elles surmonter leurs divergences et restaurer la confiance nécessaire pour maintenir la stabilité de la sous-région ?

Image de Affaires Etrangères. Le gouvernement du Burkina Faso a pris une décision lourde de conséquences en rappelant ses diplomates actuellement en poste en Côte d'Ivoire. Une démarche qui souligne l'ampleur des tensions croissantes entre ces deux pays voisins d'Afrique de l'Ouest. Retour sur une crise diplomatique qui risque de bouleverser les équilibres régionaux. Le rappel des diplomates : un signal de rupture diplomatique ? La situation diplomatique entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire semble atteindre un point de non-retour. En rappelant ses diplomates en poste à Abidjan, le gouvernement burkinabè semble vouloir envoyer un message fort à son voisin ivoirien. Cette décision est d'autant plus surprenante qu'elle intervient sans que les autorités ivoiriennes en aient été officiellement informées, selon le média panafricain Jeune Afrique. Les ambassadeurs du Burkina Faso en Côte d'Ivoire ont été sommés de retourner à Ouagadougou, et seraient actuellement en attente de recevoir leurs billets d'avion pour rentrer dans leur pays d'origine. Cette situation est emblématique des relations de plus en plus dégradées entre les deux pays, qui ont pourtant toujours été des partenaires stratégiques en Afrique de l'Ouest. La décision de rappel des diplomates est souvent considérée comme l'une des mesures diplomatiques les plus drastiques, indiquant une rupture profonde entre deux États. Pour de nombreux analystes, ce geste pourrait préfigurer une rupture des relations diplomatiques entre les deux nations si aucun effort n'est fait pour apaiser les tensions actuelles. "Le rappel des diplomates est un acte symbolique très fort, qui traduit le niveau d'exaspération des autorités burkinabès face à ce qu'elles perçoivent comme des ingérences de la Côte d'Ivoire dans leurs affaires internes", explique un spécialiste des relations internationales. Cette crise diplomatique entre les deux pays a pour toile de fond une série d'accusations graves formulées par le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition au Burkina Faso. Ce dernier accuse les autorités ivoiriennes de comploter pour déstabiliser son régime, une allégation que la Côte d'Ivoire a fermement rejetée. "Nous n'avons aucun intérêt à déstabiliser un pays voisin qui est notre frère", a déclaré un porte-parole du gouvernement ivoirien, soulignant ainsi la volonté des autorités de ne pas envenimer davantage la situation. Le capitaine Traoré, qui dirige le Burkina Faso depuis le coup d'État d'octobre 2022, a souvent fait part de son mécontentement quant à l'attitude de certains pays voisins, qu'il accuse de soutenir des groupes armés actifs dans le Sahel. Ces accusations n'ont fait qu'exacerber les tensions existantes et ont entraîné une dégradation rapide des relations diplomatiques avec la Côte d'Ivoire, un acteur économique majeur de la sous-région. Le vide diplomatique : une situation inédite depuis 2021 Le rappel des diplomates burkinabès s'inscrit dans un contexte de vide diplomatique entre les deux pays depuis plusieurs mois. En effet, depuis la fin de mission des ambassadeurs respectifs, aucun autre représentant n'a été nommé pour assurer la continuité des relations diplomatiques. En septembre 2021, l'ambassadeur ivoirien, Kapieletien Soro, a achevé sa mission à Ouagadougou, tandis que l'ambassadeur burkinabè, Mahamadou Zongo, a quitté Abidjan en novembre 2022. Depuis lors, les affaires courantes des deux ambassades sont gérées par des chargés d'affaires, des diplomates de rang inférieur, chargés d'assurer la gestion des dossiers en attente. Cette absence de représentants de haut niveau reflète bien la situation de défiance mutuelle qui caractérise aujourd'hui les relations entre les deux pays. Cette absence de diplomates de haut rang ne facilite pas les efforts de dialogue et de réconciliation. "La présence d'ambassadeurs est cruciale pour favoriser les échanges et désamorcer les tensions. Leur absence prolongée risque d'entraver toute tentative de rapprochement", a prévenu un diplomate ivoirien sous couvert d'anonymat. La crise diplomatique entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire pourrait avoir des répercussions au-delà de leurs frontières. En tant que pays voisins liés par des échanges commerciaux importants et des problématiques sécuritaires communes, toute dégradation de leurs relations risque de fragiliser davantage la sous-région ouest-africaine. Le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire partagent une longue frontière et sont confrontés aux mêmes menaces liées aux groupes jihadistes actifs dans la région du Sahel. Les deux pays ont, par le passé, collaboré pour lutter contre le terrorisme et assurer la sécurité de leurs populations respectives. Or, la dégradation des relations bilatérales pourrait entraver cette coopération essentielle à la stabilité régionale. Les échanges commerciaux entre les deux pays sont également menacés. La Côte d'Ivoire est l'un des principaux partenaires économiques du Burkina Faso, et une rupture diplomatique pourrait affecter les activités commerciales, les investissements et le transit des marchandises. "Toute dégradation des relations diplomatiques se traduit toujours par un impact économique. Il est dans l'intérêt des deux pays de trouver une solution rapide à cette crise", a estimé un économiste burkinabè. L'enjeu de la coopération sous-régionale pour la stabilité La coopération entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire est essentielle pour maintenir la stabilité dans une région confrontée à de nombreux défis. La menace jihadiste qui sévit dans le Sahel nécessite une réponse coordonnée entre les différents pays concernés. Le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Mali et d'autres pays de la sous-région ont tout intérêt à renforcer leurs mécanismes de coopération pour lutter efficacement contre le terrorisme. La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a souvent joué un rôle de médiation dans les conflits régionaux. Toutefois, la crise entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire survient dans un contexte de tension plus large où la CEDEAO a parfois été critiquée pour son manque de réactivité. "La CEDEAO doit être proactive et jouer un rôle de facilitateur dans la résolution de cette crise diplomatique, qui pourrait avoir des conséquences néfastes pour la stabilité de toute la région", a déclaré un analyste politique. Malgré les tensions, il reste de l'espoir pour une normalisation des relations entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. Plusieurs observateurs estiment que le dialogue est la seule voie possible pour prévenir une escalade de la crise. La diplomatie de la CEDEAO, des Nations unies et des pays amis pourrait jouer un rôle essentiel dans la réconciliation entre les deux nations. La situation actuelle illustre les défis de la diplomatie régionale dans une Afrique de l'Ouest marquée par des changements politiques soudains, des tensions sécuritaires et des revendications populaires pour plus de souveraineté et de justice sociale. Pour la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, la priorité devrait être de restaurer la confiance mutuelle et de relancer les canaux diplomatiques. Le rappel des diplomates est certes un signe de tension, mais il peut aussi être interprété comme une opportunité de redéfinir les bases des relations entre les deux pays. "Il est impératif que les dirigeants de la sous-région mettent de côté leurs divergences pour se concentrer sur les enjeux qui les concernent tous : la sécurité, le développement et le bien-être des populations", a conclu un expert en relations internationales. Le rappel des diplomates burkinabès en poste en Côte d'Ivoire marque une étape critique dans l'escalade des tensions entre les deux pays. Alors que les relations bilatérales semblent au plus bas, la question demeure : comment les autorités burkinabè et ivoiriennes pourront-elles surmonter leurs divergences et restaurer la confiance nécessaire pour maintenir la stabilité de la sous-région ?

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Trois Agents De La Sodexam Arrêtés Pour Détournement De Fonds Publics dans Faits Divers Emoji New le 9 octobre à 14:22

En Côte d'Ivoire, un nouveau scandale financier éclabousse la SODEXAM, la Société d’Exploitation et de Développement Aéroportuaire, Aéronautique et Météorologique de Côte d'Ivoire. Trois agents ont été arrêtés pour avoir détourné des centaines de millions de francs CFA, révélant ainsi un vaste système de malversations internes. Retour sur les faits, les réactions et les conséquences d'un scandale qui secoue l'institution publique.

Des irrégularités comptables décelées par une enquête interne


Tout a commencé par une enquête interne menée par la direction générale de la SODEXAM. Face à des soupçons persistants de malversations, la direction a décidé de diligenter une vérification approfondie de ses comptes. Les résultats ne se sont pas fait attendre : des irrégularités comptables majeures ont été relevées, couvrant plusieurs mois d'opérations.

Le préjudice est énorme. Selon une note interne qui a été transmise aux autorités judiciaires, le montant des détournements s'élèverait à environ 625 millions de francs CFA. Cette somme colossale représente un coup dur pour l'institution, qui est chargée de la gestion des infrastructures aéroportuaires et météorologiques de la Côte d'Ivoire. "Les irrégularités détectées ont mis à jour un réseau interne impliquant plusieurs agents qui se sont servis des failles des procédures comptables pour mener des opérations frauduleuses", a indiqué un responsable proche du dossier.

Les investigations ont mis en évidence l'utilisation de faux documents comptables et des pratiques d’usage de faux visant à dissimuler des opérations frauduleuses. En exploitant des procédures internes défaillantes, les prévenus auraient effectué des transactions fictives et falsifié des justificatifs financiers pour prélever des sommes colossales des caisses de l'institution.

Les irrégularités se sont accumulées au fil des mois, et le réseau semblait opérer en toute impunité, grâce à des complicités internes et une connaissance précise des faiblesses du système de contrôle de la SODEXAM. Le fait que ces agissements aient pu perdurer sur une longue période met en lumière les lacunes du système de surveillance financière de l'institution. "Ces failles montrent à quel point les mécanismes de contrôle interne étaient insuffisants, permettant à ces agents de contourner les procédures en place", a déclaré un analyste financier.

La réaction judiciaire : une enquête au niveau du Pôle Pénal Économique et Financier


Face à l'ampleur des irrégularités constatées, le procureur de la République près du Pôle Pénal Économique et Financier a été immédiatement saisi du dossier. Une enquête judiciaire a été ouverte, visant à faire la lumière sur les présumés coupables et sur les complicités potentielles au sein de la structure.

Les investigations ont permis d'identifier trois agents de la Direction des Finances et de la Comptabilité de la SODEXAM comme étant les principaux responsables des malversations. Ces derniers ont été interpellés le 30 septembre 2024 et ont reconnu les faits lors de leurs auditions. Selon une source judiciaire, les prévenus ont fourni des informations précises sur les mécanismes utilisés pour orchestrer le détournement des fonds, ce qui devrait permettre aux autorités de remonter toute la chaîne des complicités.

Le procureur a promis une justice exemplaire afin de dissuader toute tentative de récidive et de montrer que la lutte contre la corruption reste une priorité pour les autorités ivoiriennes. "Nous ne pouvons tolérer que des personnes chargées de missions d’intérêt public s'enrichissent sur le dos des contribuables", a martelé le procureur au cours d'une conférence de presse.

Face à ce scandale, la direction de la SODEXAM a mis en place des mesures pour récupérer les fonds détournés. Grâce aux actions rapides entreprises par l'institution, 155 millions de francs CFA ont déjà été récupérés, ce qui représente environ 25 % du montant détourné. Cependant, la route reste encore longue avant de parvenir à la restitution totale des fonds subtilisés.

La direction générale a également annoncé des mesures destinées à renforcer les mécanismes de contrôle interne, afin de prévenir toute récidive et de garantir une plus grande transparence dans la gestion financière. "Nous sommes déterminés à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter qu'une telle situation ne se reproduise", a déclaré le directeur général de la SODEXAM lors d'une réunion avec les employés.

Des audits externes seront réalisés de façon plus régulière pour s'assurer de la conformité des procédures et de la bonne gestion des fonds publics. En outre, la sensibilisation des employés aux enjeux éthiques et à la responsabilité dans la gestion des ressources publiques fait partie des nouvelles priorités affichées par l'institution.

Les réactions de la société civile et des autorités


Ce scandale n'a pas laissé indifférente la société civile ivoirienne. Plusieurs organisations, notamment celles engagées dans la lutte contre la corruption, ont exprimé leur indignation face à ces malversations. "Il est déplorable de constater que des fonds destinés à l'amélioration des infrastructures aéroportuaires et météorologiques, et donc au développement du pays, soient détournés à des fins personnelles", a déclaré un responsable de l'ONG Transparency Côte d'Ivoire.

Pour de nombreux observateurs, ce scandale révèle la nécessité de renforcer la transparence dans la gestion des entreprises publiques et d'établir des contrôles rigoureux pour empêcher de telles malversations. "Il est impératif que des leçons soient tirées de cette affaire pour revoir les systèmes de gouvernance des sociétés publiques", a ajouté un expert en gouvernance publique.

Le gouvernement, pour sa part, a indiqué qu'il suivra de près l'enquête en cours et veillera à ce que les responsables soient jugés conformément à la loi. Le ministre des Transports a également fait part de son intention de renforcer la supervision des institutions sous sa tutelle, afin de garantir une gestion exemplaire des ressources publiques.

Ce scandale de détournement de fonds au sein de la SODEXAM est un triste rappel des défis que pose la gestion des entreprises publiques en Côte d'Ivoire et, plus largement, en Afrique. La faiblesse des mécanismes de contrôle interne, la précarité des systèmes de supervision et le manque de responsabilisation des acteurs de la chaîne de gestion sont autant de facteurs qui ont contribué à permettre de telles malversations.

Pour améliorer la gouvernance des entreprises publiques, il est nécessaire de mettre en place des audits réguliers, de renforcer les contrôles internes et de responsabiliser davantage les gestionnaires. Le cas de la SODEXAM met également en évidence l'importance de la transparence dans la gestion des fonds publics, ainsi que la nécessité d'une plus grande implication des citoyens et des organisations de la société civile dans le suivi des activités des institutions publiques.

La question qui se pose dès lors est la suivante : comment renforcer la gouvernance des entreprises publiques en Côte d'Ivoire pour prévenir de nouveaux scandales et garantir une gestion transparente et efficace des ressources publiques ?

Image de Faits Divers. En Côte d'Ivoire, un nouveau scandale financier éclabousse la SODEXAM, la Société d’Exploitation et de Développement Aéroportuaire, Aéronautique et Météorologique de Côte d'Ivoire. Trois agents ont été arrêtés pour avoir détourné des centaines de millions de francs CFA, révélant ainsi un vaste système de malversations internes. Retour sur les faits, les réactions et les conséquences d'un scandale qui secoue l'institution publique. Des irrégularités comptables décelées par une enquête interne Tout a commencé par une enquête interne menée par la direction générale de la SODEXAM. Face à des soupçons persistants de malversations, la direction a décidé de diligenter une vérification approfondie de ses comptes. Les résultats ne se sont pas fait attendre : des irrégularités comptables majeures ont été relevées, couvrant plusieurs mois d'opérations. Le préjudice est énorme. Selon une note interne qui a été transmise aux autorités judiciaires, le montant des détournements s'élèverait à environ 625 millions de francs CFA. Cette somme colossale représente un coup dur pour l'institution, qui est chargée de la gestion des infrastructures aéroportuaires et météorologiques de la Côte d'Ivoire. "Les irrégularités détectées ont mis à jour un réseau interne impliquant plusieurs agents qui se sont servis des failles des procédures comptables pour mener des opérations frauduleuses", a indiqué un responsable proche du dossier. Les investigations ont mis en évidence l'utilisation de faux documents comptables et des pratiques d’usage de faux visant à dissimuler des opérations frauduleuses. En exploitant des procédures internes défaillantes, les prévenus auraient effectué des transactions fictives et falsifié des justificatifs financiers pour prélever des sommes colossales des caisses de l'institution. Les irrégularités se sont accumulées au fil des mois, et le réseau semblait opérer en toute impunité, grâce à des complicités internes et une connaissance précise des faiblesses du système de contrôle de la SODEXAM. Le fait que ces agissements aient pu perdurer sur une longue période met en lumière les lacunes du système de surveillance financière de l'institution. "Ces failles montrent à quel point les mécanismes de contrôle interne étaient insuffisants, permettant à ces agents de contourner les procédures en place", a déclaré un analyste financier. La réaction judiciaire : une enquête au niveau du Pôle Pénal Économique et Financier Face à l'ampleur des irrégularités constatées, le procureur de la République près du Pôle Pénal Économique et Financier a été immédiatement saisi du dossier. Une enquête judiciaire a été ouverte, visant à faire la lumière sur les présumés coupables et sur les complicités potentielles au sein de la structure. Les investigations ont permis d'identifier trois agents de la Direction des Finances et de la Comptabilité de la SODEXAM comme étant les principaux responsables des malversations. Ces derniers ont été interpellés le 30 septembre 2024 et ont reconnu les faits lors de leurs auditions. Selon une source judiciaire, les prévenus ont fourni des informations précises sur les mécanismes utilisés pour orchestrer le détournement des fonds, ce qui devrait permettre aux autorités de remonter toute la chaîne des complicités. Le procureur a promis une justice exemplaire afin de dissuader toute tentative de récidive et de montrer que la lutte contre la corruption reste une priorité pour les autorités ivoiriennes. "Nous ne pouvons tolérer que des personnes chargées de missions d’intérêt public s'enrichissent sur le dos des contribuables", a martelé le procureur au cours d'une conférence de presse. Face à ce scandale, la direction de la SODEXAM a mis en place des mesures pour récupérer les fonds détournés. Grâce aux actions rapides entreprises par l'institution, 155 millions de francs CFA ont déjà été récupérés, ce qui représente environ 25 % du montant détourné. Cependant, la route reste encore longue avant de parvenir à la restitution totale des fonds subtilisés. La direction générale a également annoncé des mesures destinées à renforcer les mécanismes de contrôle interne, afin de prévenir toute récidive et de garantir une plus grande transparence dans la gestion financière. "Nous sommes déterminés à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter qu'une telle situation ne se reproduise", a déclaré le directeur général de la SODEXAM lors d'une réunion avec les employés. Des audits externes seront réalisés de façon plus régulière pour s'assurer de la conformité des procédures et de la bonne gestion des fonds publics. En outre, la sensibilisation des employés aux enjeux éthiques et à la responsabilité dans la gestion des ressources publiques fait partie des nouvelles priorités affichées par l'institution. Les réactions de la société civile et des autorités Ce scandale n'a pas laissé indifférente la société civile ivoirienne. Plusieurs organisations, notamment celles engagées dans la lutte contre la corruption, ont exprimé leur indignation face à ces malversations. "Il est déplorable de constater que des fonds destinés à l'amélioration des infrastructures aéroportuaires et météorologiques, et donc au développement du pays, soient détournés à des fins personnelles", a déclaré un responsable de l'ONG Transparency Côte d'Ivoire. Pour de nombreux observateurs, ce scandale révèle la nécessité de renforcer la transparence dans la gestion des entreprises publiques et d'établir des contrôles rigoureux pour empêcher de telles malversations. "Il est impératif que des leçons soient tirées de cette affaire pour revoir les systèmes de gouvernance des sociétés publiques", a ajouté un expert en gouvernance publique. Le gouvernement, pour sa part, a indiqué qu'il suivra de près l'enquête en cours et veillera à ce que les responsables soient jugés conformément à la loi. Le ministre des Transports a également fait part de son intention de renforcer la supervision des institutions sous sa tutelle, afin de garantir une gestion exemplaire des ressources publiques. Ce scandale de détournement de fonds au sein de la SODEXAM est un triste rappel des défis que pose la gestion des entreprises publiques en Côte d'Ivoire et, plus largement, en Afrique. La faiblesse des mécanismes de contrôle interne, la précarité des systèmes de supervision et le manque de responsabilisation des acteurs de la chaîne de gestion sont autant de facteurs qui ont contribué à permettre de telles malversations. Pour améliorer la gouvernance des entreprises publiques, il est nécessaire de mettre en place des audits réguliers, de renforcer les contrôles internes et de responsabiliser davantage les gestionnaires. Le cas de la SODEXAM met également en évidence l'importance de la transparence dans la gestion des fonds publics, ainsi que la nécessité d'une plus grande implication des citoyens et des organisations de la société civile dans le suivi des activités des institutions publiques. La question qui se pose dès lors est la suivante : comment renforcer la gouvernance des entreprises publiques en Côte d'Ivoire pour prévenir de nouveaux scandales et garantir une gestion transparente et efficace des ressources publiques ?

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Saisie De Plus De 1 100 Tonnes De Cacao À La Frontière Côte d'Ivoire Et Guinée dans Agriculture Emoji New le 9 octobre à 14:17

La contrebande de cacao s'intensifie en Afrique de l'Ouest, notamment en raison des faibles rendements des récentes récoltes en Côte d'Ivoire et au Ghana, principaux producteurs mondiaux de cacao. Le Conseil du café et du cacao (CCC) de Côte d'Ivoire a récemment intercepté un convoi de 33 camions transportant plus de 1 100 tonnes de cacao à la frontière avec la Guinée, marquant ainsi une opération record contre la contrebande dans la région. Retour sur les enjeux économiques et sociétaux d'une telle prise.

La crise des rendements : un terreau fertile pour la contrebande


Les récentes faibles récoltes enregistrées en Côte d'Ivoire et au Ghana, deux géants mondiaux de la production de cacao, ont entraîné une situation inédite sur le marché international. La pénurie de fèves de cacao a provoqué une augmentation substantielle des prix, attirant l'attention de trafiquants à la recherche de profits rapides et élevés. Cette situation, qui révèle la fragilité des systèmes de production et de commercialisation du cacao dans la région, a contribué à l'émergence d'un commerce illégal d'une ampleur sans précédent.

Avec la hausse des prix du cacao, le commerce illicite de cette ressource est devenu une opportunité alléchante pour de nombreux acteurs peu scrupuleux. Les faibles rendements agricoles, dus aux conditions climatiques difficiles, à l'appauvrissement des sols et à l'absence de soutien efficace aux producteurs, ont créé un contexte propice à l'intensification de la contrebande. Les trafiquants ont saisi l'occasion d'acheminer clandestinement des cargaisons de cacao vers des pays voisins, évitant ainsi les contrôles douaniers et contournant les taxes imposées par l'État ivoirien.

C'est au cours d'une opération de surveillance minutieusement planifiée que le Conseil du café et du cacao de Côte d'Ivoire a réussi à intercepter un convoi de 33 camions transportant illégalement environ 1 100 tonnes de fèves de cacao. Cette interception s'est déroulée à la frontière avec la Guinée, un point de passage stratégique pour les trafiquants cherchant à écouler leurs marchandises hors des circuits officiels. Selon les autorités, cette prise constitue une saisie record, témoignant de l'ampleur de la contrebande dans la région.

L'opération, préparée avec le soutien des services de sécurité, a permis de démanteler un réseau organisé, profitant des faiblesses de la surveillance frontalière et de la difficulté d'accès à certaines zones rurales. Le rôle crucial de la coopération entre les différentes forces de sécurité ivoiriennes et guinéennes est à souligner, dans un contexte où les réseaux de contrebandiers opèrent souvent au-delà des frontières nationales. "Nous devons intensifier nos efforts pour protéger notre économie contre ces pratiques qui la fragilisent", a déclaré un responsable du CCC.

Les conséquences économiques de la contrebande de cacao


La contrebande de cacao ne constitue pas seulement une atteinte aux revenus des producteurs, mais elle représente aussi une perte considérable pour l'État ivoirien. Chaque tonne de cacao échappant aux circuits légaux privée les caisses de l'État des taxes et impôts qui permettent de financer les infrastructures, les services publics, et les programmes de soutien aux producteurs agricoles. À long terme, cette fraude a pour effet de limiter les moyens de l'État pour améliorer les conditions de vie des populations rurales et pour soutenir un secteur stratégique de l'économie ivoirienne.

Pour les producteurs locaux, la contrebande engendre aussi une distorsion des prix. Les fèves de cacao vendues en dehors des circuits officiels ne sont pas soumises aux règles strictes de fixation des prix et de qualité imposées par le CCC. Par conséquent, le cacao de contrebande est vendu à des prix plus élevés sur le marché international, créant un incitatif pour certains producteurs de rejoindre les circuits illégaux, au détriment de la filière officielle.

Le Conseil du café et du cacao de Côte d'Ivoire, conscient des conséquences dramatiques de la contrebande sur l'économie nationale et sur la crédibilité de la filière cacaoyère ivoirienne, a multiplié les efforts pour endiguer ce fléau. Des mesures strictes de contrôle ont été mises en place, avec un renforcement des dispositifs de surveillance frontalière et une sensibilisation accrue des acteurs de la chaîne de valeur du cacao.

La coopération entre les pays voisins est également un élément crucial de la lutte contre la contrebande. "Il est impératif de mettre en place des mécanismes de coopération régionale pour contrer ce phénomène transfrontalier", a affirmé un représentant du gouvernement ivoirien. Les autorités ivoiriennes travaillent à l'élaboration de nouvelles stratégies pour assurer une meilleure traçabilité des fèves de cacao, de la récolte à l'exportation.

En outre, des campagnes de sensibilisation sont organisées afin de faire prendre conscience aux producteurs des conséquences néfastes de la contrebande sur l'économie et sur la durabilité de la filière. Le CCC a également mis en place des incitations pour encourager les producteurs à rester dans les circuits légaux, notamment en offrant des primes de qualité et en facilitant l'accès à des crédits.

La problématique de la contrebande de cacao ne peut être résolue sans une implication active des acheteurs internationaux. En effet, ceux-ci ont un rôle prépondérant à jouer dans la traçabilité des fèves de cacao qu'ils achètent. Les grandes entreprises chocolatières, soucieuses de leur image et des attentes des consommateurs en matière de durabilité, doivent renforcer leurs mécanismes de contrôle et s'assurer que le cacao qu'elles achètent provient de sources légales et responsables.

Certaines multinationales ont déjà commencé à mettre en place des programmes de certification et de traçabilité, visant à garantir que le cacao acheté répond à des normes éthiques et environnementales strictes. Cependant, ces efforts doivent être intensifiés et élargis pour couvrir l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement. "La lutte contre la contrebande de cacao est une responsabilité partagée, qui nécessite l'engagement de tous les acteurs, des producteurs aux acheteurs finaux", a souligné un représentant d'une grande entreprise chocolatière.

Vers une solution durable : quels défis pour l'avenir ?


Face à l'ampleur de la contrebande de cacao, il est évident que des solutions durables doivent être envisagées. Les défis sont nombreux : améliorer les rendements agricoles, renforcer la traçabilité, lutter contre la pauvreté des producteurs, et assurer une meilleure coordination entre les pays producteurs. La contrebande est avant tout une manifestation des dysfonctionnements du secteur cacaoyer, marqué par la précarité des conditions de vie des producteurs et par un partage inéquitable des revenus le long de la chaîne de valeur.

Pour faire face à ces défis, des investissements dans l'agriculture durable et dans la modernisation des exploitations agricoles sont essentiels. Les producteurs doivent avoir accès à des outils leur permettant d'améliorer la productivité de leurs parcelles et de réduire leur dépendance vis-à-vis des intermédiaires. De plus, la création de coopératives solides et bien structurées peut permettre de renforcer le pouvoir de négociation des producteurs et de les inciter à adhérer aux circuits légaux.

Cependant, la lutte contre la contrebande ne pourra réellement porter ses fruits que si elle s'accompagne d'une amélioration des conditions de vie des producteurs. L'État, les entreprises privées et les organisations internationales doivent travailler ensemble pour mettre en place des politiques de soutien à la production agricole, assurer un revenu décent aux producteurs, et éliminer les inégalités qui minent la filière.

La saisie récente de 1 100 tonnes de cacao de contrebande en Côte d'Ivoire met en lumière les multiples enjeux économiques, sociaux et éthiques liés à la production de cette ressource précieuse. La lutte contre la contrebande est une nécessité impérieuse pour protéger l'économie ivoirienne et garantir une filière transparente et durable. Mais au-delà des opérations de sécurité, c'est une transformation en profondeur du secteur qui est requise.

Les efforts entrepris par le Conseil du café et du cacao, les autorités ivoiriennes, ainsi que les initiatives des entreprises chocolatières doivent être complétés par des actions en faveur de la justice économique et de l'amélioration des conditions de vie des producteurs. La question demeure : quelle stratégie les acteurs du secteur sont-ils prêts à adopter pour garantir la durabilité de la filière cacaoyère en Afrique de l'Ouest et prévenir la persistance de la contrebande ?

Image de Agriculture. La contrebande de cacao s'intensifie en Afrique de l'Ouest, notamment en raison des faibles rendements des récentes récoltes en Côte d'Ivoire et au Ghana, principaux producteurs mondiaux de cacao. Le Conseil du café et du cacao (CCC) de Côte d'Ivoire a récemment intercepté un convoi de 33 camions transportant plus de 1 100 tonnes de cacao à la frontière avec la Guinée, marquant ainsi une opération record contre la contrebande dans la région. Retour sur les enjeux économiques et sociétaux d'une telle prise. La crise des rendements : un terreau fertile pour la contrebande Les récentes faibles récoltes enregistrées en Côte d'Ivoire et au Ghana, deux géants mondiaux de la production de cacao, ont entraîné une situation inédite sur le marché international. La pénurie de fèves de cacao a provoqué une augmentation substantielle des prix, attirant l'attention de trafiquants à la recherche de profits rapides et élevés. Cette situation, qui révèle la fragilité des systèmes de production et de commercialisation du cacao dans la région, a contribué à l'émergence d'un commerce illégal d'une ampleur sans précédent. Avec la hausse des prix du cacao, le commerce illicite de cette ressource est devenu une opportunité alléchante pour de nombreux acteurs peu scrupuleux. Les faibles rendements agricoles, dus aux conditions climatiques difficiles, à l'appauvrissement des sols et à l'absence de soutien efficace aux producteurs, ont créé un contexte propice à l'intensification de la contrebande. Les trafiquants ont saisi l'occasion d'acheminer clandestinement des cargaisons de cacao vers des pays voisins, évitant ainsi les contrôles douaniers et contournant les taxes imposées par l'État ivoirien. C'est au cours d'une opération de surveillance minutieusement planifiée que le Conseil du café et du cacao de Côte d'Ivoire a réussi à intercepter un convoi de 33 camions transportant illégalement environ 1 100 tonnes de fèves de cacao. Cette interception s'est déroulée à la frontière avec la Guinée, un point de passage stratégique pour les trafiquants cherchant à écouler leurs marchandises hors des circuits officiels. Selon les autorités, cette prise constitue une saisie record, témoignant de l'ampleur de la contrebande dans la région. L'opération, préparée avec le soutien des services de sécurité, a permis de démanteler un réseau organisé, profitant des faiblesses de la surveillance frontalière et de la difficulté d'accès à certaines zones rurales. Le rôle crucial de la coopération entre les différentes forces de sécurité ivoiriennes et guinéennes est à souligner, dans un contexte où les réseaux de contrebandiers opèrent souvent au-delà des frontières nationales. "Nous devons intensifier nos efforts pour protéger notre économie contre ces pratiques qui la fragilisent", a déclaré un responsable du CCC. Les conséquences économiques de la contrebande de cacao La contrebande de cacao ne constitue pas seulement une atteinte aux revenus des producteurs, mais elle représente aussi une perte considérable pour l'État ivoirien. Chaque tonne de cacao échappant aux circuits légaux privée les caisses de l'État des taxes et impôts qui permettent de financer les infrastructures, les services publics, et les programmes de soutien aux producteurs agricoles. À long terme, cette fraude a pour effet de limiter les moyens de l'État pour améliorer les conditions de vie des populations rurales et pour soutenir un secteur stratégique de l'économie ivoirienne. Pour les producteurs locaux, la contrebande engendre aussi une distorsion des prix. Les fèves de cacao vendues en dehors des circuits officiels ne sont pas soumises aux règles strictes de fixation des prix et de qualité imposées par le CCC. Par conséquent, le cacao de contrebande est vendu à des prix plus élevés sur le marché international, créant un incitatif pour certains producteurs de rejoindre les circuits illégaux, au détriment de la filière officielle. Le Conseil du café et du cacao de Côte d'Ivoire, conscient des conséquences dramatiques de la contrebande sur l'économie nationale et sur la crédibilité de la filière cacaoyère ivoirienne, a multiplié les efforts pour endiguer ce fléau. Des mesures strictes de contrôle ont été mises en place, avec un renforcement des dispositifs de surveillance frontalière et une sensibilisation accrue des acteurs de la chaîne de valeur du cacao. La coopération entre les pays voisins est également un élément crucial de la lutte contre la contrebande. "Il est impératif de mettre en place des mécanismes de coopération régionale pour contrer ce phénomène transfrontalier", a affirmé un représentant du gouvernement ivoirien. Les autorités ivoiriennes travaillent à l'élaboration de nouvelles stratégies pour assurer une meilleure traçabilité des fèves de cacao, de la récolte à l'exportation. En outre, des campagnes de sensibilisation sont organisées afin de faire prendre conscience aux producteurs des conséquences néfastes de la contrebande sur l'économie et sur la durabilité de la filière. Le CCC a également mis en place des incitations pour encourager les producteurs à rester dans les circuits légaux, notamment en offrant des primes de qualité et en facilitant l'accès à des crédits. La problématique de la contrebande de cacao ne peut être résolue sans une implication active des acheteurs internationaux. En effet, ceux-ci ont un rôle prépondérant à jouer dans la traçabilité des fèves de cacao qu'ils achètent. Les grandes entreprises chocolatières, soucieuses de leur image et des attentes des consommateurs en matière de durabilité, doivent renforcer leurs mécanismes de contrôle et s'assurer que le cacao qu'elles achètent provient de sources légales et responsables. Certaines multinationales ont déjà commencé à mettre en place des programmes de certification et de traçabilité, visant à garantir que le cacao acheté répond à des normes éthiques et environnementales strictes. Cependant, ces efforts doivent être intensifiés et élargis pour couvrir l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement. "La lutte contre la contrebande de cacao est une responsabilité partagée, qui nécessite l'engagement de tous les acteurs, des producteurs aux acheteurs finaux", a souligné un représentant d'une grande entreprise chocolatière. Vers une solution durable : quels défis pour l'avenir ? Face à l'ampleur de la contrebande de cacao, il est évident que des solutions durables doivent être envisagées. Les défis sont nombreux : améliorer les rendements agricoles, renforcer la traçabilité, lutter contre la pauvreté des producteurs, et assurer une meilleure coordination entre les pays producteurs. La contrebande est avant tout une manifestation des dysfonctionnements du secteur cacaoyer, marqué par la précarité des conditions de vie des producteurs et par un partage inéquitable des revenus le long de la chaîne de valeur. Pour faire face à ces défis, des investissements dans l'agriculture durable et dans la modernisation des exploitations agricoles sont essentiels. Les producteurs doivent avoir accès à des outils leur permettant d'améliorer la productivité de leurs parcelles et de réduire leur dépendance vis-à-vis des intermédiaires. De plus, la création de coopératives solides et bien structurées peut permettre de renforcer le pouvoir de négociation des producteurs et de les inciter à adhérer aux circuits légaux. Cependant, la lutte contre la contrebande ne pourra réellement porter ses fruits que si elle s'accompagne d'une amélioration des conditions de vie des producteurs. L'État, les entreprises privées et les organisations internationales doivent travailler ensemble pour mettre en place des politiques de soutien à la production agricole, assurer un revenu décent aux producteurs, et éliminer les inégalités qui minent la filière. La saisie récente de 1 100 tonnes de cacao de contrebande en Côte d'Ivoire met en lumière les multiples enjeux économiques, sociaux et éthiques liés à la production de cette ressource précieuse. La lutte contre la contrebande est une nécessité impérieuse pour protéger l'économie ivoirienne et garantir une filière transparente et durable. Mais au-delà des opérations de sécurité, c'est une transformation en profondeur du secteur qui est requise. Les efforts entrepris par le Conseil du café et du cacao, les autorités ivoiriennes, ainsi que les initiatives des entreprises chocolatières doivent être complétés par des actions en faveur de la justice économique et de l'amélioration des conditions de vie des producteurs. La question demeure : quelle stratégie les acteurs du secteur sont-ils prêts à adopter pour garantir la durabilité de la filière cacaoyère en Afrique de l'Ouest et prévenir la persistance de la contrebande ?

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Comment Réussir Un Entretien d'Embauche En Côte d'Ivoire? dans Carrière Emoji New le 8 octobre à 20:31

Réussir un entretien d'embauche est un passage crucial pour toute personne en quête d'emploi, et cela n'échappe pas aux candidats en Côte d'Ivoire. Avec un marché de l'emploi de plus en plus concurrentiel, il est essentiel de se préparer de manière optimale afin de mettre toutes les chances de son côté. Cet article explore les étapes et les stratégies à adopter pour faire la différence lors d'un entretien d'embauche en Côte d'Ivoire, depuis la préparation initiale jusqu'à la gestion des questions les plus complexes, en passant par l'attitude à adopter face aux recruteurs.

Se préparer efficacement : la clé de la réussite


La préparation est sans doute l'élément le plus important pour réussir un entretien d'embauche. En Côte d'Ivoire, comme ailleurs, les recruteurs s'attendent à ce que les candidats aient pris le temps de se renseigner sur l'entreprise et sur le poste visé. Cela montre non seulement de l'intérêt, mais aussi de la motivation.

Pour se préparer, il est recommandé de collecter des informations sur l'entreprise, ses activités, sa culture et ses valeurs. Les candidats doivent également bien comprendre les exigences du poste et préparer des exemples concrets de leurs expériences passées qui illustrent les compétences requises. Par exemple, un candidat postulant pour un poste de commercial pourrait présenter une situation où il a atteint, voire dépassé ses objectifs de vente précédents.

La présentation personnelle : soigner la première impression


La première impression est souvent déterminante lors d'un entretien d'embauche. En Côte d'Ivoire, où la culture valorise le respect et la présentation, il est essentiel de soigner son apparence et son attitude. Les candidats doivent porter une tenue appropriée, reflétant le sérieux et le respect envers l'entreprise et les recruteurs. À ce titre, une tenue professionnelle est souvent préférée, bien que certaines entreprises puissent adopter un style plus décontracté.

Outre la tenue vestimentaire, la ponctualité est un autre élément fondamental. Arriver à l'heure, voire avec quelques minutes d'avance, est un signe de respect et de motivation. La façon de se présenter, la posture, le contact visuel et la façon de saluer sont autant d'éléments qui peuvent influencer la perception des recruteurs.

Savoir gérer les questions classiques et les questions pièges


Durant l'entretien, les recruteurs posent souvent des questions classiques telles que « Parlez-moi de vous », « Quelles sont vos qualités et vos défauts ? » ou encore « Pourquoi souhaitez-vous travailler chez nous ? ». Pour ces questions, il est important de préparer des réponses claires, concises et convaincantes. Par exemple, lors de la question sur les défauts, il est préférable de présenter un défaut mineur que vous avez travaillé à améliorer, tout en montrant une capacité d'auto-amélioration.

Les questions pièges, quant à elles, visent à tester la réactivité et la sincérité des candidats. Des questions comme « Parlez-moi d'une fois où vous avez échoué » ou « Pourquoi devrions-nous vous choisir par rapport aux autres candidats ? » peuvent déstabiliser. La clé pour bien répondre est de rester honnête, de montrer ce que vous avez appris de vos échecs et de mettre en avant vos forces sans pour autant dénigrer les autres.

L'importance de la communication non verbale


La communication ne se limite pas aux mots. Pendant un entretien, la communication non verbale joue un rôle crucial dans la manière dont vous êtes perçu. En Côte d'Ivoire, comme ailleurs, un sourire sincère, un contact visuel approprié et une posture ouverte peuvent aider à établir un lien positif avec le recruteur. Les gestes, les expressions faciales et même la façon de s'asseoir sont autant de signaux qui reflètent la confiance en soi et la sincérité.

Il est également important de faire preuve d'écoute active. Cela signifie non seulement entendre les questions posées, mais aussi montrer que vous êtes pleinement engagé dans l'échange. Des hochements de tête, des sourires et des réponses opportunes sont autant de manières de manifester cette écoute active.

Poser des questions au recruteur : un signe de motivation


Vers la fin de l'entretien, les recruteurs donnent souvent l'opportunité aux candidats de poser des questions. Beaucoup de candidats considèrent cette partie comme une simple formalité, mais elle est en réalité une excellente occasion de se distinguer. Poser des questions pertinentes montre que vous avez un véritable intérêt pour l'entreprise et le poste. Par exemple, vous pouvez demander des informations sur les perspectives d'évolution au sein de l'entreprise, sur les équipes avec lesquelles vous travaillerez, ou encore sur les défis auxquels l'entreprise est confrontée.

En posant des questions intelligentes, vous montrez que vous avez pris le temps de réfléchir au poste et que vous vous projetez déjà dans l'organisation. Cela peut également permettre de clarifier certains aspects du poste, vous assurant ainsi que l'emploi correspond bien à vos attentes de carrière.

L'après-entretien : rester en contact


Une fois l'entretien terminé, il est conseillé d'envoyer un message de remerciement au recruteur. Ce geste, souvent sous-estimé, peut faire toute la différence. Remercier le recruteur pour le temps accordé et réitérer votre intérêt pour le poste montre votre professionnalisme et votre motivation. En Côte d'Ivoire, comme ailleurs, ce type de suivi est particulièrement apprécié et peut vous distinguer des autres candidats.

Il est important de noter que la préparation et la présentation peuvent varier en fonction du secteur d'activité. Par exemple, un entretien dans le secteur de la création artistique sera plus axé sur la présentation de travaux et de portefeuilles, tandis qu'un entretien dans le domaine bancaire nécessitera une tenue stricte et une grande précision dans les réponses techniques. Il est donc crucial d'adapter son approche en fonction des spécificités du secteur dans lequel vous postulez.

Le contexte ivoirien : particularités culturelles et sociales


Enfin, il est essentiel de tenir compte du contexte culturel et social de la Côte d'Ivoire lors d'un entretien d'embauche. Les recruteurs ivoiriens attachent souvent une grande importance aux valeurs de respect, de loyauté et d'humilité. Montrer que vous êtes conscient des réalités du pays, que vous comprenez la culture d'entreprise locale et que vous êtes prêt à vous y adapter est un point à ne pas négliger.

Par ailleurs, l'esprit de communauté est très présent en Côte d'Ivoire, et beaucoup d'entreprises valorisent la capacité d'un candidat à travailler en équipe et à s'intégrer harmonieusement au sein d'un groupe. La dimension relationnelle est donc primordiale, et il est conseillé de mettre en avant ses compétences interpersonnelles et sa capacité à collaborer efficacement.

Alors que le marché de l'emploi continue d'évoluer en Côte d'Ivoire, il est crucial pour les candidats de s'adapter aux nouvelles exigences des recruteurs. Comment les futurs candidats peuvent-ils se préparer aux changements à venir, notamment avec l'essor des nouvelles technologies et la digitalisation des processus de recrutement ? Quelle sera la place de la formation continue et de l'acquisition de nouvelles compétences dans ce contexte en pleine mutation ?


https://www.youtube.com/watch?v=VVKPt0lni-A

Image de Carrière. Réussir un entretien d'embauche est un passage crucial pour toute personne en quête d'emploi, et cela n'échappe pas aux candidats en Côte d'Ivoire. Avec un marché de l'emploi de plus en plus concurrentiel, il est essentiel de se préparer de manière optimale afin de mettre toutes les chances de son côté. Cet article explore les étapes et les stratégies à adopter pour faire la différence lors d'un entretien d'embauche en Côte d'Ivoire, depuis la préparation initiale jusqu'à la gestion des questions les plus complexes, en passant par l'attitude à adopter face aux recruteurs. Se préparer efficacement : la clé de la réussite La préparation est sans doute l'élément le plus important pour réussir un entretien d'embauche. En Côte d'Ivoire, comme ailleurs, les recruteurs s'attendent à ce que les candidats aient pris le temps de se renseigner sur l'entreprise et sur le poste visé. Cela montre non seulement de l'intérêt, mais aussi de la motivation. Pour se préparer, il est recommandé de collecter des informations sur l'entreprise, ses activités, sa culture et ses valeurs. Les candidats doivent également bien comprendre les exigences du poste et préparer des exemples concrets de leurs expériences passées qui illustrent les compétences requises. Par exemple, un candidat postulant pour un poste de commercial pourrait présenter une situation où il a atteint, voire dépassé ses objectifs de vente précédents. La présentation personnelle : soigner la première impression La première impression est souvent déterminante lors d'un entretien d'embauche. En Côte d'Ivoire, où la culture valorise le respect et la présentation, il est essentiel de soigner son apparence et son attitude. Les candidats doivent porter une tenue appropriée, reflétant le sérieux et le respect envers l'entreprise et les recruteurs. À ce titre, une tenue professionnelle est souvent préférée, bien que certaines entreprises puissent adopter un style plus décontracté. Outre la tenue vestimentaire, la ponctualité est un autre élément fondamental. Arriver à l'heure, voire avec quelques minutes d'avance, est un signe de respect et de motivation. La façon de se présenter, la posture, le contact visuel et la façon de saluer sont autant d'éléments qui peuvent influencer la perception des recruteurs. Savoir gérer les questions classiques et les questions pièges Durant l'entretien, les recruteurs posent souvent des questions classiques telles que « Parlez-moi de vous », « Quelles sont vos qualités et vos défauts ? » ou encore « Pourquoi souhaitez-vous travailler chez nous ? ». Pour ces questions, il est important de préparer des réponses claires, concises et convaincantes. Par exemple, lors de la question sur les défauts, il est préférable de présenter un défaut mineur que vous avez travaillé à améliorer, tout en montrant une capacité d'auto-amélioration. Les questions pièges, quant à elles, visent à tester la réactivité et la sincérité des candidats. Des questions comme « Parlez-moi d'une fois où vous avez échoué » ou « Pourquoi devrions-nous vous choisir par rapport aux autres candidats ? » peuvent déstabiliser. La clé pour bien répondre est de rester honnête, de montrer ce que vous avez appris de vos échecs et de mettre en avant vos forces sans pour autant dénigrer les autres. L'importance de la communication non verbale La communication ne se limite pas aux mots. Pendant un entretien, la communication non verbale joue un rôle crucial dans la manière dont vous êtes perçu. En Côte d'Ivoire, comme ailleurs, un sourire sincère, un contact visuel approprié et une posture ouverte peuvent aider à établir un lien positif avec le recruteur. Les gestes, les expressions faciales et même la façon de s'asseoir sont autant de signaux qui reflètent la confiance en soi et la sincérité. Il est également important de faire preuve d'écoute active. Cela signifie non seulement entendre les questions posées, mais aussi montrer que vous êtes pleinement engagé dans l'échange. Des hochements de tête, des sourires et des réponses opportunes sont autant de manières de manifester cette écoute active. Poser des questions au recruteur : un signe de motivation Vers la fin de l'entretien, les recruteurs donnent souvent l'opportunité aux candidats de poser des questions. Beaucoup de candidats considèrent cette partie comme une simple formalité, mais elle est en réalité une excellente occasion de se distinguer. Poser des questions pertinentes montre que vous avez un véritable intérêt pour l'entreprise et le poste. Par exemple, vous pouvez demander des informations sur les perspectives d'évolution au sein de l'entreprise, sur les équipes avec lesquelles vous travaillerez, ou encore sur les défis auxquels l'entreprise est confrontée. En posant des questions intelligentes, vous montrez que vous avez pris le temps de réfléchir au poste et que vous vous projetez déjà dans l'organisation. Cela peut également permettre de clarifier certains aspects du poste, vous assurant ainsi que l'emploi correspond bien à vos attentes de carrière. L'après-entretien : rester en contact Une fois l'entretien terminé, il est conseillé d'envoyer un message de remerciement au recruteur. Ce geste, souvent sous-estimé, peut faire toute la différence. Remercier le recruteur pour le temps accordé et réitérer votre intérêt pour le poste montre votre professionnalisme et votre motivation. En Côte d'Ivoire, comme ailleurs, ce type de suivi est particulièrement apprécié et peut vous distinguer des autres candidats. Il est important de noter que la préparation et la présentation peuvent varier en fonction du secteur d'activité. Par exemple, un entretien dans le secteur de la création artistique sera plus axé sur la présentation de travaux et de portefeuilles, tandis qu'un entretien dans le domaine bancaire nécessitera une tenue stricte et une grande précision dans les réponses techniques. Il est donc crucial d'adapter son approche en fonction des spécificités du secteur dans lequel vous postulez. Le contexte ivoirien : particularités culturelles et sociales Enfin, il est essentiel de tenir compte du contexte culturel et social de la Côte d'Ivoire lors d'un entretien d'embauche. Les recruteurs ivoiriens attachent souvent une grande importance aux valeurs de respect, de loyauté et d'humilité. Montrer que vous êtes conscient des réalités du pays, que vous comprenez la culture d'entreprise locale et que vous êtes prêt à vous y adapter est un point à ne pas négliger. Par ailleurs, l'esprit de communauté est très présent en Côte d'Ivoire, et beaucoup d'entreprises valorisent la capacité d'un candidat à travailler en équipe et à s'intégrer harmonieusement au sein d'un groupe. La dimension relationnelle est donc primordiale, et il est conseillé de mettre en avant ses compétences interpersonnelles et sa capacité à collaborer efficacement. Alors que le marché de l'emploi continue d'évoluer en Côte d'Ivoire, il est crucial pour les candidats de s'adapter aux nouvelles exigences des recruteurs. Comment les futurs candidats peuvent-ils se préparer aux changements à venir, notamment avec l'essor des nouvelles technologies et la digitalisation des processus de recrutement ? Quelle sera la place de la formation continue et de l'acquisition de nouvelles compétences dans ce contexte en pleine mutation ?

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Introduction Aux Cryptomonnaies: Ce Que Les Ivoiriens Doivent Savoir dans Cryptomonnaies Emoji New le 8 octobre à 20:20

Les cryptomonnaies sont aujourd'hui au centre de nombreuses discussions économiques et sociétales, et ce, partout dans le monde. Alors que l'intérêt pour ces monnaies numériques ne cesse de croître, il est essentiel de comprendre leur fonctionnement, leurs avantages et leurs risques, notamment en Afrique, et plus particulièrement en Côte d'Ivoire. Avec une population de plus en plus connectée et une adoption croissante des technologies numériques, les cryptomonnaies pourraient jouer un rôle significatif dans l'économie ivoirienne. Cet article propose une exploration approfondie de ce que les Ivoiriens doivent savoir sur les cryptomonnaies, ainsi que de leur potentiel impact sur l'économie nationale et sur la vie quotidienne.

Qu'est-ce qu'une cryptomonnaie ?


La cryptomonnaie est une monnaie numérique, créée et gérée à l'aide de techniques de cryptographie avancées. Contrairement aux devises traditionnelles, comme le franc CFA, qui sont émises par une banque centrale, les cryptomonnaies sont décentralisées et fonctionnent sans autorité centrale de régulation. Le Bitcoin, créé en 2009 par une entité pseudonyme nommée Satoshi Nakamoto, a été la première cryptomonnaie et reste la plus connue à ce jour.

Les cryptomonnaies reposent sur une technologie appelée blockchain, qui est une sorte de registre numérique transparent et immuable. La blockchain enregistre toutes les transactions effectuées avec une cryptomonnaie, garantissant ainsi la sécurité et la transparence des échanges. Cette technologie permet de se passer des intermédiaires financiers habituels, rendant ainsi les transactions plus rapides et souvent moins coûteuses.

L'engouement pour les cryptomonnaies réside principalement dans leur potentiel à transformer le système financier traditionnel. Pour beaucoup, elles représentent une solution à des problèmes récurrents du système bancaire classique, tels que les frais élevés, les délais de traitement des transactions, et la dépendance à une autorité centrale. En Afrique, où une grande partie de la population reste non bancarisée, les cryptomonnaies offrent une alternative pour accéder aux services financiers.

De plus, les cryptomonnaies ont été présentées comme une forme d'investissement prometteuse, avec des gains considérables pour ceux qui ont su investir tôt. Le Bitcoin, par exemple, a vu sa valeur passer de quelques centimes en 2009 à plusieurs dizaines de milliers de dollars au cours des dernières années. Cependant, cette volatilité est également la source de nombreux risques, les fluctuations des prix étant souvent abruptes et imprévisibles.

Les cryptomonnaies en Côte d'Ivoire : un contexte en évolution


En Côte d'Ivoire, l'intérêt pour les cryptomonnaies est en pleine croissance, notamment chez les jeunes et les entrepreneurs. Avec l'expansion rapide de l'accès à Internet et l'adoption accrue des smartphones, de nombreux Ivoiriens commencent à s'intéresser à ces nouvelles formes de monnaie. Certaines plateformes, telles que Binance, Coinbase ou Luno, permettent aux Ivoiriens d'acheter, de vendre et de stocker des cryptomonnaies.

Toutefois, l'adoption des cryptomonnaies en Côte d'Ivoire se heurte encore à plusieurs obstacles. Le manque de régulation claire est l'un des principaux défis. Les autorités économiques et financières du pays n'ont pas encore établi de cadre juridique pour encadrer l'utilisation des cryptomonnaies, ce qui crée un climat d'incertitude pour les investisseurs potentiels. En outre, la volatilité des cryptomonnaies peut effrayer ceux qui ne sont pas familiers avec le fonctionnement des marchés financiers.

Les avantages potentiels pour l'économie ivoirienne


L'utilisation des cryptomonnaies pourrait offrir plusieurs avantages à l'économie ivoirienne. Tout d'abord, elles permettent de faciliter les transferts d'argent internationaux. La diaspora ivoirienne, qui envoie des fonds à leurs familles restées au pays, pourrait utiliser les cryptomonnaies pour éviter les frais élevés imposés par les institutions de transfert de fonds traditionnelles. Les transactions en cryptomonnaies sont généralement plus rapides et moins coûteuses, ce qui pourrait bénéficier à l'économie locale.

Ensuite, les cryptomonnaies peuvent également encourager l'inclusion financière. En Côte d'Ivoire, une grande partie de la population est encore exclue du système bancaire traditionnel, faute de revenus stables ou de pièces d'identité suffisantes. Les cryptomonnaies, accessibles à travers un simple smartphone, pourraient permettre à ces personnes d'accéder aux services financiers, de participer à l'économie et de bénéficier de nouvelles opportunités.

Par ailleurs, les cryptomonnaies pourraient favoriser les investissements étrangers en Côte d'Ivoire. Avec un cadre réglementaire adapté, le pays pourrait attirer des entreprises et des investisseurs internationaux intéressés par les opportunités qu'offre la blockchain, notamment dans les secteurs de l'agriculture, des énergies renouvelables et de la technologie.

Les risques liés aux cryptomonnaies


Malgré leurs avantages potentiels, les cryptomonnaies présentent également des risques non négligeables, qu'il est essentiel de prendre en compte. La volatilité des prix est probablement le risque le plus évident. Le Bitcoin et d'autres cryptomonnaies peuvent voir leur valeur fluctuer de manière drastique en l'espace de quelques heures, voire de quelques minutes. Cette instabilité des prix peut être problématique pour ceux qui utilisent les cryptomonnaies comme moyen de paiement ou comme forme d'épargne.

En outre, le manque de régulation représente un autre défi. En Côte d'Ivoire, comme dans de nombreux autres pays africains, il n'existe pas encore de cadre législatif clair pour encadrer les transactions en cryptomonnaies. Cette absence de réglementation ouvre la porte aux activités frauduleuses et expose les utilisateurs à des risques de fraude ou de piratage.

Le risque de cybercriminalité est également élevé. Les cryptomonnaies étant entièrement numériques, elles sont la cible de cybercriminels qui cherchent à s'emparer des portefeuilles électroniques. De nombreux utilisateurs ont perdu des sommes considérables à la suite de piratages ou de scams. Il est donc essentiel de bien s'informer et de prendre toutes les précautions nécessaires avant de s'aventurer dans le monde des cryptomonnaies.

La régulation : un enjeu crucial pour l'avenir des cryptomonnaies en Côte d'Ivoire


Pour que les cryptomonnaies puissent réellement prendre leur envol en Côte d'Ivoire, il est nécessaire que les autorités mettent en place un cadre réglementaire adapté. Ce cadre devrait garantir la sécurité des transactions, protéger les investisseurs et favoriser une utilisation responsable des cryptomonnaies. Des initiatives de régulation ont été prises dans d'autres pays, avec des résultats encourageants, comme au Kenya ou au Nigéria, où les cryptomonnaies commencent à trouver leur place dans l'économie locale.

La Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) pourrait jouer un rôle clé dans la mise en place de ces régulations. En établissant des règles claires pour les plateformes d'échange et en éduquant le public sur les avantages et les risques des cryptomonnaies, la BCEAO pourrait contribuer à créer un écosystème sûr et fiable pour ces monnaies numériques.

L'éducation et la sensibilisation : des étapes indispensables


L'une des barrières à l'adoption des cryptomonnaies en Côte d'Ivoire est le manque de connaissance et de compréhension de ces actifs numériques. Beaucoup d'Ivoiriens restent méfiants vis-à-vis des cryptomonnaies, souvent perçues comme étant trop complexes ou risquées. Pour que l'adoption se généralise, il est essentiel de mettre en place des programmes d'éducation et de sensibilisation destinés à informer le public sur les opportunités, mais aussi sur les risques liés à l'utilisation des cryptomonnaies.

Les institutions éducatives, les organisations non gouvernementales, et même les plateformes d'échange de cryptomonnaies peuvent jouer un rôle dans la vulgarisation de cette technologie. Des séminaires, des ateliers et des cours en ligne pourraient être organisés pour expliquer le fonctionnement des cryptomonnaies et de la blockchain, et pour enseigner aux gens comment se protéger contre les risques.

Alors que l'intérêt pour les cryptomonnaies ne cesse de croître en Côte d'Ivoire, il est important de se poser la question de leur impact futur sur l'économie et la société ivoiriennes. Les cryptomonnaies ont le potentiel de transformer en profondeur le système financier ivoirien, en offrant de nouvelles opportunités pour l'inclusion financière, les transferts d'argent internationaux et les investissements. Cependant, cette transformation ne pourra se faire que si les régulateurs, les acteurs du secteur et la population travaillent ensemble pour créer un environnement sûr, transparent et adapté aux besoins du pays.

Les cryptomonnaies pourront-elles un jour devenir une alternative sérieuse aux systèmes financiers traditionnels en Côte d'Ivoire, et dans quelle mesure leur adoption contribuera-t-elle à améliorer la vie des Ivoiriens ? La question reste ouverte, et le chemin vers cette transformation est encore long, mais les débats autour des cryptomonnaies ne font que commencer.


https://www.youtube.com/watch?v=e-pIn5LR-eA

Image de Cryptomonnaies. Les cryptomonnaies sont aujourd'hui au centre de nombreuses discussions économiques et sociétales, et ce, partout dans le monde. Alors que l'intérêt pour ces monnaies numériques ne cesse de croître, il est essentiel de comprendre leur fonctionnement, leurs avantages et leurs risques, notamment en Afrique, et plus particulièrement en Côte d'Ivoire. Avec une population de plus en plus connectée et une adoption croissante des technologies numériques, les cryptomonnaies pourraient jouer un rôle significatif dans l'économie ivoirienne. Cet article propose une exploration approfondie de ce que les Ivoiriens doivent savoir sur les cryptomonnaies, ainsi que de leur potentiel impact sur l'économie nationale et sur la vie quotidienne. Qu'est-ce qu'une cryptomonnaie ? La cryptomonnaie est une monnaie numérique, créée et gérée à l'aide de techniques de cryptographie avancées. Contrairement aux devises traditionnelles, comme le franc CFA, qui sont émises par une banque centrale, les cryptomonnaies sont décentralisées et fonctionnent sans autorité centrale de régulation. Le Bitcoin, créé en 2009 par une entité pseudonyme nommée Satoshi Nakamoto, a été la première cryptomonnaie et reste la plus connue à ce jour. Les cryptomonnaies reposent sur une technologie appelée blockchain, qui est une sorte de registre numérique transparent et immuable. La blockchain enregistre toutes les transactions effectuées avec une cryptomonnaie, garantissant ainsi la sécurité et la transparence des échanges. Cette technologie permet de se passer des intermédiaires financiers habituels, rendant ainsi les transactions plus rapides et souvent moins coûteuses. L'engouement pour les cryptomonnaies réside principalement dans leur potentiel à transformer le système financier traditionnel. Pour beaucoup, elles représentent une solution à des problèmes récurrents du système bancaire classique, tels que les frais élevés, les délais de traitement des transactions, et la dépendance à une autorité centrale. En Afrique, où une grande partie de la population reste non bancarisée, les cryptomonnaies offrent une alternative pour accéder aux services financiers. De plus, les cryptomonnaies ont été présentées comme une forme d'investissement prometteuse, avec des gains considérables pour ceux qui ont su investir tôt. Le Bitcoin, par exemple, a vu sa valeur passer de quelques centimes en 2009 à plusieurs dizaines de milliers de dollars au cours des dernières années. Cependant, cette volatilité est également la source de nombreux risques, les fluctuations des prix étant souvent abruptes et imprévisibles. Les cryptomonnaies en Côte d'Ivoire : un contexte en évolution En Côte d'Ivoire, l'intérêt pour les cryptomonnaies est en pleine croissance, notamment chez les jeunes et les entrepreneurs. Avec l'expansion rapide de l'accès à Internet et l'adoption accrue des smartphones, de nombreux Ivoiriens commencent à s'intéresser à ces nouvelles formes de monnaie. Certaines plateformes, telles que Binance, Coinbase ou Luno, permettent aux Ivoiriens d'acheter, de vendre et de stocker des cryptomonnaies. Toutefois, l'adoption des cryptomonnaies en Côte d'Ivoire se heurte encore à plusieurs obstacles. Le manque de régulation claire est l'un des principaux défis. Les autorités économiques et financières du pays n'ont pas encore établi de cadre juridique pour encadrer l'utilisation des cryptomonnaies, ce qui crée un climat d'incertitude pour les investisseurs potentiels. En outre, la volatilité des cryptomonnaies peut effrayer ceux qui ne sont pas familiers avec le fonctionnement des marchés financiers. Les avantages potentiels pour l'économie ivoirienne L'utilisation des cryptomonnaies pourrait offrir plusieurs avantages à l'économie ivoirienne. Tout d'abord, elles permettent de faciliter les transferts d'argent internationaux. La diaspora ivoirienne, qui envoie des fonds à leurs familles restées au pays, pourrait utiliser les cryptomonnaies pour éviter les frais élevés imposés par les institutions de transfert de fonds traditionnelles. Les transactions en cryptomonnaies sont généralement plus rapides et moins coûteuses, ce qui pourrait bénéficier à l'économie locale. Ensuite, les cryptomonnaies peuvent également encourager l'inclusion financière. En Côte d'Ivoire, une grande partie de la population est encore exclue du système bancaire traditionnel, faute de revenus stables ou de pièces d'identité suffisantes. Les cryptomonnaies, accessibles à travers un simple smartphone, pourraient permettre à ces personnes d'accéder aux services financiers, de participer à l'économie et de bénéficier de nouvelles opportunités. Par ailleurs, les cryptomonnaies pourraient favoriser les investissements étrangers en Côte d'Ivoire. Avec un cadre réglementaire adapté, le pays pourrait attirer des entreprises et des investisseurs internationaux intéressés par les opportunités qu'offre la blockchain, notamment dans les secteurs de l'agriculture, des énergies renouvelables et de la technologie. Les risques liés aux cryptomonnaies Malgré leurs avantages potentiels, les cryptomonnaies présentent également des risques non négligeables, qu'il est essentiel de prendre en compte. La volatilité des prix est probablement le risque le plus évident. Le Bitcoin et d'autres cryptomonnaies peuvent voir leur valeur fluctuer de manière drastique en l'espace de quelques heures, voire de quelques minutes. Cette instabilité des prix peut être problématique pour ceux qui utilisent les cryptomonnaies comme moyen de paiement ou comme forme d'épargne. En outre, le manque de régulation représente un autre défi. En Côte d'Ivoire, comme dans de nombreux autres pays africains, il n'existe pas encore de cadre législatif clair pour encadrer les transactions en cryptomonnaies. Cette absence de réglementation ouvre la porte aux activités frauduleuses et expose les utilisateurs à des risques de fraude ou de piratage. Le risque de cybercriminalité est également élevé. Les cryptomonnaies étant entièrement numériques, elles sont la cible de cybercriminels qui cherchent à s'emparer des portefeuilles électroniques. De nombreux utilisateurs ont perdu des sommes considérables à la suite de piratages ou de scams. Il est donc essentiel de bien s'informer et de prendre toutes les précautions nécessaires avant de s'aventurer dans le monde des cryptomonnaies. La régulation : un enjeu crucial pour l'avenir des cryptomonnaies en Côte d'Ivoire Pour que les cryptomonnaies puissent réellement prendre leur envol en Côte d'Ivoire, il est nécessaire que les autorités mettent en place un cadre réglementaire adapté. Ce cadre devrait garantir la sécurité des transactions, protéger les investisseurs et favoriser une utilisation responsable des cryptomonnaies. Des initiatives de régulation ont été prises dans d'autres pays, avec des résultats encourageants, comme au Kenya ou au Nigéria, où les cryptomonnaies commencent à trouver leur place dans l'économie locale. La Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) pourrait jouer un rôle clé dans la mise en place de ces régulations. En établissant des règles claires pour les plateformes d'échange et en éduquant le public sur les avantages et les risques des cryptomonnaies, la BCEAO pourrait contribuer à créer un écosystème sûr et fiable pour ces monnaies numériques. L'éducation et la sensibilisation : des étapes indispensables L'une des barrières à l'adoption des cryptomonnaies en Côte d'Ivoire est le manque de connaissance et de compréhension de ces actifs numériques. Beaucoup d'Ivoiriens restent méfiants vis-à-vis des cryptomonnaies, souvent perçues comme étant trop complexes ou risquées. Pour que l'adoption se généralise, il est essentiel de mettre en place des programmes d'éducation et de sensibilisation destinés à informer le public sur les opportunités, mais aussi sur les risques liés à l'utilisation des cryptomonnaies. Les institutions éducatives, les organisations non gouvernementales, et même les plateformes d'échange de cryptomonnaies peuvent jouer un rôle dans la vulgarisation de cette technologie. Des séminaires, des ateliers et des cours en ligne pourraient être organisés pour expliquer le fonctionnement des cryptomonnaies et de la blockchain, et pour enseigner aux gens comment se protéger contre les risques. Alors que l'intérêt pour les cryptomonnaies ne cesse de croître en Côte d'Ivoire, il est important de se poser la question de leur impact futur sur l'économie et la société ivoiriennes. Les cryptomonnaies ont le potentiel de transformer en profondeur le système financier ivoirien, en offrant de nouvelles opportunités pour l'inclusion financière, les transferts d'argent internationaux et les investissements. Cependant, cette transformation ne pourra se faire que si les régulateurs, les acteurs du secteur et la population travaillent ensemble pour créer un environnement sûr, transparent et adapté aux besoins du pays. Les cryptomonnaies pourront-elles un jour devenir une alternative sérieuse aux systèmes financiers traditionnels en Côte d'Ivoire, et dans quelle mesure leur adoption contribuera-t-elle à améliorer la vie des Ivoiriens ? La question reste ouverte, et le chemin vers cette transformation est encore long, mais les débats autour des cryptomonnaies ne font que commencer.

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Super Mémé: Début De La 3E Édition Pour Honorer Les Héroïnes De 70 Ans Et Plus dans Culture Emoji New le 8 octobre à 19:57

La troisième édition du concours Super Mémé Côte d'Ivoire se tiendra le 26 octobre 2024 au Palais de la Culture de Treichville à 14h00. Cet événement unique en son genre est dédié aux femmes de 70 ans et plus, et vise à mettre en lumière leur résilience, leur engagement social et leur contribution exceptionnelle à la société ivoirienne. L'annonce officielle, faite lors d'une conférence de presse le 4 octobre dernier, a révélé un programme riche en émotions et en symboles. Après le succès des deux premières éditions, l'Association Super Mémé souhaite cette année offrir une célébration encore plus inspirante pour rendre hommage à ces femmes extraordinaires qui continuent d'impacter positivement leur communauté.

Rendre hommage aux héroïnes silencieuses de la société


Super Mémé Côte d'Ivoire est bien plus qu'un simple concours. Cet événement vise à rendre hommage à des femmes qui, malgré leur âge avancé, restent actives et engagées dans leurs communautés. Mme Touré Mouanama, promotrice du concours, a souligné que cette initiative est une célébration de la résilience et de l'engagement des femmes âgées, tout en promouvant la cohésion sociale et les valeurs culturelles. « Les mémés représentent chacune les traditions et les valeurs de leur région, et leur contribution à la société doit être honorée », a-t-elle déclaré.

Pour cette troisième édition, les organisateurs ont sélectionné les participantes dans les 14 districts autonomes de la Côte d'Ivoire, garantissant ainsi une représentation diversifiée des régions et des cultures du pays. Ces femmes, souvent considérées comme les piliers de leurs familles et de leurs communautés, ont été choisies pour leurs actions exemplaires et leur capacité à inspirer les jeunes générations. En mettant en avant leur contribution, l'événement vise à renforcer la reconnaissance et le respect envers les personnes âgées, qui sont souvent mises de côté dans la société moderne.

Le programme de la compétition Super Mémé Côte d'Ivoire comprend plusieurs épreuves symboliques qui ont pour objectif de promouvoir des valeurs telles que la paix, la tolérance et la cohésion sociale. Chaque participante aura l'occasion d'exprimer un message de paix, reflétant l'importance de la stabilité et de l'unité nationale. Ces messages, souvent imprégnés de sagesse et d'expériences personnelles, résonnent avec l'ensemble de la société et rappellent les leçons à tirer des générations précédentes.

Les participantes prendront également part à des danses traditionnelles, représentant la richesse culturelle de la Côte d'Ivoire. Ces prestations ne sont pas seulement une démonstration artistique, mais aussi une manière de rappeler l'importance des racines culturelles et de la transmission du patrimoine immatériel aux jeunes générations. Le défilé en tenue traditionnelle est un autre moment fort du concours, illustrant la diversité vestimentaire des régions ivoiriennes et leur unité dans la différence.

L'engagement de la Lonaci et d'autres partenaires pour une cause noble


Depuis la première édition en 2022, la Loterie nationale de Côte d'Ivoire (Lonaci) est un partenaire majeur de l'événement. Karim Ouattara, Directeur général adjoint de la Lonaci, est l'ambassadeur du concours et n'a cessé de saluer la dimension sociale et solidaire du projet. « Cet événement est un moyen de reconnaître la contribution active des personnes âgées à notre société et de les encourager à continuer de participer pleinement à la vie communautaire », a-t-il affirmé.

Cette année encore, la Lonaci apporte son soutien pour garantir la réussite de cette troisième édition. En plus de la Lonaci, des partenaires comme le ministère de la Cohésion sociale et Côte d'Ivoire Tourisme se sont joints à l'initiative. Leur contribution vise à assurer un événement de qualité, qui permette aux participantes de s'exprimer librement et de faire valoir leur rôle essentiel au sein de la société.

La participation du public est également cruciale pour cette troisième édition du concours. Les spectateurs auront la possibilité de soutenir les participantes par leurs votes, lesquels représenteront 40 % de la notation finale. Le reste des points sera attribué par un jury composé de personnalités issues du monde culturel et artistique, qui évalueront les prestations sur des critères tels que la grâce, l'éloquence, et la préservation des valeurs culturelles.

Les billets d'entrée, disponibles à partir de 10 000 FCFA, permettront non seulement de soutenir l'événement, mais aussi de contribuer à la cause des femmes âgées, dont les besoins sont parfois négligés. L'événement se veut également un cadre pour mobiliser des fonds afin de venir en aide à ces femmes, qui, malgré leur âge, continuent d'être actives, que ce soit dans le secteur informel ou dans des activités communautaires.

Un modèle pour inspirer les jeunes générations


Super Mémé Côte d'Ivoire ne se limite pas à une reconnaissance ponctuelle. Il s'agit également de montrer aux jeunes générations que l'engagement social et la résilience ne sont pas des valeurs qui disparaissent avec l'âge. Les participantes de ce concours sont des modèles de détermination, d'amour pour leur communauté et de transmission des valeurs.

« En voyant ces femmes qui ont su traverser les épreuves de la vie, les jeunes filles peuvent trouver l'inspiration pour devenir des leaders dans leur propre communauté. C'est un hommage à la transmission et à la capacité des femmes à façonner l'avenir », a déclaré Mme Touré Mouanama. Le concours met ainsi en lumière l'importance du rôle des femmes âgées dans le tissu social et encourage les jeunes à poursuivre leur quête d'autonomie tout en restant attachées à leurs racines.

Super Mémé Côte d'Ivoire est un événement qui rappelle que les personnes âgées sont des ressources précieuses pour la société. Le concours est une manière de dire que les femmes, même à un âge avancé, ont encore beaucoup à offrir, que ce soit en termes de sagesse, de savoir-faire, ou d'engagement. La cérémonie, qui aura lieu au Palais de la Culture de Treichville, s'annonce comme un moment de partage, de fierté et de reconnaissance pour toutes celles qui ont contribué, à leur manière, à façonner l'histoire de leurs communautés.

Les organisateurs espèrent que cette troisième édition marquera les esprits et incitera la société ivoirienne à porter un regard différent sur les personnes âgées, à valoriser leur apport et à les inclure dans la dynamique de développement du pays. Le soutien des partenaires et la participation du public seront déterminants pour faire de cet événement un succès retentissant.

La troisième édition de Super Mémé Côte d'Ivoire est l'occasion de réfléchir à la place des personnes âgées dans notre société. Comment faire en sorte que les seniors soient davantage valorisés et que leur contribution soit pleinement reconnue ? Quels autres moyens pourrions-nous mettre en place pour encourager leur participation active et leur intégration au sein de la communauté ivoirienne ? Autant de questions qui restent ouvertes et qui méritent une réflexion collective.

Image de Culture. La troisième édition du concours Super Mémé Côte d'Ivoire se tiendra le 26 octobre 2024 au Palais de la Culture de Treichville à 14h00. Cet événement unique en son genre est dédié aux femmes de 70 ans et plus, et vise à mettre en lumière leur résilience, leur engagement social et leur contribution exceptionnelle à la société ivoirienne. L'annonce officielle, faite lors d'une conférence de presse le 4 octobre dernier, a révélé un programme riche en émotions et en symboles. Après le succès des deux premières éditions, l'Association Super Mémé souhaite cette année offrir une célébration encore plus inspirante pour rendre hommage à ces femmes extraordinaires qui continuent d'impacter positivement leur communauté. Rendre hommage aux héroïnes silencieuses de la société Super Mémé Côte d'Ivoire est bien plus qu'un simple concours. Cet événement vise à rendre hommage à des femmes qui, malgré leur âge avancé, restent actives et engagées dans leurs communautés. Mme Touré Mouanama, promotrice du concours, a souligné que cette initiative est une célébration de la résilience et de l'engagement des femmes âgées, tout en promouvant la cohésion sociale et les valeurs culturelles. « Les mémés représentent chacune les traditions et les valeurs de leur région, et leur contribution à la société doit être honorée », a-t-elle déclaré. Pour cette troisième édition, les organisateurs ont sélectionné les participantes dans les 14 districts autonomes de la Côte d'Ivoire, garantissant ainsi une représentation diversifiée des régions et des cultures du pays. Ces femmes, souvent considérées comme les piliers de leurs familles et de leurs communautés, ont été choisies pour leurs actions exemplaires et leur capacité à inspirer les jeunes générations. En mettant en avant leur contribution, l'événement vise à renforcer la reconnaissance et le respect envers les personnes âgées, qui sont souvent mises de côté dans la société moderne. Le programme de la compétition Super Mémé Côte d'Ivoire comprend plusieurs épreuves symboliques qui ont pour objectif de promouvoir des valeurs telles que la paix, la tolérance et la cohésion sociale. Chaque participante aura l'occasion d'exprimer un message de paix, reflétant l'importance de la stabilité et de l'unité nationale. Ces messages, souvent imprégnés de sagesse et d'expériences personnelles, résonnent avec l'ensemble de la société et rappellent les leçons à tirer des générations précédentes. Les participantes prendront également part à des danses traditionnelles, représentant la richesse culturelle de la Côte d'Ivoire. Ces prestations ne sont pas seulement une démonstration artistique, mais aussi une manière de rappeler l'importance des racines culturelles et de la transmission du patrimoine immatériel aux jeunes générations. Le défilé en tenue traditionnelle est un autre moment fort du concours, illustrant la diversité vestimentaire des régions ivoiriennes et leur unité dans la différence. L'engagement de la Lonaci et d'autres partenaires pour une cause noble Depuis la première édition en 2022, la Loterie nationale de Côte d'Ivoire (Lonaci) est un partenaire majeur de l'événement. Karim Ouattara, Directeur général adjoint de la Lonaci, est l'ambassadeur du concours et n'a cessé de saluer la dimension sociale et solidaire du projet. « Cet événement est un moyen de reconnaître la contribution active des personnes âgées à notre société et de les encourager à continuer de participer pleinement à la vie communautaire », a-t-il affirmé. Cette année encore, la Lonaci apporte son soutien pour garantir la réussite de cette troisième édition. En plus de la Lonaci, des partenaires comme le ministère de la Cohésion sociale et Côte d'Ivoire Tourisme se sont joints à l'initiative. Leur contribution vise à assurer un événement de qualité, qui permette aux participantes de s'exprimer librement et de faire valoir leur rôle essentiel au sein de la société. La participation du public est également cruciale pour cette troisième édition du concours. Les spectateurs auront la possibilité de soutenir les participantes par leurs votes, lesquels représenteront 40 % de la notation finale. Le reste des points sera attribué par un jury composé de personnalités issues du monde culturel et artistique, qui évalueront les prestations sur des critères tels que la grâce, l'éloquence, et la préservation des valeurs culturelles. Les billets d'entrée, disponibles à partir de 10 000 FCFA, permettront non seulement de soutenir l'événement, mais aussi de contribuer à la cause des femmes âgées, dont les besoins sont parfois négligés. L'événement se veut également un cadre pour mobiliser des fonds afin de venir en aide à ces femmes, qui, malgré leur âge, continuent d'être actives, que ce soit dans le secteur informel ou dans des activités communautaires. Un modèle pour inspirer les jeunes générations Super Mémé Côte d'Ivoire ne se limite pas à une reconnaissance ponctuelle. Il s'agit également de montrer aux jeunes générations que l'engagement social et la résilience ne sont pas des valeurs qui disparaissent avec l'âge. Les participantes de ce concours sont des modèles de détermination, d'amour pour leur communauté et de transmission des valeurs. « En voyant ces femmes qui ont su traverser les épreuves de la vie, les jeunes filles peuvent trouver l'inspiration pour devenir des leaders dans leur propre communauté. C'est un hommage à la transmission et à la capacité des femmes à façonner l'avenir », a déclaré Mme Touré Mouanama. Le concours met ainsi en lumière l'importance du rôle des femmes âgées dans le tissu social et encourage les jeunes à poursuivre leur quête d'autonomie tout en restant attachées à leurs racines. Super Mémé Côte d'Ivoire est un événement qui rappelle que les personnes âgées sont des ressources précieuses pour la société. Le concours est une manière de dire que les femmes, même à un âge avancé, ont encore beaucoup à offrir, que ce soit en termes de sagesse, de savoir-faire, ou d'engagement. La cérémonie, qui aura lieu au Palais de la Culture de Treichville, s'annonce comme un moment de partage, de fierté et de reconnaissance pour toutes celles qui ont contribué, à leur manière, à façonner l'histoire de leurs communautés. Les organisateurs espèrent que cette troisième édition marquera les esprits et incitera la société ivoirienne à porter un regard différent sur les personnes âgées, à valoriser leur apport et à les inclure dans la dynamique de développement du pays. Le soutien des partenaires et la participation du public seront déterminants pour faire de cet événement un succès retentissant. La troisième édition de Super Mémé Côte d'Ivoire est l'occasion de réfléchir à la place des personnes âgées dans notre société. Comment faire en sorte que les seniors soient davantage valorisés et que leur contribution soit pleinement reconnue ? Quels autres moyens pourrions-nous mettre en place pour encourager leur participation active et leur intégration au sein de la communauté ivoirienne ? Autant de questions qui restent ouvertes et qui méritent une réflexion collective.

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit CAN 2025: Haller Blessé Et Forfait Pour Les 3E Et 4E Journées Des Éliminatoires dans Football Emoji New le 8 octobre à 19:48

La nouvelle est tombée comme un couperet. La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a annoncé ce lundi 7 octobre l'indisponibilité de l'international ivoirien Sébastien Haller, convoqué pour participer aux 3ème et 4ème journées des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025. Cette absence, due à une blessure contractée à la hanche, représente un véritable coup dur pour les Éléphants, qui s'apprêtaient à affronter la Sierra Leone dans une double confrontation cruciale pour la suite de leur parcours qualificatif. Retour sur les événements et les enjeux de cette compétition continentale.

Une blessure qui tombe au pire moment


L'absence de Sébastien Haller est sans doute un coup de massue pour l'équipe nationale ivoirienne. Le joueur de Leganés, qui évolue en Liga, a contracté une blessure à la hanche le vendredi 4 octobre 2024 lors de la 9ème journée de championnat face au FC Valence. Selon le communiqué de la FIF, l'international ivoirien sera indisponible pendant au moins dix jours pour des raisons médicales, une décision qui a été prise après une évaluation médicale approfondie.

Ce forfait intervient à un moment crucial pour la sélection ivoirienne, qui doit disputer deux matchs importants dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025. Sébastien Haller, connu pour ses qualités de buteur et son expérience, était considéré comme un atout majeur pour les Éléphants face aux Leone Stars de la Sierra Leone. Son absence laisse un vide dans l'attaque ivoirienne, une situation qui inquiète les supporters et le staff technique, qui comptaient sur sa présence pour faire la différence lors de ces rencontres décisives.

Pour pallier l'absence de Sébastien Haller, le sélectionneur national Emerse Faé a fait appel à Guy Stéphane Bedi, attaquant du FC San Pedro. Ce dernier a été appelé pour intégrer l'équipe durant cette fenêtre internationale qui s'étend du 7 au 15 octobre 2024. Bien que moins expérimenté sur la scène internationale, Guy Stéphane Bedi a su montrer ses compétences sur le plan local, où il a réalisé de bonnes performances avec son club.

Cependant, les attentes sont grandes, et la pression est bien présente. Le jeune attaquant devra saisir cette opportunité pour se montrer à la hauteur de la situation et prouver qu'il peut être une solution viable en attaque. Pour Emerse Faé, c'est un pari, mais c'est aussi une chance de montrer la profondeur de l'équipe ivoirienne et de mettre en avant de nouveaux talents. « Nous avons toute confiance en Guy Stéphane Bedi, qui a démontré de belles choses avec son club. Nous espérons qu'il saura répondre aux attentes et aider l'équipe dans ces moments cruciaux », a déclaré le sélectionneur national.

Les Éléphants face à un défi crucial


La double confrontation face à la Sierra Leone constitue un tournant décisif dans la campagne de qualification de la Côte d'Ivoire pour la CAN 2025, qui se tiendra au Maroc. Le premier match est prévu pour le vendredi 11 octobre 2024, au stade Laurent Pokou de San Pedro, tandis que le match retour se déroulera le 15 octobre au Complexe sportif Samuel-Kanyon-Doe de Monrovia, au Liberia.

Ces deux rencontres sont capitales, non seulement parce qu'elles peuvent permettre aux Éléphants de consolider leur position en tête du groupe, mais aussi parce qu'elles serviront de test pour évaluer la résilience de l'équipe face aux imprévus. La Sierra Leone, bien que moins réputée que la Côte d'Ivoire sur la scène continentale, est connue pour son jeu physique et son envie de renverser les grandes équipes. Les Éléphants devront se présenter sous leur meilleur jour pour espérer récolter les six points en jeu.

Le capitaine de la sélection, Franck Kessié, a appelé à la mobilisation et à l'unité de l'équipe. « La blessure de Sébastien est un coup dur, mais nous devons rester concentrés. Nous avons un groupe solide et nous sommes prêts à relever le défi. C'est ensemble que nous pourrons aller chercher la qualification », a-t-il affirmé lors de la conférence de presse pré-match.

Le stade Laurent Pokou prêt pour accueillir les supporters


Le stade Laurent Pokou de San Pedro, qui accueillera la rencontre du 11 octobre, est prêt à recevoir les énormes foules de supporters qui se préparent à encourager les Éléphants. La FIF a annoncé avoir pris des mesures pour assurer la sécurité et le bon déroulement de l'événement, et les billets ont été mis en vente plusieurs jours à l'avance. Les autorités espèrent que les supporters viendront en grand nombre pour galvaniser l'équipe, malgré l'absence d'une des têtes d'affiche, Sébastien Haller.

À San Pedro, l'ambiance s'annonce électrique, les fans espérant voir leurs héros surmonter cette épreuve et continuer sur la voie de la qualification pour la CAN. Pour beaucoup, ces matchs à domicile sont l'occasion de rappeler la ferveur du peuple ivoirien pour le football et de montrer à quel point cette équipe représente un symbole d'unité et de fierté nationale.

Les Éléphants devront faire face à la Sierra Leone avec une équipe remaniée, mais l'objectif reste le même : s'imposer et poursuivre leur parcours vers la CAN 2025. Le sélectionneur Emerse Faé a insisté sur l'importance de maintenir la dynamique de groupe et de ne pas laisser cette blessure perturber l'équipe. « Chaque joueur a un rôle à jouer, et c'est en restant soudés que nous pourrons faire face aux difficultés. Nous avons des talents, et nous devons faire confiance à ceux qui sont présents », a-t-il déclaré.

L'absence de Haller pourrait également offrir l'opportunité à d'autres joueurs de se révéler et de prendre des responsabilités au sein de l'équipe. Des joueurs comme Christian Kouamé, qui a montré des signes prometteurs ces derniers mois, devront élever leur niveau de jeu pour compenser l'absence du buteur phare. La capacité de l'équipe à s'adapter aux imprévus sera déterminante pour la suite de la compétition.

Quel avenir pour Sébastien Haller dans ces éliminatoires ?


La question qui se pose maintenant est celle de l'avenir de Sébastien Haller dans cette campagne de qualification pour la CAN 2025. Sa blessure, bien que jugée sans gravité majeure, intervient à un moment crucial où chaque match compte pour la qualification. Le staff médical de la sélection est confiant quant à son rétablissement rapide, mais il faudra voir dans quelle mesure cette blessure affectera ses performances futures.

Les supporters ivoiriens espèrent un retour rapide de leur attaquant vedette, qui est considéré comme l'une des pièces maîtresses du dispositif des Éléphants. En attendant, c'est une équipe sans Haller qui devra prouver sa valeur sur le terrain et montrer que le collectif peut prévaloir sur les individualités.

Alors que les Éléphants se préparent à affronter la Sierra Leone, l'incertitude autour de la blessure de Sébastien Haller soulève des questions sur la capacité de l'équipe à maintenir son niveau de performance. Le défi est de taille, mais il représente aussi une opportunité pour les autres joueurs de se démarquer et de prouver qu'ils peuvent faire la différence.

La question qui demeure est la suivante : comment l'équipe ivoirienne peut-elle surmonter cette épreuve et continuer son parcours vers la CAN 2025 sans l'un de ses meilleurs éléments ? Les matchs contre la Sierra Leone seront-ils l'occasion de révéler de nouveaux talents capables de porter les Éléphants vers la victoire ? Seul le terrain apportera la réponse.

Image de Football. La nouvelle est tombée comme un couperet. La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a annoncé ce lundi 7 octobre l'indisponibilité de l'international ivoirien Sébastien Haller, convoqué pour participer aux 3ème et 4ème journées des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025. Cette absence, due à une blessure contractée à la hanche, représente un véritable coup dur pour les Éléphants, qui s'apprêtaient à affronter la Sierra Leone dans une double confrontation cruciale pour la suite de leur parcours qualificatif. Retour sur les événements et les enjeux de cette compétition continentale. Une blessure qui tombe au pire moment L'absence de Sébastien Haller est sans doute un coup de massue pour l'équipe nationale ivoirienne. Le joueur de Leganés, qui évolue en Liga, a contracté une blessure à la hanche le vendredi 4 octobre 2024 lors de la 9ème journée de championnat face au FC Valence. Selon le communiqué de la FIF, l'international ivoirien sera indisponible pendant au moins dix jours pour des raisons médicales, une décision qui a été prise après une évaluation médicale approfondie. Ce forfait intervient à un moment crucial pour la sélection ivoirienne, qui doit disputer deux matchs importants dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025. Sébastien Haller, connu pour ses qualités de buteur et son expérience, était considéré comme un atout majeur pour les Éléphants face aux Leone Stars de la Sierra Leone. Son absence laisse un vide dans l'attaque ivoirienne, une situation qui inquiète les supporters et le staff technique, qui comptaient sur sa présence pour faire la différence lors de ces rencontres décisives. Pour pallier l'absence de Sébastien Haller, le sélectionneur national Emerse Faé a fait appel à Guy Stéphane Bedi, attaquant du FC San Pedro. Ce dernier a été appelé pour intégrer l'équipe durant cette fenêtre internationale qui s'étend du 7 au 15 octobre 2024. Bien que moins expérimenté sur la scène internationale, Guy Stéphane Bedi a su montrer ses compétences sur le plan local, où il a réalisé de bonnes performances avec son club. Cependant, les attentes sont grandes, et la pression est bien présente. Le jeune attaquant devra saisir cette opportunité pour se montrer à la hauteur de la situation et prouver qu'il peut être une solution viable en attaque. Pour Emerse Faé, c'est un pari, mais c'est aussi une chance de montrer la profondeur de l'équipe ivoirienne et de mettre en avant de nouveaux talents. « Nous avons toute confiance en Guy Stéphane Bedi, qui a démontré de belles choses avec son club. Nous espérons qu'il saura répondre aux attentes et aider l'équipe dans ces moments cruciaux », a déclaré le sélectionneur national. Les Éléphants face à un défi crucial La double confrontation face à la Sierra Leone constitue un tournant décisif dans la campagne de qualification de la Côte d'Ivoire pour la CAN 2025, qui se tiendra au Maroc. Le premier match est prévu pour le vendredi 11 octobre 2024, au stade Laurent Pokou de San Pedro, tandis que le match retour se déroulera le 15 octobre au Complexe sportif Samuel-Kanyon-Doe de Monrovia, au Liberia. Ces deux rencontres sont capitales, non seulement parce qu'elles peuvent permettre aux Éléphants de consolider leur position en tête du groupe, mais aussi parce qu'elles serviront de test pour évaluer la résilience de l'équipe face aux imprévus. La Sierra Leone, bien que moins réputée que la Côte d'Ivoire sur la scène continentale, est connue pour son jeu physique et son envie de renverser les grandes équipes. Les Éléphants devront se présenter sous leur meilleur jour pour espérer récolter les six points en jeu. Le capitaine de la sélection, Franck Kessié, a appelé à la mobilisation et à l'unité de l'équipe. « La blessure de Sébastien est un coup dur, mais nous devons rester concentrés. Nous avons un groupe solide et nous sommes prêts à relever le défi. C'est ensemble que nous pourrons aller chercher la qualification », a-t-il affirmé lors de la conférence de presse pré-match. Le stade Laurent Pokou prêt pour accueillir les supporters Le stade Laurent Pokou de San Pedro, qui accueillera la rencontre du 11 octobre, est prêt à recevoir les énormes foules de supporters qui se préparent à encourager les Éléphants. La FIF a annoncé avoir pris des mesures pour assurer la sécurité et le bon déroulement de l'événement, et les billets ont été mis en vente plusieurs jours à l'avance. Les autorités espèrent que les supporters viendront en grand nombre pour galvaniser l'équipe, malgré l'absence d'une des têtes d'affiche, Sébastien Haller. À San Pedro, l'ambiance s'annonce électrique, les fans espérant voir leurs héros surmonter cette épreuve et continuer sur la voie de la qualification pour la CAN. Pour beaucoup, ces matchs à domicile sont l'occasion de rappeler la ferveur du peuple ivoirien pour le football et de montrer à quel point cette équipe représente un symbole d'unité et de fierté nationale. Les Éléphants devront faire face à la Sierra Leone avec une équipe remaniée, mais l'objectif reste le même : s'imposer et poursuivre leur parcours vers la CAN 2025. Le sélectionneur Emerse Faé a insisté sur l'importance de maintenir la dynamique de groupe et de ne pas laisser cette blessure perturber l'équipe. « Chaque joueur a un rôle à jouer, et c'est en restant soudés que nous pourrons faire face aux difficultés. Nous avons des talents, et nous devons faire confiance à ceux qui sont présents », a-t-il déclaré. L'absence de Haller pourrait également offrir l'opportunité à d'autres joueurs de se révéler et de prendre des responsabilités au sein de l'équipe. Des joueurs comme Christian Kouamé, qui a montré des signes prometteurs ces derniers mois, devront élever leur niveau de jeu pour compenser l'absence du buteur phare. La capacité de l'équipe à s'adapter aux imprévus sera déterminante pour la suite de la compétition. Quel avenir pour Sébastien Haller dans ces éliminatoires ? La question qui se pose maintenant est celle de l'avenir de Sébastien Haller dans cette campagne de qualification pour la CAN 2025. Sa blessure, bien que jugée sans gravité majeure, intervient à un moment crucial où chaque match compte pour la qualification. Le staff médical de la sélection est confiant quant à son rétablissement rapide, mais il faudra voir dans quelle mesure cette blessure affectera ses performances futures. Les supporters ivoiriens espèrent un retour rapide de leur attaquant vedette, qui est considéré comme l'une des pièces maîtresses du dispositif des Éléphants. En attendant, c'est une équipe sans Haller qui devra prouver sa valeur sur le terrain et montrer que le collectif peut prévaloir sur les individualités. Alors que les Éléphants se préparent à affronter la Sierra Leone, l'incertitude autour de la blessure de Sébastien Haller soulève des questions sur la capacité de l'équipe à maintenir son niveau de performance. Le défi est de taille, mais il représente aussi une opportunité pour les autres joueurs de se démarquer et de prouver qu'ils peuvent faire la différence. La question qui demeure est la suivante : comment l'équipe ivoirienne peut-elle surmonter cette épreuve et continuer son parcours vers la CAN 2025 sans l'un de ses meilleurs éléments ? Les matchs contre la Sierra Leone seront-ils l'occasion de révéler de nouveaux talents capables de porter les Éléphants vers la victoire ? Seul le terrain apportera la réponse.

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Le Conseil Du Coton Et De l'Anacarde Promeut La Noix De Cajou En Inde dans Agriculture Emoji New le 8 octobre à 19:35

Du 24 au 27 septembre dernier, l'Ambassadeur de Côte d'Ivoire en Inde, Éric Camille N'Dry, a effectué une mission de prospection auprès des industriels de la transformation de la noix de cajou dans l'État du Kerala, au Sud-Ouest de l'Inde. Cette mission visait à encourager ces industriels à investir en Côte d'Ivoire et à y installer des unités de transformation. Une initiative qui s'inscrit dans la stratégie du pays pour accroître la valeur ajoutée de sa production de noix de cajou, tout en stimulant la création d'emplois et l'industrialisation du secteur agricole. Retour sur une initiative qui pourrait marquer un tournant dans la coopération économique entre ces deux nations, et sur les opportunités qu'elle pourrait ouvrir pour l'économie ivoirienne.

Une mission de prospection aux enjeux multiples


La mission conduite par l'Ambassadeur Éric Camille N'Dry a permis d'établir un dialogue direct avec plusieurs acteurs clés de l'industrie du cajou au Kerala. Cette région est l'une des plus grandes productrices de noix de cajou en Inde et abrite un nombre important d'unités de transformation, ce qui en fait un partenaire stratégique pour la Côte d'Ivoire. L'Ambassadeur était accompagné de deux hauts responsables du Conseil du Coton et de l'Anacarde (CCA), Mamadou Doumbia, Directeur de la Commercialisation, et Ahmed Diomandé, Chef de service Gestion Sacherie, tous deux présents pour présenter les atouts de la Côte d'Ivoire en tant que partenaire économique.

Lors des différentes rencontres, notamment avec le Ministre en charge des Industries du Kerala, P. Rajeev, ainsi qu'avec le Directeur Général du Kerala Cashew Board, des discussions ont été engagées autour des opportunités qu'offre la Côte d'Ivoire. Éric Camille N'Dry a mis en avant les avantages compétitifs du pays, notamment la disponibilité de terres agricoles, une production abondante de noix de cajou de qualité, ainsi qu'une stabilité politique et économique favorable aux investissements étrangers. Le secteur de la noix de cajou est l'un des plus dynamiques en Côte d'Ivoire, qui figure parmi les plus grands producteurs mondiaux, et qui ambitionne aujourd'hui de renforcer sa capacité de transformation locale.

La transformation locale de la noix de cajou représente un enjeu stratégique pour la Côte d'Ivoire. Actuellement, la majorité de la production ivoirienne de noix de cajou est exportée à l'état brut, ce qui limite la valeur ajoutée et les retombées économiques pour le pays. En invitant les industriels indiens à s'implanter en Côte d'Ivoire, le gouvernement vise à inverser cette tendance. « Nous souhaitons que la valeur ajoutée de notre production de noix de cajou soit créée ici, en Côte d'Ivoire, afin de générer davantage d'emplois et de revenus pour nos populations », a expliqué l'Ambassadeur.

L'industrialisation du secteur du cajou permettrait de créer des milliers d'emplois, notamment pour les jeunes et les femmes, qui constituent une part importante de la main-d'œuvre agricole dans le pays. En outre, le développement de capacités de transformation locales contribuerait à renforcer la résilience de l'économie ivoirienne face aux fluctuations des prix des matières premières sur les marchés internationaux. Une coopération avec les industriels indiens, qui disposent d'une expertise reconnue en matière de transformation de la noix de cajou, pourrait ainsi bénéficier grandement au développement du secteur en Côte d'Ivoire.

Vers une concrétisation du partenariat avec le Kerala Cashew Board


Cette mission a également été l'occasion de renforcer les relations entre le Conseil du Coton et de l'Anacarde (CCA) de Côte d'Ivoire et le Kerala Cashew Board. En 2023, un Mémorandum d'entente avait été signé entre ces deux entités pour favoriser la commercialisation de la noix de cajou importée de Côte d'Ivoire en Inde. Les discussions récentes ont porté sur les moyens de lever les obstacles qui ont freiné la mise en œuvre de cet accord et de permettre une coopération plus efficace.

Le Kerala, étant l'une des régions les plus dynamiques en termes de transformation de noix de cajou, présente un intérêt tout particulier pour la Côte d'Ivoire. La collaboration entre le CCA et le Kerala Cashew Board pourrait ouvrir la voie à un partenariat mutuellement bénéfique, où les compétences techniques indiennes viendraient soutenir le développement de la capacité de transformation ivoirienne, tout en assurant un approvisionnement de qualité pour les industriels indiens.

Pour les industriels du Kerala, investir en Côte d'Ivoire représente une opportunité stratégique. La Côte d'Ivoire offre un accès direct à une matière première abondante et de qualité, réduisant ainsi la dépendance aux importations. En outre, la proximité des zones de production aux unités de transformation permettrait de réduire les coûts logistiques, tout en améliorant la traçabilité et la qualité du produit transformé.

P. Rajeev, Ministre en charge des Industries du Kerala, a salué l'initiative de l'Ambassadeur et exprimé son intérêt pour un renforcement de la coopération avec la Côte d'Ivoire. « Le Kerala a une longue tradition dans la transformation de la noix de cajou, et nous voyons dans ce partenariat une occasion unique de diversifier nos activités et de contribuer au développement de l'industrie en Côte d'Ivoire », a-t-il déclaré. Pour les industriels indiens, cette collaboration pourrait également leur permettre de pénétrer de nouveaux marchés en Afrique de l'Ouest, une région en pleine croissance économique.

La Côte d'Ivoire est aujourd'hui le premier producteur africain de noix de cajou, avec une production annuelle qui avoisine les 800 000 tonnes. Cependant, seuls environ 10 % de cette production est transformée localement, le reste étant exporté brut vers des pays comme l'Inde ou le Vietnam, où il est transformé avant d'être réexporté vers les marchés internationaux. Le potentiel de croissance pour la filière anacarde en Côte d'Ivoire est donc immense, mais il nécessite des investissements importants pour développer les infrastructures et renforcer les capacités de transformation.

La collaboration avec les industriels indiens pourrait permettre d'accélérer ce processus et d'apporter une expertise précieuse en termes de technologies de transformation, de gestion des chaînes de production et de formation de la main-d'œuvre. Les autorités ivoiriennes sont bien conscientes de ces enjeux et multiplient les initiatives pour attirer les investissements étrangers dans ce secteur clé de l'économie nationale.

Le défi de la durabilité et des bénéfices partagés


Un des points cruciaux abordés lors de cette mission a été la nécessité de garantir que les investissements dans le secteur du cajou soient bénéfiques non seulement aux entreprises, mais aussi aux communautés locales. La Côte d'Ivoire veut que l'industrialisation de la filière se fasse dans le respect des normes de durabilité, en intégrant des pratiques agricoles écologiquement responsables et en assurant une juste répartition des retombées économiques.

Les responsables du CCA ont insisté sur l'importance de la formation des producteurs locaux, afin d'améliorer la qualité des noix et de maximiser les bénéfices pour les petits exploitants. Ils ont également évoqué la mise en place de partenariats public-privés pour assurer le financement des infrastructures nécessaires à l'industrialisation de la filière. « Nous voulons que ce partenariat soit gagnant-gagnant, où chaque acteur de la chaîne de valeur trouve son intérêt », a déclaré Mamadou Doumbia.

La mission de l'Ambassadeur Éric Camille N'Dry au Kerala pourrait bien marquer le début d'une nouvelle ère pour la filière anacarde en Côte d'Ivoire. En attirant des investissements indiens, le pays espère développer son secteur de transformation, créer des emplois et accroître la valeur ajoutée de sa production. Mais de nombreux défis restent à relever, notamment en termes de durabilité, de formation de la main-d'œuvre et de développement des infrastructures.

L'initiative de coopération entre la Côte d'Ivoire et l'Inde pourrait-elle servir de modèle pour d'autres secteurs de l'économie ivoirienne, en particulier ceux qui dépendent encore trop des exportations de matières premières non transformées ? Comment garantir que les bénéfices de cette coopération soient partagés de manière équitable entre toutes les parties prenantes, des producteurs aux investisseurs ?

Image de Agriculture. Du 24 au 27 septembre dernier, l'Ambassadeur de Côte d'Ivoire en Inde, Éric Camille N'Dry, a effectué une mission de prospection auprès des industriels de la transformation de la noix de cajou dans l'État du Kerala, au Sud-Ouest de l'Inde. Cette mission visait à encourager ces industriels à investir en Côte d'Ivoire et à y installer des unités de transformation. Une initiative qui s'inscrit dans la stratégie du pays pour accroître la valeur ajoutée de sa production de noix de cajou, tout en stimulant la création d'emplois et l'industrialisation du secteur agricole. Retour sur une initiative qui pourrait marquer un tournant dans la coopération économique entre ces deux nations, et sur les opportunités qu'elle pourrait ouvrir pour l'économie ivoirienne. Une mission de prospection aux enjeux multiples La mission conduite par l'Ambassadeur Éric Camille N'Dry a permis d'établir un dialogue direct avec plusieurs acteurs clés de l'industrie du cajou au Kerala. Cette région est l'une des plus grandes productrices de noix de cajou en Inde et abrite un nombre important d'unités de transformation, ce qui en fait un partenaire stratégique pour la Côte d'Ivoire. L'Ambassadeur était accompagné de deux hauts responsables du Conseil du Coton et de l'Anacarde (CCA), Mamadou Doumbia, Directeur de la Commercialisation, et Ahmed Diomandé, Chef de service Gestion Sacherie, tous deux présents pour présenter les atouts de la Côte d'Ivoire en tant que partenaire économique. Lors des différentes rencontres, notamment avec le Ministre en charge des Industries du Kerala, P. Rajeev, ainsi qu'avec le Directeur Général du Kerala Cashew Board, des discussions ont été engagées autour des opportunités qu'offre la Côte d'Ivoire. Éric Camille N'Dry a mis en avant les avantages compétitifs du pays, notamment la disponibilité de terres agricoles, une production abondante de noix de cajou de qualité, ainsi qu'une stabilité politique et économique favorable aux investissements étrangers. Le secteur de la noix de cajou est l'un des plus dynamiques en Côte d'Ivoire, qui figure parmi les plus grands producteurs mondiaux, et qui ambitionne aujourd'hui de renforcer sa capacité de transformation locale. La transformation locale de la noix de cajou représente un enjeu stratégique pour la Côte d'Ivoire. Actuellement, la majorité de la production ivoirienne de noix de cajou est exportée à l'état brut, ce qui limite la valeur ajoutée et les retombées économiques pour le pays. En invitant les industriels indiens à s'implanter en Côte d'Ivoire, le gouvernement vise à inverser cette tendance. « Nous souhaitons que la valeur ajoutée de notre production de noix de cajou soit créée ici, en Côte d'Ivoire, afin de générer davantage d'emplois et de revenus pour nos populations », a expliqué l'Ambassadeur. L'industrialisation du secteur du cajou permettrait de créer des milliers d'emplois, notamment pour les jeunes et les femmes, qui constituent une part importante de la main-d'œuvre agricole dans le pays. En outre, le développement de capacités de transformation locales contribuerait à renforcer la résilience de l'économie ivoirienne face aux fluctuations des prix des matières premières sur les marchés internationaux. Une coopération avec les industriels indiens, qui disposent d'une expertise reconnue en matière de transformation de la noix de cajou, pourrait ainsi bénéficier grandement au développement du secteur en Côte d'Ivoire. Vers une concrétisation du partenariat avec le Kerala Cashew Board Cette mission a également été l'occasion de renforcer les relations entre le Conseil du Coton et de l'Anacarde (CCA) de Côte d'Ivoire et le Kerala Cashew Board. En 2023, un Mémorandum d'entente avait été signé entre ces deux entités pour favoriser la commercialisation de la noix de cajou importée de Côte d'Ivoire en Inde. Les discussions récentes ont porté sur les moyens de lever les obstacles qui ont freiné la mise en œuvre de cet accord et de permettre une coopération plus efficace. Le Kerala, étant l'une des régions les plus dynamiques en termes de transformation de noix de cajou, présente un intérêt tout particulier pour la Côte d'Ivoire. La collaboration entre le CCA et le Kerala Cashew Board pourrait ouvrir la voie à un partenariat mutuellement bénéfique, où les compétences techniques indiennes viendraient soutenir le développement de la capacité de transformation ivoirienne, tout en assurant un approvisionnement de qualité pour les industriels indiens. Pour les industriels du Kerala, investir en Côte d'Ivoire représente une opportunité stratégique. La Côte d'Ivoire offre un accès direct à une matière première abondante et de qualité, réduisant ainsi la dépendance aux importations. En outre, la proximité des zones de production aux unités de transformation permettrait de réduire les coûts logistiques, tout en améliorant la traçabilité et la qualité du produit transformé. P. Rajeev, Ministre en charge des Industries du Kerala, a salué l'initiative de l'Ambassadeur et exprimé son intérêt pour un renforcement de la coopération avec la Côte d'Ivoire. « Le Kerala a une longue tradition dans la transformation de la noix de cajou, et nous voyons dans ce partenariat une occasion unique de diversifier nos activités et de contribuer au développement de l'industrie en Côte d'Ivoire », a-t-il déclaré. Pour les industriels indiens, cette collaboration pourrait également leur permettre de pénétrer de nouveaux marchés en Afrique de l'Ouest, une région en pleine croissance économique. La Côte d'Ivoire est aujourd'hui le premier producteur africain de noix de cajou, avec une production annuelle qui avoisine les 800 000 tonnes. Cependant, seuls environ 10 % de cette production est transformée localement, le reste étant exporté brut vers des pays comme l'Inde ou le Vietnam, où il est transformé avant d'être réexporté vers les marchés internationaux. Le potentiel de croissance pour la filière anacarde en Côte d'Ivoire est donc immense, mais il nécessite des investissements importants pour développer les infrastructures et renforcer les capacités de transformation. La collaboration avec les industriels indiens pourrait permettre d'accélérer ce processus et d'apporter une expertise précieuse en termes de technologies de transformation, de gestion des chaînes de production et de formation de la main-d'œuvre. Les autorités ivoiriennes sont bien conscientes de ces enjeux et multiplient les initiatives pour attirer les investissements étrangers dans ce secteur clé de l'économie nationale. Le défi de la durabilité et des bénéfices partagés Un des points cruciaux abordés lors de cette mission a été la nécessité de garantir que les investissements dans le secteur du cajou soient bénéfiques non seulement aux entreprises, mais aussi aux communautés locales. La Côte d'Ivoire veut que l'industrialisation de la filière se fasse dans le respect des normes de durabilité, en intégrant des pratiques agricoles écologiquement responsables et en assurant une juste répartition des retombées économiques. Les responsables du CCA ont insisté sur l'importance de la formation des producteurs locaux, afin d'améliorer la qualité des noix et de maximiser les bénéfices pour les petits exploitants. Ils ont également évoqué la mise en place de partenariats public-privés pour assurer le financement des infrastructures nécessaires à l'industrialisation de la filière. « Nous voulons que ce partenariat soit gagnant-gagnant, où chaque acteur de la chaîne de valeur trouve son intérêt », a déclaré Mamadou Doumbia. La mission de l'Ambassadeur Éric Camille N'Dry au Kerala pourrait bien marquer le début d'une nouvelle ère pour la filière anacarde en Côte d'Ivoire. En attirant des investissements indiens, le pays espère développer son secteur de transformation, créer des emplois et accroître la valeur ajoutée de sa production. Mais de nombreux défis restent à relever, notamment en termes de durabilité, de formation de la main-d'œuvre et de développement des infrastructures. L'initiative de coopération entre la Côte d'Ivoire et l'Inde pourrait-elle servir de modèle pour d'autres secteurs de l'économie ivoirienne, en particulier ceux qui dépendent encore trop des exportations de matières premières non transformées ? Comment garantir que les bénéfices de cette coopération soient partagés de manière équitable entre toutes les parties prenantes, des producteurs aux investisseurs ?

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Lutte Contre Le Tabagisme Les Pays Misent Sur La Taxation Pour Financer La Santé dans Société Emoji New le 8 octobre à 19:17

Le 7 septembre 2024, Nairobi, la capitale du Kenya, a accueilli le Sommet africain sur l'amélioration des mesures de taxation du tabac, organisé par l'Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique (Acta). Ce sommet de 72 heures se veut être un cadre de partage d'expériences et de réflexion autour des meilleures stratégies pour lutter contre le tabagisme et financer la santé publique sur le continent. Retour sur les moments forts de cet événement où experts, responsables gouvernementaux et acteurs de la société civile ont réfléchi aux moyens de réduire l'impact du tabac sur les populations africaines, tout en garantissant des ressources pour améliorer les services de santé.

La vision du Kenya : une stratégie intégrée pour la santé publique


Le sommet s'est ouvert par l'intervention de Pauline Achieng, représentante du ministère de la Santé du Kenya, qui a déclaré que le tabagisme représente « un véritable fardeau » pour le continent africain. Selon elle, la consommation de tabac est une épidémie croissante qui pèse sur les systèmes de santé africains, déjà fragiles. Malgré les campagnes de sensibilisation, la consommation de tabac ne cesse d'augmenter, notamment en raison des stratégies marketing agressives des industriels du tabac qui ciblent les jeunes.

Le gouvernement kenyan s'est aligné sur la vision défendue par l'Acta, en faveur d'une augmentation des droits d'accises sur les produits du tabac, qu'ils soient fabriqués localement ou importés. Pauline Achieng a cité l'exemple de l'Afrique du Sud, qui, dès 1990, a choisi d'augmenter ses taxes sur le tabac. Cette mesure a permis une réduction significative de la consommation, tout en augmentant les recettes fiscales. « C'est une solution gagnante à tous les niveaux : elle protège la santé des citoyens tout en générant des ressources essentielles pour les programmes de santé », a-t-elle expliqué.

La stratégie proposée au cours de ce sommet repose sur l'article 6 de la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac (Cclat), qui préconise l'utilisation des mesures fiscales pour réduire la consommation de tabac. L'objectif n'est pas de « punir les industriels ou les consommateurs, mais de mener une gouvernance responsable orientée sur l'avenir », a martelé Pauline Achieng. En augmentant les taxes, les gouvernements espèrent non seulement réduire la consommation, mais aussi générer des revenus supplémentaires pour financer la santé publique.

Léonce Sessou, secrétaire exécutif de l'Acta, a rappelé que le tabac est l'un des principaux facteurs de risque pour les maladies non transmissibles, telles que le cancer ou le diabète. Les conséquences sanitaires et économiques du tabagisme sont bien documentées : « Le tabac coûte cher à nos États, et il est impératif de le taxer aussi fortement que possible pour couvrir les frais de santé qu'il génère », a-t-il ajouté. L'Acta plaide ainsi pour une Afrique en bonne santé, où le bien-être de chaque citoyen est protégé.

Réduire l'accessibilité : la stratégie de l'OMS Afrique


Noureiny Tcha-Kondor, représentant de l'OMS Afrique, a mis en avant la nécessité de rendre les produits du tabac moins abordables pour le consommateur final. Selon lui, des taxes plus élevées doivent s'accompagner de mesures fiscales spécifiques pour garantir que les produits deviennent inaccessibles aux jeunes et aux personnes à faibles revenus. « Nous devons nous assurer que les prix du tabac dissuadent les gens de l'acheter, et cela nécessite des politiques fiscales courageuses et ambitieuses », a-t-il expliqué.

L'OMS encourage également les pays africains à adopter une politique fiscale mixte, incluant un ratio d'imposition sur le prix de vente et une taxe fixe par paquet de cigarettes. Pour les pays de la CEDEAO, par exemple, une recommandation consiste à appliquer un ratio de 50 % de taxe sur le prix de vente, ajoutée à une taxe fixe de 250 FCFA par paquet. Ces mesures, bien que difficiles à mettre en œuvre dans certains contextes économiques, sont jugées indispensables pour lutter efficacement contre le tabagisme.

La Côte d'Ivoire a été présentée lors du sommet comme un exemple à suivre en Afrique de l'Ouest en matière de taxation des produits du tabac. Antoine Konan Kouassi, sous-directeur de la législation à la Direction générale des impôts (DGI), a expliqué que la Côte d'Ivoire applique une taxe globale de 49 % sur les produits du tabac, quel que soit leur lieu de fabrication. Cette taxe comprend les droits d'accises, une taxe pour le développement du sport et une taxe de solidarité pour la lutte contre le VIH/Sida et le tabagisme.

Cette approche a permis au pays de réaliser des avancées significatives tant en termes de réduction de la consommation qu'en termes de financement des programmes de santé. Les recettes fiscales issues de la taxation du tabac ont augmenté, passant de 52,3 milliards de FCFA en 2021 à 60 milliards en 2023, ce qui a permis de financer directement des initiatives de santé publique. « L'affectation d'une partie des taxes sur le tabac pour financer la santé est une initiative louable qui doit être encouragée », a affirmé Antoine Konan Kouassi.

Une taxe sur les mégots pour protéger l'environnement


La Côte d'Ivoire ne s'arrête pas là. Antoine Konan Kouassi a annoncé que le gouvernement prévoyait d'introduire une nouvelle taxe sur les mégots de cigarette, en vue de lutter contre la pollution qu'ils génèrent. « Le mégot de cigarette est un déchet toxique, difficile à collecter et très nuisible pour l'environnement. En créant une taxe sur ce reste inutile, nous voulons nous assurer que les torts causés à l'environnement par la consommation de tabac soient en partie réparés », a expliqué le responsable ivoirien.

Cette nouvelle mesure s'inscrit dans une vision plus large de l'engagement de la Côte d'Ivoire en faveur de la protection de l'environnement et de la santé publique. En allouant une partie des recettes fiscales à la gestion des déchets et à la préservation de l'environnement, le gouvernement montre sa volonté d'adopter une approche holistique de la lutte contre le tabac.

Au cours du sommet, de nombreux intervenants ont également insisté sur la nécessité d'une coopération accrue entre les pays africains pour renforcer la lutte contre le tabagisme. L'Acta a fait appel à une plus grande harmonisation des politiques fiscales sur le tabac entre les pays du continent, afin d'éviter que les différences de taxation ne conduisent à des écarts de prix qui inciteraient les consommateurs à se tourner vers des marchés plus abordables.

Le sommet a été marqué par des discussions sur les moyens de surmonter les obstacles que rencontrent certains pays dans la mise en place de taxes plus élevées. Les représentants de la société civile ont souligné l'importance d'une volonté politique forte et d'un soutien international pour garantir la mise en place de ces mesures. « Nous devons nous soutenir mutuellement et travailler ensemble pour construire une Afrique sans tabac », a déclaré un représentant de l'Alliance pour la lutte antitabac en Asie du Sud-Est (Seatca).

L'augmentation des taxes sur le tabac ne représente qu'un des volets de la lutte contre le tabagisme en Afrique. Les participants au sommet ont également insisté sur la nécessité d'intensifier les campagnes de sensibilisation et d'éducation, notamment auprès des jeunes, qui restent une cible privilégiée des industriels du tabac. La création de programmes de soutien pour les personnes souhaitant arrêter de fumer a été également évoquée comme un élément essentiel pour garantir l'efficacité des politiques fiscales.

Les pays participants se sont engagés à renforcer leur collaboration pour mettre en place des initiatives communes, telles que des programmes de prévention régionaux et des actions concertées contre le commerce illicite des produits du tabac. Pour beaucoup, il est essentiel de s'assurer que la lutte contre le tabac fasse partie intégrante des politiques de santé publique, afin de créer un environnement où les jeunes ne soient plus exposés aux dangers de la cigarette.

Le Sommet africain sur l'amélioration des mesures de taxation du tabac marque une étape importante dans la lutte contre cette épidémie silencieuse qui touche des millions de personnes sur le continent. L'engagement des gouvernements et des organisations de la société civile montre qu'il est possible de réduire la prévalence du tabagisme, tout en renforçant les systèmes de santé grâce aux recettes fiscales générées.

Cependant, de nombreuses questions subsistent : comment garantir que les taxes sur le tabac soient appliquées de manière équitable et efficace dans tous les pays africains ? Et comment s'assurer que les recettes fiscales soient réellement utilisées pour améliorer la santé publique et soutenir les populations les plus vulnérables ?

Image de Société. Le 7 septembre 2024, Nairobi, la capitale du Kenya, a accueilli le Sommet africain sur l'amélioration des mesures de taxation du tabac, organisé par l'Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique (Acta). Ce sommet de 72 heures se veut être un cadre de partage d'expériences et de réflexion autour des meilleures stratégies pour lutter contre le tabagisme et financer la santé publique sur le continent. Retour sur les moments forts de cet événement où experts, responsables gouvernementaux et acteurs de la société civile ont réfléchi aux moyens de réduire l'impact du tabac sur les populations africaines, tout en garantissant des ressources pour améliorer les services de santé. La vision du Kenya : une stratégie intégrée pour la santé publique Le sommet s'est ouvert par l'intervention de Pauline Achieng, représentante du ministère de la Santé du Kenya, qui a déclaré que le tabagisme représente « un véritable fardeau » pour le continent africain. Selon elle, la consommation de tabac est une épidémie croissante qui pèse sur les systèmes de santé africains, déjà fragiles. Malgré les campagnes de sensibilisation, la consommation de tabac ne cesse d'augmenter, notamment en raison des stratégies marketing agressives des industriels du tabac qui ciblent les jeunes. Le gouvernement kenyan s'est aligné sur la vision défendue par l'Acta, en faveur d'une augmentation des droits d'accises sur les produits du tabac, qu'ils soient fabriqués localement ou importés. Pauline Achieng a cité l'exemple de l'Afrique du Sud, qui, dès 1990, a choisi d'augmenter ses taxes sur le tabac. Cette mesure a permis une réduction significative de la consommation, tout en augmentant les recettes fiscales. « C'est une solution gagnante à tous les niveaux : elle protège la santé des citoyens tout en générant des ressources essentielles pour les programmes de santé », a-t-elle expliqué. La stratégie proposée au cours de ce sommet repose sur l'article 6 de la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac (Cclat), qui préconise l'utilisation des mesures fiscales pour réduire la consommation de tabac. L'objectif n'est pas de « punir les industriels ou les consommateurs, mais de mener une gouvernance responsable orientée sur l'avenir », a martelé Pauline Achieng. En augmentant les taxes, les gouvernements espèrent non seulement réduire la consommation, mais aussi générer des revenus supplémentaires pour financer la santé publique. Léonce Sessou, secrétaire exécutif de l'Acta, a rappelé que le tabac est l'un des principaux facteurs de risque pour les maladies non transmissibles, telles que le cancer ou le diabète. Les conséquences sanitaires et économiques du tabagisme sont bien documentées : « Le tabac coûte cher à nos États, et il est impératif de le taxer aussi fortement que possible pour couvrir les frais de santé qu'il génère », a-t-il ajouté. L'Acta plaide ainsi pour une Afrique en bonne santé, où le bien-être de chaque citoyen est protégé. Réduire l'accessibilité : la stratégie de l'OMS Afrique Noureiny Tcha-Kondor, représentant de l'OMS Afrique, a mis en avant la nécessité de rendre les produits du tabac moins abordables pour le consommateur final. Selon lui, des taxes plus élevées doivent s'accompagner de mesures fiscales spécifiques pour garantir que les produits deviennent inaccessibles aux jeunes et aux personnes à faibles revenus. « Nous devons nous assurer que les prix du tabac dissuadent les gens de l'acheter, et cela nécessite des politiques fiscales courageuses et ambitieuses », a-t-il expliqué. L'OMS encourage également les pays africains à adopter une politique fiscale mixte, incluant un ratio d'imposition sur le prix de vente et une taxe fixe par paquet de cigarettes. Pour les pays de la CEDEAO, par exemple, une recommandation consiste à appliquer un ratio de 50 % de taxe sur le prix de vente, ajoutée à une taxe fixe de 250 FCFA par paquet. Ces mesures, bien que difficiles à mettre en œuvre dans certains contextes économiques, sont jugées indispensables pour lutter efficacement contre le tabagisme. La Côte d'Ivoire a été présentée lors du sommet comme un exemple à suivre en Afrique de l'Ouest en matière de taxation des produits du tabac. Antoine Konan Kouassi, sous-directeur de la législation à la Direction générale des impôts (DGI), a expliqué que la Côte d'Ivoire applique une taxe globale de 49 % sur les produits du tabac, quel que soit leur lieu de fabrication. Cette taxe comprend les droits d'accises, une taxe pour le développement du sport et une taxe de solidarité pour la lutte contre le VIH/Sida et le tabagisme. Cette approche a permis au pays de réaliser des avancées significatives tant en termes de réduction de la consommation qu'en termes de financement des programmes de santé. Les recettes fiscales issues de la taxation du tabac ont augmenté, passant de 52,3 milliards de FCFA en 2021 à 60 milliards en 2023, ce qui a permis de financer directement des initiatives de santé publique. « L'affectation d'une partie des taxes sur le tabac pour financer la santé est une initiative louable qui doit être encouragée », a affirmé Antoine Konan Kouassi. Une taxe sur les mégots pour protéger l'environnement La Côte d'Ivoire ne s'arrête pas là. Antoine Konan Kouassi a annoncé que le gouvernement prévoyait d'introduire une nouvelle taxe sur les mégots de cigarette, en vue de lutter contre la pollution qu'ils génèrent. « Le mégot de cigarette est un déchet toxique, difficile à collecter et très nuisible pour l'environnement. En créant une taxe sur ce reste inutile, nous voulons nous assurer que les torts causés à l'environnement par la consommation de tabac soient en partie réparés », a expliqué le responsable ivoirien. Cette nouvelle mesure s'inscrit dans une vision plus large de l'engagement de la Côte d'Ivoire en faveur de la protection de l'environnement et de la santé publique. En allouant une partie des recettes fiscales à la gestion des déchets et à la préservation de l'environnement, le gouvernement montre sa volonté d'adopter une approche holistique de la lutte contre le tabac. Au cours du sommet, de nombreux intervenants ont également insisté sur la nécessité d'une coopération accrue entre les pays africains pour renforcer la lutte contre le tabagisme. L'Acta a fait appel à une plus grande harmonisation des politiques fiscales sur le tabac entre les pays du continent, afin d'éviter que les différences de taxation ne conduisent à des écarts de prix qui inciteraient les consommateurs à se tourner vers des marchés plus abordables. Le sommet a été marqué par des discussions sur les moyens de surmonter les obstacles que rencontrent certains pays dans la mise en place de taxes plus élevées. Les représentants de la société civile ont souligné l'importance d'une volonté politique forte et d'un soutien international pour garantir la mise en place de ces mesures. « Nous devons nous soutenir mutuellement et travailler ensemble pour construire une Afrique sans tabac », a déclaré un représentant de l'Alliance pour la lutte antitabac en Asie du Sud-Est (Seatca). L'augmentation des taxes sur le tabac ne représente qu'un des volets de la lutte contre le tabagisme en Afrique. Les participants au sommet ont également insisté sur la nécessité d'intensifier les campagnes de sensibilisation et d'éducation, notamment auprès des jeunes, qui restent une cible privilégiée des industriels du tabac. La création de programmes de soutien pour les personnes souhaitant arrêter de fumer a été également évoquée comme un élément essentiel pour garantir l'efficacité des politiques fiscales. Les pays participants se sont engagés à renforcer leur collaboration pour mettre en place des initiatives communes, telles que des programmes de prévention régionaux et des actions concertées contre le commerce illicite des produits du tabac. Pour beaucoup, il est essentiel de s'assurer que la lutte contre le tabac fasse partie intégrante des politiques de santé publique, afin de créer un environnement où les jeunes ne soient plus exposés aux dangers de la cigarette. Le Sommet africain sur l'amélioration des mesures de taxation du tabac marque une étape importante dans la lutte contre cette épidémie silencieuse qui touche des millions de personnes sur le continent. L'engagement des gouvernements et des organisations de la société civile montre qu'il est possible de réduire la prévalence du tabagisme, tout en renforçant les systèmes de santé grâce aux recettes fiscales générées. Cependant, de nombreuses questions subsistent : comment garantir que les taxes sur le tabac soient appliquées de manière équitable et efficace dans tous les pays africains ? Et comment s'assurer que les recettes fiscales soient réellement utilisées pour améliorer la santé publique et soutenir les populations les plus vulnérables ?

RomeoIvoire RomeoIvoire a écrit Musique: Schimea Revient Avec Un Ep Inédit Après 5 Ans De Carrière Aux USA dans Musique/Radio Emoji New le 8 octobre à 19:05

Après cinq années passées aux États-Unis, l'artiste chrétien ivoirien Schimea, de son vrai nom Eliab Schimea N'Guessan, est de retour en Côte d'Ivoire. Son arrivée à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët, le samedi 5 octobre dernier, a été marquée par une chaleureuse étreinte avec ses fans, impatiemment réunis pour accueillir leur idole. Le jeune musicien de 29 ans, qui est également militaire au sein de la US Navy, revient sur la scène musicale ivoirienne pour un projet qui lui tient à cœur : l'enregistrement d'un nouvel EP intitulé "Rachat". Retour sur un parcours hors du commun, entre musique et engagement spirituel, qui mêle foi, talent, et dévouement.

Un artiste ancré dans la foi et la musique


Schimea n'est pas seulement un musicien talentueux, c'est aussi un artiste dont la carrière est indéniablement liée à sa foi chrétienne et à son engagement religieux. Issu d'une famille chrétienne engagée, avec un père pasteur, il a été plongé dès son plus jeune âge dans l'univers de la musique religieuse. Depuis son adolescence, Schimea a su développer une maîtrise exceptionnelle de plusieurs instruments tels que le piano, la guitare basse, la batterie et le djembé. Ces talents l'ont mené à intégrer divers groupes de musique au sein des communautés religieuses en Côte d'Ivoire, notamment l'AEECI de Bouaflé et Oumé, ainsi que les Assemblées de Dieu d'Adjamé-Dallas.

Son passage aux États-Unis a été décisif dans sa carrière. Après s'être installé dans ce nouveau pays et avoir acquis la nationalité américaine, Schimea a continué à perfectionner son art tout en servant dans la US Navy, une expérience qui a enrichi sa vision de la vie et sa pratique musicale. Mais malgré la distance, il n'a jamais perdu de vue ses racines ivoiriennes ni son engagement envers la musique chrétienne. C'est ce mélange d'expériences diverses qui rend son retour sur la scène musicale ivoirienne si spécial aujourd'hui.

Le retour de Schimea à Abidjan n'a pas été passé inaperçu. Samedi dernier, l'ambiance à l'aéroport Félix Houphouët-Boigny était électrique. Des dizaines de fans s'étaient rassemblés pour accueillir leur artiste préféré, exprimant leur fierté de le voir revenir sur ses terres d'origine. Schimea, visiblement ému, a salué ses supporters en promettant de leur offrir un projet musical unique. « Je suis très heureux d'être de retour et de partager avec vous cette nouvelle aventure musicale », a-t-il déclaré lors d'une brève allocution sur le tarmac.

Cet accueil montre que le public ivoirien n'a pas oublié Schimea, et que son absence prolongée n'a fait que renforcer l'attente et l'engouement pour sa musique. Son retour est perçu comme une promesse de renouveau pour la scène musicale chrétienne ivoirienne, qui connaît un regain d'activité ces dernières années.

Un projet ambitieux : l'EP "Rachat"


Schimea n'est pas revenu en Côte d'Ivoire les mains vides. L'artiste est venu enregistrer un EP de six titres, intitulé "Rachat", un projet qu'il souhaite offrir à son public ivoirien avant de retourner aux États-Unis. Cet EP est plus qu'une simple compilation de chansons ; c'est une véritable déclaration d'amour à la musique chrétienne et une marque de reconnaissance envers ses racines. L'artiste, actuellement en studio, travaille d'arrache-pied pour finaliser ce projet, qui devrait être disponible dans les prochaines semaines.

Dans un post sur sa page Facebook, Schimea a partagé son enthousiasme pour ce nouveau projet, promettant de belles surprises à venir pour ses admirateurs. « Je prépare quelque chose de spécial pour vous, quelque chose qui vient du fond du cœur. Restez à l'écoute, car de grandes choses arrivent ! », a-t-il écrit, laissant ses fans impatients et curieux de découvrir son nouvel univers musical.

Le titre "Rachat" n'a pas été choisi au hasard. Fidèle à son engagement spirituel, Schimea souhaite transmettre un message d'espoir, de rédemption et de renaissance à travers cet EP. Chaque chanson de ce projet est pensée pour toucher le cœur des auditeurs, les inspirer, et leur rappeler l'importance de la foi en Dieu, même dans les moments les plus difficiles. « Ma musique est un outil pour parler aux cœurs, pour rappeler que, quelles que soient les épreuves, il y a toujours un espoir, un rachat », a confié l'artiste.

Ce message est particulièrement pertinent dans le contexte actuel, où de nombreux jeunes Ivoiriens font face à des défis socio-économiques. La musique de Schimea se veut être une source de réconfort et d'inspiration, un rappel que la foi peut aider à surmonter les obstacles de la vie. Pour l'artiste, cet EP est un moyen de témoigner de son parcours personnel, de ses épreuves et de ses victoires, tout en partageant un message universel d'amour et de réconciliation.

Ce qui distingue également Schimea des autres artistes, c'est son parcours atypique. En plus d'être musicien, il est militaire au sein de la US Navy, un engagement qui lui a permis de voyager à travers le monde et de rencontrer des personnes issues de cultures diverses. Ce double engagement, musical et militaire, fait de Schimea un artiste unique en son genre. « Mon expérience dans la Navy m'a appris la discipline, la rigueur, mais aussi l'importance de rester fidèle à soi-même et à ses valeurs. Cela a énormément influencé ma musique », explique-t-il.

Pour Schimea, la musique et l'armée ne sont pas incompatibles, bien au contraire. Ces deux mondes, apparemment opposés, se complètent et enrichissent sa créativité. Ses expériences de vie, que ce soit sur le terrain militaire ou sur scène, nourrissent ses compositions et lui permettent de proposer des textes authentiques, à la fois touchants et profonds.

Un regard tourné vers l'avenir


Alors que Schimea se concentre sur la finalisation de son EP, il ne cache pas ses ambitions pour l'avenir. L'artiste envisage de poursuivre sa carrière musicale aux États-Unis tout en continuant à se produire en Côte d'Ivoire. Il espère ainsi créer un pont entre ces deux cultures qui ont fait de lui l'artiste qu'il est aujourd'hui. « Je veux être un ambassadeur de la musique chrétienne ivoirienne aux États-Unis, et montrer au monde la richesse de notre culture et de notre foi », affirme-t-il avec conviction.

Schimea prévoit également d'organiser une série de concerts en Côte d'Ivoire avant de repartir aux États-Unis. Ces concerts seront l'occasion pour lui de reconnecter avec son public, de partager ses nouvelles compositions et de célébrer ce retour tant attendu. Pour lui, la musique est un moyen de se rapprocher des autres, de partager des moments d'émotion et de communion. « Rien n'est plus précieux que de voir des visages s'illuminer à l'écoute de ma musique. C'est pour cela que je fais ce que je fais », conclut-il.

Le retour de Schimea en Côte d'Ivoire symbolise une nouvelle étape pour la musique chrétienne dans le pays. Alors que de nombreux jeunes artistes s'efforcent de faire entendre leur voix, le parcours de Schimea est une source d'inspiration et de motivation. Son engagement, sa foi et sa détermination montrent qu'il est possible de réussir tout en restant fidèle à ses valeurs.

La question qui demeure est la suivante : comment la musique chrétienne en Côte d'Ivoire peut-elle continuer à évoluer et à inspirer les nouvelles générations, tout en s'adaptant aux défis d'une société en constante mutation ?

Image de Musique/Radio. Après cinq années passées aux États-Unis, l'artiste chrétien ivoirien Schimea, de son vrai nom Eliab Schimea N'Guessan, est de retour en Côte d'Ivoire. Son arrivée à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët, le samedi 5 octobre dernier, a été marquée par une chaleureuse étreinte avec ses fans, impatiemment réunis pour accueillir leur idole. Le jeune musicien de 29 ans, qui est également militaire au sein de la US Navy, revient sur la scène musicale ivoirienne pour un projet qui lui tient à cœur : l'enregistrement d'un nouvel EP intitulé "Rachat". Retour sur un parcours hors du commun, entre musique et engagement spirituel, qui mêle foi, talent, et dévouement. Un artiste ancré dans la foi et la musique Schimea n'est pas seulement un musicien talentueux, c'est aussi un artiste dont la carrière est indéniablement liée à sa foi chrétienne et à son engagement religieux. Issu d'une famille chrétienne engagée, avec un père pasteur, il a été plongé dès son plus jeune âge dans l'univers de la musique religieuse. Depuis son adolescence, Schimea a su développer une maîtrise exceptionnelle de plusieurs instruments tels que le piano, la guitare basse, la batterie et le djembé. Ces talents l'ont mené à intégrer divers groupes de musique au sein des communautés religieuses en Côte d'Ivoire, notamment l'AEECI de Bouaflé et Oumé, ainsi que les Assemblées de Dieu d'Adjamé-Dallas. Son passage aux États-Unis a été décisif dans sa carrière. Après s'être installé dans ce nouveau pays et avoir acquis la nationalité américaine, Schimea a continué à perfectionner son art tout en servant dans la US Navy, une expérience qui a enrichi sa vision de la vie et sa pratique musicale. Mais malgré la distance, il n'a jamais perdu de vue ses racines ivoiriennes ni son engagement envers la musique chrétienne. C'est ce mélange d'expériences diverses qui rend son retour sur la scène musicale ivoirienne si spécial aujourd'hui. Le retour de Schimea à Abidjan n'a pas été passé inaperçu. Samedi dernier, l'ambiance à l'aéroport Félix Houphouët-Boigny était électrique. Des dizaines de fans s'étaient rassemblés pour accueillir leur artiste préféré, exprimant leur fierté de le voir revenir sur ses terres d'origine. Schimea, visiblement ému, a salué ses supporters en promettant de leur offrir un projet musical unique. « Je suis très heureux d'être de retour et de partager avec vous cette nouvelle aventure musicale », a-t-il déclaré lors d'une brève allocution sur le tarmac. Cet accueil montre que le public ivoirien n'a pas oublié Schimea, et que son absence prolongée n'a fait que renforcer l'attente et l'engouement pour sa musique. Son retour est perçu comme une promesse de renouveau pour la scène musicale chrétienne ivoirienne, qui connaît un regain d'activité ces dernières années. Un projet ambitieux : l'EP "Rachat" Schimea n'est pas revenu en Côte d'Ivoire les mains vides. L'artiste est venu enregistrer un EP de six titres, intitulé "Rachat", un projet qu'il souhaite offrir à son public ivoirien avant de retourner aux États-Unis. Cet EP est plus qu'une simple compilation de chansons ; c'est une véritable déclaration d'amour à la musique chrétienne et une marque de reconnaissance envers ses racines. L'artiste, actuellement en studio, travaille d'arrache-pied pour finaliser ce projet, qui devrait être disponible dans les prochaines semaines. Dans un post sur sa page Facebook, Schimea a partagé son enthousiasme pour ce nouveau projet, promettant de belles surprises à venir pour ses admirateurs. « Je prépare quelque chose de spécial pour vous, quelque chose qui vient du fond du cœur. Restez à l'écoute, car de grandes choses arrivent ! », a-t-il écrit, laissant ses fans impatients et curieux de découvrir son nouvel univers musical. Le titre "Rachat" n'a pas été choisi au hasard. Fidèle à son engagement spirituel, Schimea souhaite transmettre un message d'espoir, de rédemption et de renaissance à travers cet EP. Chaque chanson de ce projet est pensée pour toucher le cœur des auditeurs, les inspirer, et leur rappeler l'importance de la foi en Dieu, même dans les moments les plus difficiles. « Ma musique est un outil pour parler aux cœurs, pour rappeler que, quelles que soient les épreuves, il y a toujours un espoir, un rachat », a confié l'artiste. Ce message est particulièrement pertinent dans le contexte actuel, où de nombreux jeunes Ivoiriens font face à des défis socio-économiques. La musique de Schimea se veut être une source de réconfort et d'inspiration, un rappel que la foi peut aider à surmonter les obstacles de la vie. Pour l'artiste, cet EP est un moyen de témoigner de son parcours personnel, de ses épreuves et de ses victoires, tout en partageant un message universel d'amour et de réconciliation. Ce qui distingue également Schimea des autres artistes, c'est son parcours atypique. En plus d'être musicien, il est militaire au sein de la US Navy, un engagement qui lui a permis de voyager à travers le monde et de rencontrer des personnes issues de cultures diverses. Ce double engagement, musical et militaire, fait de Schimea un artiste unique en son genre. « Mon expérience dans la Navy m'a appris la discipline, la rigueur, mais aussi l'importance de rester fidèle à soi-même et à ses valeurs. Cela a énormément influencé ma musique », explique-t-il. Pour Schimea, la musique et l'armée ne sont pas incompatibles, bien au contraire. Ces deux mondes, apparemment opposés, se complètent et enrichissent sa créativité. Ses expériences de vie, que ce soit sur le terrain militaire ou sur scène, nourrissent ses compositions et lui permettent de proposer des textes authentiques, à la fois touchants et profonds. Un regard tourné vers l'avenir Alors que Schimea se concentre sur la finalisation de son EP, il ne cache pas ses ambitions pour l'avenir. L'artiste envisage de poursuivre sa carrière musicale aux États-Unis tout en continuant à se produire en Côte d'Ivoire. Il espère ainsi créer un pont entre ces deux cultures qui ont fait de lui l'artiste qu'il est aujourd'hui. « Je veux être un ambassadeur de la musique chrétienne ivoirienne aux États-Unis, et montrer au monde la richesse de notre culture et de notre foi », affirme-t-il avec conviction. Schimea prévoit également d'organiser une série de concerts en Côte d'Ivoire avant de repartir aux États-Unis. Ces concerts seront l'occasion pour lui de reconnecter avec son public, de partager ses nouvelles compositions et de célébrer ce retour tant attendu. Pour lui, la musique est un moyen de se rapprocher des autres, de partager des moments d'émotion et de communion. « Rien n'est plus précieux que de voir des visages s'illuminer à l'écoute de ma musique. C'est pour cela que je fais ce que je fais », conclut-il. Le retour de Schimea en Côte d'Ivoire symbolise une nouvelle étape pour la musique chrétienne dans le pays. Alors que de nombreux jeunes artistes s'efforcent de faire entendre leur voix, le parcours de Schimea est une source d'inspiration et de motivation. Son engagement, sa foi et sa détermination montrent qu'il est possible de réussir tout en restant fidèle à ses valeurs. La question qui demeure est la suivante : comment la musique chrétienne en Côte d'Ivoire peut-elle continuer à évoluer et à inspirer les nouvelles générations, tout en s'adaptant aux défis d'une société en constante mutation ?

  ◀  (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11) ... (203)   ▶    ▶▶  

(Remonter)

Ivoireland - Copyright © 2012 - 2024 Tous droits réservés.
Avertissement: Chaque membre est responsable de tout ce qu'il/elle poste ou télécharge sur Ivoireland.