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RomeoIvoire a écrit Nicolas Sarkozy En Discussions Pour Le Retrait d'Alassane Ouattara En 2025
dans Politique
le 24 octobre à 20:47
L'ancien président français Nicolas Sarkozy serait actuellement en mission discrète pour tenter de persuader le président ivoirien Alassane Ouattara de renoncer à un quatrième mandat en 2025. Une médiation initiée par le président Emmanuel Macron, soucieux de la stabilité politique de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique de l'Ouest. Retour sur les enjeux et les coulisses de cette négociation de haut niveau.
Une médiation pour prévenir une crise politiqueAlors que la présidentielle ivoirienne de 2025 approche à grands pas, les discussions en coulisses se multiplient pour orchestrer un possible retrait du président Alassane Ouattara. Selon des informations relayées par Africa Intelligence, Emmanuel Macron aurait mandaté Nicolas Sarkozy pour convaincre Ouattara de céder sa place à une nouvelle génération de leaders, notamment en faveur de Tidjane Thiam, une figure qui incarne un possible renouveau politique pour le pays. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie globale visant à garantir la stabilité politique de la Côte d'Ivoire et de la sous-région ouest-africaine, récemment frappée par une vague de coups d'État. En effet, la Côte d'Ivoire, considérée comme un pilier de la stabilité dans la région, est un pays dont la stabilité politique demeure cruciale pour éviter un effet domino déstabilisateur. "Pour le président Macron, il est primordial d'éviter toute crise qui pourrait fragiliser la paix dans la sous-région", indique une source proche de l'Élysée. La rencontre entre Nicolas Sarkozy et Alassane Ouattara aurait eu lieu en marge du XIXe sommet de la Francophonie, organisé les 4 et 5 octobre à la Cité internationale de la langue française (Cilf), à Villers-Cotterêts, ainsi qu'au Grand Palais, à Paris. Cette rencontre s'inscrit dans une volonté de renforcer les liens diplomatiques tout en abordant les questions sensibles de la transition politique en Côte d'Ivoire. Le choix de Nicolas Sarkozy comme médiateur pour une mission aussi délicate n'est pas anodin. L'ancien président français entretient des liens personnels étroits avec Alassane Ouattara, ayant joué un rôle déterminant dans la résolution de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. À l'époque, Sarkozy avait soutenu fermement Ouattara face à son prédécesseur Laurent Gbagbo, contribuant ainsi à l'installation du chef d'État actuel. Cette relation de confiance est un atout que l'Élysée souhaite mettre à profit pour amorcer une transition politique en douceur. Selon certaines sources diplomatiques, Sarkozy espère que son influence personnelle sur Ouattara et les liens qui les unissent pourront être déterminants pour faire accepter l'idée d'une sortie honorable du pouvoir. Une telle transition permettrait au président ivoirien de quitter la scène politique avec une image de pacificateur et de leader qui aura su tourner la page au moment opportun, évitant ainsi les tensions politiques internes. "En nommant Sarkozy pour cette mission, Emmanuel Macron mise sur une carte personnelle, celle de l'amitié entre deux hommes d'État qui ont une longue histoire commune", explique un analyste politique basé à Paris. Cette stratégie est risquée, mais elle s'appuie sur l'idée que des relations personnelles peuvent parfois être plus efficaces que des démarches purement institutionnelles. Tidjane Thiam : l'homme du renouveau politique ?Parmi les potentiels successeurs d'Alassane Ouattara, le nom de Tidjane Thiam revient avec insistance. Ancien directeur général du groupe Crédit Suisse et ex-ministre ivoirien, Thiam bénéficie d'une image de compétence et d'intégrité qui le rend attrayant aux yeux de nombreux acteurs politiques, tant en Côte d'Ivoire qu'à l'international. Soutenu par le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), il incarne une figure de modernité, un homme d'affaires qui pourrait apporter une vision différente et un souffle nouveau à la tête du pays. "Le choix de Tidjane Thiam n'est pas le fruit du hasard. Son parcours international, son expérience dans le secteur privé, et sa réputation d'homme d'affaires respecté en font une personnalité de consensus", souligne un observateur politique ivoirien. Pour beaucoup, Thiam est la personne qui pourrait redonner confiance aux investisseurs et rétablir une relation plus fluide avec la communauté internationale, tout en répondant aux attentes des jeunes Ivoiriens en matière de réformes sociales et économiques. Cependant, tout n'est pas acquis. Bien que Tidjane Thiam soit perçu comme l'homme du renouveau, son accession au pouvoir nécessiterait une adhésion des différents courants politiques, ainsi qu'une base solide au niveau national. Ses relations avec certains milieux politiques en Côte d'Ivoire sont parfois complexes, et il devra convaincre pour éviter de susciter des divisions. Pour Alassane Ouattara, cette situation constitue un véritable dilemme. S'il décide de briguer un quatrième mandat, il risque de raviver les tensions politiques dans le pays, notamment avec l'opposition qui pourrait y voir une volonté de s'accrocher au pouvoir. En revanche, en choisissant de se retirer, il pourrait apparaître comme un leader responsable, soucieux de l'avenir de son pays et prêt à passer la main à une nouvelle génération de dirigeants. Les partisans de Ouattara, quant à eux, pourraient être réticents à l'idée d'un retrait, voyant en lui le garant de la stabilité et de la continuité des progrès économiques réalisés au cours de la dernière décennie. "Pour beaucoup, Ouattara est celui qui a ramené la paix et impulsé le développement économique. Un retrait pourrait être perçu comme un risque de retour à l'incertitude", analyse un politologue ivoirien. Cependant, la perspective d'une transmission du pouvoir pacifique pourrait aussi permettre de prévenir des troubles électoraux et de renforcer la démocratie ivoirienne. Dans une région marquée par des transitions brutales, une démarche apaisée et préparée renforcerait l'image de la Côte d'Ivoire comme modèle de stabilité en Afrique de l'Ouest. La France, actrice intéressée de la stabilité ouest-africaineCette médiation discrète de Nicolas Sarkozy s'inscrit dans un contexte plus large de redéfinition des relations entre la France et ses partenaires africains. Ces derniers mois, la France a vu son influence s'effriter dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger, où des coups d'État ont remis en question les alliances traditionnelles. Pour Emmanuel Macron, garantir une transition pacifique en Côte d'Ivoire est un moyen de préserver les liens historiques avec ce pays, tout en évitant un nouveau revers diplomatique dans la région. "L'objectif de Macron est clair : préserver la stabilité politique et économique en Côte d'Ivoire, un pays stratégique pour la France en Afrique de l'Ouest. Sarkozy est l'homme idéal pour cette mission, en raison de ses liens personnels avec Ouattara, mais aussi de son expérience sur les questions africaines", explique un diplomate français. La France souhaite éviter toute situation susceptible de déstabiliser son partenaire ivoirien. Ainsi, la transition vers une nouvelle figure politique, comme Tidjane Thiam, pourrait être perçue comme un moyen de garantir une continuité dans la relation bilatérale, tout en donnant un souffle nouveau au leadership politique en Côte d'Ivoire. La mission de Nicolas Sarkozy pour persuader Alassane Ouattara de se retirer pourrait marquer le début d'une nouvelle ère politique en Côte d'Ivoire. Le soutien potentiel de Tidjane Thiam comme successeur ouvre la voie à une nouvelle génération de dirigeants, capables de moderniser le pays tout en préservant les acquis de ces dernières années. Mais l'issue de cette médiation reste incertaine. Les tensions internes, les ambitions personnelles et les attentes de la communauté internationale sont autant de facteurs qui viendront influencer le choix final d'Alassane Ouattara. Sera-t-il prêt à passer le flambeau à une nouvelle génération de dirigeants pour garantir la stabilité du pays, ou préférera-t-il tenter de consolider son héritage en restant aux commandes ?
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RomeoIvoire a écrit Insertion Professionnelle: 893 Jeunes De Botro Bénéficient De 257 Millions FCFA
dans Carrière
le 24 octobre à 20:42
La jeunesse ivoirienne est au cœur des priorités gouvernementales, et le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, l'a encore démontré lors de sa visite au Centre culturel de Botro, le mercredi 23 octobre 2024. Située dans la région du Gbêkê, Botro a été le théâtre de l'annonce d'une initiative majeure : 893 jeunes de cette localité ont profité des programmes d'insertion professionnelle et de service civique, pour une enveloppe globale de 257 millions FCFA. Ces programmes visent à offrir des opportunités économiques aux jeunes de la localité, tout en contribuant à renforcer la cohésion nationale, au-delà de toutes distinctions sociales, politiques ou ethniques.
Un programme inclusif pour une jeunesse autonomiséeLors de la cérémonie de lancement, Mamadou Touré a rappelé les objectifs fondamentaux des initiatives d'insertion professionnelle menées par le gouvernement : donner aux jeunes une chance de construire un avenir meilleur et promouvoir l'autonomisation économique dans des zones souvent marginalisées. "L'insertion professionnelle est l'une des priorités de notre action pour donner des perspectives aux jeunes Ivoiriens. Il ne s'agit pas seulement de former, mais également d'accompagner et de soutenir nos jeunes dans leur volonté de devenir des acteurs économiques locaux", a-t-il affirmé. Les 893 jeunes de Botro ont accédé à des subventions, des stages de qualification, des programmes de travaux à haute intensité de main-d'œuvre (THIMO) et des formations civiques, dans l'objectif de renforcer leur autonomisation et de leur permettre de s'intégrer pleinement dans la vie économique et sociale de leur région. Le programme d'insertion professionnelle à Botro repose sur une distribution d'aides et de subventions ciblées pour maximiser l'impact des actions entreprises. Sur les 893 jeunes bénéficiaires, 172 ont reçu des subventions pour un montant total de 39,1 millions FCFA, dans le cadre du Fonds d'Appui aux Initiatives des Jeunes (FASI). Ce fonds permet aux jeunes de développer des activités génératrices de revenus, contribuant ainsi directement à leur autonomisation économique. Les travaux à haute intensité de main-d'œuvre (THIMO) ont également joué un rôle important dans l'insertion professionnelle des jeunes de Botro. 166 jeunes ont été impliqués dans des chantiers locaux pour un montant total de 105,5 millions FCFA. Ce type de programme permet aux jeunes de se former sur le tas, tout en contribuant à l'amélioration des infrastructures communautaires, renforçant ainsi leur sentiment d'appartenance à leur localité. Par ailleurs, 94 jeunes ont bénéficié de stages de qualification, financés à hauteur de 51,5 millions FCFA, leur permettant d'acquérir des compétences techniques adaptées aux besoins du marché local. Ces stages sont conçus pour fournir aux jeunes une expérience professionnelle tangible et les rendre plus compétitifs sur le marché de l'emploi. Le Service civique, vecteur d'insertion sociale et d'engagement citoyenLe Service civique a été identifié par le gouvernement comme un levier décisif pour l'insertion sociale des jeunes. Dans le cadre du programme Service civique d'Actions pour le Développement (SCAD), 30 jeunes ont été soutenus par une enveloppe de 19,5 millions FCFA. Ces jeunes ont participé à des projets communautaires et des actions de développement local, contribuant ainsi à l'amélioration de la qualité de vie à Botro. Le Service civique permet non seulement aux jeunes de s'engager pour leur communauté, mais aussi de développer des compétences comportementales telles que la discipline, l'esprit d'équipe, et le respect des règles. Ces compétences sont aujourd'hui essentielles pour une insertion réussie sur le marché de l'emploi. "Nous voulons faire des jeunes des acteurs de leur développement local, capables de participer à la construction de leur avenir tout en contribuant activement à la société", a déclaré Mamadou Touré. L'une des composantes essentielles de ce programme d'insertion est le stage d'immersion professionnelle. Ce volet a permis à 317 jeunes de participer à des stages en entreprise, financés à hauteur de 14,2 millions FCFA. Ces stages constituent une opportunité précieuse pour les jeunes de se familiariser avec le milieu professionnel, de découvrir des métiers, et d'affiner leurs compétences techniques. L'immersion professionnelle est cruciale pour faciliter le passage de l'école au monde du travail. En effet, de nombreux jeunes diplômés se trouvent souvent en difficulté pour trouver un emploi faute d'expérience professionnelle. Ce programme leur permet donc de combler cette lacune en offrant un accès direct à des entreprises partenaires et en créant des ponts avec le secteur privé. La participation des autorités et la cohésion nationaleLa cérémonie de lancement de ces programmes a été marquée par la présence des autorités administratives, religieuses et traditionnelles, témoignant ainsi de l'importance de l'initiative pour la région. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie globale visant à renforcer la cohésion sociale à travers l'égalité des chances et l'autonomisation économique. Mamadou Touré a insisté sur le caractère inclusif de ces programmes, qui s'adressent à tous les jeunes sans distinction politique, sociale ou ethnique. "Notre ambition est de permettre à chaque jeune, où qu'il se trouve, de bénéficier des opportunités économiques et de participer à la construction d'une Côte d'Ivoire forte et unie", a-t-il déclaré, soulignant ainsi l'importance de l'équité dans l'accès aux opportunités. Cette initiative à Botro fait partie d'une stratégie nationale plus large de promotion de l'insertion professionnelle et du service civique, qui vise à toucher les jeunes de toutes les régions de la Côte d'Ivoire. La tournée de proximité initiée par le ministère est actuellement à sa quatrième étape, Botro étant la première localité visitée dans la région du Gbêkê. Cette stratégie repose sur plusieurs axes principaux : la formation professionnelle, l'insertion par l'emploi, le soutien à l'entrepreneuriat des jeunes, et la promotion du service civique. Elle s'inscrit dans le cadre du Plan National de Développement (PND), qui prévoit des actions concrètes pour répondre aux défis de l'emploi des jeunes, considérés comme un enjeu majeur de développement et de stabilité. L'initiative de Botro marque un pas de plus vers l'autonomisation de la jeunesse ivoirienne et la promotion de l'emploi local. En offrant des aides et des opportunités concrètes aux jeunes, le gouvernement ivoirien veut donner un nouveau souffle à l'économie locale et favoriser une cohésion sociale plus forte. Cependant, la question reste posée : ces initiatives suffiront-elles à combler les attentes des jeunes et à garantir leur insertion durable dans le tissu économique et social du pays ? Seul l'avenir nous le dira, et la réussite de ces programmes dépendra en grande partie de leur continuité, de leur adaptation aux besoins changeants des jeunes, et du soutien que les acteurs publics et privés leur apporteront.
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RomeoIvoire a écrit Découvrez Le Calendrier Des Spectacles Pour Animer Votre Fin d'Année
dans Musique/Radio
le 24 octobre à 20:38
La fin de l'année 2024 promet d'être festive en Côte d'Ivoire, avec une série d'événements musicaux qui sauront ravir les amateurs de tous genres. Qu'il s'agisse de zouglou, de coupé-décalé, de rap ou de musique religieuse, cette fin d'année s'annonce pleine de concerts électrisants. Que vous soyez adeptes du zoblazo, fan de rumba congolaise ou passionnés de musique gospel, le calendrier des spectacles détaillé ci-dessous vous offre une belle occasion de célébrer la musique ivoirienne et internationale. Alors, préparez-vous à vivre des moments inoubliables, marqués par la chaleur et la convivialité du public ivoirien.
Octobre 2024 : Des artistes emblématiques pour lancer la saisonLa fête commence dès la fin du mois d'octobre, avec une programmation éclectique qui ravira les amateurs de différents genres musicaux. - Vendredi 25 octobre : Gadji Celi à l'espace Jeckad Gadji Celi promet d'enflammer son public avec son univers musical, où se mêlent amour, joie et belle ambiance. Son concert est attendu comme un moment de partage, d'émotions et de rythmes envoûtants. - Samedi 26 octobre : Koffi Olomide au Sofitel Hôtel Ivoire Le "Grand Mopao" plongera son public dans son univers vibrant du soukous et du ndombolo. Ce concert est une opportunité unique de revivre des classiques qui ont marqué la scène musicale africaine et de se laisser emporter par la magie de Koffi Olomide. - Dimanche 27 octobre : Marya Adé au parc des expositions Pour les passionnés de musique religieuse, Marya Adé offrira un moment de communion spirituelle. L'occasion idéale de se reconnecter au Seigneur dans une ambiance à la fois apaisante et inspirante. Novembre 2024 : Un mois riche en talents locaux et internationaux- Samedi 2 novembre : Concert de Zouglou Légende Plongez dans l'univers du zouglou avec des artistes emblématiques de ce genre musical ivoirien. Ce concert promet d'être un moment de célébration collective, où les rythmes du zouglou feront vibrer le public. - Dimanche 10 novembre : Schadrac Loman à 16h Schadrac Loman, artiste connu pour ses compositions spirituelles, invitera le public à une véritable communion. Un concert pour tous les enfants de Dieu, où encouragements et émotions seront au rendez-vous. - Samedi 16 novembre : Josey et Meiway au Parc des expositions Le "zoblazo" de Meiway s'allie au talent vocal de Josey pour une soirée explosive. Un concert où traditions et modernité se rencontrent pour créer une ambiance électrique et festive. - Mercredi 17 novembre : Elow'n au Palais de la culture de Treichville Le membre charismatique du groupe Kiff No Beat offrira un concert étincelant. Son dynamisme sur scène et ses tubes bien connus promettent une soirée mémorable. - Samedi 21 novembre : Singuila au Palais des congrès du Sofitel Hôtel Ivoire Le Rossignol transportera son public dans le tourbillon de ses histoires d'amour. Une soirée tout en douceur, mais également pleine de belles énergies pour tous les romantiques. - Samedi 23 novembre : Franglish au Sofitel Hôtel Ivoire Après une performance remarquée lors du FEMUA 15, Franglish revient avec son ambiance feutrée et ses tubes, promettant une soirée aussi rythmée qu'inoubliable. - Samedi 30 novembre : Les Leaders au Palais de la culture Le groupe Zouglou "Les Leaders" est l'une des grandes attractions de cette fin d'année. Venez vibrer au rythme de leur musique, dans une ambiance "zougloutiquement" festive. Décembre 2024 : La musique au cœur des fêtes de fin d'année- Vendredi 6 décembre : Dydy Yeman au Palais de la culture de Treichville Pour son premier concert, Dydy Yeman vous invite à découvrir un univers musical plein de vibrations et de bonnes ondes. Une étoile montante à ne pas manquer. - Samedi 21 décembre : SDM au Palais des sports de Treichville Le rappeur SDM présentera ses morceaux les plus populaires dans une ambiance survoltée. Un rendez-vous immanquable pour les amateurs de rap et de bonnes vibes. - Samedi 21 décembre : Roseline Layo Avec sa voix sublime et son répertoire touchant, Roseline Layo vous fera vivre des émotions intenses. Une expérience musicale marquante pour clôturer l'année en beauté. - Dimanche 24 décembre : Geneviève Brou à l'université Félix Houphouët-Boigny de Cocody Pour le soir de Noël, Geneviève Brou offrira une prestation où adoration et félicité se mêleront pour créer une ambiance spirituelle unique. - Mercredi 25 décembre : Fally Ipupa au Parc des expositions Pour le jour de Noël, la star congolaise Fally Ipupa fera danser ses fans au rythme de la rumba congolaise. Un événement à ne pas manquer pour terminer Noël en beauté. - Jeudi 26 décembre : Himra au Parc des expositions Himra, le roi de la drill ivoirienne, prépare un show explosif qui fera vibrer le Parc des expositions. Sa performance est attendue avec impatience, tant il sait captiver et galvaniser son public. - Dimanche 29 décembre : Nestor David en concert live au Sofitel Hôtel Ivoire Nestor David vous transportera avec ses rythmes irrésistibles. Une belle façon de terminer l'année en musique, avec une soirée de live d'exception. - Du 27 au 28 décembre : Troisième édition du Mother Africa Festival à Abidjan Ce festival est l'occasion de célébrer la diversité culturelle et musicale africaine. Des artistes de renom viendront enflammer la scène et faire vivre un moment inoubliable aux spectateurs. Des fêtes de fin d'année inoubliables à AbidjanLa fin de l'année 2024 en Côte d'Ivoire s'annonce riche en musique, en émotions et en festivités. Le calendrier des concerts prévus pour les mois d'octobre, novembre et décembre montre que les organisateurs ont réuni une belle palette d'artistes, capables de satisfaire les goûts les plus variés. Qu'il s'agisse de rumba congolaise, de zouglou, de gospel ou de rap, chaque événement promet des moments uniques de partage et de fête. Alors, préparez-vous à vibrer, à chanter, et à danser pour faire de cette fin d'année une expérience inoubliable. Mais avec une telle offre musicale, comment choisir les concerts auxquels assister pour faire de votre fin d'année un moment exceptionnel ? Quels sont les artistes que vous attendez avec le plus d'impatience pour célébrer la musique et la joie de vivre ivoirienne ?
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RomeoIvoire a écrit Musique: 5 Faits Incontournables Sur Mike Alabi, Le 'Fresh Boy' De Côte d'Ivoire
dans Musique/Radio
le 24 octobre à 20:32
Né le 22 août à Abidjan, Mike Alabi est rapidement devenu une figure emblématique de la scène musicale ivoirienne. Avec son style unique baptisé « Ivory Soul », une fusion originale entre l'Afrobeat et les rythmes ivoiriens, il a su s'imposer et se faire une place de choix dans une industrie musicale compétitive. En quelques années seulement, cet artiste a su captiver le public grâce à des hits entrainants et une présence scénique incontestable, devenant un incontournable du paysage musical ivoirien.
Un début sous l'égide de Serge Beynaud : Une ascension fulguranteLa carrière de Mike Alabi connaît un tournant majeur en 2016 lorsqu'il est pris sous l'aile du renommé artiste et producteur Serge Beynaud. Intégré à la maison de production Star Factory Music, dirigée par Beynaud, Alabi commence à produire des tubes qui vont rapidement s'imposer sur la scène musicale ivoirienne. Cette collaboration est décisive pour le jeune artiste, qui parvient à se distinguer grâce à des morceaux accrocheurs et une signature musicale originale. C'est sous cette maison de production que Mike Alabi sort des titres qui deviendront très populaires tels que "Yebessa", "Ma priorité", "Enfant béni" et "C'est l'arrivée qui compte". Ces titres rencontrent un large succès et permettent à Alabi de s'imposer comme un artiste prometteur, attirant l'attention du public et des critiques. En 2019, son talent est reconnu lors des Primud, une cérémonie prestigieuse qui récompense les meilleurs artistes ivoiriens, où il obtient le prix du meilleur artiste dans les catégories musique urbaine et variété. Une distinction qui conforte sa place au sein de la nouvelle génération d'artistes à suivre de près. https://www.youtube.com/watch?v=_7KbnXtFzr8 En 2023, Mike Alabi franchit un cap supplémentaire dans sa carrière en sortant le tube "Ce n'est pas l'amour, on va manger", un titre qui résonne avec un large public grâce à son thème humoristique et à une mélodie entêtante. Le morceau est rapidement devenu un véritable phénomène sur les réseaux sociaux, en particulier sur TikTok, où des milliers d'utilisateurs se sont lancés dans des défis de danse et des parodies inspirées par la chanson. https://www.youtube.com/watch?v=yumcbdebUF0 Sur YouTube, "Ce n'est pas l'amour, on va manger" a accumulé des millions de vues, confirmant la capacité de Mike Alabi à produire des titres qui captivent l'attention et à se connecter avec un public jeune et dynamique. Le succès de cette chanson témoigne de sa maîtrise des tendances actuelles et de sa compréhension des dynamiques des médias sociaux, qui jouent aujourd'hui un rôle clé dans la popularité des artistes. https://www.youtube.com/watch?v=belQgC6ZCfc L'indépendance artistique : La création d'Alabi FamilyEn plus de ses succès musicaux, Mike Alabi a récemment franchi une nouvelle étape dans sa carrière en lançant son propre label, Alabi Family, en collaboration avec son manager Maestro de Balzak. Cette initiative est le résultat de son désir de prendre son indépendance artistique et de développer une vision plus personnelle de sa musique, tout en gardant un contrôle accru sur ses projets. Pour Mike Alabi, créer son propre label est également une manière de participer activement au développement de l'industrie musicale ivoirienne en offrant des opportunités à d'autres artistes en herbe. Avec Alabi Family, il souhaite créer une plateforme qui permette aux jeunes talents d'émerger et de bénéficier de l'expérience et du savoir-faire qu'il a acquis au cours de sa carrière. Cette démarche montre une volonté d'être un acteur de changement dans le paysage musical, d'élargir sa contribution au-delà de sa propre carrière. Malgré sa popularité grandissante, Mike Alabi reste un artiste discret, préférant que son œuvre parle pour lui. Très peu d'informations circulent sur sa vie privée, notamment sur son statut matrimonial, et il semble préférer garder une certaine distance entre sa vie personnelle et sa carrière artistique. Ce choix lui permet de se concentrer pleinement sur sa musique et de se consacrer au développement de sa marque et de ses projets. Pour ses fans, cette discrétion ne fait qu'ajouter à son charme et à son mystère. Sur scène, Mike Alabi est charismatique, énergique, et débordant de talent. En dehors des projecteurs, il se présente comme quelqu'un de modeste, dédié à son art, et qui préfère laisser la musique être au centre de toutes les attentions. Mike Alabi est sans conteste l'un des artistes les plus talentueux de sa génération. Sa créativité, son sens de l'innovation et son style distinct en font un musicien hors pair. Ses morceaux, souvent inspirés par la vie quotidienne, sont non seulement des éléments de divertissement, mais également des messages qui résonnent avec son public, reflétant des réalités qui touchent les jeunes ivoiriens. Son esprit entrepreneurial, qui se manifeste avec la création d'Alabi Family, témoigne de son désir de marquer l'industrie musicale de son empreinte et de contribuer à façonner l'avenir de la musique en Côte d'Ivoire. Il incarne la volonté de prendre des risques, d'innover, et de ne pas se laisser enfermer dans des cases. Avec ses succès et sa vision, Mike Alabi poursuit son chemin vers les sommets, tout en restant fidèle à ses racines et à son amour pour la musique. Au fil des années, Mike Alabi est parvenu à s'élever parmi les meilleurs artistes de la scène ivoirienne. Son talent, sa créativité et sa capacité à toucher un large public ont fait de lui une valeur sûre de la musique urbaine en Afrique de l'Ouest. Ses collaborations, sa vision entrepreneuriale et sa volonté de promouvoir de nouveaux talents montrent qu'il n'est pas seulement un artiste, mais également un moteur pour l'industrie musicale ivoirienne. Pour les mélomanes ivoiriens et au-delà, la question est de savoir ce que Mike Alabi réserve pour l'avenir. Avec un parcours marqué par une croissance rapide et des étapes stratégiques, quel sera le prochain grand projet qui fera vibrer ses fans ? Ses ambitions semblent illimitées, et la scène est prête pour lui. Et vous, chers lecteurs, que pensez-vous de l'évolution de Mike Alabi et de l'impact qu'il pourrait encore avoir sur la musique ivoirienne et internationale ?
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RomeoIvoire a écrit Absente Au Mariage De Kerozen, Emma Dobré Revient Avec Une Décision Radicale
dans Célébrités
le 24 octobre à 20:26
Après avoir été absente lors du mariage de son protégé Kerozen, Emma Dobré, productrice bien connue du milieu artistique ivoirien, est enfin de retour dans son pays. Son absence remarquée avait suscité de nombreuses interrogations, alimentées par les rumeurs et les commentaires des internautes. En réaction, Emma Dobré a pris une décision inattendue : se mettre au sport, après un séjour en France qui lui a fait prendre du poids. Retour sur les faits et les tensions qui ont secoué le showbiz ivoirien.
Une absence remarquée lors du mariage de KerozenLe 28 septembre dernier, alors que la majorité des acteurs du showbiz ivoirien se réunissait autour de l'artiste Kerozen pour célébrer son mariage avec Bintou, une absence notoire a fait grand bruit : celle d'Emma Dobré, sa productrice. En tant que figure centrale du succès de l'artiste, son absence a rapidement été remarquée et commentée. Les rumeurs ont fusé sur les réseaux sociaux, alimentant la curiosité et les suppositions quant aux raisons de cette défection. Sur sa page Facebook, Emma Dobré avait publié quelques jours avant l'événement qu'elle devait se rendre en France pour des raisons non dévoilées. Plus tard, il a été révélé qu'elle se trouvait en France pour assister son fils, qui était malade. Une explication qui n'a pas empêché certains de mettre en doute la véracité de cette raison. D'autres ont suggéré qu'Emma Dobré était désapprobatrice de l'union de Kerozen et Bintou, laissant entendre que cela était la vraie cause de son absence. Cependant, Emma Dobré ne s'est pas laissée faire face à ces spéculations. Dans une publication décidée, elle a non seulement souhaité un bon mariage à son protégé, mais elle a également profité de l'occasion pour régler ses comptes avec ses détracteurs. « Mes félicitations à la famille TOHON. Je suis fière de toi, mon artiste L’Élu. Toujours dans la perfection, tu as fait le plus beau et médiatisé mariage de l'année. Respect, j'ai adoré », a-t-elle déclaré avant de conclure avec des mots plus acerbes à l'adresse de ceux qui avaient critiqué son absence. La sortie d'Emma Dobré sur les réseaux sociaux a rapidement été critiquée par les internautes. Pour certains, ses propos témoignaient d'un mépris pour ceux qui avaient voulu comprendre son absence. D'autres y voyaient une façon maladroite de se justifier, estimant qu'une simple félicitation sans commentaire annexe aurait suffi pour calmer les esprits. L'utilisation de termes jugés virulents comme "vous pouvez sauter entre vous là-bas" a alimenté la controverse et a divisé l'opinion publique. Les réseaux sociaux, connus pour être un véritable terrain de jeu des polémiques, se sont évidemment emparés de l'affaire. Des soutiens à Emma Dobré se sont manifestés, arguant qu'elle n'avait pas à se justifier pour ses choix personnels, alors que d'autres ont déploré son ton jugé condescendant et ses propos polémiques. Cette polémique a souligné une nouvelle fois combien le public peut être divisé sur des questions qui touchent aux vies privées des célébrités. Pour Emma Dobré, l'essentiel semblait ailleurs. Son objectif était de réaffirmer son soutien à son protégé, qu'elle a vu gravir les échelons du succès. « Mon 10, tu sais et je sais que le plus important, c'est que Dieu a sa main dedans », a-t-elle ajouté, montrant ainsi qu'au-delà des critiques, c'est avant tout le lien qui les unit qui compte. Le retour d'Emma Dobré et sa décision radicaleDe retour en Côte d'Ivoire après son séjour en France, Emma Dobré a annoncé une décision personnelle à travers ses réseaux sociaux : se lancer dans un programme de remise en forme. « Coucou mes bb. Je suis rentrée dans mon pays, la Côte d'Ivoire. Merci mon Dieu. Après un séjour en France, on peut grossir comme ça ? Le sport, mon combat », a-t-elle partagé sur sa page Facebook, d'un ton humoristique. Cette annonce a suscité une vague de réactions parmi ses abonnés, qui ont salué son franc-parler et sa détermination à prendre soin de sa santé. Pour beaucoup, cette annonce est aussi une façon pour Emma Dobré de tourner la page de la polémique et de se recentrer sur elle-même. Le sport devient alors un symbole de renouveau, de retour à un équilibre personnel après des semaines mouvementées. Les commentaires des internautes étaient majoritairement positifs, certains l'encourageant dans sa nouvelle résolution, d'autres partageant leurs astuces de remise en forme. La productrice ne semble pas prête à se laisser affecter par les critiques, préférant adopter une attitude proactive et se consacrer à des projets personnels. Cette décision de se tourner vers le sport est perçue comme un moyen de retrouver son équilibre après les tumultes des derniers jours et de redéfinir son image publique sous un angle plus personnel. Face aux nombreuses rumeurs et critiques qui ont circulé suite à l'absence de sa productrice au mariage, Kerozen a décidé de s'exprimer publiquement sur la question. L'artiste a tenu à apaiser la situation en affirmant que les liens entre lui et Emma Dobré demeuraient solides et qu'il n'y avait aucun malentendu entre eux. « Bon, par rapport à tout ce qui s'est dit sur les réseaux sociaux, il faut d'abord comprendre que les fans ont exprimé ce qu'ils ressentaient », a-t-il déclaré avec diplomatie, essayant de calmer les esprits. Kerozen a reconnu que la façon dont la situation avait été gérée sur les réseaux sociaux avait probablement exacerbé les tensions. « Après, elle aurait simplement pu faire une publication pour dire : “Félicitations à mon artiste pour son mariage”, et cela aurait évité tout ce tohu-bohu », a-t-il ajouté, soulignant que la communication aurait pu être mieux gérée pour éviter les malentendus. Toutefois, il a conclu sur une note positive en affirmant que, malgré tout, Emma Dobré restait « Emma Dobré pour moi », marquant ainsi son respect et son affection envers celle qui l'a soutenu tout au long de sa carrière. Pour les fans de Kerozen, cette déclaration est apparue comme un geste apaisant. Elle montre que l'artiste reste au-dessus des polémiques et est avant tout concentré sur sa musique et sur ses relations professionnelles de longue date. Le fait que Kerozen ait choisi de s'exprimer en termes mesurés témoigne de sa maturité et de son souci de préserver les liens qui l'unissent à sa productrice, malgré les turbulences. Les relations artistes-producteurs, un équilibre fragileCette polémique met en lumière la nature complexe des relations entre artistes et producteurs, qui ne sont pas à l'abri des tensions et des malentendus, surtout lorsqu'elles sont exposées à l'œil du public. Emma Dobré et Kerozen ont su bâtir une relation professionnelle fructueuse, mais la médiatisation de leur collaboration les expose aussi aux jugements et à la critique. Cette affaire souligne à quel point il est nécessaire, pour les figures publiques, de gérer les différends avec prudence et d'entretenir une communication claire, tant en interne qu'avec leurs fans. Le monde du showbiz est souvent marqué par des rapports complexes, où les enjeux financiers, la gestion des égos et les attentes du public se mêlent pour créer des situations explosives. L'absence d'Emma Dobré au mariage de Kerozen a montré combien chaque geste, chaque parole peut être interprété et amplifié. Pour maintenir des relations solides, il est primordial de se montrer transparent, tout en respectant les espaces de vie privée de chacun. Après le retour d'Emma Dobré en Côte d'Ivoire et les déclarations conciliantes de Kerozen, il semblerait que les tensions soient apaisées. Cependant, cette affaire a laissé des traces, et la question reste de savoir comment le duo saura gérer les attentes de leurs fans et éviter de nouveaux malentendus. La pression des réseaux sociaux ne semble pas faiblir, et chaque acte, chaque parole sera scruté avec attention. Emma Dobré et Kerozen parviendront-ils à retrouver la simplicité et la complicité qui ont fait leur force ? Comment vont-ils reconstruire leur image publique et continuer à évoluer dans un environnement médiatique souvent friand de polémiques ? Cette affaire aura-t-elle un impact durable sur leur collaboration artistique ? Autant de questions qui laissent entrevoir des développements futurs dans une relation qui reste au centre de l'attention du public. Et vous, chers lecteurs, pensez-vous que la réconciliation affichée suffira à effacer les méfiances et à consolider leur relation professionnelle ?
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RomeoIvoire a écrit La FIF Introduit De Nouvelles Règles Pour Encadrer Les Transferts De Joueurs
dans Football
le 24 octobre à 20:22
La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a entamé, ce jeudi 24 octobre 2024, un atelier de réflexion de quatre jours au Sana Hôtel d'Akouedo, sur la route de Bingerville. Cet événement a pour objectif principal de réviser et valider des textes juridiques essentiels, conformes aux standards internationaux de la FIFA. Ces réformes visent à moderniser la gestion administrative et juridique du football ivoirien, tout en garantissant une stabilité à long terme pour l'ensemble des acteurs du secteur. Une nouvelle ère semble s'ouvrir pour le football ivoirien, avec la mise en place de règles destinées à renforcer l'intégrité, la justice et l'efficacité de son fonctionnement.
Un projet de réforme essentiel pour le futur du football ivoirienL'atelier de réflexion organisé par la FIF ne se limite pas à une simple révision technique de ses règles, mais représente un engagement profond vers une restructuration du cadre juridique du football national. Cet atelier de quatre jours réunit des experts, des juristes, des dirigeants de clubs, ainsi que des représentants de la FIF, qui ensemble souhaitent doter le football ivoirien de règles conformes aux standards de la FIFA. Cette initiative répond à une nécessité pressante de prévenir les litiges et de renforcer la gouvernance du football, notamment en matière de transfert des joueurs et de réglementation des différends. Lors de la cérémonie d'ouverture, le président de la FIF, M. Yacine Idriss Diallo, a souligné la dimension cruciale de cette réforme pour l'avenir du football ivoirien. « Ce qui protège un dirigeant, c'est l'application stricte des textes. C'est quand vous sortez de cette application que vous vous exposez », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité d'une bonne gouvernance et du respect des règles établies. Selon M. Diallo, l'objectif est de sortir de cet atelier avec des textes capables de répondre aux besoins du football ivoirien pour les dix prochaines années. Deux textes sont au centre de cette réflexion : le règlement de procédure devant le tribunal du football et le règlement national du statut du joueur et du transfert de joueur. Ces documents sont considérés comme fondamentaux pour structurer la gestion du football en Côte d'Ivoire et prévenir les conflits, en offrant un cadre juridique stable et prévisible aux acteurs du secteur. Le règlement de procédure devant le tribunal du football vise à établir un cadre spécifique pour la résolution des différends entre les acteurs du football. Selon Me Dirabou Ericson, président de la Commission des questions juridiques de la FIF, il est préférable que ces différends soient réglés par les acteurs eux-mêmes, évitant ainsi de recourir aux tribunaux nationaux. « Nous souhaitons créer un cadre qui permette aux protagonistes de trouver des solutions à l'intérieur de la famille du football, sans avoir recours à la justice civile », a précisé Me Dirabou. Cette approche vise à accélérer la résolution des litiges et à favoriser une gestion autonome des problématiques sportives. Le second texte concerne le statut des joueurs et les transferts. Ce sujet est jugé crucial pour le développement du football ivoirien, car il touche directement à la manière dont les clubs recrutent, évaluent et transfèrent leurs talents. « Les joueurs sont la matière première de notre football. Sans joueur, il n'y a pas de football », a rappelé Me Dirabou, insistant sur l'importance de doter la FIF de règles qui protègent les joueurs et les clubs, tout en évitant les conflits potentiels. Le règlement des transferts vise à créer un cadre équitable, qui assure la transparence des transactions et garantit les droits des joueurs. Vers une gestion plus transparente et autonome des clubs ivoiriensAu-delà des aspects purement juridiques, cette réforme vise également à renforcer la responsabilisation des dirigeants des clubs et des instances du football. L'objectif est de permettre une gestion plus transparente et autonome des structures, réduisant ainsi la dépendance envers la FIF pour régler des problèmes internes. En instaurant des règles claires et prédictibles, la FIF souhaite inciter les clubs à adopter des pratiques de bonne gouvernance et à prévenir les situations conflictuelles avant qu'elles ne dégénèrent. Cette initiative de la FIF est un signe fort adressé aux clubs ivoiriens, mais aussi à l'ensemble du monde du football national. En adoptant des règles conformes aux standards internationaux, la Côte d'Ivoire espère non seulement améliorer la compétitivité de ses clubs sur la scène régionale et internationale, mais également s'assurer que les litiges puissent être traités de manière efficace et rapide. Cela permettrait aux joueurs et aux clubs de se concentrer sur leur activité principale : le jeu et la performance. La question des transferts de joueurs est un enjeu majeur pour la FIF, et plus largement pour le football ivoirien. Depuis plusieurs années, de nombreux jeunes talents ivoiriens quittent prématurément leur pays, attirés par des contrats souvent peu avantageux en Europe ou dans d'autres pays africains. Cette "fuite des talents" affaiblit la compétitivité des clubs locaux et freine le développement du championnat national. En instaurant un règlement clair sur les transferts, la FIF espère mieux protéger les intérêts des jeunes joueurs, ainsi que ceux des clubs qui les ont formés. L'objectif est de s'assurer que les transferts se fassent dans des conditions équitables, tant pour les joueurs que pour les clubs. Ainsi, les clauses de protection des joueurs et la rémunération des clubs formateurs seront renforcées, afin que les transferts ne soient plus synonyme de pertes pour le football ivoirien, mais au contraire, un moteur de croissance et de rayonnement. La FIF souhaite également encourager la formation de partenariats entre les clubs ivoiriens et les clubs étrangers, afin de favoriser le développement des jeunes talents tout en évitant les transferts prématurés. "Nous devons trouver des moyens pour que nos jeunes talents puissent s'épanouir ici, en Côte d'Ivoire, avant de partir à l'étranger", a déclaré un dirigeant de club présent à l'atelier. Il s'agit de créer des conditions favorables à la rétention des talents et à la croissance du football local. La création d'un tribunal du football : vers une autonomie juridique du sportL'un des principaux objectifs de cet atelier est la création d'un tribunal du football, une instance interne au monde sportif, chargée de résoudre les litiges entre les différents acteurs. Cette mesure permettra d'éviter que les conflits internes au football ivoirien ne soient portés devant les tribunaux civils, souvent surchargés et peu familiers des spécificités du sport. Le tribunal du football aura pour mission de traiter les litiges liés aux transferts de joueurs, aux contrats des sportifs, ainsi qu'aux différends entre clubs. L'objectif est de garantir une justice rapide, spécifique et efficace, qui prenne en compte les réalités du football et qui respecte l'éthique sportive. "Il est essentiel que les conflits dans le football soient résolus par des personnes qui connaissent ce milieu et ses enjeux. C'est pour cette raison que la création d'un tribunal du football est nécessaire", a souligné Me Dirabou Ericson. La création de ce tribunal répond également à une exigence de la FIFA, qui encourage ses fédérations membres à se doter de mécanismes internes de réglement des litiges. En se conformant à ces standards internationaux, la FIF souhaite sécuriser le cadre juridique du football ivoirien et offrir une meilleure protection aux joueurs, aux clubs, et aux autres acteurs du secteur. Le renforcement du cadre juridique et réglementaire du football ivoirien est une étape essentielle pour soutenir la compétitivité des clubs et du championnat national. En instaurant des règles claires et conformes aux standards internationaux, la FIF veut préparer le football ivoirien aux défis de demain, qu'il s'agisse de préserver ses talents, de garantir la transparence des transactions ou de prévenir les conflits. Cette initiative s'inscrit dans une volonté plus large de professionnaliser le football en Côte d'Ivoire, en adoptant les meilleures pratiques en matière de gouvernance, de gestion des clubs et de protection des joueurs. Avec cette réforme, la FIF espère attirer davantage d'investissements, renforcer la crédibilité du championnat et améliorer la compétitivité des clubs sur la scène internationale. La mise en place de ces nouvelles règles est un pas de plus vers la professionnalisation du football ivoirien et la préservation de l'intégrité du sport. Mais la question reste de savoir si ces réformes suffiront à combler les lacunes actuelles et à relever les défis auxquels le football ivoirien est confronté. Comment ces nouvelles règles vont-elles être acceptées et appliquées par les différents acteurs du secteur ? Parviendront-elles à transformer le football ivoirien et à le replacer sur la voie du succès ? L'avenir du football ivoirien est-il en train de se réécrire, ou ces réformes ne seront-elles qu'une étape supplémentaire dans une longue quête de stabilité et de reconnaissance ?
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RomeoIvoire a écrit Kevine Obin Désigne l'Animatrice La Plus Stylée De La Côte d’Ivoire
dans Célébrités
le 24 octobre à 19:30
Le paysage médiatique ivoirien regorge de figures charismatiques qui brillent autant par leur éloquence que par leur style vestimentaire. Kevine Obin, animateur et influenceur, ne tarit pas d'éloges sur ceux qui, chaque jour, redéfinissent les standards de la mode en Côte d'Ivoire. Parmi eux, Emmanuelle Keita se démarque de façon éclatante. Une complicité subtile, nourrie par une admiration réciproque, semble s'être installée entre ces deux icônes, où la mode devient un terrain d'expression et d'affirmation de soi.
Emmanuelle Keita : une étoile du style ivoirienPour Kevine Obin, Emmanuelle Keita incarne l'animateur—ou plutôt l'animatrice—la plus stylée de la Côte d'Ivoire. Avec son look audacieux et sa présence à couper le souffle, Emmanuelle Keita séduit non seulement par ses mots mais aussi par son apparence soigneusement travaillée. "Quand je tombe sur ses photos, je dis ouais, la femme-ci sait s'habiller, elle connaît le style. Elle est très lookée, c'est une très belle femme avec un beau corps", affirme Kevine Obin, visiblement impressionné par l'assurance et la finesse qu'affiche l'animatrice à chaque apparition publique. Emmanuelle Keita, bien plus qu'une simple présentatrice, est devenue une véritable icône de mode en Côte d'Ivoire. Son émission "Mood by EK" est une vitrine où elle expose son goût raffinement, adoptant tour à tour des tenues classiques, avant-gardistes, ou encore des styles inspirés de la mode parisienne. Avec des choix vestimentaires souvent hors des sentiers battus, elle renvoie l'image d'une femme libre et confiante, qui s'amuse avec les couleurs et les coupes, tout en restant élégante et authentique. C'est cet aspect qui, selon Kevine Obin, lui donne la légitimité d'être à la tête de son émission. Pour Obin, cette capacité à se distinguer par le style est une qualité inégalée chez Emmanuelle Keita. "Pour moi, elle a la légitimité de présenter l'émission qu'elle présente", confie-t-il. En effet, Emmanuelle n'hésite pas à s'exprimer à travers son look, qui devient une extension de sa personnalité et de son énergie. Un respect mutuel sur fond de mode et de charismeIl semble que cette admiration ne soit pas à sens unique. Emmanuelle Keita, de son côté, n'hésite pas à rendre hommage au style de Kevine Obin. Lors de l'un des épisodes de son émission, elle a exprimé son admiration pour celui qu'elle qualifie de "l'un des gars les plus stylés en Côte d'Ivoire". Elle explique : "Kevin Obin, c'est le genre de mec, quand tu as vraiment fait l'Europe et surtout la France en particulier, tu comprends que le gars, il est dans la tendance toute l'année. Il s'amuse avec les couleurs, les modèles." Des mots qui révèlent une reconnaissance mutuelle et la prise de conscience de partager une sensibilité commune pour la mode. Kevine Obin fait partie de ces présentateurs qui osent également sortir des sentiers battus. Il maîtrise l'art de jouer avec les couleurs, les textures et les accessoires pour créer un style unique. Avec ses tenues qui combinent tendances internationales et inspiration locale, il parvient à imposer une esthétique bien à lui sur les plateaux de l'émission "Le vrai match" diffusée sur Life TV. Son allure impeccable lui a valu de nombreux compliments de la part des téléspectateurs, qui admirent son élégance et sa présence magnétique. Le style est devenu un élément central de l'identité des animateurs et animatrices en Côte d'Ivoire. Dans un monde où les médias occupent une place importante dans la vie quotidienne, l'apparence des présentateurs contribue à renforcer leur image publique. Kevine Obin et Emmanuelle Keita incarnent cette évolution vers un mélange de contenu éditorial et de présentation personnelle où chaque choix vestimentaire peut devenir une déclaration. Le public, de plus en plus sensible à la manière dont les personnalités publiques se mettent en avant, accorde une grande importance aux looks arborés à la télévision ou sur les réseaux sociaux. Dans ce contexte, Emmanuelle Keita et Kevine Obin sont devenus de véritables inspirations pour toute une génération qui suit de près les tendances et aspire à les reproduire dans la vie quotidienne. Leur habilité à s'adapter aux évolutions de la mode, tout en y ajoutant une touche personnelle, contribue à les élever au rang de modèles à suivre pour beaucoup de jeunes Ivoiriens. Les deux présentateurs s'attachent à représenter la créativité et la modernité de la scène ivoirienne. Kevine Obin, notamment, joue avec des combinaisons vestimentaires qui rappellent la diversité culturelle ivoirienne tout en adoptant des influences occidentales. Cela envoie un message fort : la mode ivoirienne n'est pas figée ; elle est vivante, évolutive et s'inspire des horizons multiples de ceux qui la vivent. Une mode qui fait l'écho d'une société dynamiqueL'influence de la mode sur le paysage culturel ivoirien ne se limite pas aux plateaux de télévision. Les présentateurs tels qu'Emmanuelle Keita et Kevine Obin jouent un rôle crucial en inspirant les jeunes générations à explorer leurs propres styles et identités vestimentaires. Leurs tenues, souvent audacieuses et innovantes, reflètent l'évolution d'une société en constante mutation, où les jeunes veulent s'affirmer et revendiquer leur individualité. Cette dynamique se manifeste également lors des événements publics et des festivals où les célébrités ivoiriennes font des apparitions remarquées. Les téléspectateurs, avides de nouveauté et de tendances, suivent avec attention les looks de ces figures publiques et n'hésitent pas à commenter et à partager leurs impressions sur les réseaux sociaux. "Le style d'Emmanuelle Keita est pour moi une source d'inspiration. Elle a cette capacité à s'habiller de manière unique, tout en restant élégante", commente une jeune fan sur Instagram. Le rôle de la mode ne se limite pas à l'apparence personnelle des présentateurs, il est également une façon pour eux d'affirmer leur message et d'interagir avec le public. Emmanuelle Keita et Kevine Obin incarnent un engagement envers l'autorité de la mode en tant que langage. Ils montrent que, à travers leur style, ils peuvent inspirer non seulement dans le domaine de la présentation télévisée, mais aussi dans la manière d'oser exprimer son individualité, de se libérer des conventions et d'être fiers de ses choix. L'influence de ces personnalités publiques se ressent même au-delà du petit écran, alors que leurs tenues sont fréquemment commentées sur les réseaux sociaux et servent d'inspiration aux amateurs de mode. Kevine Obin, par exemple, aime partager ses coups de cœur vestimentaires avec ses abonnés, qui s'empressent de reproduire ses styles ou de s'en inspirer pour leurs propres tenues. Ce dialogue constant entre présentateurs et téléspectateurs contribue à façonner l'identité culturelle de la Côte d'Ivoire, en y intégrant une dimension où l'esthétique joue un rôle déterminant. Le style, une affaire de confiance et d'autorité personnellePour Kevine Obin et Emmanuelle Keita, le style est bien plus qu'une simple question d'apparence. C'est une expression de leur confiance en eux, de leur assurance et de leur autorité sur la scène publique. À travers leurs choix vestimentaires, ils parviennent à créer un lien avec leur public, à se démarquer et à imposer leur présence. Ils montrent que la mode peut être un outil puissant de communication, permettant de transmettre des messages sans prononcer un seul mot. Pour beaucoup de jeunes en Côte d'Ivoire, Kevine et Emmanuelle représentent la réussite, la modernité, mais aussi la capacité de rester fidèle à soi-même tout en étant ouvert au monde. Leur manière de s'habiller est perçue comme le reflet d'une identité multiple, celle d'une Afrique fière de ses racines, mais également connectée aux tendances mondiales. Ces deux présentateurs sont ainsi devenus les porte-paroles d'une jeunesse ivoirienne qui veut s'affirmer à travers la mode, sans jamais négliger ses racines. Alors que les médias ivoiriens continuent de gagner en influence et que la mode devient un véritable langage culturel, l'impact de personnalités telles qu'Emmanuelle Keita et Kevine Obin est indéniable. Leur capacité à redéfinir les codes vestimentaires et à inspirer leurs spectateurs reflète les profondes mutations à l'œuvre dans la société ivoirienne. Leurs styles respectifs ne sont pas seulement des déclarations de mode, mais également des affirmations de leur identité, de leur individualité et de leur volonté de réinventer les codes de la présentation télévisuelle. Pour les jeunes qui les regardent, ces deux présentateurs deviennent des exemples à suivre. Ils montrent que la mode peut être un outil de libération et d'expression de soi, qu'elle peut inspirer la confiance et l'ambition. Et vous, chers lecteurs, que pensez-vous de cette évolution du style dans le paysage médiatique ivoirien ? La mode est-elle, selon vous, une nouvelle manière pour les présentateurs d'affirmer leur influence et de construire leur identité publique ?
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RomeoIvoire a écrit La France Prévoit Fermer Ses Bases Militaires Dans Trois Autres Pays Africains
dans Affaires Etrangères
le 24 octobre à 19:20
La France a pris la décision de fermer plusieurs de ses bases militaires en Afrique dans le cadre d'une profonde réorientation de sa politique africaine. Selon des informations rapportées par RFI, les bases militaires de Dakar au Sénégal, d'Abidjan en Côte d'Ivoire et de Libreville au Gabon seront concernées par cette mesure. Une annonce qui marque la fin d'une époque pour la présence militaire française sur le continent africain, témoignant d'un changement de paradigme dans les relations entre la France et ses partenaires africains.
Une réorientation nécessaire dans un contexte de changements politiquesCette décision de la France de fermer certaines de ses bases militaires en Afrique s'inscrit dans un contexte de transformations profondes des relations entre Paris et plusieurs pays africains. Les coups d'État récents au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont fragilisé la coopération militaire traditionnelle, tout en mettant en évidence la nécessité de redéfinir la présence militaire française sur le continent. Les bases de Dakar, Abidjan et Libreville, qui ont longtemps constitué des piliers du dispositif militaire français en Afrique, seront donc fermées dans le cadre de cette nouvelle approche. Le président français Emmanuel Macron a récemment déclaré : "Nous devons faire évoluer notre présence en Afrique pour qu'elle réponde aux attentes de nos partenaires et qu'elle soit plus adaptée aux enjeux actuels". Ce changement d'orientation témoigne d'une volonté de la France de rompre avec une vision postcoloniale de sa relation avec l'Afrique, en adoptant une approche plus partenariale, où l'accent est mis sur la souveraineté et l'autonomie des armées africaines. Les récents bouleversements politiques dans la région, notamment les coups d'État militaires, ont également modifié les rapports de force, rendant difficile la poursuite d'une présence militaire classique. Face à une montée du sentiment anti-français dans certains pays et une redéfinition des alliances locales, Paris a pris acte de la nécessité de changer de cap pour maintenir une relation apaisée et constructive avec ses partenaires africains. Les bases militaires de Dakar, Abidjan et Libreville ont longtemps symbolisé la puissance de la France en Afrique. Implantées dès l'époque coloniale ou peu après les indépendances, elles ont constitué des éléments essentiels du dispositif de défense français sur le continent. Au-delà de leur dimension militaire, ces bases étaient également des symboles de l'influence de Paris en Afrique francophone, jouant un rôle clé dans la stabilité des régions où elles étaient implantées. Pendant des décennies, ces installations militaires ont été perçues comme un filet de sécurité pour les gouvernements locaux, face aux menaces internes et externes. Par exemple, la base de Libreville au Gabon a joué un rôle important dans le soutien au président Ali Bongo Ondimba lors de la tentative de coup d'État de 2019. La base d'Abidjan, quant à elle, a été stratégique pendant la crise ivoirienne, notamment en 2011, lors des affrontements consécutifs aux élections présidentielles contestées. Cependant, l'héritage de ces bases est contrasté. Pour beaucoup, elles symbolisent la perpétuation d'une ingérence étrangère, freinant la pleine souveraineté des pays africains concernés. Le discours anti-français, très présent dans certaines nations, trouve ses racines dans le ressentiment émanant de cette présence militaire perçue comme une atteinte à l'indépendance nationale. La fermeture de ces bases pourrait être vue comme une opportunité pour ces pays de tourner la page et de renforcer leur propre capacité à assurer leur sécurité. Vers une approche plus souple et partenarialeFace à ce contexte en mutation, la France souhaite mettre en place une approche plus souple et plus partenariale, privilégiant la coopération directe avec les forces armées locales et des échanges de savoir-faire. Cette nouvelle orientation vise à renforcer les capacités des armées africaines en leur fournissant les outils nécessaires pour garantir leur propre sécurité, sans dépendance directe vis-à-vis d'une puissance étrangère. "Nous voulons aider nos partenaires africains à devenir plus autonomes dans la gestion de leur sécurité", a affirmé le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, lors d'une intervention publique. Cette approche, qui met l'accent sur les opérations conjointes et le transfert de compétences, vise à réduire la présence visible des troupes françaises tout en renforçant la coopération sur des thématiques telles que la lutte contre le terrorisme et le maintien de la paix. Le renforcement des capacités militaires locales est essentiel pour répondre aux enjeux de sécurité auxquels sont confrontés les pays africains. Le Sahel, par exemple, reste une région particulièrement touchée par l'activité des groupes terroristes et par l'instabilité politique. Plutôt que de maintenir une présence directe sur le terrain, Paris envisage de former les armées locales à travers des partenariats bilatéraux ou via des missions menées par l'Union européenne. L'objectif est clair : permettre aux armées africaines d'assumer pleinement la responsabilité de leur sécurité. Il est à noter que la base militaire française de Djibouti ne fait pas partie des installations concernées par ces fermetures. Avec près de 1 500 soldats stationnés, cette base reste un élément essentiel de la stratégie militaire française en Afrique et au-delà. Son rôle principal est aujourd'hui axé sur la surveillance de la zone Indo-Pacifique, une région où la France entend être un acteur important, en particulier face aux ambitions croissantes de la Chine. La base de Djibouti, située dans une région stratégique au carrefour de l'Afrique de l'Est et du Moyen-Orient, a une importance capitale pour la France et pour la sécurité internationale. Sa mission va au-delà de la simple coopération militaire avec les pays africains voisins. En effet, cette installation permet à Paris de préserver une présence militaire dans une zone marquée par des tensions géopolitiques importantes, que ce soit en mer Rouge ou dans le golfe d'Aden, où la piraterie reste une menace. Une nouvelle ère dans les relations franco-africainesLa fermeture de ces bases marque une rupture avec le passé et la fin d'une époque de présence militaire directe sur le sol africain. Mais elle offre également l'opportunité de redéfinir les relations entre la France et ses partenaires africains, sur la base d'une coopération plus équilibrée et respectueuse des souverainetés nationales. Le sentiment anti-français qui s'est répandu ces dernières années a souvent été alimenté par la perception d'une présence militaire imposée et d'une ingérence dans les affaires intérieures des pays africains. En mettant fin à sa présence directe dans certaines régions, la France espère apaiser ces tensions et contribuer à la construction de relations de confiance, fondées sur l'échange et le respect mutuel. Pour les pays africains, cette décision est l'occasion de renforcer leur propre capacité à assurer leur sécurité et à prendre le contrôle de leur destin militaire et politique. Cependant, la question de l'efficacité de cette autonomie reste en suspens. Les forces armées locales seront-elles prêtes à relever les défis de sécurité croissants, notamment dans le Sahel, où les groupes terroristes continuent de mener des attaques meurtrières ? La question de la lutte contre le terrorisme reste au cœur des préoccupations, notamment au Sahel, où la menace djihadiste reste présente et persistante. Sans le soutien direct de la France, certains observateurs redoutent une recrudescence des attaques terroristes, qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur la stabilité des États fragiles de la région. C'est pourquoi Paris s'efforce de réorienter sa coopération vers un soutien logistique et une formation des troupes locales, afin que ces États soient mieux équipés pour faire face à ces défis. La France pourra également compter sur le soutien de ses partenaires européens et internationaux, qui partagent les mêmes inquiétudes quant à la sécurité de la région. La coalition antiterroriste au Sahel, qui regroupe plusieurs pays européens, continuera d'œuvrer pour prévenir la propagation des groupes armés et soutenir les États fragiles dans la construction d'une paix durable. Cette réorientation de la politique militaire française en Afrique est l'occasion de repenser la coopération en matière de défense et de sécurité sur le continent. La France semble désormais prête à jouer un rôle de facilitateur plutôt que d'intervenant direct, en misant sur la formation, le conseil, et les missions de soutien. Cette approche plus discrète pourrait à terme permettre de renforcer l'efficacité des forces armées africaines, tout en réduisant les tensions liées à la présence étrangère. Mais la question de l'avenir de cette coopération militaire reste ouverte. Si l'objectif est de rendre les armées africaines plus autonomes, les moyens mis en œuvre seront-ils suffisants pour atteindre cet objectif ambitieux ? Les armées locales pourront-elles relever les défis de sécurité sans le soutien direct de la France ? Ces questions restent posées, alors que les transformations en cours pourraient redéfinir les rapports de force sur le continent africain. Et vous, chers lecteurs, que pensez-vous de cette nouvelle orientation de la politique militaire française en Afrique ? Croyez-vous que la fermeture des bases militaires est une étape nécessaire vers une autonomie accrue des armées africaines, ou au contraire, un risque supplémentaire dans une région déjà fragilisée ?
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RomeoIvoire a écrit Kambou Sié Comparaît Devant Le Juge d'Instruction En Côte d'Ivoire
dans Société
le 24 octobre à 19:12
Depuis le mardi 22 octobre 2024, Kambou Sié, ancien secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI), et plusieurs de ses collaborateurs sont auditionnés par la commission d'instruction. Accusés de faits graves tels que l'assassinat et la complicité d'assassinat, les mis en cause font face à la justice, sous l'attention vigilante de l'opinion publique ivoirienne. Une affaire qui révèle les maux profonds des organisations étudiantes et la difficile relation entre les étudiants et les institutions publiques.
Une instruction judiciaire décisive pour l'avenir de Kambou SiéL'audition de Kambou Sié et de ses co-accusés a commencé depuis le 22 octobre dernier. Selon des sources judiciaires proches du dossier, ces entretiens sont cruciaux pour faire la lumière sur les accusations d'assassinat et de complicité qui pèsent sur eux. En détention provisoire depuis plusieurs jours, les prévenus doivent répondre des faits d'"association de malfaiteurs, d'assassinat sur la personne de Deagoue Mars Aubin, ainsi que de complicité d'assassinat et de coups mortels sur la personne de Diomandé Khalifa". Ces accusations ont jeté une ombre sur la FESCI, organisation qui, depuis des décennies, représente la lutte étudiante en Côte d'Ivoire. L'ancien secrétaire général, autrefois considéré comme une figure influente de la défense des droits des étudiants, est aujourd'hui au centre d'une affaire criminelle. Une affaire qui non seulement engage sa responsabilité, mais interroge également sur le rôle et la place des organisations estudiantines dans un environnement universitaire en pleine mutation. La FESCI a toujours été une organisation controversée, à la fois glorifiée par certains pour sa défense des intérêts étudiants et critiquée par d'autres pour ses méthodes musclées. L'affaire Kambou Sié révèle une facette plus obscure de cette organisation. Les accusations d'assassinat portées contre lui et ses co-accusés concernent des événements violents qui ont secoué le monde universitaire, notamment l'assassinat de Deagoue Mars Aubin et les violences perpétrées sur Diomandé Khalifa. Selon des sources proches de l'enquête, l'arrestation de Kambou Sié est intervenue suite à une série de plaintes déposées par des étudiants et des familles victimes de violences. Ces violences étaient perpétrées dans le cadre de luttes internes au sein de la FESCI, luttes pour le contrôle des ressources, de l'influence et du pouvoir au sein des différents campus du pays. "Nous ne pouvons plus tolérer ces agissements criminels. Ceux qui abusent de leur pouvoir au sein des organisations étudiantes doivent être jugés", a déclaré un représentant du ministère de l'Enseignement supérieur. La commission d'instruction cherche à démêler les fils d'une affaire complexe qui semble être le point culminant de tensions accumulées depuis des années. L'ambition de certains membres de la FESCI pour le pouvoir a souvent conduit à la violence, et cette violence, apparemment banalisée, a aujourd'hui des conséquences tragiques. L'état de droit est mis à rude épreuve, et les autorités judiciaires entendent apporter une réponse à la hauteur des attentes des victimes et de l'opinion publique. Le déguerpissement des "zones de non-droit" : une action nécessaire mais controverséeFace à l'escalade de la violence et aux accusations graves portées contre la FESCI, le gouvernement a pris la décision de dissoudre les organisations estudiantines, dont la FESCI. Cette mesure radicale s'est accompagnée d'une vaste opération de déguerpissement des "zones de non-droit" érigées sur les campus par la puissante organisation étudiante. Ces espaces étaient souvent contrôlés par des factions de la FESCI qui imposaient leur loi aux étudiants, usant parfois de violence et d'intimidation pour maintenir leur autorité. Si certains ont salué l'initiative du gouvernement comme un pas en avant pour restaurer la sécurité et l'ordre sur les campus, d'autres y ont vu une atteinte aux droits des étudiants. "Dissoudre la FESCI, c'est couper la voix des étudiants, c'est étouffer leur possibilité de revendiquer leurs droits", a déclaré un ancien membre de l'organisation. Pour beaucoup, la FESCI représentait bien plus qu'une organisation étudiante : elle était le symbole de la lutte pour de meilleures conditions de vie et d'études, dans un contexte où les infrastructures universitaires demeurent précaires. Le déguerpissement a permis de rétablir une forme de sécurité dans les campus, mais la question demeure : à quel prix ? Les mesures de force ont-elles été la meilleure solution pour résoudre les problèmes de violence et de manque de gouvernance des organisations étudiantes ? Le débat reste ouvert, alors que les étudiants eux-mêmes sont partagés entre l'espoir d'un environnement plus sécurisé et la crainte de perdre leur pouvoir de contestation. La chute d'un leader étudiant emblématiqueKambou Sié, l'ancien secrétaire général de la FESCI, a longtemps été perçu comme l'un des leaders les plus influents de la scène estudiantine ivoirienne. Charismatique et souvent controversé, il était à la tête de l'organisation lors de certaines des périodes les plus tumultueuses de l'histoire universitaire récente. Beaucoup se souviennent de ses discours enflammés et de sa volonté affichée de défendre les droits des étudiants face à ce qu'il considérait comme des abus de pouvoir de l'administration universitaire. Cependant, cette image de défenseur des droits s'est écornée au fil des années. Les allégations de violence, les luttes intestines au sein de la FESCI et les pratiques parfois douteuses ont fini par ternir la réputation de Kambou Sié. Aujourd'hui, sa comparution devant la commission d'instruction semble marquer la chute d'un homme qui, autrefois, était porté aux nues par des milliers de jeunes étudiants. Les accusations d'assassinat sur la personne de Deagoue Mars Aubin et de complicité dans les violences ayant entraîné la mort de Diomandé Khalifa sont d'une gravité extrême. Pour beaucoup, cette affaire est symptomatique des dérives d'une organisation qui, en défendant les intérêts de ses membres, a fini par perdre de vue les valeurs qui l'avaient initialement fondée. La dissolution de la FESCI et l'arrestation de son ancien dirigeant posent la question de l'avenir des organisations étudiantes en Côte d'Ivoire. Les universités sont des lieux de formation mais aussi d'émancipation, et les organisations étudiantes jouent traditionnellement un rôle fondamental dans l'encadrement de cette émancipation. Pourtant, les violences récentes et les tensions permanentes entre étudiants, administration et forces de l'ordre ont montré les limites du modèle actuel. Quelle alternative offrir aux étudiants pour leur permettre de s'organiser et de se faire entendre sans tomber dans la violence ? Comment restaurer la confiance entre les jeunes, l'administration et l'État tout en préservant les droits à la contestation et à la revendication ? Pour certains observateurs, la solution passe par une meilleure structuration des organisations étudiantes, une supervision accrue par des autorités indépendantes et une formation des leaders étudiants pour leur permettre de mener leur mission de manière pacifique et constructive. "Les étudiants ont besoin de représentants responsables, capables de défendre leurs droits sans recourir à la force", souligne un enseignant de l'université de Cocody. Un procès très attendu par l'opinion publiqueLe procès de Kambou Sié et de ses co-accusés est suivi de près par l'opinion publique ivoirienne, et notamment par les étudiants eux-mêmes. Pour beaucoup, ce procès est l'occasion de faire la lumière sur les mécanismes violents qui ont trop longtemps gangrené le mouvement étudiant et de rendre justice aux victimes. "Il est temps que la vérité soit connue et que justice soit faite pour ceux qui ont souffert des abus de la FESCI", a déclaré une étudiante sous couvert d'anonymat. D'autres, cependant, redoutent que ce procès ne soit qu'une étape supplémentaire dans la répression du mouvement étudiant et de toute forme de contestation. "Ce qui est en jeu, c'est la liberté d'expression des étudiants. Nous devons pouvoir nous organiser et faire entendre notre voix sans être accusés de malfaiteurs", estime un membre d'une organisation étudiante dissoute. Cette affaire pourrait constituer un tournant pour l'organisation des mouvements étudiants en Côte d'Ivoire. La dissolution de la FESCI et les procès en cours montrent que les autorités sont prêtes à utiliser des mesures fortes pour endiguer la violence sur les campus. Mais au-delà des mesures coercitives, il est indispensable de repenser le cadre de l'engagement étudiant afin de permettre aux jeunes de s'exprimer et de défendre leurs droits sans risquer la violence ou la répression. L'avenir des organisations étudiantes passera par une redéfinition de leurs rôles, une responsabilisation accrue de leurs leaders, et un dialogue renforcé avec les autorités académiques et gouvernementales. Les universités doivent rester des lieux d'échanges et d'émancipation, et cela ne peut se faire que dans un climat de sécurité et de respect mutuel. La comparution de Kambou Sié devant la justice pose des questions essentielles sur l'avenir de l'engagement étudiant en Côte d'Ivoire. Les organisations étudiantes doivent-elles être dissoutes pour préserver la paix sur les campus, ou faut-il au contraire leur donner les moyens de s'organiser de manière plus responsable ? Les étudiants ivoiriens pourront-ils, demain, se réunir pour défendre leurs droits sans craindre d'être accusés de malfaiteurs ? Autant de questions auxquelles ce procès et les événements à venir devront répondre. Et vous, chers lecteurs, pensez-vous que la dissolution des organisations étudiantes est la meilleure solution pour restaurer la paix sur les campus ?
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RomeoIvoire a écrit FIFA: La Côte d'Ivoire Dégringole Et Quitte Le Top 5 Des Équipes Africaines
dans Football
le 24 octobre à 19:04
Le dernier classement de la FIFA, publié ce jeudi sur le site officiel de l'instance, suscite de vives réactions parmi les amateurs de football africain. En effet, les Éléphants de Côte d'Ivoire, une des nations les plus emblématiques du football continental, ont perdu leur place au sein du Top 5 africain, chutant de manière significative sur la scène internationale. Une situation qui alerte quant à l'état de forme des champions d'Afrique, récemment auréolés de leur victoire en Coupe d'Afrique des Nations en 2023.
Une descente inattendue dans le classement mondialLe classement FIFA d'octobre a révélé une régression notable des Éléphants de Côte d'Ivoire. Classés 33ᵉᵘ au plan mondial et 5ᵉᵘ sur le continent africain lors de la précédente édition, les Ivoiriens ont perdu sept places sur la scène internationale et se retrouvent désormais 40ᵉᵘ au classement mondial. Par conséquent, la sélection nationale quitte le prestigieux Top 5 des meilleures équipes d'Afrique, se positionnant à la 6ᵉᵘ place continentale. Cette dégringolade est d'autant plus frappante que les Éléphants étaient encore auréolés de leur récente victoire à la Coupe d'Afrique des Nations 2023. Cette performance avait alors suscité l'espoir d'une nouvelle ère dorée pour la sélection ivoirienne. Pourtant, les résultats des derniers matchs et les points accumulés n'ont pas suffi à maintenir leur rang. De 1509,12 points en septembre, les Ivoiriens sont passés à 1493,53 points, enregistrant une perte de 15,55 points qui leur coûte précieusement des places dans ce classement. Cette chute de sept places sur la scène internationale est avant tout liée à la défaite contre la Sierra Leone, lors de la 4ᵉᵘ journée des éliminatoires de la CAN 2025. Ce revers inattendu a mis en évidence les lacunes de la sélection ivoirienne, tant sur le plan tactique que sur le plan mental. Le match, soldé par une défaite 0-1, a été la première défaite des Éléphants depuis leur victoire lors de la CAN 2023, marquant ainsi un tournant dans la dynamique de l'équipe. Cette contre-performance n'a pas seulement entaché le moral des troupes mais a également eu un impact direct sur leur classement mondial. "C'est une contre-performance que nous devons analyser en profondeur. Les Éléphants ont besoin de retrouver leur esprit de conquérant", a déclaré Emerse Faé, le sélectionneur de l'équipe. En effet, la défaite face à une équipe censée être inférieure sur le papier a été un coup dur pour les ambitions des Ivoiriens, révélant une fragilité que certains pensaient révolue. La transition des champions : un chantier toujours en constructionSi la défaite face à la Sierra Leone a été un élément déterminant de la régression des Ivoiriens au classement FIFA, il convient également de s'interroger sur la gestion de la transition de l'équipe après la victoire à la CAN 2023. Le titre continental avait placé la Côte d'Ivoire parmi les favoris en Afrique, mais la gestion de l'après-victoire semble avoir été mal anticipée. En effet, la transition entre les anciens cadres de l'équipe et la nouvelle génération n'a pas été sans encombre. Plusieurs joueurs emblématiques ont pris leur retraite internationale, laissant un vide que les jeunes recrues n'ont pas encore complètement comblé. "Le renouvellement de l'équipe est nécessaire, mais il doit se faire en douceur et avec une vision claire", a rappelé un analyste sportif ivoirien. Il semblerait que le manque de stabilité dans la composition de l'équipe ait affecté la cohésion et l'efficacité collective, conduisant à des résultats en deçà des attentes. Parallèlement à la régression de la Côte d'Ivoire, d'autres nations africaines ont su tirer leur épingle du jeu, progressant dans le classement FIFA. Les Lions de l'Atlas du Maroc, par exemple, continuent d'impressionner, consolidant leur statut parmi les meilleures nations africaines grâce à une série de performances remarquables, notamment en phase de qualification pour la CAN et lors des dernières compétitions internationales. D'autres équipes, comme le Sénégal et l'Algérie, maintiennent également un niveau de performance élevé, grâce à une génération de joueurs à la fois talentueux et mûrs sur le plan tactique. Cette dynamique concurrentielle met en lumière les difficultés des Éléphants à maintenir leur niveau au plus haut rang continental. En effet, la progression des autres nations est aussi le résultat d'une politique de formation bien structurée, ainsi que d'une préparation physique et mentale optimale des joueurs. "Les autres équipes travaillent dur, elles se préparent à surmonter tous les obstacles, et nous devons en faire de même si nous voulons retrouver notre place", a concédé un membre du staff technique des Éléphants. Les leçons à tirer pour un futur redressementAlors que le nouvel objectif est de regagner des places dans le classement FIFA et de reprendre le leadership continental, la sélection ivoirienne se doit de tirer les leçons de cette régression. La défaite face à la Sierra Leone et la perte consécutive de points sont des électrochocs qui devraient inciter les élus et le staff technique à revoir leurs stratégies, tant sur le terrain qu'en dehors. Le sélectionneur Emerse Faé a appelé à une remise en question collective : "Nous devons nous remettre en question, analyser nos erreurs et travailler encore plus dur. Nos joueurs ont du talent, mais il faut que nous soyons unis et focalisés sur nos objectifs ". Une meilleure gestion des matchs clés, une préparation rigoureuse, et un encadrement adapté aux jeunes joueurs apparaissent comme des éléments essentiels pour retrouver la compétitivité qui a fait le succès des Éléphants par le passé. Pour qu'une équipe nationale prospère, la fédération doit jouer un rôle actif dans la mise en place de moyens à la hauteur des ambitions affichées. La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) est appelée à renforcer le soutien apporté à la sélection nationale. Cela inclut l'amélioration des infrastructures sportives, la mise en place de camps d'entraînement de qualité et le renforcement du suivi technique et médical des joueurs. Les nations qui progressent, comme le Maroc, ont investi massivement dans leurs infrastructures sportives, créant des écoles de formation de premier plan et des centres d'entraînement de haute qualité. La Côte d'Ivoire devrait suivre cet exemple en se dotant d'infrastructures modernes, capables de favoriser l'épanouissement des jeunes talents et de préparer les équipes à la compétition de haut niveau. L'importance du mental et de la cohésion de l'équipeOutre l'aspect technique, la question du mental et de la cohésion de l'équipe est également primordiale. La défaite face à la Sierra Leone a mis en exergue des faiblesses sur le plan psychologique. Pour être performants, les joueurs doivent être capables de surmonter la pression, développer une mentalité de gagneurs et réagir face aux moments difficiles. "Nous devons retrouver l'esprit de conquérant qui nous a permis de remporter la CAN", a martelé Emerse Faé. Cet esprit doit être insufflé dès les plus jeunes âges, dans les centres de formation, afin que les équipes nationales bénéficient de joueurs préparés non seulement techniquement, mais également mentalement. La cohésion entre les différents éléments de l'équipe, ainsi qu'une véritable complicité sur le terrain, sont des atouts indispensables pour les équipes prétendant au sommet du football mondial. Malgré cette descente dans le classement mondial, la Côte d'Ivoire a encore l'opportunité de se relever et de redorer son blason. La prochaine grande échéance est la Coupe d'Afrique des Nations 2025, une compétition lors de laquelle les Éléphants devront prouver qu'ils méritent leur statut de champions en titre. Le sélectionneur Faé, ainsi que les joueurs et la fédération, sont conscients que la route sera semée d'embûches. Pour y arriver, il faudra apprendre des erreurs du passé récent, se reconcentrer sur les objectifs et mobiliser toutes les ressources disponibles pour préparer l'équipe de manière optimale. La qualification pour la CAN 2025 est une priorité, mais il est également nécessaire d'y arriver avec des performances convaincantes pour rétablir la confiance du public ivoirien. En dépit de la régression observée dans le classement FIFA, l'espoir d'une renaissance des Éléphants demeure intact. La Côte d'Ivoire regorge de talents individuels capables de faire la différence, et le potentiel de l'équipe reste immense. L'essentiel est maintenant de trouver la bonne alchimie, tant au niveau du staff que des joueurs, pour renouer avec le succès et replacer la Côte d'Ivoire parmi les nations qui comptent sur la scène internationale. Le football ivoirien, historiquement riche de ses triomphes et de ses grandes figures, est aujourd'hui à la croisée des chemins. Quelle direction les Éléphants choisiront-ils de prendre ? Parviendront-ils à surmonter cette passe difficile et à se relancer dans la conquête des sommets du football mondial ? L'avenir nous le dira, mais une chose est sûre : l'équipe nationale a encore tout à prouver et de nombreuses pages glorieuses à écrire. Et vous, chers lecteurs, croyez-vous que la Côte d'Ivoire a la capacité de reconquérir sa place parmi les meilleures équipes du monde ?
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RomeoIvoire a écrit Tidjane Thiam: Ivoirien Ou Sénégalais? Bredoumy Tranche Et Met Fin Au Débat
dans Politique
le 24 octobre à 18:59
La question de la nationalité de Tidjane Thiam, figure emblématique de la scène économique et politique africaine, refait surface. En cette période pré-électorale en Côte d'Ivoire, les interrogations sur l'appartenance nationale de l'ancien ministre et ex-directeur général du Crédit Suisse prennent une nouvelle ampleur. Pour éteindre ce débat devenu récurrent, le porte-parole du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), Bredoumy Soumaïla Kouassi, a pris la parole pour apporter des précisions décisives sur l'identité de Tidjane Thiam.
Un débat récurrent qui refait surface à la veille de la présidentielleÀ l'approche de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, la question de la nationalité de Tidjane Thiam est de nouveau au centre des discussions. Ancien ministre et figure de proue de la finance internationale, Tidjane Thiam est souvent présenté comme un potentiel prétendant à la magistrature suprême. Cependant, les interrogations sur son identité nationale, alimentées par la présence de son nom dans différentes régions d'Afrique de l'Ouest, ont conduit à une certaine ambiguïté que ses opposants politiques n'hésitent pas à exploiter. Le prénom et le nom de Tidjane Thiam sont portés par de nombreux citoyens du Sénégal, ce qui a contribué à entretenir une confusion sur son appartenance nationale. Pourtant, cette question n'est pas nouvelle : dès ses premiers pas en politique en Côte d'Ivoire, la question de sa "légitimité nationale" a été évoquée par ses détracteurs, qui y voyaient un angle d'attaque idéal pour discréditer ses ambitions politiques. Le porte-parole du PDCI-RDA, Bredoumy Soumaïla Kouassi, a donc choisi de clarifier publiquement cette question pour mettre fin à toute ambiguïté : "Tidjane Thiam n'est pas et n'a jamais été Sénégalais. Il est Ivoirien, de naissance et de cœur." Une affirmation nette, qui tranche avec les rumeurs persistantes visant l'ancien directeur général du Crédit Suisse. Selon Bredoumy Soumaïla Kouassi, l'identité nationale de Tidjane Thiam est bien établie. Le père de Thiam était Français d'origine et s'est établi en Côte d'Ivoire, où il a occupé des fonctions importantes avant de se naturaliser. « Le père de Tidjane Thiam était Français lorsqu'il est arrivé en Côte d'Ivoire. Il a été nommé ministre, puis a choisi de devenir citoyen ivoirien », a expliqué Bredoumy Kouassi. Quant à sa mère, elle est Ivoirienne, et pas n'importe quelle Ivoirienne : "Sa mère était Baoulé, la nièce de l'ancien président Félix Houphouët-Boigny", a précisé le porte-parole. Le lien de Tidjane Thiam avec la Côte d'Ivoire est donc profond, enraciné dans l'histoire politique de ce pays d'Afrique de l'Ouest. Par ailleurs, il est essentiel de noter que, chez les Akans, le matriarcat joue un rôle prépondérant dans la transmission des valeurs et de l'appartenance familiale. Ainsi, Tidjane Thiam se réclame, en toute légitimité, de son héritage ivoirien. Un parcours éducatif entre l'Afrique et l'EuropeLe parcours éducatif de Tidjane Thiam est souvent mis en avant pour témoigner de son envergure internationale. Après avoir effectué ses études primaires en Côte d'Ivoire, il s'envole pour la France, où il intègre l'une des écoles les plus prestigieuses : l'École Polytechnique. Cette formation d'excellence, qui lui ouvre les portes des plus hautes fonctions, témoigne de son talent et de sa capacité à s'adapter à des environnements divers et exigeants. À son retour en Côte d'Ivoire, Tidjane Thiam intègre le Bureau national d'études techniques et de développement (BNETD), un organe essentiel au développement des infrastructures ivoiriennes. Il y travaille de 1994 à 1999, avant d'être nommé ministre de la Planification et du Développement. Ce poste lui permet de contribuer activement au développement économique du pays et de marquer de son empreinte la scène politique ivoirienne. Si Tidjane Thiam est largement reconnu pour son parcours économique et financier à l'échelle internationale, notamment en tant que PDG de Prudential et directeur général du Crédit Suisse, sa carrière à l'étranger a également été source de controverses en Côte d'Ivoire. Certains de ses opposants lui reprochent d'avoir passé l'essentiel de sa carrière en dehors du continent, et de ne revenir en Afrique que pour briguer des postes politiques. Ces critiques sont récurrentes dans le contexte pré-électoral ivoirien, où chaque détail de la vie des candidats potentiels est scruté. Pour ses détracteurs, l'absence prolongée de Tidjane Thiam du territoire ivoirien remet en cause sa capacité à comprendre les problèmes locaux et à y apporter des solutions concrètes. Toutefois, ses partisans mettent en avant son expérience internationale comme un atout majeur pour le pays, lui permettant d'avoir une vision globale des défis économiques et de proposer des solutions innovantes et efficaces. Le poids des origines dans le débat politique ivoirienLa question de la nationalité de Tidjane Thiam soulève une problématique plus large qui traverse la politique ivoirienne depuis plusieurs décennies : celle de l'ivoirité. Ce concept, qui a été utilisé pour écarter certains candidats des élections présidentielles passées, reste une question sensible. L'appartenance à la nation ivoirienne est souvent mise en doute pour discréditer des figures politiques, en particulier celles qui présentent un profil international ou dont la famille est issue de plusieurs horizons. Tidjane Thiam, par son parcours et ses origines, incarne cette double appartenance. Fils d'un Français naturalisé ivoirien et d'une mère baoulé apparentée à Houphouët-Boigny, il symbolise une certaine diversité au sein de la société ivoirienne, un mélange qui ne fait pas toujours l'unanimité. Pour ses partisans, Thiam est avant tout un Ivoirien qui a su tirer parti de ses compétences pour se hisser au sommet de la finance mondiale. Pour ses détracteurs, ses origines complexes sont autant d'arguments à exploiter pour remettre en cause sa légitimité. En clarifiant publiquement l'identité de Tidjane Thiam, Bredoumy Soumaïla Kouassi ne fait pas seulement taire les rumeurs. Il envoie également un message clair : le PDCI-RDA soutient fermement son président, et ne laissera aucune ambiguïté mettre en péril ses ambitions politiques. En cette période où les alliances se font et se défont, cette déclaration vise à rassurer les électeurs du parti et à préparer le terrain pour une éventuelle candidature de Tidjane Thiam. « Nous sommes fiers de compter Tidjane Thiam parmi les nôtres. C'est un homme de valeur, un Ivoirien qui a su montrer qu'il était capable de diriger de grandes institutions à travers le monde », a affirmé Bredoumy Kouassi. Ces propos visent non seulement à renforcer la légitimité de Thiam, mais aussi à rappeler son parcours exceptionnel et ses compétences, qui pourraient être mises au service du pays. Une question d'identité au centre des enjeux électorauxAlors que la campagne pré-électorale bat son plein, la question de la nationalité de Tidjane Thiam s'inscrit dans un débat plus large sur l'identité et la légitimité des prétendants à la présidence. En Côte d'Ivoire, la question de l'appartenance nationale est souvent utilisée comme un outil politique pour affaiblir les adversaires. Tidjane Thiam, de par son parcours international et ses origines familiales multiples, se retrouve au cœur de ces controverses. Cependant, au-delà de ces débats identitaires, se pose la question de la capacité des futurs dirigeants à relever les défis économiques et sociaux du pays. Tidjane Thiam, avec son expérience internationale, représente-t-il une solution aux problèmes économiques de la Côte d'Ivoire ? Peut-il, par ses compétences et son réseau, apporter un souffle nouveau à l'économie ivoirienne ? Ses partisans en sont convaincus, tandis que ses opposants pointent du doigt son éloignement prolongé du terrain local. La question qui se pose aujourd'hui est celle de l'avenir de Tidjane Thiam en politique ivoirienne. Après avoir été écarté de la scène politique pendant de nombreuses années, en partie en raison des débats sur sa nationalité, Tidjane Thiam semble être de retour, prêt à apporter son expertise au service de son pays. Le soutien affirmé du PDCI-RDA constitue un premier pas vers une candidature potentielle, mais les obstacles restent nombreux. Les électeurs ivoiriens seront-ils prêts à accorder leur confiance à un homme qui a passé une grande partie de sa vie à l'étranger ? Tidjane Thiam parviendra-t-il à convaincre qu'il est l'homme de la situation, capable de résoudre les problèmes locaux malgré son passé international ? La réponse à ces questions dépendra en grande partie de sa capacité à s'imposer dans le débat public et à proposer une vision claire pour l'avenir du pays. En clarifiant la nationalité de Tidjane Thiam, le porte-parole du PDCI-RDA espère mettre un terme à un débat qui n'a que trop duré. Pourtant, il est probable que cette clarification ne suffise pas à faire taire tous les détracteurs de l'ancien ministre. La question de l'ivoirité reste complexe et délicate, et la politique ivoirienne, marquée par des années de tensions et de divisions, a souvent montré qu'une controverse en chassait une autre. Alors que la Côte d'Ivoire se prépare à élire son prochain président, Tidjane Thiam parviendra-t-il à convaincre les électeurs de son engagement et de son appartenance indéfectible à la nation ivoirienne ? Ou bien cette question de la nationalité continuera-t-elle à hanter son parcours politique, écartant ainsi la possibilité d'une candidature unanime et sans entraves ? L'avenir nous dira si ce débat est réellement clos, ou s'il ne fait que s'inscrire dans une longue série de questions sur l'identité, la légitimité et la capacité à diriger la Côte d'Ivoire. Et vous, chers lecteurs, pensez-vous que la question de la nationalité est essentielle pour juger la capacité d'un homme à diriger son pays ?
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RomeoIvoire a écrit Biographie De Tidjane Thiam, Économiste Et Homme Politique Ivoirien
dans Politique
le 23 octobre à 16:06
Né le 29 juillet 1962 à Abidjan, Tidjane Thiam est un dirigeant d'entreprise, homme politique et économiste d'origine ivoiro-française. Sa trajectoire exceptionnelle est marquée par des passages tant dans le secteur privé que dans le secteur public, en Afrique comme en Europe. Dirigeant d'envergure internationale, il s'est distingué par son engagement pour le développement économique de la Côte d'Ivoire, son rôle de pionnier au sein de grandes entreprises multinationales, et son influence grandissante sur la scène politique ivoirienne. Voici le récit d'une vie riche en événements, en innovations et en leadership.
Jeunesse et influences familialesTidjane Thiam naît au sein d'une famille à la croissée de deux mondes influents de l'Afrique de l'Ouest. Sa mère, originaire de Côte d'Ivoire, est liée à la famille du premier président de la République de Côte d'Ivoire, Félix Houphouët-Boigny, ce qui place dès son jeune âge Tidjane Thiam dans un environnement où politique et pouvoir se mêlent. Sa grand-mère maternelle, Aka Amoin Thérèse, était la cousine d'Houphouët-Boigny, établissant ainsi un lien direct avec l'une des figures les plus emblématiques de la politique ivoirienne. Son père, Amadou Thiam, d'origine sénégalaise, est un journaliste chevronné et un homme politique influent. Diplômé de l'Institut international de journalisme de Strasbourg, il quitte le Sénégal en 1947 pour s'installer en Côte d'Ivoire. Soutien actif d'Houphouët-Boigny durant la lutte pour l'indépendance, Amadou Thiam joue un rôle clé dans la sphère médiatique ivoirienne, devenant directeur de Radio Côte d'Ivoire en 1959, puis occupant par la suite deux fois le poste de ministre de l'Information. Parallèlement, la figure de son oncle Habib Thiam, qui fut Premier ministre du Sénégal et président de l'Assemblée nationale de ce pays, enrichit l'héritage politique dans lequel Tidjane Thiam grandit. Benjamin d'une fratrie de sept enfants, Tidjane est entouré de personnalités aux parcours tout aussi impressionnants. Chacun de ses frères et sœurs a su tracer sa propre voie, allant de la politique ivoirienne à la scène internationale, en passant par l'économie et la médecine. Cette famille soudée et influente lui inculque un sens profond de la responsabilité sociale et du dévouement au service de la collectivité. Les études : Un parcours de l'excellenceAprès avoir suivi ses études secondaires au lycée classique d'Abidjan, Tidjane Thiam quitte la Côte d'Ivoire en 1980 pour poursuivre ses classes préparatoires au lycée privé Sainte-Geneviève, à Versailles. Là, il se distingue par ses excellents résultats et parvient à intégrer l'École polytechnique en 1982, devenant le premier Ivoirien à y être admis. Ce succès reflète non seulement ses capacités académiques, mais aussi sa détermination à surmonter les barrières culturelles et géographiques. En 1986, après avoir brillamment achevé son cursus à l'École des Mines de Paris, dont il sort major de promotion, Tidjane se voit offrir une bourse pour suivre un MBA à l'INSEAD. Il intègre également le programme de formation des jeunes cadres à McKinsey & Company, où il travaille en tant que consultant en management. En 1989, Tidjane Thiam prend une année sabbatique pour participer au Programme des jeunes professionnels de la Banque mondiale à Washington, D.C. Il retourne ensuite chez McKinsey, cette fois-ci à Paris, consolidant ainsi ses compétences dans le conseil aux entreprises. Ces années de formation représentent bien plus qu'un simple parcours universitaire. Elles incarnent pour Tidjane Thiam un apprentissage en profondeur des dynamiques économiques et des enjeux internationaux, qui vont par la suite guider sa carrière à travers le monde. Le retour en Côte d'Ivoire : Au service de l'ÉtatEn 1994, à seulement 31 ans, Tidjane Thiam se voit offrir l'opportunité de retourner en Côte d'Ivoire pour occuper le poste de directeur général de la Direction et Contrôle des Grands Travaux (DCGT). Sous la présidence d'Henri Konan Bédié, cet organisme se transforme en Bureau National d'Études Techniques et de Développement (BNETD), une structure étatique chargée de la planification des grands projets d'infrastructures et du conseil économique. Cette nomination représente une étape importante pour Thiam, marquée par un retour aux sources et une volonté manifeste de contribuer au développement de son pays d'origine. Le début de cette mission coïncide avec la dévaluation de 50 % du franc CFA, qui plonge la région dans une crise économique sans précédent. Tidjane Thiam se retrouve alors à négocier avec le FMI et la Banque mondiale, deux acteurs incontournables pour stabiliser la situation financière du pays. Sa compétence et sa maîtrise des rouages économiques lui valent une reconnaissance rapide. En 1998, il devient non seulement président du BNETD, mais aussi ministre du Plan et du Développement. Cette double casquette lui permet de méner à bien plusieurs grands projets de modernisation, parmi lesquels la construction du pont à péage de la Riviera-Marcory, la centrale électrique d'Azito, et la rénovation de l'aéroport d'Abidjan. Les réformes entreprises par Tidjane Thiam ne se limitent pas aux infrastructures. Il participe activement au programme de privatisation des principaux secteurs stratégiques du pays, une mesure exigée par les bailleurs de fonds internationaux. De nombreux services publics sont ainsi délégués au secteur privé, du téléphone à la production d'électricité, en passant par les aéroports et le réseau ferroviaire. Ces choix polémiques suscitent des critiques, mais permettent au pays de s'engager sur la voie des réformes économiques et d'attirer des investisseurs. Coup d'État et retour en exilLa trajectoire de Tidjane Thiam en tant que ministre s'interrompt brutalement en 1999, à la suite d'un coup d'État militaire mené par le général Robert Guéï. Alors qu'il est en déplacement à l'étranger, le gouvernement est renversé, marquant le premier coup d'État dans l'histoire de la Côte d'Ivoire indépendante. De retour au pays, Tidjane Thiam est assigné à résidence par les nouvelles autorités militaires, puis libéré après quelques semaines. Le général Guéï lui propose un poste dans le nouveau gouvernement, mais Tidjane refuse, préférant quitter le pays pour retourner en Europe. Ce second exil constitue pour lui un moment charnière, marqué par une introspection et une réorientation vers le secteur privé. Tidjane Thiam s'engage alors dans un parcours remarquable au sein de l'industrie financière, s'imposant peu à peu comme une figure incontournable des affaires internationales. De retour à Paris en 2000, Tidjane Thiam retrouve ses fonctions chez McKinsey & Company, où il est nommé associé, devenant ainsi un acteur influent au sein du département des institutions financières de la firme. En 2002, il rejoint Aviva, l'un des plus grands assureurs au monde, et y occupe plusieurs postes stratégiques, notamment celui de directeur de la stratégie et du développement du groupe. En 2007, Tidjane Thiam quitte Aviva pour devenir directeur financier chez Prudential, un groupe d'assurances britannique de premier plan. En 2009, il est promu directeur général de Prudential, devenant ainsi le premier dirigeant noir d'une entreprise du FTSE 100, l'indice des plus grandes entreprises cotées à la Bourse de Londres. C'est un moment historique qui marque non seulement une percée personnelle, mais aussi une avancée importante dans la diversité du leadership au sein des entreprises mondiales. Sous sa direction, Prudential lance une offre de rachat de la branche asiatique de l'assureur américain AIG, pour un montant de 35,5 milliards de dollars. Bien que l'opération finisse par échouer, cet épisode témoigne de l'audace de Tidjane Thiam et de sa vision stratégique. L'échec du rachat est critiqué, mais la performance globale de Prudential sous sa direction demeure solide, et il est réélu avec une large majorité lors de l'assemblée générale des actionnaires en 2011. En 2015, Tidjane Thiam rejoint le Crédit Suisse en tant que directeur général. Il entreprend une restructuration ambitieuse de la banque, réorientant ses activités vers la gestion de fortune et réduisant les risques liés aux activités de banque d'investissement. Sous sa houlette, Crédit Suisse renoue avec la rentabilité après une période de difficultés. Cependant, des polémiques éclatent, notamment en 2019, lorsque l'un de ses bras droits est accusé d'avoir fait surveiller un ancien cadre dirigeant. Bien que Tidjane Thiam soit blanché de toute implication directe, cet incident ternit son image au sein de l'établissement. En février 2020, Tidjane Thiam démissionne de ses fonctions au Crédit Suisse. Cette décision est perçue par beaucoup comme la conséquence d'une accumulation de tensions au sein de la direction et d'une pression accrue de l'establishment bancaire suisse. Certains analystes évoquent même le racisme ambiant des milieux d'affaires zurichois, une théorie relayée par le New York Times, qui revient sur les difficultés rencontrées par Thiam, notamment lors de sa participation à des événements où il était le seul dirigeant noir. Retour sur la scène internationale et implication en AfriqueAprès son départ du Crédit Suisse, Tidjane Thiam ne reste pas inactif. En novembre 2020, il est nommé président du conseil d'administration de Rwanda Finance Limited, une agence gouvernementale chargée de développer le Kigali International Financial Centre, une plateforme visant à renforcer le positionnement du Rwanda comme hub financier international. Tidjane Thiam continue également à s'investir dans des organisations internationales. Il est membre de l'Africa Progress Panel, un groupe dirigé par Kofi Annan et consacré à la promotion du développement en Afrique. Il est aussi engagé dans des initiatives relatives aux infrastructures, ayant été président du groupe d'experts du G20 sur les investissements dans les infrastructures, avec pour mission de favoriser l'implication du secteur privé dans les projets de développement des économies émergentes. En 2023, Tidjane Thiam retourne en Côte d'Ivoire et prend la tête du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), principal parti d'opposition, après avoir été élu avec une large majorité. Son retour est vu comme un signal fort de son engagement politique en faveur de la Côte d'Ivoire et du rôle qu'il entend jouer pour l'avenir de son pays. Un leader au carrefour des cultures et des continentsTidjane Thiam incarne un leadership singulier, situé au carrefour des cultures et des continents. Sa carrière à la fois politique et économique témoigne d'une capacité exceptionnelle à naviguer entre des sphères très différentes, tout en conservant une vision cohérente et ambitieuse. Son parcours est aussi marqué par des épreuves, qu'il a su surmonter grâce à une résilience et une détermination hors du commun. En tant que premier dirigeant noir d'une entreprise du FTSE 100, Tidjane Thiam a ouvert la voie à une plus grande diversité dans les instances dirigeantes des grandes entreprises. Il a été reconnu par l'INSEAD et par de nombreux observateurs comme un leader d'exception, capable d'inspirer non seulement par ses compétences techniques, mais aussi par sa volonté de construire des ponts entre l'Afrique et le reste du monde. En tant que président du PDCI, il a l'opportunité de mettre à profit son expérience internationale au service de son pays natal, avec l'espoir de contribuer à une transition politique pacifique et au développement économique de la Côte d'Ivoire. Sa volonté de combiner action publique et privée, avec un accent sur le développement des infrastructures et la modernisation économique, reflète sa vision d'une Afrique intégrée et prospère. Le parcours de Tidjane Thiam est celui d'un homme qui a su marquer son époque, tant par ses accomplissements personnels que par ses contributions au bien commun. Son histoire est celle d'un Africain qui, tout en étant ouvert sur le monde, reste attaché à ses racines et engagé envers son pays. En tant que dirigeant d'entreprise, ministre, et aujourd'hui leader politique, il continue d'influencer les débats sur l'avenir de la Côte d'Ivoire et de l'Afrique. Ses défis futurs ne sont pas moindres : le contexte politique ivoirien reste tendu, et la tâche de réconcilier un pays marqué par des décennies de tensions politiques ne sera pas aisée. Mais Tidjane Thiam semble prêt à relever ce défi, fort de son expérience unique et de son ambition pour une Côte d'Ivoire stable, moderne et prospère. https://www.youtube.com/watch?v=6UMg1J7FrHg
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RomeoIvoire a écrit Musique: La Collaboration Entre Suspect 95 Et Roseline Layo Crée l'Événement
dans Musique/Radio
le 23 octobre à 15:37
La scène musicale ivoirienne est actuellement en ébullition avec l'annonce de la collaboration entre le rappeur Suspect 95 et la chanteuse Roseline Layo. Ce featuring, intitulé « Explications », suscite déjà une effervescence certaine chez les amateurs de musique. Deux artistes aux styles bien distincts, deux univers artistiques qui semblent à première vue opposés, mais qui pourraient bien donner naissance à une fusion inédite. Entre le rap percutant de Suspect 95 et la voix douce et émotionnelle de Roseline Layo, qu'est-ce que cette collaboration réserve aux mélomanes ?
Deux artistes, deux univers : le pari d'une fusion inéditeSuspect 95 est incontestablement l'un des poids lourds de la scène rap ivoirienne. Connu pour ses paroles incisives, ses prises de position sans détour et son charisme sur scène, le rappeur a su s'imposer comme une figure incontournable du paysage musical ivoirien. Ses textes, souvent teintés d'humour mais aussi d'une certaine lucidité sur les problèmes sociaux, ont su captiver une large audience, allant des jeunes aux moins jeunes. Suspect 95 est plus qu'un simple artiste, il est un porte-parole d'une génération en quête de sens et de changement. Face à lui, Roseline Layo incarne une toute autre dynamique. Avec une voix douce et puissante à la fois, elle s'est fait un nom dans le monde de la variété ivoirienne grâce à des compositions empreintes d'émotions et de réflexions personnelles. Ses chansons abordent des thèmes universels, tels que l'amour, la déception et l'espoir, des sujets dans lesquels chacun peut se retrouver. Roseline Layo est une artiste qui touche par la sincérité de son interprétation et l'authenticité de ses paroles. Cette collaboration entre Suspect 95 et Roseline Layo, intitulée « Explications », est donc le point de rencontre entre deux mondes musicaux qui, à première vue, semblent s'opposer. Pour autant, c'est bien souvent de ces contrastes que naissent les fusions les plus réussies. Les attentes des fans sont élevées, et la question est de savoir comment ces deux artistes vont réussir à allier leurs styles respectifs pour créer quelque chose de nouveau. Les réactions à l'annonce de cette collaboration ne se sont pas fait attendre. Les fans de Suspect 95, habitués à son style percutant et à ses paroles souvent provocantes, espèrent qu'il saura conserver cette identité unique, même en évoluant dans un univers plus doux et émotionnel aux côtés de Roseline Layo. « Nous voulons retrouver le Suspect 95 qui nous fait réfléchir sur nos vies, avec son humour et ses punchlines », affirme un fan sur les réseaux sociaux. Du côté des admirateurs de Roseline Layo, l'espoir est que cette collaboration lui permette de toucher un nouveau public tout en restant fidèle à son art. « J'adore la douceur et l'émotion que Roseline transmet dans chacune de ses chansons. J'espère qu'elle saura amener Suspect 95 à explorer d'autres aspects de sa musique », confie une admiratrice. Les attentes sont donc élevées, et chacun semble prétendre à une symbiose parfaite entre les deux artistes. Cette alchimie est-elle possible sans que l'un ne se mette en retrait pour laisser l'autre briller ? Ou bien ces deux talents sauront-ils créer une œuvre où chacun trouve sa place sans altérer l'autre ? Le suspense est entier, et c'est bien ce qui rend cette collaboration aussi excitante pour les amateurs de musique ivoirienne. https://www.youtube.com/watch?v=FZeZaugoNH0 « Explications » : une composition qui promet de faire échoIntitulée « Explications », la chanson semble promettre des échanges profonds et sincères. Là où Suspect 95 excelle dans l'art de poser des questions sur la société, ses dysfonctionnements, et les relations humaines, Roseline Layo apporte la tendresse et l'émotion qui permettent de naviguer entre les complexités de l'âme humaine. Ensemble, ils semblent vouloir décrypter, analyser, et peut-être apporter des réponses sur les tensions et incompréhensions qui marquent les relations. « Explications est un morceau qui parle de nous tous. Des incompréhensions, des malentendus qui peuvent survenir dans nos vies, nos relations, et comment on essaie d'y faire face », a expliqué Suspect 95 lors d'une interview récente. Cette chanson semble vouloir explorer les défis relationnels, les sentiments contradictoires qui peuvent émerger lorsqu'on essaie de communiquer avec l'autre. Roseline Layo, quant à elle, voit dans cette collaboration une opportunité de partager une expérience musicale nouvelle. « Travailler avec Suspect 95 est pour moi une aventure musicale excitante. Nos univers sont différents, mais je crois que nos différences font notre force. Nous avons voulu créer quelque chose qui touche tout le monde, au-delà des genres musicaux », a-t-elle confié. La collaboration entre Suspect 95 et Roseline Layo pourrait bien être plus qu'un simple featuring. Elle pourrait marquer un tournant pour la scène musicale ivoirienne, en démontrant que des artistes issus de genres différents peuvent s'unir pour proposer des œuvres novatrices. Dans une industrie souvent fragmentée, où chaque artiste évolue dans son propre univers, ce type de collaboration est une occasion de briser les barrières entre les genres musicaux. De nombreux observateurs de la scène musicale voient dans cette collaboration un moyen de diversifier les sonorités et de créer des passerelles entre différents publics. Les jeunes amateurs de rap pourraient ainsi découvrir la richesse et la profondeur de la variété ivoirienne, tandis que les fans de Roseline Layo pourraient se laisser séduire par l'énergie du rap ivoirien. Cette ouverture est essentielle pour élargir les horizons du public et permettre à la musique ivoirienne de s'exporter encore davantage sur la scène internationale. « Nous devons évoluer et montrer que notre musique peut se renouveler en permanence. C'est en travaillant ensemble, en nous enrichissant mutuellement que nous pouvons aller de l'avant », a déclaré Suspect 95. Son propos reflète une volonté de redéfinir les contours de la musique ivoirienne, de la rendre plus inclusive et plus éclectique. Le potentiel d'une collaboration durableSi cette collaboration entre Suspect 95 et Roseline Layo est couronnée de succès, elle pourrait ouvrir la voie à d'autres projets du même genre. On pourrait imaginer un mouvement où les artistes de différents genres se rencontrent pour créer des fusions uniques. Ce serait l'opportunité de redécouvrir des sonorités traditionnelles tout en y ajoutant une touche de modernité, ou encore de faire émerger de nouveaux talents qui osent explorer des territoires musicaux inexplorés. « C'est un honneur de pouvoir travailler avec un artiste aussi talentueux que Suspect 95. J'espère que ce ne sera que le début d'une série de collaborations qui marqueront la musique ivoirienne », a confié Roseline Layo, pleine d'espoir quant à l'impact de cette nouvelle aventure artistique. Il est certain que si le public répond présent, d'autres artistes seront tentés de suivre cet exemple. Alors que le public attend avec impatience la sortie de « Explications », une question reste en suspens : cette collaboration parviendra-t-elle à séduire au-delà des fans des deux artistes, et surtout, ouvrira-t-elle la voie à de nouvelles collaborations entre des artistes de genres différents sur la scène ivoirienne ? Le futur de la musique ivoirienne est-il en train de se construire dans cette dynamique de fusion des styles ? Les réponses à ces questions dépendront en grande partie de la réception du public, mais aussi de la capacité des artistes à s'adapter et à innover. Quoi qu'il en soit, cette collaboration entre Suspect 95 et Roseline Layo semble déjà avoir marqué les esprits et ouvert une nouvelle page de la musique ivoirienne.
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RomeoIvoire a écrit Rle: 5 798 Des 12 089 Lieux De Recensement n'Ont Reçu Aucun Requérant
dans Politique
le 23 octobre à 15:28
En Côte d'Ivoire, la révision de la liste électorale (RLE) pour les élections à venir bat son plein, avec une ambition affichée de renforcer la crédibilité et l'exactitude du fichier électoral. Mais, à peine lancée, l'opération rencontre déjà des difficultés. Selon le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, près de la moitié des lieux de recensement n'ont reçu aucun requérant, soulevant des interrogations sur l'implication des citoyens dans ce processus crucial. Retour sur les premiers jours d'une opération aux enjeux multiples pour la démocratie ivoirienne.
Une faible mobilisation malgré un dispositif renforcéLe mardi 22 octobre 2024, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la CEI, a dressé un premier bilan mitigé de la campagne de révision de la liste électorale en cours. Lors du "Press Club" organisé par l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI) à la Maison de la Presse, au Plateau, il a révélé que, malgré l'ouverture de 12 089 lieux de recensement à travers le pays, 5 798 d'entre eux n'ont encore accueilli aucun requérant. Une situation d'autant plus inquiétante que ces chiffres concernent les 48 premières heures de l'opération. La CEI avait pourtant fait un effort notable en augmentant le nombre de lieux de recensement, créant 1 022 nouveaux sites afin de faciliter l'accès des citoyens. Cette mesure visait à réduire les files d'attente et à encourager une participation massive. Mais la réalité sur le terrain semble indiquer un désintérêt des électeurs, ou tout du moins un démarrage plus lent que prévu. « Malheureusement, jusqu'à hier, 5 798 lieux n'ont reçu aucun requérant, malgré les promesses d'engorgement », a regretté Coulibaly-Kuibiert. Malgré ces zones d'ombre, des chiffres encourageants ont aussi été enregistrés. En effet, sur les 75 % des lieux ayant transmis leurs statistiques pour les deux premiers jours, 65 876 requérants se sont présentés. Parmi eux, 30 456 ont sollicité des modifications de données personnelles ou un changement de lieu de vote, tandis que 35 420 étaient des primo-électeurs, c'est-à-dire des citoyens s'inscrivant pour la première fois sur la liste électorale. Ces chiffres traduisent une dynamique contrastée : d'un côté, une participation significative de nouveaux électeurs, reflétant l'intérêt de certains jeunes pour le processus démocratique, et de l'autre, une faible mobilisation générale dans de nombreux lieux de recensement. Le président de la CEI a rappelé que l'objectif de cette révision est de mettre à jour le fichier électoral en tenant compte des évolutions démographiques et des nouveaux inscrits. Les défis d'une révision inclusive et équitableL'opération de révision de la liste électorale vise à garantir que tous les citoyens ivoiriens en âge de voter puissent exercer leur droit de suffrage. Pour ce faire, la CEI a repoussé la limite d'enrôlement des nouveaux majeurs au 28 février 2025, permettant ainsi aux jeunes qui atteindront l'âge de 18 ans d'ici cette date de s'inscrire sur la liste, même s'ils ne remplissent pas encore cette condition au moment du recensement. Cette décision se veut inclusive et vise à favoriser la participation de la jeunesse, un enjeu crucial pour l'avenir politique du pays. Cependant, des défis importants subsistent. Les lieux de recensement non fréquentés, les difficultés d'accès à certaines zones rurales et le manque d'information chez certains citoyens constituent autant d'obstacles à une révision pleinement réussie. Coulibaly-Kuibiert a insisté sur la nécessité d'une mobilisation de tous les acteurs, notamment les autorités locales et la société civile, pour sensibiliser les populations à l'importance de leur participation. Pour s'inscrire sur la liste électorale, la CEI a défini des critères clairs afin d'assurer la transparence et l'accessibilité du processus. Les nouveaux inscrits doivent présenter une carte nationale d'identité en cours de validité, un récépissé d'enrôlement pour l'établissement de la carte biométrique, ou un certificat de nationalité ivoirienne, délivré par l'Office national de l'État civil et de l'identification. Ces mesures visent à garantir que seuls les citoyens remplissant les conditions légales puissent participer aux prochaines élections, évitant ainsi toute fraude ou contestation sur la légitimité des inscrits. La CEI se veut rassurante quant à la transparence de l'opération et a promis de prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir un processus sans faille. Le lancement de l'opération de révision de la liste électorale ne concerne pas uniquement les citoyens résidant en Côte d'Ivoire. En effet, le président de la CEI a annoncé que le recensement électoral se déroulait également dans 21 pays à travers le monde, permettant ainsi aux Ivoiriens de la diaspora de prendre part à ce processus démocratique. La participation des expatriés est un enjeu de taille pour la Côte d'Ivoire, car elle témoigne de la volonté de garantir une représentativité maximale, incluant ceux qui ont quitté le pays pour des raisons professionnelles ou familiales. L'implication des Ivoiriens de la diaspora est souvent perçue comme un indicateur de l'engagement des citoyens à l'égard des affaires politiques du pays. « La voix de chaque citoyen, où qu'il soit, compte. Il est crucial que nos compatriotes de l'étranger puissent également participer à la construction de l'avenir politique de notre pays », a déclaré Coulibaly-Kuibiert lors de son discours à Guiglo, où il a lancé officiellement l'opération le 19 octobre 2024. Des défis logistiques et une prise de conscience nécessaireL'ampleur de cette opération de révision de la liste électorale met en lumière les défis logistiques auxquels la CEI et les autorités doivent faire face. Avec 12 089 lieux de recensement, dont 1 022 nouveaux sites, le défi consiste à assurer que chaque centre soit pleinement fonctionnel et en mesure d'accueillir les électeurs dans de bonnes conditions. Les moyens humains, matériels et financiers doivent être adéquats pour éviter des dysfonctionnements qui pourraient porter atteinte à la crédibilité du processus. L'une des préoccupations majeures est la faible mobilisation observée dans près de la moitié des lieux de recensement. Cela soulève des questions sur l'efficacité des campagnes de sensibilisation menées par la CEI. Est-ce que les citoyens ont été suffisamment informés sur l'importance de leur inscription sur la liste électorale ? Est-ce que les canaux de communication utilisés ont atteint toutes les couches de la population, y compris les jeunes et les habitants des zones rurales ? Ces questions restent ouvertes et nécessitent une analyse approfondie. Pour relever ces défis, l'implication de la société civile apparaît comme indispensable. Associations, ONG et leaders communautaires peuvent jouer un rôle déterminant en sensibilisant les populations sur l'importance de la participation citoyenne. Plusieurs organisations ont déjà commencé à se mobiliser, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires pour s'assurer que chaque citoyen soit conscient de son rôle dans le processus électoral. « Il est essentiel que chaque citoyen comprenne que la révision de la liste électorale est la première étape pour garantir des élections crédibles et transparentes », a souligné un représentant d'une ONG ivoirienne active dans le domaine de la gouvernance. La mobilisation de la société civile est donc cruciale pour combler les lacunes laissées par les campagnes officielles de sensibilisation et pour garantir une participation inclusive et représentative. Alors que l'opération de révision de la liste électorale se poursuit, la question demeure : comment renforcer la mobilisation citoyenne pour garantir une participation massive et représentative ? Le faible taux de requérants dans certains lieux de recensement met en lumière les défis de l'engagement des citoyens dans le processus démocratique. La CEI, avec le soutien des autorités locales et de la société civile, devra redoubler d'efforts pour sensibiliser et encourager les citoyens à s'inscrire sur la liste électorale. La réussite de cette opération est essentielle pour assurer des élections libres, crédibles et inclusives en 2025. Mais au-delà des chiffres et des lieux de recensement, c'est la question de la confiance des citoyens envers les institutions démocratiques qui se pose. Comment rétablir et renforcer cette confiance afin que chaque Ivoirien se sente concerné et motivé à participer activement à la vie politique de son pays ?
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RomeoIvoire a écrit Voici Les Meilleurs Sites Pour Suivre l'Actualité Du Football En Côte d'Ivoire
dans Football
le 23 octobre à 15:23
Le football est sans doute le sport roi en Côte d'Ivoire, rassemblant les foules et suscitant des passions bien au-delà des stades. Qu'il s'agisse de suivre les exploits des Éléphants, de découvrir les talents locaux ou de se tenir informé des transferts de joueurs, les Ivoiriens sont avides de nouvelles footballistiques. Plusieurs sites internet se sont imposés comme des références pour fournir aux amateurs de ballon rond des informations de première main sur ce sport. Voici un panorama des trois meilleurs sites pour suivre l'actualité du football en Côte d'Ivoire.
Africafoot.com : actualités du mercato et nouvelles exclusivesParmi les plateformes de référence dans l'univers du football ivoirien et africain, africafoot.com occupe une place prépondérante. Ce site propose une couverture complète du football, non seulement en Côte d'Ivoire, mais aussi sur l'ensemble du continent africain. Que vous soyez intéressé par les derniers matchs, les transferts de joueurs ou les nouvelles des équipes, africafoot.com a de quoi satisfaire votre curiosité. L'un des points forts de ce site réside dans sa section consacrée aux informations sur le mercato. Vous y trouverez des articles détaillés sur les transferts de joueurs, les rumeurs de recrutement, ainsi que les nouvelles stratégies des clubs locaux et étrangers. « Nous nous efforçons de fournir des nouvelles exclusives et de première main sur le mercato, un domaine crucial pour tous les amateurs de football », affirme un des rédacteurs du site. En outre, africafoot.com propose des photos et des reportages vidéo des matchs, vous permettant de revivre les moments les plus épiques du football africain. La plateforme offre également un espace d'échange et de discussion où les fans peuvent participer à des sondages, exprimer leur opinion sur les performances des équipes et échanger avec d'autres passionnés. 225foot.com : les salaires des footballeurs et les dernières nouvelles footballistiques225foot.com est sans aucun doute l'un des sites les plus populaires en Côte d'Ivoire pour suivre l'actualité footballistique. Dédié principalement au championnat local et aux compétitions régionales, ce site fournit des informations riches et diversifiées sur les équipes et les joueurs évoluant sur les pelouses ivoiriennes. De plus, 225foot.com s'illustre par ses rapports de match détaillés, ses statistiques précises et ses analyses sur les résultats. L'un des attraits particuliers de 225foot.com est la section consacrée aux salaires des footballeurs évoluant dans les différents clubs de la Ligue 1 ivoirienne. En publiant des articles détaillés sur la rémunération des joueurs, le site dévoile les coulisses financières du football ivoirien, offrant ainsi une perspective unique sur ce que gagnent les stars locales. « Il est essentiel pour les amateurs de foot d'avoir un aperçu de la réalité économique du football ivoirien », commente un journaliste de 225foot.com. En plus de ces informations, le site propose des compétitions et promotions pour les fans de football, renforçant ainsi l'interaction avec sa communauté. Sport-ivoire.ci : une couverture complète pour les amateurs de footballSport-ivoire.ci est une autre référence incontournable pour suivre le football en Côte d'Ivoire et au-delà. Avec une couverture complète des nouvelles locales et internationales, ce site se distingue par sa diversité d'articles et d'analyses. Des interviews exclusives de joueurs et d'entraîneurs aux analyses sur les états de forme des équipes, sport-ivoire.ci s'efforce de fournir une vision globale et nuancée de l'actualité footballistique. Le site offre également des reportages vidéo sur les matchs, des podcasts consacrés aux thèmes liés au football et des articles sur les tendances émergentes de ce sport. Les analyses publiées par les éditeurs de sport-ivoire.ci permettent aux fans d'approfondir leur compréhension des équipes et des compétitions. Un autre atout de sport-ivoire.ci est son interface intuitive, facilitant l'accès aux différentes sections du site. Que vous soyez intéressé par les résultats des derniers matchs, le calendrier des compétitions ou des reportages exclusifs, sport-ivoire.ci propose une interface conviviale pour accéder à l'information en un clin d'œil. Le rôle des médias en ligne dans la promotion du football ivoirienCes plateformes jouent un rôle crucial dans la promotion du football en Côte d'Ivoire. En offrant des informations actualisées et des analyses approfondies, elles permettent aux fans de rester connectés à leur passion et de suivre l'évolution du football national et international. Les trois sites présentés ici – africafoot.com, 225foot.com et sport-ivoire.ci – contribuent à une meilleure compréhension du football ivoirien et à son rayonnement au-delà des frontières. Ces plateformes fournissent également une tribune aux supporters pour s'exprimer, partager leurs opinions et participer activement aux discussions entourant le sport roi. L'implication des fans est essentielle pour dynamiser les compétitions et créer une atmosphère propice au développement du football. La capacité des sites à rassembler les passionnés et à leur offrir un espace d'échange est donc un élément indispensable pour l'avenir du football ivoirien. En outre, l'information fournie par ces médias permet de sensibiliser le public à des enjeux importants, tels que le financement des clubs, la formation des jeunes joueurs, ou encore la préparation des Éléphants pour les grandes compétitions internationales. En publiant des articles sur ces thématiques, les sites participent activement à l'amélioration du football ivoirien. Cependant, la popularité du football en Côte d'Ivoire s'accompagne aussi de défis majeurs. Comment assurer la professionnalisation des structures locales et permettre une meilleure prise en charge des joueurs, notamment des jeunes talents émergents ? Ces questions sont au cœur des préoccupations des acteurs du football ivoirien, et les médias en ligne jouent un rôle central dans la discussion et la recherche de solutions. Alors que le monde continue de se numériser et que les médias en ligne gagnent en influence, quelle sera leur contribution future au développement du football en Côte d'Ivoire ? Les sites comme africafoot.com, 225foot.com et sport-ivoire.ci ont déjà pris une place prépondérante dans l'information sportive, mais comment pourront-ils s'impliquer davantage pour influencer positivement la filière footballistique ivoirienne ?
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RomeoIvoire a écrit Campagne Cacao 2024-2025: De Nouvelles Mesures Annoncées Par Le Conseil
dans Agriculture
le 23 octobre à 15:14
La Côte d'Ivoire, leader mondial de la production de cacao, a lancé sa campagne principale de commercialisation du cacao pour la saison 2024-2025. Après une campagne 2023-2024 marquée par une consolidation des performances en matière de qualité et d'exécution des contrats, le Conseil du Café-Cacao a annoncé plusieurs mesures pour garantir la stabilité et la compétitivité du secteur. Cette nouvelle saison, qui s'annonce sous des auspices prometteurs, vise à renforcer la place de la Côte d'Ivoire sur le marché international du cacao, tout en s'assurant que les producteurs reçoivent une rémunération juste et équitable.
Un bilan mitigé pour la campagne 2023-2024La campagne de cacao 2023-2024 s'est achevée avec un taux d'exécution des contrats de 91,97 %, légèrement en retrait par rapport aux 95,86 % enregistrés lors de la campagne précédente. Malgré ce recul, le Conseil du Café-Cacao se félicite des efforts entrepris pour améliorer la qualité des fèves produites. Les producteurs ont appliqué des bonnes pratiques agricoles, incluant une fermentation, un séchage et un triage améliorés des fèves. Ces améliorations ont été saluées par les acheteurs internationaux, consolidant la réputation du cacao ivoirien pour sa qualité. « La qualité du cacao ivoirien est notre meilleure carte de visite sur les marchés mondiaux. Nous nous efforçons de maintenir et d'améliorer cette qualité pour garantir la satisfaction des acheteurs et des consommateurs », a déclaré un représentant du Conseil du Café-Cacao. Pour la campagne 2024-2025, le Conseil du Café-Cacao a fixé le prix garanti aux producteurs à 1 800 F CFA par kilogramme de cacao bien fermenté, séché et trié, et ce, sur l'ensemble du territoire national. Cette mesure vise à protéger les producteurs contre la volatilé des prix sur les marchés internationaux et à leur assurer un revenu stable. Le Conseil a également précisé qu'aucune réfraction ne sera appliquée au prix d'achat garanti, quel que soit le niveau de grainage observé. Cette décision reflète la volonté de garantir la transparence des transactions et de protéger les producteurs de toute tentative de dévaluation injustifiée de leurs produits. « Fixer un prix garanti est essentiel pour préserver la dignité des producteurs de cacao et encourager leur engagement dans l'amélioration de la qualité », a déclaré un membre de la coopérative de producteurs de cacao à San Pedro. Mesures pour améliorer la compétitivité de la filière cacaoLe Conseil du Café-Cacao a annoncé plusieurs mesures visant à renforcer la compétitivité de la filière cacao et à protéger les intérêts des producteurs. Parmi ces mesures figure l'établissement du différentiel ramassage à 100 F CFA par kilogramme, une mesure visant à améliorer la rentabilité de la chaîne de valeur tout en maintenant un niveau élevé de qualité pour l'exportation. En outre, le prix d'entrée des usines de conditionnement a été fixé à 1 900 F CFA par kilogramme, hors transport. Le transport des fèves des centres de collecte jusqu'aux ports se fera conformément à la table officielle de Tonne-Kilométrique (TKM), publiée par le Conseil du Café-Cacao, afin d'assurer la transparence des coûts logistiques. Ces décisions sont conçues pour améliorer l'efficacité de la filière et garantir que les producteurs bénéficient pleinement des fruits de leur travail. Pour assurer le bon déroulement de la campagne 2024-2025, le Conseil du Café-Cacao mettra en place un dispositif opérationnel renforcé de contrôle, qui aura pour mission de veiller au respect du prix garanti de 1 800 F CFA par kilogramme. Cette mesure vise à empêcher toute tentative de fraude ou de non-conformité de la part des acheteurs ou des exportateurs, et à garantir aux producteurs un revenu juste et équitable. Les autorités ivoiriennes entendent prendre des mesures fermes contre toute violation de ces dispositions, afin de protéger les producteurs et de maintenir la compétitivité de la filière cacao. « Nous ne tolérerons aucune tentative de saper les efforts que nous avons déployés pour garantir un revenu juste aux producteurs », a prévenu un représentant du Conseil. Appel à la vigilance et à la rigueur des acteurs de la filièreLe Conseil du Café-Cacao a lancé un appel à l'ensemble des acteurs de la chaîne d'approvisionnement, en particulier aux acheteurs et aux exportateurs, leur demandant de faire preuve de vigilance et de rigueur quant à la qualité du cacao acheté. Le respect du prix minimum garanti reste une priorité, afin de préserver la compétitivité du cacao ivoirien sur le marché international. En invitant les acteurs à observer une discipline rigoureuse, le Conseil espère éviter les pratiques abusives qui pourraient ternir l'image du cacao ivoirien. La transparence des transactions est essentielle pour garantir la confiance des producteurs et des acheteurs, ainsi que pour renforcer la position de la Côte d'Ivoire sur la scène mondiale. Le Conseil du Café-Cacao a également invité les producteurs à poursuivre leurs efforts en matière de production de cacao de qualité. L'amélioration continue des pratiques agricoles est indispensable pour garantir un produit qui réponde aux standards internationaux et pour redorer le label "Origine Ivoire", un signe de distinction et de qualité reconnu à l'échelle mondiale. La fermentation et le séchage corrects des fèves restent des éléments cruciaux dans l'amélioration de la qualité du cacao ivoirien. En mettant l'accent sur ces bonnes pratiques, les autorités visent non seulement à attirer de nouveaux acheteurs, mais aussi à renforcer la position de la Côte d'Ivoire en tant que leader mondial du cacao. « Le label "Origine Ivoire" doit continuer à être un gage de qualité et d'excellence. Nous devons travailler ensemble pour nous assurer que chaque fève produite soit synonyme de qualité et de respect des standards », a insisté un représentant du Conseil. Enjeux environnementaux et sociaux de la filière cacaoAu-delà des aspects économiques, la campagne 2024-2025 s'inscrit dans une démarche plus large de durabilité. Le Conseil du Café-Cacao a souligné l'importance d'intégrer des pratiques respectueuses de l'environnement dans la production de cacao. La lutte contre la déforestation, le respect des écosystèmes et la promotion d'une agriculture durable sont autant de priorités pour préserver les ressources naturelles et améliorer les conditions de vie des communautés rurales. En outre, le Conseil entend intensifier les campagnes de sensibilisation sur l'éradication du travail des enfants dans la filière cacao, un problème récurrent qui entache l'image du cacao ivoirien. En collaborant avec des organisations internationales et en renforçant les inspections sur le terrain, les autorités espèrent faire progresser la filière vers une production plus éthique et socialement responsable. La campagne cacao 2024-2025 marque un tournant dans l'approche de la filière ivoirienne, avec des mesures destinées à renforcer la qualité, la transparence et la durabilité. Le Conseil du Café-Cacao a fixé des objectifs ambitieux, visant à maintenir la Côte d'Ivoire au sommet de la production mondiale, tout en garantissant des revenus équitables pour les producteurs. Mais la question demeure : comment la filière cacao ivoirienne peut-elle continuer à évoluer pour devenir plus durable, tout en maintenant la compétitivité sur les marchés internationaux et en protégeant les intérêts des producteurs ?
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RomeoIvoire a écrit Korhogo: Un Homme Poignarde Sa Compagne, Une Prostituée, Et Fuit À Tongon
dans Faits Divers
le 23 octobre à 15:06
Le mercredi 3 juillet 2024, la tragédie a frappé à Korhogo, en Côte d'Ivoire, où un jeune homme, D. Bassi, âgé de 32 ans, est soupçonné d'avoir poignardé à mort sa compagne, Anna Sagara, une travailleuse du sexe. Après trois mois de cavale, il a été arrêté dans la soirée du dimanche 20 octobre 2024, dans le village de Tongon, à proximité de la frontière malienne. Ce drame met en lumière les dangers souvent sous-estimés auxquels sont confrontées les travailleuses du sexe, tout en interrogeant sur les circonstances précises de cet événement tragique.
Une relation conflictuelle qui vire au drameLa mort tragique d'Anna Sagara a secoué la communauté de Korhogo. Originaire de la sous-région, Anna exerçait le plus vieux métier du monde dans le quartier Soba, où elle avait rencontré D. Bassi. Ce dernier, également de la région, était devenu un client régulier d'Anna, avant que leur relation ne prenne une tournure plus intime. Cette liaisons amoureuse, cependant, était loin d'être sereine. Les témoignages recueillis par les autorités et les proches du couple dressent le portrait d'une relation émaillée de disputes régulières et de tensions. Malgré les querelles, D. Bassi semblait fortement attaché à Anna, et les deux continuaient de se voir malgré les difficultés apparentes. Ce n'est toutefois pas une querelle ordinaire qui a précédé la tragédie du 3 juillet 2024, mais une altercation qui a pris une tournure fatale. Selon la version fournie par D. Bassi, il avait rendez-vous avec Anna dans la nuit du mercredi 3 juillet, aux alentours de minuit. Ils étaient convenus de se retrouver à la Place AGC de Korhogo. Toutefois, lorsque Anna est apparue au point de rendez-vous, elle était accompagnée de deux hommes. L'un d'entre eux portait une arme blanche, tandis que l'autre tenait un bâton. Cette présence inattendue a rapidement déclenché un sentiment de crainte chez D. Bassi, qui a exprimé son inconfort. D. Bassi affirme qu'il s'est senti menacé et a demandé à Anna de le laisser partir. Toutefois, cette dernière aurait insisté pour qu'il la suive, malgré la présence des deux hommes. Selon son récit, la situation a alors escaladé. Pris de panique, D. Bassi aurait sorti un couteau qu'il portait sur lui et menacé Anna afin qu'elle le laisse tranquille. Mais devant l'insistance de la jeune femme, il aurait finalement passé à l'acte, portant un premier coup de couteau à son bras. Les circonstances du drame : une version controverséeLa situation ne s'est pas arrêtée là. D'après les déclarations de D. Bassi, Anna aurait continué à tenter de le retenir, même après le premier coup. Se sentant acculé et craignant pour sa sécurité, il aurait alors porté plusieurs autres coups de couteau. Anna, gravement blessée, aurait tenté de fuir vers les deux hommes qui l'accompagnaient, mais ces derniers n'auraient pas réagi pour la défendre. D. Bassi a ensuite pris la fuite, mais est revenu sur les lieux peu après pour récupérer sa moto avant de disparaître dans la nature. Ce comportement, marqué par la présence d'esprit de revenir sur les lieux du crime pour récupérer ses biens, soulève des questions quant à la version d'une légitime défense qu'il prétend. Après le meurtre, D. Bassi a réussi à échapper aux autorités pendant plus de trois mois. Les forces de l'ordre, soutenues par les autorités locales, ont mené des enquêtes intensives pour localiser le suspect. Finalement, leur traque les a menés à Tongon, un village de la sous-préfecture de M'bengue, proche de la frontière malienne. Dans ce lieu reculé, D. Bassi pensait pouvoir échapper à la justice, mais les efforts conjugués des forces de l'ordre ont permis de l'interpeller le 20 octobre 2024. L'arrestation de D. Bassi met fin à une cavale de trois mois et dix-sept jours. Depuis sa capture, il a été placé en garde à vue, et les autorités poursuivent leurs investigations pour faire la lumière sur ce meurtre. Les éléments recueillis jusqu'à présent laissent plusieurs zones d'ombre qui devront être éclaircies devant la justice. Plusieurs questions demeurent sans réponses dans cette affaire. Si, comme le prétend D. Bassi, Anna était accompagnée de deux hommes armés, pourquoi ces derniers n'ont-ils pas intervenu lorsqu'elle a été attaquée ? Pourquoi Anna a-t-elle insisté pour que D. Bassi la suive, malgré son évidente réticence et la tension de la situation ? Et surtout, pourquoi D. Bassi a-t-il choisi de disparaître pendant plus de trois mois au lieu de se présenter aux autorités pour expliquer sa version des faits ? Les autorités judiciaires de Korhogo devront analyser minutieusement tous les témoignages et les preuves disponibles pour déterminer la véracité des déclarations de D. Bassi. Sa longue cavale et son comportement après les faits paraissent à première vue contradictoires avec l'idée d'une réaction en légitime défense. Une communauté bouleversée par la tragédieLe meurtre d'Anna Sagara a provoqué une vague de tristesse et de consternation au sein de la communauté de Korhogo. La jeune femme, bien qu'exerçant un métier souvent stigmatisé, était appréciée dans le quartier Soba, où elle avait su créer des liens de solidarité avec les autres. Sa mort violente rappelle la précarité et les risques auxquels sont exposées les travailleuses du sexe dans des contextes où la violence et la marginalisation sont monnaie courante. Les habitants de Korhogo ont exprimé leur indignation face à cette tragédie. Beaucoup se demandent comment une situation aussi dramatique a pu se produire et quels moyens pourraient être mis en place pour prévenir de tels drames à l'avenir. Les autorités locales, de leur côté, ont promis de renforcer la sécurité dans certaines zones sensibles de la ville et d'encourager le dialogue communautaire afin de réduire les tensions. Le procès de D. Bassi sera l'occasion de faire toute la lumière sur les circonstances de ce meurtre. Les éléments de défense avancés par le suspect seront examinés à la loupe, et les témoins, y compris les deux hommes présents le soir du drame, devront être entendus. Les enjeux de ce procès sont multiples : il s'agit non seulement de rendre justice à Anna Sagara, mais aussi de comprendre les raisons qui ont conduit à cette violence et de prévenir de futurs incidents similaires. Ce drame soulève également des questions sociétales importantes, notamment sur la condition des travailleuses du sexe et leur vulnérabilité face aux violences. Ces femmes, souvent marginalisées, ne bénéficient que rarement d'une protection adaptée et restent exposées aux dangers de leur profession. La mort d'Anna Sagara rappelle cruellement la nécessité de mettre en place des mesures pour améliorer la sécurité de ces femmes et leur offrir des conditions de vie plus dignes. Alors que D. Bassi devra répondre de ses actes devant la justice, la communauté de Korhogo continue de pleurer la disparition d'Anna. Cette tragédie rappelle la nécessité d'une justice équitable, mais également celle d'une prise de conscience collective sur la violence faite aux femmes, en particulier aux travailleuses du sexe qui, plus que quiconque, sont exposées à des risques quotidiens. L'arrestation de D. Bassi met fin à sa cavale, mais ouvre la voie à de nombreuses questions qui devront être résolues lors du procès. Comment la société peut-elle mieux protéger les personnes les plus vulnérables et prévenir de telles tragédies à l'avenir ?
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RomeoIvoire a écrit Nicolas Pépé: Renaissance À Villarreal Et Retour En Sélection Nationale?
dans Football
le 23 octobre à 15:02
Après plusieurs saisons marquées par les déceptions et les performances en demi-teinte, Nicolas Pépé semble avoir enfin trouvé un nouveau souffle du côté de Villarreal. Sous la houlette de Marcelino, l'ailier ivoirien, âgé de 29 ans, enchaîne les prestations convaincantes, tout en retrouvant un rôle important en sélection nationale. Pour Pépé, c'est l'heure de la reconquête, aussi bien sur les terrains espagnols que sous les couleurs des Éléphants de Côte d'Ivoire.
Une trajectoire semée d'embûches depuis le départ de LilleDepuis son départ du LOSC Lille pour Arsenal à l'été 2019, contre la somme record de 80 millions d'euros, Nicolas Pépé n'a jamais vraiment réussi à s'imposer parmi les Élites de la Premier League. Arrivé à Londres avec le statut de transfert le plus cher de l'histoire des Gunners, l'attaquant ivoirien a eu du mal à justifier cet investissement colossal. Les attentes étaient énormes, mais les performances, elles, n'ont pas suivi. Malgré des éclats de talent et des moments de brillance, Pépé n'a jamais pu trouver la régularité nécessaire pour convaincre les supporters d'Arsenal et son staff technique. S'en est suivi un prêt à l'OGC Nice, où, malgré un début prometteur, il a fini par décevoir, avant de tenter une nouvelle expérience en Turquie, à Trabzonspor. Même s'il a inscrit six buts et délivré trois passes décisives en 23 matchs, ses performances n'ont pas permis de le remettre sous le feu des projecteurs. C'est pourquoi, lorsque Villarreal a annoncé l'arrivée de l'Ivoirien en août dernier, beaucoup ont été surpris. Le joueur arrivait libre, sans préparation réelle après une pré-saison tronquée. Cependant, Pépé semble avoir trouvé, au sein du "sous-marin jaune", un environnement qui lui permet de s'épanouir à nouveau et de retrouver le plaisir du jeu. Sous la houlette de l'entraîneur Marcelino, Nicolas Pépé est en train de progressivement se reconstruire. Bien que ses statistiques actuelles ne soient pas encore éblouissantes, l'impact de l'Ivoirien sur le jeu de Villarreal est indéniable. Il s'intègre de mieux en mieux dans le dispositif mis en place par son coach, apportant sa vitesse, sa créativité et sa technique qui en avaient fait l'un des meilleurs joueurs de Ligue 1 durant la saison 2018-2019. Lors d'une rencontre contre le FC Barcelone, malgré une lourde défaite 5-1, Pépé a fait preuve de sa combativité et de son potentiel. Il a notamment inscrit un but qui fut finalement refusé pour une question de quelques centimètres, mais cette performance a suffi à prouver qu'il était sur la bonne voie. Marcelino n'a pas manqué de louer son joueur : « Il a fait un grand match. S'il parvient à être régulier, il pourra nous apporter beaucoup de satisfaction ». De son côté, Pépé reste lucide sur son parcours et ses ambitions. « Quand on te donne beaucoup de confiance, tout devient plus facile pour n'importe quel joueur. Personnellement, je sais ce que je vaux. Je veux avant tout me prouver à moi-même que je suis capable de performer à haut niveau », a-t-il confié lors d'une interview pour Eurosport. Cette nouvelle dynamique semble avoir permis à Pépé de se libérer d'une partie de la pression qui pesait sur ses épaules depuis son transfert record. Un retour en sélection nationale sous le signe de la rédemptionParallèlement à sa relance en club, Nicolas Pépé a fait un retour remarqué avec la sélection nationale de Côte d'Ivoire. Absence remarquée pendant plusieurs matchs, le joueur de 29 ans a retrouvé les Éléphants pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2025. Le 14 octobre dernier, lors du match contre la Sierra Leone disputé à San Pedro, Pépé a ouvert le score, contribuant à la large victoire 4-1 de la Côte d'Ivoire. Ce but, inscrit sous le maillot des Éléphants, est une véritable bouffée d'air frais pour Pépé, qui semble avoir retrouvé une certaine sérénité et un plaisir de jouer perdu ces dernières années. Sa prestation, marquée par de belles initiatives offensives et une implication constante, est un signe que l'Ivoirien est prêt à redevenir un élément central dans le dispositif de son sélectionneur. « Je suis très heureux de revenir en sélection et de pouvoir contribuer à notre qualification. Représenter mon pays est toujours un honneur », a-t-il affirmé avec enthousiasme. Pour la Côte d'Ivoire, qui accueillera la CAN 2025, le retour en forme de Pépé est une excellente nouvelle. Les Éléphants ont besoin de leurs meilleurs éléments pour préparer cette compétition où ils auront à cœur de briller devant leur public. La sélection ivoirienne, qui a remporté la CAN en 2015, espère que le talent et l'expérience de Nicolas Pépé contribueront à faire vibrer tout un pays à nouveau. L'histoire de Nicolas Pépé est celle d'une reconquête personnelle. Après avoir été propulsé sur le devant de la scène avec Lille, il a dû faire face aux difficultés d'un transfert énorme à Arsenal, avant de tenter de se relancer successivement en France et en Turquie. Aujourd'hui, à Villarreal, il semble à nouveau prêt à montrer tout l'étendue de son talent. Mais pour que cette relance soit pleinement réussie, Pépé devra faire preuve de régularité, tant en club qu'en sélection. Villarreal est un environnement propice à son épanouissement, et le soutien de Marcelino est un atout majeur dans cette quête. D'un point de vue tactique, le style de jeu du "sous-marin jaune" semble convenir à ses qualités : rapidité, dribbles incisifs, capacité à provoquer l'adversaire et à faire la différence dans les zones décisives. En équipe nationale, sa contribution sera essentielle pour mener les Éléphants jusqu'à la CAN 2025. Les attentes sont grandes, mais Pépé, qui a souvent été critiqué pour son irrégularité, semble aujourd'hui plus mature et conscient de ce qu'il doit apporter à son équipe. Le talent n'a jamais été remis en question, mais c'est dans l'attitude, la constance et l'engagement que Pépé doit maintenant être exemplaire. L'importance de la confiance dans la relance d'un joueurLa carrière de Nicolas Pépé illustre parfaitement l'importance de la confiance dans la réussite d'un joueur professionnel. Après des passages difficiles à Arsenal, Nice et Trabzonspor, où il a souvent été pointé du doigt pour ses contre-performances, Pépé semble avoir trouvé, à Villarreal, un environnement qui lui offre la stabilité nécessaire pour se reconstruire. « Quand un joueur ne se sent pas soutenu, c'est très difficile de donner le meilleur de soi-même », explique un analyste sportif espagnol. « Avec Marcelino, il est clair que Pépé a trouvé un entraîneur qui croit en lui, qui lui parle, et qui l'intègre pleinement dans son projet. Cette confiance est fondamentale, surtout pour un joueur aussi talentueux que Pépé ». L'appui de ses coéquipiers est également essentiel. Au sein de l'effectif de Villarreal, Pépé semble être bien intégré, et cela se reflète sur le terrain. La confiance retrouvée en club et l'assurance d'un rôle décisif en sélection permettent à l'Ivoirien de s'exprimer sans retenue, et ses dernières performances en sont la preuve. Nicolas Pépé est aujourd'hui à un tournant de sa carrière. Son retour en forme sous les couleurs de Villarreal et avec la sélection ivoirienne est encourageant, mais il reste encore du chemin à parcourir pour retrouver le niveau qui était le sien à Lille. La régularité, l'engagement et la capacité à répondre présent dans les moments clés seront déterminants pour la suite de sa carrière. Le public ivoirien, qui a tant vibré au rythme de ses prouesses en sélection, espère voir Nicolas Pépé mîner les Éléphants vers une nouvelle épopée continentale. Les prochains mois seront décisifs pour mesurer sa capacité à maintenir le cap et à continuer sur cette lancée positive. Mais la question demeure : Nicolas Pépé parviendra-t-il à transformer cette renaissance en un réel retour au sommet, aussi bien en club qu'en sélection ?
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RomeoIvoire a écrit Lili Women Festival: Un Tremplin Pour l'Émancipation Des Femmes Dans Les Arts
dans Art
le 23 octobre à 14:57
La sixième édition du Lili Women Festival s'est tenue le 19 octobre 2024 à l'Institut Français au Plateau, à Abidjan. Ce rendez-vous annuel est devenu, au fil des années, un symbole fort de la promotion des femmes dans l'industrie musicale, offrant une plateforme de choix aux artistes féminines pour exprimer leur talent et valoriser leur contribution unique à la culture. Retour sur un événement marqué par la créativité, la diversité et la solidarité féminine.
Une édition placée sous le signe de la créativité et de la diversitéLa sixième édition du Lili Women Festival a réuni des artistes venues de différents horizons, présentant un panel diversifié de talents et de genres musicaux. Cet événement, organisé chaque année depuis 2017, est bien plus qu'un simple festival : c'est une célébration de la place des femmes dans l'industrie musicale, qui leur offre l'occasion de se produire sur scène, de partager leurs histoires et de s'inspirer mutuellement. Parmi les artistes ayant marqué cette édition, on retrouve Jackie, une chanteuse ivoirienne dont la performance a été chaleureusement applaudie par le public. Choisie Basolua, originaire de la République Démocratique du Congo, et Awehi, également de Côte d'Ivoire, ont su apporter une touche personnelle et énergique qui a contribué à la diversité du festival. Ces artistes, chacune avec sa propre histoire et son propre style, ont enrichi la scène en y apportant des sonorités uniques et un engagement authentique. Les performances époustouflantes de Shayden, fondatrice du festival, et de Marie Blacka ont également marqué les esprits. Shayden, avec son talent et sa vision, a réussi à créer une énergie collective autour de la musique et de l'émancipation des femmes. « Nous devons nous soutenir et créer des espaces où nos voix peuvent être entendues », a-t-elle déclaré lors de l'événement, soulignant l'importance de la sororité dans l'industrie musicale. Outre les performances musicales, le Lili Women Festival se distingue par la variété de ses activités éducatives et communautaires. Cette édition 2024 a vu l'organisation d'ateliers de formation destinés aux jeunes artistes, une initiative visant à offrir des compétences techniques et à promouvoir une meilleure compréhension de l'industrie musicale. Ces ateliers ont couvert divers thèmes, tels que la production musicale, la gestion de carrière, le marketing personnel et la maîtrise de la présence scénique. Ces séances ont permis aux participantes d'échanger avec des professionnelles de l'industrie, d'acquérir des connaissances pratiques et de renforcer leur confiance en elles. « Il est essentiel que les femmes puissent disposer des outils nécessaires pour naviguer dans une industrie souvent dominée par les hommes », a expliqué Marie Blacka, qui a dirigé un atelier sur la préparation de performances live. Ces initiatives sont au cœur de l'objectif du festival : accompagner les femmes artistes dans leur parcours professionnel et leur permettre de s'épanouir pleinement. Rencontres et réseautage : Créer des liens pour aller plus loinLe Lili Women Festival ne se limite pas à la musique : il est également une plateforme pour le dialogue, l'échange et la collaboration. Des rencontres professionnelles ont été organisées tout au long de l'événement, permettant aux artistes de rencontrer des producteurs, des managers et d'autres professionnels de la musique. Ces séances de réseautage ont pour objectif de renforcer les opportunités de collaboration et de promouvoir l'échange de compétences et de ressources. Les débats organisés lors de cette édition ont été l'occasion de réfléchir sur des thématiques cruciales telles que la place des femmes dans l'industrie musicale, les obstacles rencontrés par les artistes féminines et les moyens de les surmonter. Ces discussions ont permis de soulever des questions importantes sur l'équité et la représentation des femmes dans le milieu artistique, et d'échanger des idées novatrices pour faire évoluer la situation. « Nous avons encore du chemin à parcourir, mais des initiatives comme le Lili Women Festival sont des étapes importantes vers une meilleure représentation des femmes », a affirmé Choisie Basolua. Depuis sa création en 2017 par la chanteuse Shayden, le Lili Women Festival a pour mission de promouvoir l'émancipation des femmes à travers la musique et la culture. Cet événement s'inscrit dans une démarche visant à donner une plus grande visibilité aux artistes féminines et à créer un environnement favorable à leur développement personnel et professionnel. Dans une industrie encore largement dominée par les hommes, il est crucial de disposer de plateformes comme le Lili Women Festival pour montrer que les femmes ont toute leur place sur scène et derrière les projecteurs. La mission du festival va au-delà de la simple mise en avant des artistes : il s'agit d'encadrer, de soutenir et de former ces femmes pour qu'elles puissent construire une carrière durable et réussie. En leur offrant un espace d'expression et en leur donnant accès à des ressources, le Lili Women Festival contribue à une véritable transformation des dynamiques de pouvoir dans le secteur artistique. Shayden, la fondatrice, a d'ailleurs souligné que « la musique a un pouvoir transformateur, et voir de plus en plus de femmes en prendre le contrôle est inspirant ». La musique comme vecteur de changement socialLa musique a toujours été un puissant vecteur de changement social, et le Lili Women Festival en est un parfait exemple. En promouvant l'égalité des genres et en offrant une tribune aux femmes pour partager leurs voix, le festival contribue à faire évoluer les mentalités et à briser les stéréotypes liés aux femmes dans l'industrie musicale. De plus en plus d'artistes féminines utilisent leur musique pour dénoncer les injustices, parler de leurs expériences personnelles et inspirer d'autres femmes à suivre leurs pas. Lors de cette édition, plusieurs artistes ont abordé des sujets importants tels que l'émancipation, la résilience face aux épreuves, et la lutte contre les discriminations. Ces thématiques trouvent un écho particulier dans une société où les femmes doivent encore se battre pour obtenir une place égale à celle des hommes. « Nous devons utiliser notre musique pour sensibiliser et pousser au changement », a affirmé Awehi lors de son concert, appelant à l'engagement des artistes dans des causes qui vont au-delà de la seule dimension artistique. Le Lili Women Festival est bien plus qu'un événement annuel, c'est un mouvement pour la reconnaissance des femmes dans le secteur artistique. Le festival montre que, malgré les obstacles, les femmes ont la capacité de s'imposer et de briller dans l'industrie musicale. Avec des initiatives comme celle-ci, les jeunes filles peuvent envisager des carrières dans la musique sans être freinées par les préjugés ou les inégalités de genre. La dynamique enclenchée par Shayden et son équipe se poursuit, et les prochaines éditions s'annoncent tout aussi ambitieuses, avec un objectif clair : faire du Lili Women Festival une référence internationale en matière de promotion des femmes artistes. L'élan créé par ce festival est une source d'inspiration non seulement pour les artistes, mais également pour tous ceux qui croient en l'égalité des chances et en l'émancipation par la culture. Avec une scène où la diversité est élevée au rang de valeur fondamentale, le Lili Women Festival questionne : comment pouvons-nous multiplier ces initiatives pour offrir aux femmes une plus grande place dans les autres secteurs culturels et créatifs ?
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RomeoIvoire a écrit Une Entreprise Dirigée Par Une Femme Atteint Un Chiffre Record De 27,7 Milliards
dans Business/Investissement
le 23 octobre à 14:52
En seulement six mois, la Société Nationale d'Opérations Pétrolières de Côte d'Ivoire (Petroci) a réalisé un chiffre d'affaires impressionnant de 27,7 milliards de FCFA. Sous la direction dynamique d'une femme, la compagnie nationale pétrolière continue de se positionner comme un acteur incontournable du secteur énergétique ivoirien, enregistrant des résultats financiers en forte progression au premier semestre 2024. Cet article explore les raisons de cette croissance impressionnante et les perspectives qui se dessinent pour cette entreprise publique stratégique.
Une performance exceptionnelle en contexte d'incertitude mondialeAlors que l'économie mondiale fait face à des incertitudes liées à la fluctuation des prix du pétrole, Petroci a su tirer parti d'une gestion optimisée de ses ressources et de l'exploitation efficace des récentes découvertes dans le bassin sédimentaire ivoirien. Le conseil d'administration de la compagnie a approuvé, lors de sa réunion du 19 septembre, un résultat net semestriel de 27,7 milliards de FCFA, en nette augmentation par rapport à l'année précédente. Cette croissance continue de renforcer la place de Petroci au sein de l'économie ivoirienne et au-delà. « Ces résultats montrent notre capacité à nous adapter aux conditions fluctuantes du marché international et à maximiser le potentiel de nos réserves locales », a déclaré la directrice générale de Petroci. Elle a souligné le rôle clé de l'innovation et de la gestion rigoureuse dans la transformation des défis en opportunités. L'un des moteurs de cette croissance remarquable réside dans la mise en production du champ pétrolier « Baleine » en août 2023. Cette nouvelle source d'exploitation a permis d'augmenter la production de pétrole brut de 15,61 %, renforçant la position de la Côte d'Ivoire comme un acteur pétrolier majeur en Afrique de l'Ouest. La production accrue a non seulement contribué à augmenter le chiffre d'affaires de Petroci, mais elle a également été un levier essentiel pour maintenir la compétitivité de la société face à la volatilé des prix du pétrole sur les marchés internationaux. La valorisation des ressources locales constitue le fondement de la stratégie de Petroci. La mise en production du champ « Baleine » s'inscrit dans un plan plus large visant à exploiter les nombreux gisements du bassin sédimentaire ivoirien, encore largement sous-utilisés. Cette stratégie s'accompagne d'une attention particulière à l'impact environnemental, la compagnie mettant un point d'honneur à respecter les standards internationaux en matière de développement durable. Une gestion optimisée pour des résultats probantsLes performances de Petroci sont à mettre au crédit d'une gestion optimisée, qui a permis à la société de redresser sa situation financière après une période difficile. En effet, les résultats financiers de 2023 avaient déjà montré des signes encourageants, avec un chiffre d'affaires de 20,6 milliards de FCFA, bien supérieur aux 2,49 milliards enregistrés en 2022. Ce redressement a été possible grâce à une réduction des coûts d'exploitation, un renforcement des contrôles internes, ainsi qu'une meilleure planification des investissements. La compétence de la nouvelle direction, incarnée par une femme déterminée à donner une impulsion nouvelle à l'entreprise, est souvent citée comme l'une des raisons du succès actuel de Petroci. Cette gestion rigoureuse a permis de transformer des déficits en excédents et de repositionner Petroci comme un acteur central de l'industrie pétrolière africaine. Le 21 octobre dernier, Petroci a célébré son 49ème anniversaire. Cette célébration a été l'occasion de revenir sur le parcours de la compagnie, de ses débuts modestes en tant qu'entreprise nationale pétrolière à sa position actuelle de leader dans le secteur énergétique en Côte d'Ivoire. Les festivités ont été marquées par la présentation des récentes performances de l'entreprise et par une série d'événements destinés à motiver les employés. Lors de son discours, la directrice générale a rappelé que « le chemin parcouru est la preuve de notre résilience collective et de notre volonté de faire de Petroci un acteur incontournable du secteur énergétique ». Elle a également mis en avant les projets en cours et les initiatives visant à accélérer encore la croissance de l'entreprise, tout en rappelant l'importance de l'innovation pour continuer de répondre aux besoins énergétiques du pays. Les perspectives d'avenir : vers une année record ?Les perspectives pour la fin de l'année 2024 s'annoncent très prometteuses. Avec la dynamique enclenchée en 2023 et poursuivie au premier semestre 2024, Petroci semble bien partie pour réaliser une performance annuelle encore plus solide. Les nouveaux champs en cours de mise en production et les efforts continus de rationalisation des coûts d'exploitation laissent présager un exercice financier historique pour la société. De plus, Petroci mise sur le développement de partenariats stratégiques, notamment avec des opérateurs internationaux, pour renforcer sa capacité de production et diversifier ses sources de revenus. Ces alliances devraient permettre à la société de consolider sa position dans le secteur énergétique régional, tout en s'assurant un accès aux technologies les plus modernes. « Nous sommes en discussion avancée avec plusieurs partenaires stratégiques, et nous sommes convaincus que ces collaborations nous permettront d'accélérer notre croissance », a indiqué la directrice générale. En effet, l'établissement de partenariats solides avec des entreprises internationales est un axe majeur de la stratégie de croissance de Petroci. La progression de Petroci sous la direction d'une femme met en lumière le rôle essentiel des femmes dans l'industrie pétrolière, traditionnellement dominée par les hommes. La directrice générale, qui a su défier les attentes et faire preuve de leadership, a permis de démontrer qu'une gestion inclusive est un atout majeur pour la performance de l'entreprise. « Les femmes apportent une vision différente, souvent plus inclusive et plus axée sur la durabilité », a déclaré une responsable des ressources humaines chez Petroci. L'exemple de la directrice générale de Petroci constitue un message fort pour l'égalité des genres et pour l'émancipation des femmes dans des secteurs dits « masculins ». Le secteur énergétique en Côte d'Ivoire est en pleine mutation, avec des investissements accrus dans les infrastructures et une diversification des sources d'énergie. Le pays mise non seulement sur le pétrole, mais aussi sur le gaz naturel et les énergies renouvelables pour répondre à la demande croissante en énergie. Petroci joue un rôle central dans cette transition énergétique, contribuant à l'approvisionnement en énergie tout en s'engageant sur la voie d'une croissance durable. Avec la mise en production de nouveaux gisements, Petroci s'efforce de maintenir une production énergétique à la hauteur des ambitions économiques du pays. La compagnie investit également dans des technologies plus propres et dans des projets visant à réduire les émissions de carbone, afin de contribuer aux objectifs climatiques de la Côte d'Ivoire. Avec une croissance soutenue et des perspectives prometteuses, Petroci est sur la bonne voie pour devenir l'un des leaders énergétiques en Afrique de l'Ouest. Cependant, le défi demeure immense, notamment face à la nécessité de concilier croissance économique et préservation de l'environnement. Comment Petroci pourra-t-elle continuer à croître tout en respectant les engagements écologiques et en répondant aux attentes des communautés locales ?
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