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Depuis plusieurs années, la double nationalité des footballeurs suscite des débats en Afrique, notamment en Côte d'Ivoire, où de nombreux jeunes talents hésitent entre leur pays d'origine et l'équipe nationale d'un pays européen. Le dernier cas en date est celui de Désiré Doué, jeune prodige du football, qui a finalement opté pour l'équipe de France. Ce choix, bien que logique sur le plan sportif, soulève de nombreuses interrogations sur l'avenir du football africain et les stratégies à adopter pour conserver les talents locaux.

Désiré Doué : un choix difficile mais assumé

Depuis plusieurs mois, la Fédération ivoirienne de football tentait de convaincre Désiré Doué de rejoindre les Éléphants au lieu de la France. Mais l'appel des Bleus a été plus fort. Le milieu de terrain du Paris Saint-Germain, révélé comme l'un des plus grands espoirs du football européen, a été sélectionné par Didier Deschamps pour affronter la Croatie en quarts de finale de la Ligue des Nations.

Ce choix, qui scelle définitivement son avenir international sous le maillot tricolore, suscite de nombreuses réactions en Côte d'Ivoire. Pour certains, il s'agit d'une déception, car Doué aurait pu apporter une grande valeur ajoutée aux Éléphants. Pour d'autres, c'est un choix compréhensible dans un contexte où la France offre un environnement plus favorable pour les jeunes joueurs évoluant en Europe.

L'histoire de Désiré Doué n'est pas un cas isolé. Son propre frère, Guéla Doué, a choisi l'équipe nationale ivoirienne et fait partie de la sélection pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Cette divergence de choix entre deux frères illustre bien la complexité des décisions auxquelles sont confrontés les jeunes talents d'origine africaine.

Pourquoi l'Afrique perd ses talents au profit de l'Europe ?

Le cas de Désiré Doué révèle une réalité plus large : le départ des jeunes footballeurs africains vers les équipes européennes. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène.

Tout d'abord, les infrastructures et les conditions de jeu en Europe sont nettement supérieures à celles de nombreux pays africains. Les jeunes joueurs, souvent formés dans des académies en France, en Belgique ou en Angleterre, se sentent naturellement plus proches des équipes nationales européennes.

Ensuite, l'exposition médiatique et les opportunités professionnelles offertes par des sélections comme la France sont des facteurs déterminants. Un joueur qui choisit la France a plus de chances d'être repéré par les grands clubs et de participer à des compétitions de haut niveau comme la Coupe du monde ou l'Euro.

Enfin, la pression sociale et familiale joue un rôle majeur. Les agents et les proches des joueurs les encouragent souvent à choisir les équipes européennes pour maximiser leurs chances de succès. Dans certains cas, les fédérations africaines elles-mêmes manquent de stratégies pour retenir ces talents et leur offrir un projet convaincant.

La Côte d'Ivoire peut-elle rebondir ?

Malgré la perte de Désiré Doué, la Côte d'Ivoire ne manque pas de talents. Le sélectionneur Emerse Faé peut toujours compter sur des joueurs d'expérience comme Sébastien Haller, de retour en sélection après une longue absence. De plus, de jeunes talents émergent régulièrement et pourraient bien devenir les futures stars des Éléphants.

Pour inverser la tendance et convaincre plus de joueurs de rejoindre l'équipe nationale, plusieurs solutions peuvent être envisagées. D'abord, une meilleure organisation de la fédération ivoirienne et un suivi rapproché des binationaux. Ensuite, un investissement accru dans les infrastructures locales pour que les jeunes joueurs aient un cadre développé et attractif. Enfin, la mise en place d'un discours plus engageant et valorisant pour attirer ces talents qui hésitent entre leur pays d'origine et leur pays d'adoption.

Le choix de Désiré Doué met en lumière un enjeu non négligeable pour le football africain : comment retenir et intégrer les talents nés ou formés à l'étranger pour qu'ils participent au rayonnement de leur pays d'origine ?

Le conflit entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda continue de diviser l’Afrique, suscitant réactions et mobilisations. Dernier en date à prendre position, le rappeur ivoirien Didi B a annoncé sur ses réseaux sociaux qu'il refusait désormais toute invitation au Rwanda. Une décision forte qui traduit une prise de conscience tardive mais sincère face à une crise humanitaire dévastatrice. Au cœur de cette prise de position, la dénonciation du rôle du Rwanda dans la guerre qui ensanglante l'est de la RDC. L’artiste rejoint ainsi une liste grandissante de figures publiques qui prennent parti pour la paix et la justice. Mais au-delà du symbole, quelles conséquences pour Didi B et pour la mobilisation autour de ce conflit ?

Un boycott symbolique et un message de soutien à la RDC

Didi B annonce son refus de se produire au Rwanda : il pose un acte fort qui s’inscrit dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes. Le Rwanda est accusé depuis plusieurs années de soutenir les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), qui sévissent dans le Nord-Kivu, une province riche en ressources naturelles. Kinshasa dénonce régulièrement l'implication de Kigali dans les combats, une accusation soutenue par plusieurs rapports d’ONG et d’institutions internationales.

Didi B, qui s'était rendu au Rwanda en février pour participer aux Trace Awards, a expliqué qu'il n'était pas pleinement conscient de la situation au moment de sa visite. "Je n’avais pas conscience de la crise que traversent les habitants de l’est du Congo (RDC)", a-t-il déclaré. Il a pris cette décision après avoir reçu des messages de fans et d’activistes congolais l’alertant sur les violences commises dans la région. "Que ce soit pour des promoteurs ou des organisations internationales, je ne m’y rendrai plus jusqu’à nouvel ordre", a-t-il ajouté. Une décision qui résonne comme un appel à la responsabilité des artistes et des figures publiques africaines.

Un engagement tardif, mais sincère

Le monde de la musique et du divertissement africain est souvent resté en retrait sur les questions politiques et humanitaires. Mais la mobilisation de figures publiques comme Didi B change la donne. Son engagement, bien que tardif, marque un tournant. Après avoir publié une photo en compagnie d'une haute autorité rwandaise, il a reçu de nombreux commentaires indignés, l'incitant à se renseigner davantage sur le conflit. "Grâce aux retours de mes frères et sœurs congolais, j'ai compris la gravité des événements", a-t-il confié. Il a notamment souligné la violence du conflit en parlant d’un "génocide comprenant meurtres, extermination, esclavage, déportation, torture, violences sexuelles et persécutions".

Ce revirement de position montre comment les artistes peuvent devenir des relais d’information et d’indignation face à des crises souvent méconnues du grand public. Le rappeur ivoirien rejoint ainsi plusieurs autres figures de la culture africaine qui ont pris position contre les violences en RDC. Cependant, sa décision pourrait avoir des conséquences sur sa carrière, notamment en le privant d'opportunités de concert et de partenariats au Rwanda.

Didi B, en plus de boycotter le Rwanda, souhaite aller plus loin en sensibilisant ses fans et en soutenant les initiatives humanitaires en RDC. "Il était important pour moi de rejoindre mes frères congolais, artistes et bénévoles, pour que nous portions tous ensemble ce message haut et fort", a-t-il affirmé. Son engagement s'inscrit dans une dynamique plus large de mobilisation des artistes africains contre les conflits sur le continent.

La question qui se pose désormais est celle de l’impact réel de cette prise de position. Peut-elle encourager d’autres artistes à s’engager ? Peut-elle inciter les gouvernements africains à faire pression sur le Rwanda pour qu'il cesse tout soutien aux groupes armés ? Plus largement, cette affaire soulève une question centrale : les artistes africains doivent-ils s’impliquer davantage dans les crises politiques et humanitaires qui secouent le continent ?

Alors que la Côte d'Ivoire se prépare à une nouvelle échéance électorale, l'Union européenne annonce un soutien de 7 millions d'euros pour favoriser un processus électoral transparent et pacifique. Avec le programme "Tous engagés. Elections sans gbangban", ce financement vise à renforcer la participation démocratique et à prévenir d'éventuelles crises. L'histoire politique récente du pays, marquée par des violences post-électorales, impose une vigilance accrue pour garantir des élections inclusives et acceptées par tous. Au cœur de cette initiative, la mobilisation de la jeunesse et de la société civile devient un enjeu non négligeable pour l'avenir démocratique ivoirien.

Un Programme Structurant pour des Élections Transparentes

L'Union européenne déploie un programme de 7 millions visant à assurer un climat électoral apaisé : "Tous engagés. Elections sans gbangban", met l'accent est sur l'éducation civique et la sensibilisation des populations. Ce programme cible en priorité la jeunesse, souvent perçue comme un acteur déterminant dans la stabilisation du processus démocratique.

L'une des initiatives clés de ce projet repose sur le déploiement de 700 observateurs issus de la société civile, un dispositif essentiel pour surveiller la présidentielle de 2025 et les législatives de 2026. Cette mission d'observation vise à renforcer la transparence et à dissuader toute tentative de fraude ou d'intimidation. De plus, 15 localités identifiées comme sensibles bénéficieront d'actions de sensibilisation particulières afin de réduire les tensions avant le scrutin.

L'appui de l'UE et des partenaire pour des élections apaisées se traduit également par un accompagnement des institutions en charge de l'organisation des élections. Ce soutien technique et financier vise à améliorer la gestion logistique des scrutins, garantir un meilleur accès aux bureaux de vote et assurer une formation adéquate des agents électoraux.

Réduire les Risques de Crises Post-Électorales

L'histoire récente de la Côte d'Ivoire rappelle la nécessité d'un processus électoral inclusif et apaisé. La crise de 2010-2011, ayant entraîné la mort de près de 3 000 personnes, reste ancrée dans les mémoires. Plus récemment, la présidentielle de 2020 a également été marquée par des violences ayant fait au moins 85 morts.

La communauté internationale, et notamment l'Union européenne, suit avec attention la situation politique ivoirienne. Francesca di Mauro, ambassadrice de l'UE en Côte d'Ivoire, a tenu à rassurer : "L'UE n'a ni la vocation, ni la volonté de se substituer aux autorités ivoiriennes, ni d'influer sur le processus ou les résultats. Elle soutient une seule candidate : la cohésion sociale".

Toutefois, des interrogations persistent sur l'éligibilité de certains candidats d'opposition. Laurent Gbagbo, ancien chef d'État et figure politique majeure, demeure pour l'instant inéligible en raison d'une condamnation judiciaire. Cette situation alimente les tensions et pourrait être un facteur de crispation à l'approche du scrutin. L'opposition, de son côté, réclame une révision de la liste électorale, dont la publication provisoire est prévue prochainement.

La réussite du programme de l'UE repose sur sa capacité à rassembler et à instaurer un climat de confiance autour des élections. L'implication des jeunes et des organisations de la société civile s'inscrit dans une dynamique de consolidation démocratique. Mais au-delà de cet accompagnement international, c'est bien la volonté des acteurs politiques ivoiriens qui déterminera le bon déroulement du scrutin.

Alors que le pays aborde une nouvelle phase décisive, comment les différents partis et institutions peuvent-ils garantir un processus électoral inclusif et durablement pacifié ?

Le RollBall est un sport collectif innovant qui combine des éléments du handball, du basketball et du roller. Né en 2002 en Inde, il se joue sur des rollers avec un ballon de basketball. Chaque équipe est composée de six joueurs, dont cinq sur le terrain et un gardien de but. Les joueurs peuvent tenir le ballon avec une ou deux mains pour effectuer des passes ou des tirs, mais il est interdit de le frapper avec le poing.
BAAB.CI

En Côte d'Ivoire, le RollBall a connu une croissance notable ces dernières années, en grande partie grâce aux efforts de la Fédération Ivoirienne de RollBall (FIRB). Cette fédération, basée à Abidjan, s'est engagée dans la promotion et le développement de ce sport à travers diverses initiatives.

L'une des réalisations marquantes de la FIRB est la participation des équipes nationales masculine et féminine à la Coupe du Monde de RollBall 2023, qui s'est tenue à Pune, en Inde. Avant leur départ, les joueurs et joueuses ont été présentés lors d'une cérémonie au Palais des Sports de Treichville, témoignant de l'engagement du pays envers ce sport.

La FIRB organise également des tournois locaux pour promouvoir le RollBall auprès du grand public. Par exemple, un tournoi a été organisé en hommage à l'ancien Premier ministre Hamed Bakayoko, reflétant l'importance accordée à ce sport dans la culture ivoirienne.

Des clubs locaux, tels que le Marcory RollBall Club, jouent un rôle essentiel dans la formation des jeunes talents et la diffusion du RollBall à Abidjan. Ces clubs offrent aux passionnés une plateforme pour pratiquer et perfectionner leurs compétences, contribuant ainsi à l'expansion du sport dans la région.

Pour ceux qui souhaitent en savoir plus ou rejoindre la communauté du RollBall en Côte d'Ivoire, la page Facebook officielle de la Fédération Ivoirienne de RollBall fournit des informations actualisées sur les événements, les formations et les compétitions à venir.

En somme, le RollBall à Abidjan est en plein essor, porté par une fédération dynamique, des clubs actifs et une communauté passionnée, offrant ainsi une nouvelle dimension au paysage sportif ivoirien.

L'arrestation de trois militaires ivoiriens par les forces burkinabées à la frontière entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso soulève de nouvelles inquiétudes. Cet incident, qui n'est pas le premier du genre, intervient dans un contexte diplomatique déjà fragile entre les deux pays voisins. Faut-il y voir une simple erreur de navigation ou un symptôme de tensions grandissantes ?

Une patrouille qui tourne mal

Le mercredi 12 mars 2025, trois militaires ivoiriens ont été interpellés par des soldats burkinabés après avoir franchi, semble-t-il par erreur, la frontière entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Selon une source sécuritaire anonyme, les soldats des Forces armées ivoiriennes effectuaient une mission de patrouille aux abords de Téhini, une localité située dans la région du Bounkani, avant de se retrouver accidentellement sur le territoire burkinabé.

Bien que les circonstances exactes de leur arrestation demeurent floues, cet incident rappelle une affaire similaire survenue le 19 septembre 2023. À l’époque, deux gendarmes ivoiriens avaient été arrêtés par les forces burkinabées dans des conditions comparables. Ces derniers avaient été appréhendés alors qu’ils traquaient des orpailleurs clandestins près de la frontière. Ce précédent, marqué par plus d’un an de détention avant leur libération, fait craindre un nouvel imbroglio diplomatique.

Un contexte de tensions régionales

Cette arrestation intervient alors que la situation entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso est marquée par des relations en dents de scie. Depuis l’arrivée au pouvoir de la junte militaire burkinabée, les relations entre Ouagadougou et Abidjan sont devenues plus complexes, notamment sur les questions sécuritaires et économiques.

Les frontières entre les deux pays, en particulier dans la région du Bounkani, sont poreuses et souvent le théâtre d’activités illicites : orpaillage clandestin, trafic d’armes, et déplacements de groupes armés. Ces zones sont également marquées par des incursions djihadistes, ce qui pousse les forces ivoiriennes à intensifier leurs patrouilles. Toutefois, cette proximité sécuritaire avec le Burkina Faso crée parfois des incidents de franchissement involontaire, exacerbant la méfiance entre les deux États.

Les autorités ivoiriennes ont immédiatement cherché à clarifier la situation en plaidant pour une libération rapide des militaires arrêtés. Cependant, si le Burkina Faso décidait de retenir ces soldats comme ce fut le cas en 2023, cela pourrait raviver les tensions entre les deux nations et compliquer davantage leur coopération sécuritaire.

Quels enjeux pour la coopération ivoiro-burkinabée ?
La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso partagent une histoire commune et des liens économiques étroits. Des milliers de Burkinabés vivent en Côte d’Ivoire et contribuent à son économie, notamment dans les secteurs agricoles et du commerce. Toutefois, les relations politiques et sécuritaires ont été mises à rude épreuve ces dernières années.

La question de la coopération militaire et de la gestion des frontières reste un enjeu majeur. Les gouvernements des deux pays devront renforcer leur coordination pour éviter ce type d’incident et éviter d’alimenter les tensions inutiles. Une meilleure délimitation des frontières et la mise en place de mécanismes de gestion de crise pourraient contribuer à atténuer ces frictions.

Cependant, cette affaire pose une question plus large : jusqu’où les tensions politiques et militaires entre États voisins peuvent-elles influencer les relations bilatérales, même lorsque des intérêts communs sont en jeu ?

L'Église catholique traverse une période d'incertitude alors que la démission du pape François semble de plus en plus probable. Hospitalisé depuis plusieurs semaines et affaibli par la maladie, le souverain pontife de 88 ans pourrait annoncer sa renonciation. Trois éléments semblent accélérer cette décision : l'application du droit canonique, la convocation d'un consistoire inopiné et la dégradation de son état de santé. Que signifierait un tel bouleversement pour le Vatican et l'Église universelle ? Quels sont les enjeux d'une transition papale dans un contexte de crise mondiale ?

Une absence prolongée et une santé fragile

Depuis fin février, le pape François est hospitalisé pour une pneumonie bilatérale qui l'affaiblit considérablement. Si son état s'est stabilisé selon les rapports officiels, le Vatican a confirmé qu'il devait suivre un traitement médical prolongé, rendant improbable sa participation aux célébrations de la Semaine sainte et de Pâques, événements centraux du calendrier liturgique catholique.

Antoine-Marie Izoard, ancien responsable de l'agence de presse du Saint-Siège, explique que "le pape est dans l'incapacité physique d'assurer ses fonctions liturgiques". Une réalité qui, combinée à son grand âge et à son utilisation régulière d'un fauteuil roulant, relance les interrogations sur sa capacité à gouverner l'Église. Son message audio du 6 mars, marqué par une voix chevrotante, a renforcé les préoccupations des fidèles.

Un consistoire qui réveille le souvenir de Benoît XVI

Le 25 février dernier, le Vatican a annoncé la convocation d'un "consistoire ordinaire" dont la date reste à fixer. Or, ce type de réunion avait été précédemment utilisé par Benoît XVI pour annoncer sa renonciation en 2013, une première en six siècles.

Cette initiative de François suscite de nombreuses spéculations. Bernard Lecomte, spécialiste de la papauté, explique que "ce consistoire pourrait masquer une annonce décisive", rappelant que François a toujours exprimé une vision pragmatique de la fonction papale, ne souhaitant pas rester en poste si son état de santé l'empêchait d'exercer efficacement son ministère.

Des voix proches du Vatican évaluent cependant à "10 %" les chances que cette réunion aboutisse à une annonce de démission. La prudence reste de mise, car le pape a toujours affirmé son engagement à mener à bien le Jubilé de 2025, un événement majeur de la foi catholique qui culminera le 6 janvier 2026.

Le droit canonique et la transition papale

Le droit canonique, dans son article 332, prévoit la possibilité pour un pape de renoncer librement à sa charge. Il stipule que cette décision de renonciation du pape François doit être prise "sans contrainte" et "de manière explicite". Cette disposition avait déjà été appliquée par Benoît XVI, mais reste une exception dans l'histoire de l'Église.

Selon un canoniste interrogé par La Croix, "François pourrait très bien décider de se retirer si son état ne lui permet plus d'assumer pleinement son rôle, mais personne ne peut le forcer à partir". Cette situation place le Vatican face à un dilemme : comment assurer une transition sans provoquer de tensions internes ni de divisions entre progressistes et conservateurs ?

En cas de démission, un conclave devra être organisé pour élire un nouveau pape. Cette élection, qui réunit les cardinaux électeurs, pourrait marquer un tournant pour l'Église, entre continuité des réformes engagées par François et un retour à une ligne plus conservatrice.

L'éventualité d'une démission de François soulève de nombreuses interrogations sur l'avenir de l'Église catholique. Sous son pontificat, des réformes d'envergure ont été initiées : lutte contre les abus, ouverture aux communautés marginalisées, décentralisation du pouvoir ecclésial. Son départ pourrait redistribuer les cartes et influencer l'orientation future de l'institution.

Le prochain pape devra gérer des défis de taille : la crise des vocations en Occident, la montée des tensions entre courants progressistes et traditionalistes, ainsi que la place de l'Église dans un monde en mutation. Certains cardinaux se préparent déjà à une possible succession, réfléchissant aux profils les plus à même de poursuivre ou d'infléchir la dynamique actuelle.

Si le pape François venait à démissionner, qui pourrait prendre la relève pour guider l'Église dans une époque de profondes transformations ?

Après un premier opus couronné de succès, la comédie franco-ivoirienne "Le Gendarme d’Abobo" revient sur grand écran avec une suite très attendue. Prévu pour avril 2025, "Le Retour du Gendarme d’Abobo" s’annonce comme un cocktail d’humour, d’action et de satire sociale. Avec un casting enrichi et une intrigue captivante, ce film promet d’être l’un des plus grands succès cinématographiques de l’année en Afrique francophone.

Un casting de stars pour une comédie survoltée

Le réalisateur Antoine Vassil, fort du triomphe du premier volet en 2019, n’a pas lésiné sur les moyens pour offrir une suite encore plus grandiose. Il a reconduit des figures emblématiques du film, dont Michel Gohou dans le rôle principal, accompagné de Le Magnific, Ray Reboul, Agalawal et Joël. Mais cette fois, la distribution s’étoffe avec l’arrivée de talents venus d’autres horizons africains : le Burkinabè Oyou, le Camerounais Fingon Tralala, ainsi que les Sénégalais Niankou et Tanor Bou Diourbel. Cette diversité offre une palette d’interprétations humoristiques variée, renforçant la dimension panafricaine de l’œuvre.

Outre ces figures bien établies, "Le Retour du Gendarme d’Abobo" qui débarque en avril prochain met également en avant de jeunes acteurs émergents du cinéma ivoirien, illustrant ainsi la volonté du réalisateur d’assurer une transmission entre générations. Un pari audacieux qui pourrait bien porter ses fruits et séduire un large public.


https://www.youtube.com/watch?v=E-lk-853uRU

Une intrigue riche en rebondissements et en satire sociale

L’histoire reprend là où le premier film s’était arrêté. Après avoir brillamment déjoué un complot terroriste à Abobo, le gendarme Gokou, interprété par Michel Gohou, est décoré par les autorités ivoiriennes. Cette reconnaissance lui vaut une promotion inattendue : il devient chef d’une unité spéciale chargée de représenter la Côte d’Ivoire lors d’une compétition internationale opposant les forces de l’ordre africaines.

Cependant, tout ne se passe pas comme prévu. Dès son arrivée, Gokou doit faire équipe avec le lieutenant Leblanc, un gendarme français arrogant et maladroit, qui s’avère être le fils caché du président français. Entre quiproquos culturels, maladresses en cascade et affrontements hilarants, les deux protagonistes devront mettre de côté leurs différends pour mener à bien une mission capitale : protéger un dignitaire africain menacé par un réseau criminel international.

Avec des scènes tournées entre Abidjan et Grand-Bassam, le film promet un savant mélange de comédie burlesque et de critique sociale. Entre satire politique et humour absurde, "Le Retour du Gendarme d’Abobo" dresse un portrait incisif des relations diplomatiques et des stéréotypes culturels entre l’Afrique et l’Occident.

Un film au potentiel cinématographique énorme

L’engouement autour de cette suite est déjà palpable. En 2019, le premier volet avait enregistré plus de 20 000 entrées en salle, un record pour une production ivoirienne. Avec un budget plus conséquent et une distribution internationale, "Le Retour du Gendarme d’Abobo" vise à conquérir un public encore plus large.

L’essor du cinéma africain, notamment en Côte d’Ivoire, s’inscrit dans une dynamique de professionnalisation et d’internationalisation. Le film pourrait marquer un tournant dans l’industrie cinématographique du continent, prouvant que les productions locales peuvent rivaliser avec les grands succès internationaux. L’humour, la satire et l’action bien dosée font de cette œuvre un potentiel blockbuster africain.

Alors que les attentes sont élevées, une question demeure : cette suite parviendra-t-elle à surpasser le succès du premier volet et à marquer un tournant dans le paysage cinématographique africain ?

La cheffe ivoirienne Zeinab Bancé ne compte pas abandonner son rêve de figurer dans le Guinness World Records. Après une première tentative infructueuse, elle est de retour avec une détermination inébranlable pour réaliser son marathon culinaire et inscrire son nom dans l'histoire. Face aux nombreuses rumeurs qui ont circulé sur les raisons de son échec initial, elle a tenu à clarifier la situation lors d'une conférence de presse tenue le mardi 11 mars 2025. Démentant les allégations sur une supposée erreur technique, elle a affirmé que son échec était purement d'ordre organisationnel et non lié à une quelconque perte d'enregistrement.

Un premier échec entaché de polémiques

Zeinab Bancé a fermement rejeté les rumeurs selon lesquelles une erreur humaine aurait causé son échec à l'homologation du record Guinness car des informations relayées sur les réseaux sociaux affirmaient qu'un problème de carte mémoire avait conduit à la perte d'une partie des enregistrements nécessaires à la validation de son exploit. Face à ces accusations, la cheffe cuisinière a réagi avec fermeté : « L’histoire de la carte mémoire était une invention », a-t-elle déclaré, pointant du doigt une désinformation nuisible à son image.

Elle a expliqué que si son premier marathon culinaire n'a pas été validé, c’est en raison de critères techniques imposés par le Guinness World Records. L’absence de certains documents et de certains ajustements logistiques a compromis la reconnaissance de son record, mais elle a assuré que toutes les corrections nécessaires ont été apportées pour sa seconde tentative.

Une détermination sans faille pour une nouvelle tentative

Malgré les critiques et les obstacles rencontrés, Zeinab Bancé a confirmé qu’elle relancerait officiellement son marathon culinaire le 27 mars 2025, au Parc des Sports de Treichville. Cette fois, elle veut mettre toutes les chances de son côté pour assurer le succès de son entreprise et obtenir la reconnaissance du Guinness World Records. « La visite des autorités dans mon box n’a en aucun cas été un empêchement pour l’obtention de mon record Guinness », a-t-elle précisé, souhaitant couper court aux spéculations.

Ce marathon culinaire ne sera pas seulement un exploit personnel. Il représente également une opportunité pour la Côte d'Ivoire de briller sur la scène culinaire mondiale. L’événement pourrait non seulement mettre en lumière le talent de Zeinab Bancé, mais aussi promouvoir la richesse gastronomique ivoirienne à l'international.

Un appel au soutien du public et des institutions

Consciente que ce défi ne peut être relevé sans soutien, Zeinab Bancé a lancé un appel vibrant aux Ivoiriens et à tous les amateurs de cuisine pour venir la soutenir lors de cette seconde tentative. « J’ai besoin de tous les Ivoiriens pour cette seconde tentative. J’ai besoin de votre présence, car je ne dois surtout pas m’endormir pendant ces 5 à 6 jours... Vous pouvez venir à nouveau », a-t-elle insisté.

Au-delà du soutien du public, elle espère une implication des institutions ivoiriennes et des sponsors afin de garantir le bon déroulement de l'événement. Les enjeux sont importants, car ce record, s’il est homologué, renforcerait la visibilité de la Côte d'Ivoire dans le domaine de la gastronomie et du tourisme culinaire.

Alors que le compte à rebours est lancé pour ce nouveau marathon, une question se pose : cette tentative sera-t-elle celle qui fera de Zeinab Bancé une légende de la cuisine africaine sur la scène mondiale ?

La Côte d’Ivoire cherche à renforcer son attractivité économique en multipliant les initiatives visant à capter les investissements étrangers, notamment dans les secteurs minier et pétrolier. Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a entamé une mission stratégique aux États-Unis pour promouvoir les opportunités ivoiriennes. En participant à la 43e édition du CERAWeek à Houston, l'un des plus grands forums énergétiques mondiaux, il entend attirer des investisseurs et renforcer les capacités techniques du pays. Cette démarche s'inscrit dans une vision à long terme visant à positionner la Côte d'Ivoire comme un acteur incontournable du secteur énergétique africain.

Un plan de séduction pour les investisseurs internationaux

L’enjeu principal de cette mission aux États-Unis est d’attirer de nouveaux capitaux dans les secteurs pétrolier, gazier et minier. La Côte d’Ivoire dispose d’importantes ressources naturelles encore sous-exploitées, et le gouvernement veut créer un environnement propice aux investissements directs étrangers. Mamadou Sangafowa-Coulibaly met en avant les réformes mises en place pour garantir un cadre réglementaire transparent et attractif.

Lors du CERAWeek, il participe à des panels de haut niveau aux côtés de grands acteurs de l’industrie. Il présente les initiatives gouvernementales en faveur d’une exploitation responsable et durable des ressources naturelles. L’un des points d’attraction majeurs reste le bassin sédimentaire ivoirien, qui suscite un intérêt croissant grâce à des découvertes récentes telles que les gisements de Baleine et Calao. Ces avancées, fruit des réformes engagées sous l'impulsion du Président Alassane Ouattara, devraient favoriser une augmentation des investissements dans les années à venir.

La Côte d'Ivoire, futur hub énergétique de l'Afrique de l'Ouest ?

L’ambition de la Côte d'Ivoire ne se limite pas à attirer des investisseurs. Le pays veut également renforcer son autonomie énergétique et s’imposer comme un hub régional. Le développement du secteur extractif vise à maximiser les retombées économiques et à garantir une exploitation durable des ressources pour les générations futures.

Outre le pétrole et le gaz, la Côte d'Ivoire explore activement d'autres ressources stratégiques. L’exploitation de minerais comme le lithium et le coltan, essentiels à l’industrie des nouvelles technologies, est en plein essor. Avec la mine de Koné et d’autres projets d’exploration en cours, le pays se positionne progressivement comme un acteur clé du marché aurifère et minier africain.

Une transformation économique en marche

L’impact économique de cette stratégie d’attraction des investissements ne se fera pas sentir uniquement sur le secteur extractif. La vision du gouvernement intègre une diversification énergétique pour favoriser la production locale et réduire la dépendance aux importations. La transition énergétique, avec une montée en puissance des énergies renouvelables, constitue un autre axe d’action majeur.

L’enjeu pour la Côte d’Ivoire est donc double : attirer des investissements notamment américains pour exploiter au mieux ses ressources pétrolières et transformer cette richesse en moteur de développement économique durable. L’issue de la mission américaine du ministre Sangafowa-Coulibaly pourrait bien marquer un tournant décisif dans cette dynamique. Mais ces initiatives seront-elles suffisantes pour placer durablement la Côte d’Ivoire au premier plan du marché énergétique international ?

Burna Boy, parfois surnommé Odugwu, est un chanteur et compositeur nigérian dont le véritable nom est Damini Ebunoluwa Ogulu. Né le 2 juillet 1991 à Port Harcourt, il s'est fait connaître en 2012 grâce à son titre "Like to Party", extrait de son premier album studio "L.I.F.E" (2013). Par la suite, il enchaîne les succès musicaux. En 2017, il signe avec Bad Habit et Atlantic Records aux États-Unis, ainsi qu’avec Warner Music Group à l’international. Son troisième album studio, "Outside" (201, marque alors ses débuts auprès d’un grand label. L’année suivante, il reçoit le prix du meilleur artiste international lors des BET Awards. En juillet 2019, il dévoile "African Giant", suivi de "Twice as Tall" en 2020, puis "Love, Damini" en 2022.

Naissance

Damini Ogulu voit le jour le 2 juillet 1991 à Port Harcourt, au Nigéria. Son père dirige une entreprise de soudure tandis que sa mère exerce comme traductrice. Son grand-père, Benson Idonije, fut le premier manager de Fela Kuti. Durant son enfance dans le sud du Nigeria, il commence à produire ses propres beats à l’aide du logiciel FruityLoops. Après avoir suivi des études secondaires près de Lagos, il s’installe à Londres pour poursuivre son cursus académique. Burna Boy qualifie sa musique d’afro-fusion, un style qui mêle afrobeat, dancehall, reggae, rap et R&B.

2012–2015 : L.I.F.E et On a Spaceship

Le 12 août 2013, Burna Boy sort son premier album studio "L.I.F.E" sous le label Aristokrat Records, à la suite de sa deuxième mixtape "Burn Identity" (2011). Dès le premier jour, l’album s’écoule à 40 000 exemplaires. Peu après, Aristokrat Records revend les droits d’exploitation à Uba Pacific pour 10 millions de nairas. Ce projet comprend plusieurs collaborations avec des artistes tels qu'Olamide et Wizkid, et est marqué par l’influence musicale de Fela Kuti, King Sunny Ade et Bob Marley. L’album reçoit un accueil positif et obtient une nomination aux Nigeria Entertainment Awards 2014 pour l’album de l’année. En août 2013, il se hisse à la 7e place du classement Billboard Reggae Albums.

En 2014, Burna Boy quitte Aristokrat Records et crée l’année suivante son propre label, Spaceship Entertainment. Le 25 novembre 2015, il sort son deuxième album, "On a Spaceship", suivi en 2016 de l’EP "Redemption", composé de sept morceaux, dont "Pree Me", révélé sur Noisey.

2018-2022 : Outside, African Giant, Twice as Tall et Love, Damini

En janvier 2018, il apparaît sur "Sunshine Riptide", un titre du groupe américain Fall Out Boy. Quelques semaines plus tard, il dévoile "Outside", son troisième album, qui fusionne afrobeats, dancehall, reggae et road rap, avec des collaborations d’artistes britanniques comme Lily Allen et Mabel. Ce projet est encensé par la critique et est désigné album nigérian de l’année par Pulse Nigeria et Nigerian Entertainment Today. Il remporte l’album de l’année aux Entertainment Awards Nigeria et atteint la troisième place du classement Billboard Reggae Albums. Son single "Ye" devient un énorme succès et est classé meilleure chanson de l’année 2018 par plusieurs médias nigérians.


https://www.youtube.com/watch?v=lPe09eE6Xio

Le 3 janvier 2019, il est annoncé à l’affiche du festival Coachella aux côtés de Mr Eazi. Lors du Soundcity MVP Awards Festival, il rafle quatre trophées, dont celui de l’artiste africain de l’année. En mars 2019, il collabore avec le duo DJDS pour l’EP "Steel & Copper". Quelques mois plus tard, il reçoit le prix du meilleur artiste international aux BET Awards 2019 et devient l’artiste du mois chez Apple Music. Il enregistre également "Ja Ara E" pour l’album "The Lion King: The Gift" de Beyoncé.


https://www.youtube.com/watch?v=ZmUPx5FJIjk

Son quatrième album, "African Giant", voit le jour le 26 juillet 2019. Il décrit ce projet comme son œuvre la plus personnelle et le tease dès avril 2019 lors d’une session d’écoute privée à Los Angeles. L’album, initialement prévu avec 16 morceaux, est promu à travers la tournée "African Giant Returns". Il participe aussi à la bande originale du film "Queen and Slim" avec "My Money, My Baby", un titre contenant un sample de "Shakara" de Fela Kuti.


https://www.youtube.com/watch?v=7of6faOge2o

En 2020, il sort "Twice as Tall", un album produit par Sean Combs. Il y aborde des thèmes liés à l’Afrique et s’entoure d’artistes comme Youssou N’Dour ("Level Up"), Naughty by Nature, Chris Martin ("Monsters You Made"), Sauti Sol ("Time Flies") et Stormzy ("Real Life"). L’album mélange sonorités urbaines et influences africaines, en intégrant notamment des références à Fela Kuti et à la dramaturge ghanéenne Ama Ata Aidoo.

En mars 2021, Burna Boy remporte un Grammy Award dans la catégorie Meilleur album musical mondial. Le 7 juillet 2022, il dévoile "Love, Damini", son sixième album. En février 2023, il est couronné artiste africain de l’année aux Soundcity MVP Awards. En 2024, Burna Boy reçoit une nomination aux Grammy Awards pour le Meilleur album musical mondial.


https://www.youtube.com/watch?v=t-KBFFeK0jk

Discographie

Albums studio
- 2013 : L.I.F.E (Leaving an Impact For Eternity)
- 2015 : On a Spaceship
- 2016 : Redemption (EP)
- 2018 : Outside
- 2019 : African Giant
- 2020 : Twice as Tall
- 2022 : Love, Damini
- 2023 : I Told Them…

Singles marquants
- "Ye" (201
- "On The Low" (201
- "Gbona" (201
- "Anybody" (2019)

https://www.youtube.com/watch?v=so4dgTRaWFk
- "Be Honest" (avec Jorja Smith) (2019)
- "Another Story" (avec M.Anifest) (2019)
- "Ja Ara E" (avec Beyoncé) (2019)
- "Wonderful" (2020)

https://www.youtube.com/watch?v=k33o1IgtUEM
- "Monsters You Made" (avec Chris Martin) (2020)
- "Jerusalema Remix" (avec Master KG & Nomcebo) (2020)
- "Onyeka" (2021)
- "Kilometre" (2021)
- "Last Last" (2022) - Disque de platine
- "We Pray" (avec Coldplay, Little Simz, Elyanna et Tini) (2024)

https://www.youtube.com/watch?v=VZRevp5HlE4

Récompenses majeures
- 2021 : Grammy Award du Meilleur album de musique du monde

Burna Boy s’est imposé comme l’un des artistes les plus influents de la scène afro-fusion et continue de porter haut les couleurs de la musique africaine sur la scène internationale.

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