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RomeoIvoire a écrit Saisie De Plus De 1 100 Tonnes De Cacao À La Frontière Côte d'Ivoire Et Guinée
dans Agriculture
le 9 octobre 2024 à 14:17
La contrebande de cacao s'intensifie en Afrique de l'Ouest, notamment en raison des faibles rendements des récentes récoltes en Côte d'Ivoire et au Ghana, principaux producteurs mondiaux de cacao. Le Conseil du café et du cacao (CCC) de Côte d'Ivoire a récemment intercepté un convoi de 33 camions transportant plus de 1 100 tonnes de cacao à la frontière avec la Guinée, marquant ainsi une opération record contre la contrebande dans la région. Retour sur les enjeux économiques et sociétaux d'une telle prise.
La crise des rendements : un terreau fertile pour la contrebandeLes récentes faibles récoltes enregistrées en Côte d'Ivoire et au Ghana, deux géants mondiaux de la production de cacao, ont entraîné une situation inédite sur le marché international. La pénurie de fèves de cacao a provoqué une augmentation substantielle des prix, attirant l'attention de trafiquants à la recherche de profits rapides et élevés. Cette situation, qui révèle la fragilité des systèmes de production et de commercialisation du cacao dans la région, a contribué à l'émergence d'un commerce illégal d'une ampleur sans précédent. Avec la hausse des prix du cacao, le commerce illicite de cette ressource est devenu une opportunité alléchante pour de nombreux acteurs peu scrupuleux. Les faibles rendements agricoles, dus aux conditions climatiques difficiles, à l'appauvrissement des sols et à l'absence de soutien efficace aux producteurs, ont créé un contexte propice à l'intensification de la contrebande. Les trafiquants ont saisi l'occasion d'acheminer clandestinement des cargaisons de cacao vers des pays voisins, évitant ainsi les contrôles douaniers et contournant les taxes imposées par l'État ivoirien. C'est au cours d'une opération de surveillance minutieusement planifiée que le Conseil du café et du cacao de Côte d'Ivoire a réussi à intercepter un convoi de 33 camions transportant illégalement environ 1 100 tonnes de fèves de cacao. Cette interception s'est déroulée à la frontière avec la Guinée, un point de passage stratégique pour les trafiquants cherchant à écouler leurs marchandises hors des circuits officiels. Selon les autorités, cette prise constitue une saisie record, témoignant de l'ampleur de la contrebande dans la région. L'opération, préparée avec le soutien des services de sécurité, a permis de démanteler un réseau organisé, profitant des faiblesses de la surveillance frontalière et de la difficulté d'accès à certaines zones rurales. Le rôle crucial de la coopération entre les différentes forces de sécurité ivoiriennes et guinéennes est à souligner, dans un contexte où les réseaux de contrebandiers opèrent souvent au-delà des frontières nationales. "Nous devons intensifier nos efforts pour protéger notre économie contre ces pratiques qui la fragilisent", a déclaré un responsable du CCC. Les conséquences économiques de la contrebande de cacaoLa contrebande de cacao ne constitue pas seulement une atteinte aux revenus des producteurs, mais elle représente aussi une perte considérable pour l'État ivoirien. Chaque tonne de cacao échappant aux circuits légaux privée les caisses de l'État des taxes et impôts qui permettent de financer les infrastructures, les services publics, et les programmes de soutien aux producteurs agricoles. À long terme, cette fraude a pour effet de limiter les moyens de l'État pour améliorer les conditions de vie des populations rurales et pour soutenir un secteur stratégique de l'économie ivoirienne. Pour les producteurs locaux, la contrebande engendre aussi une distorsion des prix. Les fèves de cacao vendues en dehors des circuits officiels ne sont pas soumises aux règles strictes de fixation des prix et de qualité imposées par le CCC. Par conséquent, le cacao de contrebande est vendu à des prix plus élevés sur le marché international, créant un incitatif pour certains producteurs de rejoindre les circuits illégaux, au détriment de la filière officielle. Le Conseil du café et du cacao de Côte d'Ivoire, conscient des conséquences dramatiques de la contrebande sur l'économie nationale et sur la crédibilité de la filière cacaoyère ivoirienne, a multiplié les efforts pour endiguer ce fléau. Des mesures strictes de contrôle ont été mises en place, avec un renforcement des dispositifs de surveillance frontalière et une sensibilisation accrue des acteurs de la chaîne de valeur du cacao. La coopération entre les pays voisins est également un élément crucial de la lutte contre la contrebande. "Il est impératif de mettre en place des mécanismes de coopération régionale pour contrer ce phénomène transfrontalier", a affirmé un représentant du gouvernement ivoirien. Les autorités ivoiriennes travaillent à l'élaboration de nouvelles stratégies pour assurer une meilleure traçabilité des fèves de cacao, de la récolte à l'exportation. En outre, des campagnes de sensibilisation sont organisées afin de faire prendre conscience aux producteurs des conséquences néfastes de la contrebande sur l'économie et sur la durabilité de la filière. Le CCC a également mis en place des incitations pour encourager les producteurs à rester dans les circuits légaux, notamment en offrant des primes de qualité et en facilitant l'accès à des crédits. La problématique de la contrebande de cacao ne peut être résolue sans une implication active des acheteurs internationaux. En effet, ceux-ci ont un rôle prépondérant à jouer dans la traçabilité des fèves de cacao qu'ils achètent. Les grandes entreprises chocolatières, soucieuses de leur image et des attentes des consommateurs en matière de durabilité, doivent renforcer leurs mécanismes de contrôle et s'assurer que le cacao qu'elles achètent provient de sources légales et responsables. Certaines multinationales ont déjà commencé à mettre en place des programmes de certification et de traçabilité, visant à garantir que le cacao acheté répond à des normes éthiques et environnementales strictes. Cependant, ces efforts doivent être intensifiés et élargis pour couvrir l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement. "La lutte contre la contrebande de cacao est une responsabilité partagée, qui nécessite l'engagement de tous les acteurs, des producteurs aux acheteurs finaux", a souligné un représentant d'une grande entreprise chocolatière. Vers une solution durable : quels défis pour l'avenir ?Face à l'ampleur de la contrebande de cacao, il est évident que des solutions durables doivent être envisagées. Les défis sont nombreux : améliorer les rendements agricoles, renforcer la traçabilité, lutter contre la pauvreté des producteurs, et assurer une meilleure coordination entre les pays producteurs. La contrebande est avant tout une manifestation des dysfonctionnements du secteur cacaoyer, marqué par la précarité des conditions de vie des producteurs et par un partage inéquitable des revenus le long de la chaîne de valeur. Pour faire face à ces défis, des investissements dans l'agriculture durable et dans la modernisation des exploitations agricoles sont essentiels. Les producteurs doivent avoir accès à des outils leur permettant d'améliorer la productivité de leurs parcelles et de réduire leur dépendance vis-à-vis des intermédiaires. De plus, la création de coopératives solides et bien structurées peut permettre de renforcer le pouvoir de négociation des producteurs et de les inciter à adhérer aux circuits légaux. Cependant, la lutte contre la contrebande ne pourra réellement porter ses fruits que si elle s'accompagne d'une amélioration des conditions de vie des producteurs. L'État, les entreprises privées et les organisations internationales doivent travailler ensemble pour mettre en place des politiques de soutien à la production agricole, assurer un revenu décent aux producteurs, et éliminer les inégalités qui minent la filière. La saisie récente de 1 100 tonnes de cacao de contrebande en Côte d'Ivoire met en lumière les multiples enjeux économiques, sociaux et éthiques liés à la production de cette ressource précieuse. La lutte contre la contrebande est une nécessité impérieuse pour protéger l'économie ivoirienne et garantir une filière transparente et durable. Mais au-delà des opérations de sécurité, c'est une transformation en profondeur du secteur qui est requise. Les efforts entrepris par le Conseil du café et du cacao, les autorités ivoiriennes, ainsi que les initiatives des entreprises chocolatières doivent être complétés par des actions en faveur de la justice économique et de l'amélioration des conditions de vie des producteurs. La question demeure : quelle stratégie les acteurs du secteur sont-ils prêts à adopter pour garantir la durabilité de la filière cacaoyère en Afrique de l'Ouest et prévenir la persistance de la contrebande ?
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RomeoIvoire a écrit Comment Réussir Un Entretien d'Embauche En Côte d'Ivoire?
dans Carrière
le 8 octobre 2024 à 20:31
Réussir un entretien d'embauche est un passage crucial pour toute personne en quête d'emploi, et cela n'échappe pas aux candidats en Côte d'Ivoire. Avec un marché de l'emploi de plus en plus concurrentiel, il est essentiel de se préparer de manière optimale afin de mettre toutes les chances de son côté. Cet article explore les étapes et les stratégies à adopter pour faire la différence lors d'un entretien d'embauche en Côte d'Ivoire, depuis la préparation initiale jusqu'à la gestion des questions les plus complexes, en passant par l'attitude à adopter face aux recruteurs.
Se préparer efficacement : la clé de la réussiteLa préparation est sans doute l'élément le plus important pour réussir un entretien d'embauche. En Côte d'Ivoire, comme ailleurs, les recruteurs s'attendent à ce que les candidats aient pris le temps de se renseigner sur l'entreprise et sur le poste visé. Cela montre non seulement de l'intérêt, mais aussi de la motivation. Pour se préparer, il est recommandé de collecter des informations sur l'entreprise, ses activités, sa culture et ses valeurs. Les candidats doivent également bien comprendre les exigences du poste et préparer des exemples concrets de leurs expériences passées qui illustrent les compétences requises. Par exemple, un candidat postulant pour un poste de commercial pourrait présenter une situation où il a atteint, voire dépassé ses objectifs de vente précédents. La présentation personnelle : soigner la première impressionLa première impression est souvent déterminante lors d'un entretien d'embauche. En Côte d'Ivoire, où la culture valorise le respect et la présentation, il est essentiel de soigner son apparence et son attitude. Les candidats doivent porter une tenue appropriée, reflétant le sérieux et le respect envers l'entreprise et les recruteurs. À ce titre, une tenue professionnelle est souvent préférée, bien que certaines entreprises puissent adopter un style plus décontracté. Outre la tenue vestimentaire, la ponctualité est un autre élément fondamental. Arriver à l'heure, voire avec quelques minutes d'avance, est un signe de respect et de motivation. La façon de se présenter, la posture, le contact visuel et la façon de saluer sont autant d'éléments qui peuvent influencer la perception des recruteurs. Savoir gérer les questions classiques et les questions piègesDurant l'entretien, les recruteurs posent souvent des questions classiques telles que « Parlez-moi de vous », « Quelles sont vos qualités et vos défauts ? » ou encore « Pourquoi souhaitez-vous travailler chez nous ? ». Pour ces questions, il est important de préparer des réponses claires, concises et convaincantes. Par exemple, lors de la question sur les défauts, il est préférable de présenter un défaut mineur que vous avez travaillé à améliorer, tout en montrant une capacité d'auto-amélioration. Les questions pièges, quant à elles, visent à tester la réactivité et la sincérité des candidats. Des questions comme « Parlez-moi d'une fois où vous avez échoué » ou « Pourquoi devrions-nous vous choisir par rapport aux autres candidats ? » peuvent déstabiliser. La clé pour bien répondre est de rester honnête, de montrer ce que vous avez appris de vos échecs et de mettre en avant vos forces sans pour autant dénigrer les autres. L'importance de la communication non verbaleLa communication ne se limite pas aux mots. Pendant un entretien, la communication non verbale joue un rôle crucial dans la manière dont vous êtes perçu. En Côte d'Ivoire, comme ailleurs, un sourire sincère, un contact visuel approprié et une posture ouverte peuvent aider à établir un lien positif avec le recruteur. Les gestes, les expressions faciales et même la façon de s'asseoir sont autant de signaux qui reflètent la confiance en soi et la sincérité. Il est également important de faire preuve d'écoute active. Cela signifie non seulement entendre les questions posées, mais aussi montrer que vous êtes pleinement engagé dans l'échange. Des hochements de tête, des sourires et des réponses opportunes sont autant de manières de manifester cette écoute active. Poser des questions au recruteur : un signe de motivationVers la fin de l'entretien, les recruteurs donnent souvent l'opportunité aux candidats de poser des questions. Beaucoup de candidats considèrent cette partie comme une simple formalité, mais elle est en réalité une excellente occasion de se distinguer. Poser des questions pertinentes montre que vous avez un véritable intérêt pour l'entreprise et le poste. Par exemple, vous pouvez demander des informations sur les perspectives d'évolution au sein de l'entreprise, sur les équipes avec lesquelles vous travaillerez, ou encore sur les défis auxquels l'entreprise est confrontée. En posant des questions intelligentes, vous montrez que vous avez pris le temps de réfléchir au poste et que vous vous projetez déjà dans l'organisation. Cela peut également permettre de clarifier certains aspects du poste, vous assurant ainsi que l'emploi correspond bien à vos attentes de carrière. L'après-entretien : rester en contactUne fois l'entretien terminé, il est conseillé d'envoyer un message de remerciement au recruteur. Ce geste, souvent sous-estimé, peut faire toute la différence. Remercier le recruteur pour le temps accordé et réitérer votre intérêt pour le poste montre votre professionnalisme et votre motivation. En Côte d'Ivoire, comme ailleurs, ce type de suivi est particulièrement apprécié et peut vous distinguer des autres candidats. Il est important de noter que la préparation et la présentation peuvent varier en fonction du secteur d'activité. Par exemple, un entretien dans le secteur de la création artistique sera plus axé sur la présentation de travaux et de portefeuilles, tandis qu'un entretien dans le domaine bancaire nécessitera une tenue stricte et une grande précision dans les réponses techniques. Il est donc crucial d'adapter son approche en fonction des spécificités du secteur dans lequel vous postulez. Le contexte ivoirien : particularités culturelles et socialesEnfin, il est essentiel de tenir compte du contexte culturel et social de la Côte d'Ivoire lors d'un entretien d'embauche. Les recruteurs ivoiriens attachent souvent une grande importance aux valeurs de respect, de loyauté et d'humilité. Montrer que vous êtes conscient des réalités du pays, que vous comprenez la culture d'entreprise locale et que vous êtes prêt à vous y adapter est un point à ne pas négliger. Par ailleurs, l'esprit de communauté est très présent en Côte d'Ivoire, et beaucoup d'entreprises valorisent la capacité d'un candidat à travailler en équipe et à s'intégrer harmonieusement au sein d'un groupe. La dimension relationnelle est donc primordiale, et il est conseillé de mettre en avant ses compétences interpersonnelles et sa capacité à collaborer efficacement. Alors que le marché de l'emploi continue d'évoluer en Côte d'Ivoire, il est crucial pour les candidats de s'adapter aux nouvelles exigences des recruteurs. Comment les futurs candidats peuvent-ils se préparer aux changements à venir, notamment avec l'essor des nouvelles technologies et la digitalisation des processus de recrutement ? Quelle sera la place de la formation continue et de l'acquisition de nouvelles compétences dans ce contexte en pleine mutation ? https://www.youtube.com/watch?v=VVKPt0lni-A
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RomeoIvoire a écrit Introduction Aux Cryptomonnaies: Ce Que Les Ivoiriens Doivent Savoir
dans Cryptomonnaies
le 8 octobre 2024 à 20:20
Les cryptomonnaies sont aujourd'hui au centre de nombreuses discussions économiques et sociétales, et ce, partout dans le monde. Alors que l'intérêt pour ces monnaies numériques ne cesse de croître, il est essentiel de comprendre leur fonctionnement, leurs avantages et leurs risques, notamment en Afrique, et plus particulièrement en Côte d'Ivoire. Avec une population de plus en plus connectée et une adoption croissante des technologies numériques, les cryptomonnaies pourraient jouer un rôle significatif dans l'économie ivoirienne. Cet article propose une exploration approfondie de ce que les Ivoiriens doivent savoir sur les cryptomonnaies, ainsi que de leur potentiel impact sur l'économie nationale et sur la vie quotidienne.
Qu'est-ce qu'une cryptomonnaie ?La cryptomonnaie est une monnaie numérique, créée et gérée à l'aide de techniques de cryptographie avancées. Contrairement aux devises traditionnelles, comme le franc CFA, qui sont émises par une banque centrale, les cryptomonnaies sont décentralisées et fonctionnent sans autorité centrale de régulation. Le Bitcoin, créé en 2009 par une entité pseudonyme nommée Satoshi Nakamoto, a été la première cryptomonnaie et reste la plus connue à ce jour. Les cryptomonnaies reposent sur une technologie appelée blockchain, qui est une sorte de registre numérique transparent et immuable. La blockchain enregistre toutes les transactions effectuées avec une cryptomonnaie, garantissant ainsi la sécurité et la transparence des échanges. Cette technologie permet de se passer des intermédiaires financiers habituels, rendant ainsi les transactions plus rapides et souvent moins coûteuses. L'engouement pour les cryptomonnaies réside principalement dans leur potentiel à transformer le système financier traditionnel. Pour beaucoup, elles représentent une solution à des problèmes récurrents du système bancaire classique, tels que les frais élevés, les délais de traitement des transactions, et la dépendance à une autorité centrale. En Afrique, où une grande partie de la population reste non bancarisée, les cryptomonnaies offrent une alternative pour accéder aux services financiers. De plus, les cryptomonnaies ont été présentées comme une forme d'investissement prometteuse, avec des gains considérables pour ceux qui ont su investir tôt. Le Bitcoin, par exemple, a vu sa valeur passer de quelques centimes en 2009 à plusieurs dizaines de milliers de dollars au cours des dernières années. Cependant, cette volatilité est également la source de nombreux risques, les fluctuations des prix étant souvent abruptes et imprévisibles. Les cryptomonnaies en Côte d'Ivoire : un contexte en évolutionEn Côte d'Ivoire, l'intérêt pour les cryptomonnaies est en pleine croissance, notamment chez les jeunes et les entrepreneurs. Avec l'expansion rapide de l'accès à Internet et l'adoption accrue des smartphones, de nombreux Ivoiriens commencent à s'intéresser à ces nouvelles formes de monnaie. Certaines plateformes, telles que Binance, Coinbase ou Luno, permettent aux Ivoiriens d'acheter, de vendre et de stocker des cryptomonnaies. Toutefois, l'adoption des cryptomonnaies en Côte d'Ivoire se heurte encore à plusieurs obstacles. Le manque de régulation claire est l'un des principaux défis. Les autorités économiques et financières du pays n'ont pas encore établi de cadre juridique pour encadrer l'utilisation des cryptomonnaies, ce qui crée un climat d'incertitude pour les investisseurs potentiels. En outre, la volatilité des cryptomonnaies peut effrayer ceux qui ne sont pas familiers avec le fonctionnement des marchés financiers. Les avantages potentiels pour l'économie ivoirienneL'utilisation des cryptomonnaies pourrait offrir plusieurs avantages à l'économie ivoirienne. Tout d'abord, elles permettent de faciliter les transferts d'argent internationaux. La diaspora ivoirienne, qui envoie des fonds à leurs familles restées au pays, pourrait utiliser les cryptomonnaies pour éviter les frais élevés imposés par les institutions de transfert de fonds traditionnelles. Les transactions en cryptomonnaies sont généralement plus rapides et moins coûteuses, ce qui pourrait bénéficier à l'économie locale. Ensuite, les cryptomonnaies peuvent également encourager l'inclusion financière. En Côte d'Ivoire, une grande partie de la population est encore exclue du système bancaire traditionnel, faute de revenus stables ou de pièces d'identité suffisantes. Les cryptomonnaies, accessibles à travers un simple smartphone, pourraient permettre à ces personnes d'accéder aux services financiers, de participer à l'économie et de bénéficier de nouvelles opportunités. Par ailleurs, les cryptomonnaies pourraient favoriser les investissements étrangers en Côte d'Ivoire. Avec un cadre réglementaire adapté, le pays pourrait attirer des entreprises et des investisseurs internationaux intéressés par les opportunités qu'offre la blockchain, notamment dans les secteurs de l'agriculture, des énergies renouvelables et de la technologie. Les risques liés aux cryptomonnaiesMalgré leurs avantages potentiels, les cryptomonnaies présentent également des risques non négligeables, qu'il est essentiel de prendre en compte. La volatilité des prix est probablement le risque le plus évident. Le Bitcoin et d'autres cryptomonnaies peuvent voir leur valeur fluctuer de manière drastique en l'espace de quelques heures, voire de quelques minutes. Cette instabilité des prix peut être problématique pour ceux qui utilisent les cryptomonnaies comme moyen de paiement ou comme forme d'épargne. En outre, le manque de régulation représente un autre défi. En Côte d'Ivoire, comme dans de nombreux autres pays africains, il n'existe pas encore de cadre législatif clair pour encadrer les transactions en cryptomonnaies. Cette absence de réglementation ouvre la porte aux activités frauduleuses et expose les utilisateurs à des risques de fraude ou de piratage. Le risque de cybercriminalité est également élevé. Les cryptomonnaies étant entièrement numériques, elles sont la cible de cybercriminels qui cherchent à s'emparer des portefeuilles électroniques. De nombreux utilisateurs ont perdu des sommes considérables à la suite de piratages ou de scams. Il est donc essentiel de bien s'informer et de prendre toutes les précautions nécessaires avant de s'aventurer dans le monde des cryptomonnaies. La régulation : un enjeu crucial pour l'avenir des cryptomonnaies en Côte d'IvoirePour que les cryptomonnaies puissent réellement prendre leur envol en Côte d'Ivoire, il est nécessaire que les autorités mettent en place un cadre réglementaire adapté. Ce cadre devrait garantir la sécurité des transactions, protéger les investisseurs et favoriser une utilisation responsable des cryptomonnaies. Des initiatives de régulation ont été prises dans d'autres pays, avec des résultats encourageants, comme au Kenya ou au Nigéria, où les cryptomonnaies commencent à trouver leur place dans l'économie locale. La Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) pourrait jouer un rôle clé dans la mise en place de ces régulations. En établissant des règles claires pour les plateformes d'échange et en éduquant le public sur les avantages et les risques des cryptomonnaies, la BCEAO pourrait contribuer à créer un écosystème sûr et fiable pour ces monnaies numériques. L'éducation et la sensibilisation : des étapes indispensablesL'une des barrières à l'adoption des cryptomonnaies en Côte d'Ivoire est le manque de connaissance et de compréhension de ces actifs numériques. Beaucoup d'Ivoiriens restent méfiants vis-à-vis des cryptomonnaies, souvent perçues comme étant trop complexes ou risquées. Pour que l'adoption se généralise, il est essentiel de mettre en place des programmes d'éducation et de sensibilisation destinés à informer le public sur les opportunités, mais aussi sur les risques liés à l'utilisation des cryptomonnaies. Les institutions éducatives, les organisations non gouvernementales, et même les plateformes d'échange de cryptomonnaies peuvent jouer un rôle dans la vulgarisation de cette technologie. Des séminaires, des ateliers et des cours en ligne pourraient être organisés pour expliquer le fonctionnement des cryptomonnaies et de la blockchain, et pour enseigner aux gens comment se protéger contre les risques. Alors que l'intérêt pour les cryptomonnaies ne cesse de croître en Côte d'Ivoire, il est important de se poser la question de leur impact futur sur l'économie et la société ivoiriennes. Les cryptomonnaies ont le potentiel de transformer en profondeur le système financier ivoirien, en offrant de nouvelles opportunités pour l'inclusion financière, les transferts d'argent internationaux et les investissements. Cependant, cette transformation ne pourra se faire que si les régulateurs, les acteurs du secteur et la population travaillent ensemble pour créer un environnement sûr, transparent et adapté aux besoins du pays. Les cryptomonnaies pourront-elles un jour devenir une alternative sérieuse aux systèmes financiers traditionnels en Côte d'Ivoire, et dans quelle mesure leur adoption contribuera-t-elle à améliorer la vie des Ivoiriens ? La question reste ouverte, et le chemin vers cette transformation est encore long, mais les débats autour des cryptomonnaies ne font que commencer. https://www.youtube.com/watch?v=e-pIn5LR-eA
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RomeoIvoire a écrit Super Mémé: Début De La 3E Édition Pour Honorer Les Héroïnes De 70 Ans Et Plus
dans Culture
le 8 octobre 2024 à 19:57
La troisième édition du concours Super Mémé Côte d'Ivoire se tiendra le 26 octobre 2024 au Palais de la Culture de Treichville à 14h00. Cet événement unique en son genre est dédié aux femmes de 70 ans et plus, et vise à mettre en lumière leur résilience, leur engagement social et leur contribution exceptionnelle à la société ivoirienne. L'annonce officielle, faite lors d'une conférence de presse le 4 octobre dernier, a révélé un programme riche en émotions et en symboles. Après le succès des deux premières éditions, l'Association Super Mémé souhaite cette année offrir une célébration encore plus inspirante pour rendre hommage à ces femmes extraordinaires qui continuent d'impacter positivement leur communauté.
Rendre hommage aux héroïnes silencieuses de la sociétéSuper Mémé Côte d'Ivoire est bien plus qu'un simple concours. Cet événement vise à rendre hommage à des femmes qui, malgré leur âge avancé, restent actives et engagées dans leurs communautés. Mme Touré Mouanama, promotrice du concours, a souligné que cette initiative est une célébration de la résilience et de l'engagement des femmes âgées, tout en promouvant la cohésion sociale et les valeurs culturelles. « Les mémés représentent chacune les traditions et les valeurs de leur région, et leur contribution à la société doit être honorée », a-t-elle déclaré. Pour cette troisième édition, les organisateurs ont sélectionné les participantes dans les 14 districts autonomes de la Côte d'Ivoire, garantissant ainsi une représentation diversifiée des régions et des cultures du pays. Ces femmes, souvent considérées comme les piliers de leurs familles et de leurs communautés, ont été choisies pour leurs actions exemplaires et leur capacité à inspirer les jeunes générations. En mettant en avant leur contribution, l'événement vise à renforcer la reconnaissance et le respect envers les personnes âgées, qui sont souvent mises de côté dans la société moderne. Le programme de la compétition Super Mémé Côte d'Ivoire comprend plusieurs épreuves symboliques qui ont pour objectif de promouvoir des valeurs telles que la paix, la tolérance et la cohésion sociale. Chaque participante aura l'occasion d'exprimer un message de paix, reflétant l'importance de la stabilité et de l'unité nationale. Ces messages, souvent imprégnés de sagesse et d'expériences personnelles, résonnent avec l'ensemble de la société et rappellent les leçons à tirer des générations précédentes. Les participantes prendront également part à des danses traditionnelles, représentant la richesse culturelle de la Côte d'Ivoire. Ces prestations ne sont pas seulement une démonstration artistique, mais aussi une manière de rappeler l'importance des racines culturelles et de la transmission du patrimoine immatériel aux jeunes générations. Le défilé en tenue traditionnelle est un autre moment fort du concours, illustrant la diversité vestimentaire des régions ivoiriennes et leur unité dans la différence. L'engagement de la Lonaci et d'autres partenaires pour une cause nobleDepuis la première édition en 2022, la Loterie nationale de Côte d'Ivoire (Lonaci) est un partenaire majeur de l'événement. Karim Ouattara, Directeur général adjoint de la Lonaci, est l'ambassadeur du concours et n'a cessé de saluer la dimension sociale et solidaire du projet. « Cet événement est un moyen de reconnaître la contribution active des personnes âgées à notre société et de les encourager à continuer de participer pleinement à la vie communautaire », a-t-il affirmé. Cette année encore, la Lonaci apporte son soutien pour garantir la réussite de cette troisième édition. En plus de la Lonaci, des partenaires comme le ministère de la Cohésion sociale et Côte d'Ivoire Tourisme se sont joints à l'initiative. Leur contribution vise à assurer un événement de qualité, qui permette aux participantes de s'exprimer librement et de faire valoir leur rôle essentiel au sein de la société. La participation du public est également cruciale pour cette troisième édition du concours. Les spectateurs auront la possibilité de soutenir les participantes par leurs votes, lesquels représenteront 40 % de la notation finale. Le reste des points sera attribué par un jury composé de personnalités issues du monde culturel et artistique, qui évalueront les prestations sur des critères tels que la grâce, l'éloquence, et la préservation des valeurs culturelles. Les billets d'entrée, disponibles à partir de 10 000 FCFA, permettront non seulement de soutenir l'événement, mais aussi de contribuer à la cause des femmes âgées, dont les besoins sont parfois négligés. L'événement se veut également un cadre pour mobiliser des fonds afin de venir en aide à ces femmes, qui, malgré leur âge, continuent d'être actives, que ce soit dans le secteur informel ou dans des activités communautaires. Un modèle pour inspirer les jeunes générationsSuper Mémé Côte d'Ivoire ne se limite pas à une reconnaissance ponctuelle. Il s'agit également de montrer aux jeunes générations que l'engagement social et la résilience ne sont pas des valeurs qui disparaissent avec l'âge. Les participantes de ce concours sont des modèles de détermination, d'amour pour leur communauté et de transmission des valeurs. « En voyant ces femmes qui ont su traverser les épreuves de la vie, les jeunes filles peuvent trouver l'inspiration pour devenir des leaders dans leur propre communauté. C'est un hommage à la transmission et à la capacité des femmes à façonner l'avenir », a déclaré Mme Touré Mouanama. Le concours met ainsi en lumière l'importance du rôle des femmes âgées dans le tissu social et encourage les jeunes à poursuivre leur quête d'autonomie tout en restant attachées à leurs racines. Super Mémé Côte d'Ivoire est un événement qui rappelle que les personnes âgées sont des ressources précieuses pour la société. Le concours est une manière de dire que les femmes, même à un âge avancé, ont encore beaucoup à offrir, que ce soit en termes de sagesse, de savoir-faire, ou d'engagement. La cérémonie, qui aura lieu au Palais de la Culture de Treichville, s'annonce comme un moment de partage, de fierté et de reconnaissance pour toutes celles qui ont contribué, à leur manière, à façonner l'histoire de leurs communautés. Les organisateurs espèrent que cette troisième édition marquera les esprits et incitera la société ivoirienne à porter un regard différent sur les personnes âgées, à valoriser leur apport et à les inclure dans la dynamique de développement du pays. Le soutien des partenaires et la participation du public seront déterminants pour faire de cet événement un succès retentissant. La troisième édition de Super Mémé Côte d'Ivoire est l'occasion de réfléchir à la place des personnes âgées dans notre société. Comment faire en sorte que les seniors soient davantage valorisés et que leur contribution soit pleinement reconnue ? Quels autres moyens pourrions-nous mettre en place pour encourager leur participation active et leur intégration au sein de la communauté ivoirienne ? Autant de questions qui restent ouvertes et qui méritent une réflexion collective.
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RomeoIvoire a écrit CAN 2025: Haller Blessé Et Forfait Pour Les 3E Et 4E Journées Des Éliminatoires
dans Football
le 8 octobre 2024 à 19:48
La nouvelle est tombée comme un couperet. La Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a annoncé ce lundi 7 octobre l'indisponibilité de l'international ivoirien Sébastien Haller, convoqué pour participer aux 3ème et 4ème journées des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025. Cette absence, due à une blessure contractée à la hanche, représente un véritable coup dur pour les Éléphants, qui s'apprêtaient à affronter la Sierra Leone dans une double confrontation cruciale pour la suite de leur parcours qualificatif. Retour sur les événements et les enjeux de cette compétition continentale.
Une blessure qui tombe au pire momentL'absence de Sébastien Haller est sans doute un coup de massue pour l'équipe nationale ivoirienne. Le joueur de Leganés, qui évolue en Liga, a contracté une blessure à la hanche le vendredi 4 octobre 2024 lors de la 9ème journée de championnat face au FC Valence. Selon le communiqué de la FIF, l'international ivoirien sera indisponible pendant au moins dix jours pour des raisons médicales, une décision qui a été prise après une évaluation médicale approfondie. Ce forfait intervient à un moment crucial pour la sélection ivoirienne, qui doit disputer deux matchs importants dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025. Sébastien Haller, connu pour ses qualités de buteur et son expérience, était considéré comme un atout majeur pour les Éléphants face aux Leone Stars de la Sierra Leone. Son absence laisse un vide dans l'attaque ivoirienne, une situation qui inquiète les supporters et le staff technique, qui comptaient sur sa présence pour faire la différence lors de ces rencontres décisives. Pour pallier l'absence de Sébastien Haller, le sélectionneur national Emerse Faé a fait appel à Guy Stéphane Bedi, attaquant du FC San Pedro. Ce dernier a été appelé pour intégrer l'équipe durant cette fenêtre internationale qui s'étend du 7 au 15 octobre 2024. Bien que moins expérimenté sur la scène internationale, Guy Stéphane Bedi a su montrer ses compétences sur le plan local, où il a réalisé de bonnes performances avec son club. Cependant, les attentes sont grandes, et la pression est bien présente. Le jeune attaquant devra saisir cette opportunité pour se montrer à la hauteur de la situation et prouver qu'il peut être une solution viable en attaque. Pour Emerse Faé, c'est un pari, mais c'est aussi une chance de montrer la profondeur de l'équipe ivoirienne et de mettre en avant de nouveaux talents. « Nous avons toute confiance en Guy Stéphane Bedi, qui a démontré de belles choses avec son club. Nous espérons qu'il saura répondre aux attentes et aider l'équipe dans ces moments cruciaux », a déclaré le sélectionneur national. Les Éléphants face à un défi crucialLa double confrontation face à la Sierra Leone constitue un tournant décisif dans la campagne de qualification de la Côte d'Ivoire pour la CAN 2025, qui se tiendra au Maroc. Le premier match est prévu pour le vendredi 11 octobre 2024, au stade Laurent Pokou de San Pedro, tandis que le match retour se déroulera le 15 octobre au Complexe sportif Samuel-Kanyon-Doe de Monrovia, au Liberia. Ces deux rencontres sont capitales, non seulement parce qu'elles peuvent permettre aux Éléphants de consolider leur position en tête du groupe, mais aussi parce qu'elles serviront de test pour évaluer la résilience de l'équipe face aux imprévus. La Sierra Leone, bien que moins réputée que la Côte d'Ivoire sur la scène continentale, est connue pour son jeu physique et son envie de renverser les grandes équipes. Les Éléphants devront se présenter sous leur meilleur jour pour espérer récolter les six points en jeu. Le capitaine de la sélection, Franck Kessié, a appelé à la mobilisation et à l'unité de l'équipe. « La blessure de Sébastien est un coup dur, mais nous devons rester concentrés. Nous avons un groupe solide et nous sommes prêts à relever le défi. C'est ensemble que nous pourrons aller chercher la qualification », a-t-il affirmé lors de la conférence de presse pré-match. Le stade Laurent Pokou prêt pour accueillir les supportersLe stade Laurent Pokou de San Pedro, qui accueillera la rencontre du 11 octobre, est prêt à recevoir les énormes foules de supporters qui se préparent à encourager les Éléphants. La FIF a annoncé avoir pris des mesures pour assurer la sécurité et le bon déroulement de l'événement, et les billets ont été mis en vente plusieurs jours à l'avance. Les autorités espèrent que les supporters viendront en grand nombre pour galvaniser l'équipe, malgré l'absence d'une des têtes d'affiche, Sébastien Haller. À San Pedro, l'ambiance s'annonce électrique, les fans espérant voir leurs héros surmonter cette épreuve et continuer sur la voie de la qualification pour la CAN. Pour beaucoup, ces matchs à domicile sont l'occasion de rappeler la ferveur du peuple ivoirien pour le football et de montrer à quel point cette équipe représente un symbole d'unité et de fierté nationale. Les Éléphants devront faire face à la Sierra Leone avec une équipe remaniée, mais l'objectif reste le même : s'imposer et poursuivre leur parcours vers la CAN 2025. Le sélectionneur Emerse Faé a insisté sur l'importance de maintenir la dynamique de groupe et de ne pas laisser cette blessure perturber l'équipe. « Chaque joueur a un rôle à jouer, et c'est en restant soudés que nous pourrons faire face aux difficultés. Nous avons des talents, et nous devons faire confiance à ceux qui sont présents », a-t-il déclaré. L'absence de Haller pourrait également offrir l'opportunité à d'autres joueurs de se révéler et de prendre des responsabilités au sein de l'équipe. Des joueurs comme Christian Kouamé, qui a montré des signes prometteurs ces derniers mois, devront élever leur niveau de jeu pour compenser l'absence du buteur phare. La capacité de l'équipe à s'adapter aux imprévus sera déterminante pour la suite de la compétition. Quel avenir pour Sébastien Haller dans ces éliminatoires ?La question qui se pose maintenant est celle de l'avenir de Sébastien Haller dans cette campagne de qualification pour la CAN 2025. Sa blessure, bien que jugée sans gravité majeure, intervient à un moment crucial où chaque match compte pour la qualification. Le staff médical de la sélection est confiant quant à son rétablissement rapide, mais il faudra voir dans quelle mesure cette blessure affectera ses performances futures. Les supporters ivoiriens espèrent un retour rapide de leur attaquant vedette, qui est considéré comme l'une des pièces maîtresses du dispositif des Éléphants. En attendant, c'est une équipe sans Haller qui devra prouver sa valeur sur le terrain et montrer que le collectif peut prévaloir sur les individualités. Alors que les Éléphants se préparent à affronter la Sierra Leone, l'incertitude autour de la blessure de Sébastien Haller soulève des questions sur la capacité de l'équipe à maintenir son niveau de performance. Le défi est de taille, mais il représente aussi une opportunité pour les autres joueurs de se démarquer et de prouver qu'ils peuvent faire la différence. La question qui demeure est la suivante : comment l'équipe ivoirienne peut-elle surmonter cette épreuve et continuer son parcours vers la CAN 2025 sans l'un de ses meilleurs éléments ? Les matchs contre la Sierra Leone seront-ils l'occasion de révéler de nouveaux talents capables de porter les Éléphants vers la victoire ? Seul le terrain apportera la réponse.
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RomeoIvoire a écrit Le Conseil Du Coton Et De l'Anacarde Promeut La Noix De Cajou En Inde
dans Agriculture
le 8 octobre 2024 à 19:35
Du 24 au 27 septembre dernier, l'Ambassadeur de Côte d'Ivoire en Inde, Éric Camille N'Dry, a effectué une mission de prospection auprès des industriels de la transformation de la noix de cajou dans l'État du Kerala, au Sud-Ouest de l'Inde. Cette mission visait à encourager ces industriels à investir en Côte d'Ivoire et à y installer des unités de transformation. Une initiative qui s'inscrit dans la stratégie du pays pour accroître la valeur ajoutée de sa production de noix de cajou, tout en stimulant la création d'emplois et l'industrialisation du secteur agricole. Retour sur une initiative qui pourrait marquer un tournant dans la coopération économique entre ces deux nations, et sur les opportunités qu'elle pourrait ouvrir pour l'économie ivoirienne.
Une mission de prospection aux enjeux multiplesLa mission conduite par l'Ambassadeur Éric Camille N'Dry a permis d'établir un dialogue direct avec plusieurs acteurs clés de l'industrie du cajou au Kerala. Cette région est l'une des plus grandes productrices de noix de cajou en Inde et abrite un nombre important d'unités de transformation, ce qui en fait un partenaire stratégique pour la Côte d'Ivoire. L'Ambassadeur était accompagné de deux hauts responsables du Conseil du Coton et de l'Anacarde (CCA), Mamadou Doumbia, Directeur de la Commercialisation, et Ahmed Diomandé, Chef de service Gestion Sacherie, tous deux présents pour présenter les atouts de la Côte d'Ivoire en tant que partenaire économique. Lors des différentes rencontres, notamment avec le Ministre en charge des Industries du Kerala, P. Rajeev, ainsi qu'avec le Directeur Général du Kerala Cashew Board, des discussions ont été engagées autour des opportunités qu'offre la Côte d'Ivoire. Éric Camille N'Dry a mis en avant les avantages compétitifs du pays, notamment la disponibilité de terres agricoles, une production abondante de noix de cajou de qualité, ainsi qu'une stabilité politique et économique favorable aux investissements étrangers. Le secteur de la noix de cajou est l'un des plus dynamiques en Côte d'Ivoire, qui figure parmi les plus grands producteurs mondiaux, et qui ambitionne aujourd'hui de renforcer sa capacité de transformation locale. La transformation locale de la noix de cajou représente un enjeu stratégique pour la Côte d'Ivoire. Actuellement, la majorité de la production ivoirienne de noix de cajou est exportée à l'état brut, ce qui limite la valeur ajoutée et les retombées économiques pour le pays. En invitant les industriels indiens à s'implanter en Côte d'Ivoire, le gouvernement vise à inverser cette tendance. « Nous souhaitons que la valeur ajoutée de notre production de noix de cajou soit créée ici, en Côte d'Ivoire, afin de générer davantage d'emplois et de revenus pour nos populations », a expliqué l'Ambassadeur. L'industrialisation du secteur du cajou permettrait de créer des milliers d'emplois, notamment pour les jeunes et les femmes, qui constituent une part importante de la main-d'œuvre agricole dans le pays. En outre, le développement de capacités de transformation locales contribuerait à renforcer la résilience de l'économie ivoirienne face aux fluctuations des prix des matières premières sur les marchés internationaux. Une coopération avec les industriels indiens, qui disposent d'une expertise reconnue en matière de transformation de la noix de cajou, pourrait ainsi bénéficier grandement au développement du secteur en Côte d'Ivoire. Vers une concrétisation du partenariat avec le Kerala Cashew BoardCette mission a également été l'occasion de renforcer les relations entre le Conseil du Coton et de l'Anacarde (CCA) de Côte d'Ivoire et le Kerala Cashew Board. En 2023, un Mémorandum d'entente avait été signé entre ces deux entités pour favoriser la commercialisation de la noix de cajou importée de Côte d'Ivoire en Inde. Les discussions récentes ont porté sur les moyens de lever les obstacles qui ont freiné la mise en œuvre de cet accord et de permettre une coopération plus efficace. Le Kerala, étant l'une des régions les plus dynamiques en termes de transformation de noix de cajou, présente un intérêt tout particulier pour la Côte d'Ivoire. La collaboration entre le CCA et le Kerala Cashew Board pourrait ouvrir la voie à un partenariat mutuellement bénéfique, où les compétences techniques indiennes viendraient soutenir le développement de la capacité de transformation ivoirienne, tout en assurant un approvisionnement de qualité pour les industriels indiens. Pour les industriels du Kerala, investir en Côte d'Ivoire représente une opportunité stratégique. La Côte d'Ivoire offre un accès direct à une matière première abondante et de qualité, réduisant ainsi la dépendance aux importations. En outre, la proximité des zones de production aux unités de transformation permettrait de réduire les coûts logistiques, tout en améliorant la traçabilité et la qualité du produit transformé. P. Rajeev, Ministre en charge des Industries du Kerala, a salué l'initiative de l'Ambassadeur et exprimé son intérêt pour un renforcement de la coopération avec la Côte d'Ivoire. « Le Kerala a une longue tradition dans la transformation de la noix de cajou, et nous voyons dans ce partenariat une occasion unique de diversifier nos activités et de contribuer au développement de l'industrie en Côte d'Ivoire », a-t-il déclaré. Pour les industriels indiens, cette collaboration pourrait également leur permettre de pénétrer de nouveaux marchés en Afrique de l'Ouest, une région en pleine croissance économique. La Côte d'Ivoire est aujourd'hui le premier producteur africain de noix de cajou, avec une production annuelle qui avoisine les 800 000 tonnes. Cependant, seuls environ 10 % de cette production est transformée localement, le reste étant exporté brut vers des pays comme l'Inde ou le Vietnam, où il est transformé avant d'être réexporté vers les marchés internationaux. Le potentiel de croissance pour la filière anacarde en Côte d'Ivoire est donc immense, mais il nécessite des investissements importants pour développer les infrastructures et renforcer les capacités de transformation. La collaboration avec les industriels indiens pourrait permettre d'accélérer ce processus et d'apporter une expertise précieuse en termes de technologies de transformation, de gestion des chaînes de production et de formation de la main-d'œuvre. Les autorités ivoiriennes sont bien conscientes de ces enjeux et multiplient les initiatives pour attirer les investissements étrangers dans ce secteur clé de l'économie nationale. Le défi de la durabilité et des bénéfices partagésUn des points cruciaux abordés lors de cette mission a été la nécessité de garantir que les investissements dans le secteur du cajou soient bénéfiques non seulement aux entreprises, mais aussi aux communautés locales. La Côte d'Ivoire veut que l'industrialisation de la filière se fasse dans le respect des normes de durabilité, en intégrant des pratiques agricoles écologiquement responsables et en assurant une juste répartition des retombées économiques. Les responsables du CCA ont insisté sur l'importance de la formation des producteurs locaux, afin d'améliorer la qualité des noix et de maximiser les bénéfices pour les petits exploitants. Ils ont également évoqué la mise en place de partenariats public-privés pour assurer le financement des infrastructures nécessaires à l'industrialisation de la filière. « Nous voulons que ce partenariat soit gagnant-gagnant, où chaque acteur de la chaîne de valeur trouve son intérêt », a déclaré Mamadou Doumbia. La mission de l'Ambassadeur Éric Camille N'Dry au Kerala pourrait bien marquer le début d'une nouvelle ère pour la filière anacarde en Côte d'Ivoire. En attirant des investissements indiens, le pays espère développer son secteur de transformation, créer des emplois et accroître la valeur ajoutée de sa production. Mais de nombreux défis restent à relever, notamment en termes de durabilité, de formation de la main-d'œuvre et de développement des infrastructures. L'initiative de coopération entre la Côte d'Ivoire et l'Inde pourrait-elle servir de modèle pour d'autres secteurs de l'économie ivoirienne, en particulier ceux qui dépendent encore trop des exportations de matières premières non transformées ? Comment garantir que les bénéfices de cette coopération soient partagés de manière équitable entre toutes les parties prenantes, des producteurs aux investisseurs ?
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RomeoIvoire a écrit Lutte Contre Le Tabagisme Les Pays Misent Sur La Taxation Pour Financer La Santé
dans Société
le 8 octobre 2024 à 19:17
Le 7 septembre 2024, Nairobi, la capitale du Kenya, a accueilli le Sommet africain sur l'amélioration des mesures de taxation du tabac, organisé par l'Alliance pour le contrôle du tabac en Afrique (Acta). Ce sommet de 72 heures se veut être un cadre de partage d'expériences et de réflexion autour des meilleures stratégies pour lutter contre le tabagisme et financer la santé publique sur le continent. Retour sur les moments forts de cet événement où experts, responsables gouvernementaux et acteurs de la société civile ont réfléchi aux moyens de réduire l'impact du tabac sur les populations africaines, tout en garantissant des ressources pour améliorer les services de santé.
La vision du Kenya : une stratégie intégrée pour la santé publiqueLe sommet s'est ouvert par l'intervention de Pauline Achieng, représentante du ministère de la Santé du Kenya, qui a déclaré que le tabagisme représente « un véritable fardeau » pour le continent africain. Selon elle, la consommation de tabac est une épidémie croissante qui pèse sur les systèmes de santé africains, déjà fragiles. Malgré les campagnes de sensibilisation, la consommation de tabac ne cesse d'augmenter, notamment en raison des stratégies marketing agressives des industriels du tabac qui ciblent les jeunes. Le gouvernement kenyan s'est aligné sur la vision défendue par l'Acta, en faveur d'une augmentation des droits d'accises sur les produits du tabac, qu'ils soient fabriqués localement ou importés. Pauline Achieng a cité l'exemple de l'Afrique du Sud, qui, dès 1990, a choisi d'augmenter ses taxes sur le tabac. Cette mesure a permis une réduction significative de la consommation, tout en augmentant les recettes fiscales. « C'est une solution gagnante à tous les niveaux : elle protège la santé des citoyens tout en générant des ressources essentielles pour les programmes de santé », a-t-elle expliqué. La stratégie proposée au cours de ce sommet repose sur l'article 6 de la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac (Cclat), qui préconise l'utilisation des mesures fiscales pour réduire la consommation de tabac. L'objectif n'est pas de « punir les industriels ou les consommateurs, mais de mener une gouvernance responsable orientée sur l'avenir », a martelé Pauline Achieng. En augmentant les taxes, les gouvernements espèrent non seulement réduire la consommation, mais aussi générer des revenus supplémentaires pour financer la santé publique. Léonce Sessou, secrétaire exécutif de l'Acta, a rappelé que le tabac est l'un des principaux facteurs de risque pour les maladies non transmissibles, telles que le cancer ou le diabète. Les conséquences sanitaires et économiques du tabagisme sont bien documentées : « Le tabac coûte cher à nos États, et il est impératif de le taxer aussi fortement que possible pour couvrir les frais de santé qu'il génère », a-t-il ajouté. L'Acta plaide ainsi pour une Afrique en bonne santé, où le bien-être de chaque citoyen est protégé. Réduire l'accessibilité : la stratégie de l'OMS AfriqueNoureiny Tcha-Kondor, représentant de l'OMS Afrique, a mis en avant la nécessité de rendre les produits du tabac moins abordables pour le consommateur final. Selon lui, des taxes plus élevées doivent s'accompagner de mesures fiscales spécifiques pour garantir que les produits deviennent inaccessibles aux jeunes et aux personnes à faibles revenus. « Nous devons nous assurer que les prix du tabac dissuadent les gens de l'acheter, et cela nécessite des politiques fiscales courageuses et ambitieuses », a-t-il expliqué. L'OMS encourage également les pays africains à adopter une politique fiscale mixte, incluant un ratio d'imposition sur le prix de vente et une taxe fixe par paquet de cigarettes. Pour les pays de la CEDEAO, par exemple, une recommandation consiste à appliquer un ratio de 50 % de taxe sur le prix de vente, ajoutée à une taxe fixe de 250 FCFA par paquet. Ces mesures, bien que difficiles à mettre en œuvre dans certains contextes économiques, sont jugées indispensables pour lutter efficacement contre le tabagisme. La Côte d'Ivoire a été présentée lors du sommet comme un exemple à suivre en Afrique de l'Ouest en matière de taxation des produits du tabac. Antoine Konan Kouassi, sous-directeur de la législation à la Direction générale des impôts (DGI), a expliqué que la Côte d'Ivoire applique une taxe globale de 49 % sur les produits du tabac, quel que soit leur lieu de fabrication. Cette taxe comprend les droits d'accises, une taxe pour le développement du sport et une taxe de solidarité pour la lutte contre le VIH/Sida et le tabagisme. Cette approche a permis au pays de réaliser des avancées significatives tant en termes de réduction de la consommation qu'en termes de financement des programmes de santé. Les recettes fiscales issues de la taxation du tabac ont augmenté, passant de 52,3 milliards de FCFA en 2021 à 60 milliards en 2023, ce qui a permis de financer directement des initiatives de santé publique. « L'affectation d'une partie des taxes sur le tabac pour financer la santé est une initiative louable qui doit être encouragée », a affirmé Antoine Konan Kouassi. Une taxe sur les mégots pour protéger l'environnementLa Côte d'Ivoire ne s'arrête pas là. Antoine Konan Kouassi a annoncé que le gouvernement prévoyait d'introduire une nouvelle taxe sur les mégots de cigarette, en vue de lutter contre la pollution qu'ils génèrent. « Le mégot de cigarette est un déchet toxique, difficile à collecter et très nuisible pour l'environnement. En créant une taxe sur ce reste inutile, nous voulons nous assurer que les torts causés à l'environnement par la consommation de tabac soient en partie réparés », a expliqué le responsable ivoirien. Cette nouvelle mesure s'inscrit dans une vision plus large de l'engagement de la Côte d'Ivoire en faveur de la protection de l'environnement et de la santé publique. En allouant une partie des recettes fiscales à la gestion des déchets et à la préservation de l'environnement, le gouvernement montre sa volonté d'adopter une approche holistique de la lutte contre le tabac. Au cours du sommet, de nombreux intervenants ont également insisté sur la nécessité d'une coopération accrue entre les pays africains pour renforcer la lutte contre le tabagisme. L'Acta a fait appel à une plus grande harmonisation des politiques fiscales sur le tabac entre les pays du continent, afin d'éviter que les différences de taxation ne conduisent à des écarts de prix qui inciteraient les consommateurs à se tourner vers des marchés plus abordables. Le sommet a été marqué par des discussions sur les moyens de surmonter les obstacles que rencontrent certains pays dans la mise en place de taxes plus élevées. Les représentants de la société civile ont souligné l'importance d'une volonté politique forte et d'un soutien international pour garantir la mise en place de ces mesures. « Nous devons nous soutenir mutuellement et travailler ensemble pour construire une Afrique sans tabac », a déclaré un représentant de l'Alliance pour la lutte antitabac en Asie du Sud-Est (Seatca). L'augmentation des taxes sur le tabac ne représente qu'un des volets de la lutte contre le tabagisme en Afrique. Les participants au sommet ont également insisté sur la nécessité d'intensifier les campagnes de sensibilisation et d'éducation, notamment auprès des jeunes, qui restent une cible privilégiée des industriels du tabac. La création de programmes de soutien pour les personnes souhaitant arrêter de fumer a été également évoquée comme un élément essentiel pour garantir l'efficacité des politiques fiscales. Les pays participants se sont engagés à renforcer leur collaboration pour mettre en place des initiatives communes, telles que des programmes de prévention régionaux et des actions concertées contre le commerce illicite des produits du tabac. Pour beaucoup, il est essentiel de s'assurer que la lutte contre le tabac fasse partie intégrante des politiques de santé publique, afin de créer un environnement où les jeunes ne soient plus exposés aux dangers de la cigarette. Le Sommet africain sur l'amélioration des mesures de taxation du tabac marque une étape importante dans la lutte contre cette épidémie silencieuse qui touche des millions de personnes sur le continent. L'engagement des gouvernements et des organisations de la société civile montre qu'il est possible de réduire la prévalence du tabagisme, tout en renforçant les systèmes de santé grâce aux recettes fiscales générées. Cependant, de nombreuses questions subsistent : comment garantir que les taxes sur le tabac soient appliquées de manière équitable et efficace dans tous les pays africains ? Et comment s'assurer que les recettes fiscales soient réellement utilisées pour améliorer la santé publique et soutenir les populations les plus vulnérables ?
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RomeoIvoire a écrit Musique: Schimea Revient Avec Un Ep Inédit Après 5 Ans De Carrière Aux USA
dans Musique/Radio
le 8 octobre 2024 à 19:05
Après cinq années passées aux États-Unis, l'artiste chrétien ivoirien Schimea, de son vrai nom Eliab Schimea N'Guessan, est de retour en Côte d'Ivoire. Son arrivée à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët, le samedi 5 octobre dernier, a été marquée par une chaleureuse étreinte avec ses fans, impatiemment réunis pour accueillir leur idole. Le jeune musicien de 29 ans, qui est également militaire au sein de la US Navy, revient sur la scène musicale ivoirienne pour un projet qui lui tient à cœur : l'enregistrement d'un nouvel EP intitulé "Rachat". Retour sur un parcours hors du commun, entre musique et engagement spirituel, qui mêle foi, talent, et dévouement.
Un artiste ancré dans la foi et la musiqueSchimea n'est pas seulement un musicien talentueux, c'est aussi un artiste dont la carrière est indéniablement liée à sa foi chrétienne et à son engagement religieux. Issu d'une famille chrétienne engagée, avec un père pasteur, il a été plongé dès son plus jeune âge dans l'univers de la musique religieuse. Depuis son adolescence, Schimea a su développer une maîtrise exceptionnelle de plusieurs instruments tels que le piano, la guitare basse, la batterie et le djembé. Ces talents l'ont mené à intégrer divers groupes de musique au sein des communautés religieuses en Côte d'Ivoire, notamment l'AEECI de Bouaflé et Oumé, ainsi que les Assemblées de Dieu d'Adjamé-Dallas. Son passage aux États-Unis a été décisif dans sa carrière. Après s'être installé dans ce nouveau pays et avoir acquis la nationalité américaine, Schimea a continué à perfectionner son art tout en servant dans la US Navy, une expérience qui a enrichi sa vision de la vie et sa pratique musicale. Mais malgré la distance, il n'a jamais perdu de vue ses racines ivoiriennes ni son engagement envers la musique chrétienne. C'est ce mélange d'expériences diverses qui rend son retour sur la scène musicale ivoirienne si spécial aujourd'hui. Le retour de Schimea à Abidjan n'a pas été passé inaperçu. Samedi dernier, l'ambiance à l'aéroport Félix Houphouët-Boigny était électrique. Des dizaines de fans s'étaient rassemblés pour accueillir leur artiste préféré, exprimant leur fierté de le voir revenir sur ses terres d'origine. Schimea, visiblement ému, a salué ses supporters en promettant de leur offrir un projet musical unique. « Je suis très heureux d'être de retour et de partager avec vous cette nouvelle aventure musicale », a-t-il déclaré lors d'une brève allocution sur le tarmac. Cet accueil montre que le public ivoirien n'a pas oublié Schimea, et que son absence prolongée n'a fait que renforcer l'attente et l'engouement pour sa musique. Son retour est perçu comme une promesse de renouveau pour la scène musicale chrétienne ivoirienne, qui connaît un regain d'activité ces dernières années. Un projet ambitieux : l'EP "Rachat"Schimea n'est pas revenu en Côte d'Ivoire les mains vides. L'artiste est venu enregistrer un EP de six titres, intitulé "Rachat", un projet qu'il souhaite offrir à son public ivoirien avant de retourner aux États-Unis. Cet EP est plus qu'une simple compilation de chansons ; c'est une véritable déclaration d'amour à la musique chrétienne et une marque de reconnaissance envers ses racines. L'artiste, actuellement en studio, travaille d'arrache-pied pour finaliser ce projet, qui devrait être disponible dans les prochaines semaines. Dans un post sur sa page Facebook, Schimea a partagé son enthousiasme pour ce nouveau projet, promettant de belles surprises à venir pour ses admirateurs. « Je prépare quelque chose de spécial pour vous, quelque chose qui vient du fond du cœur. Restez à l'écoute, car de grandes choses arrivent ! », a-t-il écrit, laissant ses fans impatients et curieux de découvrir son nouvel univers musical. Le titre "Rachat" n'a pas été choisi au hasard. Fidèle à son engagement spirituel, Schimea souhaite transmettre un message d'espoir, de rédemption et de renaissance à travers cet EP. Chaque chanson de ce projet est pensée pour toucher le cœur des auditeurs, les inspirer, et leur rappeler l'importance de la foi en Dieu, même dans les moments les plus difficiles. « Ma musique est un outil pour parler aux cœurs, pour rappeler que, quelles que soient les épreuves, il y a toujours un espoir, un rachat », a confié l'artiste. Ce message est particulièrement pertinent dans le contexte actuel, où de nombreux jeunes Ivoiriens font face à des défis socio-économiques. La musique de Schimea se veut être une source de réconfort et d'inspiration, un rappel que la foi peut aider à surmonter les obstacles de la vie. Pour l'artiste, cet EP est un moyen de témoigner de son parcours personnel, de ses épreuves et de ses victoires, tout en partageant un message universel d'amour et de réconciliation. Ce qui distingue également Schimea des autres artistes, c'est son parcours atypique. En plus d'être musicien, il est militaire au sein de la US Navy, un engagement qui lui a permis de voyager à travers le monde et de rencontrer des personnes issues de cultures diverses. Ce double engagement, musical et militaire, fait de Schimea un artiste unique en son genre. « Mon expérience dans la Navy m'a appris la discipline, la rigueur, mais aussi l'importance de rester fidèle à soi-même et à ses valeurs. Cela a énormément influencé ma musique », explique-t-il. Pour Schimea, la musique et l'armée ne sont pas incompatibles, bien au contraire. Ces deux mondes, apparemment opposés, se complètent et enrichissent sa créativité. Ses expériences de vie, que ce soit sur le terrain militaire ou sur scène, nourrissent ses compositions et lui permettent de proposer des textes authentiques, à la fois touchants et profonds. Un regard tourné vers l'avenirAlors que Schimea se concentre sur la finalisation de son EP, il ne cache pas ses ambitions pour l'avenir. L'artiste envisage de poursuivre sa carrière musicale aux États-Unis tout en continuant à se produire en Côte d'Ivoire. Il espère ainsi créer un pont entre ces deux cultures qui ont fait de lui l'artiste qu'il est aujourd'hui. « Je veux être un ambassadeur de la musique chrétienne ivoirienne aux États-Unis, et montrer au monde la richesse de notre culture et de notre foi », affirme-t-il avec conviction. Schimea prévoit également d'organiser une série de concerts en Côte d'Ivoire avant de repartir aux États-Unis. Ces concerts seront l'occasion pour lui de reconnecter avec son public, de partager ses nouvelles compositions et de célébrer ce retour tant attendu. Pour lui, la musique est un moyen de se rapprocher des autres, de partager des moments d'émotion et de communion. « Rien n'est plus précieux que de voir des visages s'illuminer à l'écoute de ma musique. C'est pour cela que je fais ce que je fais », conclut-il. Le retour de Schimea en Côte d'Ivoire symbolise une nouvelle étape pour la musique chrétienne dans le pays. Alors que de nombreux jeunes artistes s'efforcent de faire entendre leur voix, le parcours de Schimea est une source d'inspiration et de motivation. Son engagement, sa foi et sa détermination montrent qu'il est possible de réussir tout en restant fidèle à ses valeurs. La question qui demeure est la suivante : comment la musique chrétienne en Côte d'Ivoire peut-elle continuer à évoluer et à inspirer les nouvelles générations, tout en s'adaptant aux défis d'une société en constante mutation ?
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RomeoIvoire a écrit Kambou Sié Et Des Membres De La FESCI Incarcérés Suite À Leur Arrestation
dans Politique
le 8 octobre 2024 à 18:56
La situation de Kambou Sié, Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), s’est brusquement compliquée suite aux événements tragiques ayant conduit à la mort de Deagoue Mars Aubin, alias « Général sorcier ». Après quelques jours de garde à vue, Kambou Sié et plusieurs autres membres de la FESCI ont été placés sous mandat de dépôt pour des accusations graves d’homicide, d'association de malfaiteurs et de complicity dans ce meurtre. Les autorités judiciaires se penchent sur cette affaire qui révèle les tensions internes d'une organisation historiquement marquée par des controverses, et démontrent une volonté de ne laisser aucune impunité prévaloir.
Un épisode sombre au sein de la FESCILa mort de Deagoue Mars Aubin, surnommé « Général sorcier », a plongé l’organisation estudiantine la plus influente de Côte d’Ivoire dans une crise d’une ampleur sans précédent. L'arrestation du Secrétaire général de la FESCI, Kambou Sié, accompagnée de plusieurs de ses collaborateurs, suscite de vives interrogations sur la nature des relations entre les membres de cette organisation qui a souvent joué un rôle important sur la scène politique ivoirienne. Les faits qui ont conduit à cette tragédie se sont déroulés dans un contexte de tensions internes au sein de la FESCI, alors que des dissensions étaient de plus en plus perceptibles parmi les différents groupes qui la composent. Selon plusieurs témoins, les conflits entre factions rivales au sein de l'organisation se sont intensifiés ces dernières semaines, menant à une escalade de la violence qui a finalement coûté la vie à Deagoue Mars Aubin. Celui-ci était connu pour son influence grandissante au sein de la FESCI et pour ses prises de position parfois controversées, ce qui pourrait avoir contribué à alimenter ces tensions fatales. Le procès en vue pour Kambou Sié et les autres membres de la FESCI impliqués s'annonce complexe, tant les accusations portées à leur encontre sont lourdes. Selon le procureur de la République, une information judiciaire a été ouverte pour « association de malfaiteurs », « assassinat », et « complicity d'assassinat », notamment en lien avec le décès de Deagoue Mars Aubin. Les prévenus doivent également répondre des faits de « coups mortels » à l'encontre de Diomandé Khalifa, un autre membre de l'organisation, laissant présager un climat de violence systémique au sein de la FESCI. Cette affaire a entraîné une mobilisation importante des forces de sécurité pour retrouver les autres membres activement recherchés. Parmi les personnes en fuite figurent des figures bien connues du milieu estudiantin, tels que Konin Ané Cyriac, dit Yanko, Kouessi Toty, surnommé Non Coupable, Assy Benié, alias Toumba, et bien d'autres. La liste des suspects montre l'ampleur de l'organisation et l'influence des protagonistes impliqués. La violence au cœur d'une organisation étudiante influenteLa FESCI est loin d'être une organisation comme les autres. Depuis sa création, elle s’est illustrée par son influence considérable au sein du monde étudiant, mais également par son rôle parfois controversé dans la sphère politique nationale. Née dans un contexte où la voix des étudiants devait être entendue face aux difficultés rencontrées par le système éducatif, la FESCI a su se faire une place à part, tant auprès des jeunes que des dirigeants. Cependant, cette influence n’a pas toujours été positive. L’organisation a souvent été accusée d’user de la violence pour faire entendre ses revendications, et les récents événements ne font que raviver ces allégations. De nombreux observateurs estiment que la violence est devenue une composante systémique de l'organisation, où des conflits de leadership débouchent sur des affrontements physiques entre ses membres. Les tensions entre groupes rivaux, qui s'affrontent pour le contrôle de la FESCI, semblent avoir été un élément déclencheur du drame actuel. Pour plusieurs anciens membres de l'organisation, cette dynamique interne est symptomatique d'une structure qui a perdu de vue ses valeurs fondatrices. « La FESCI n'est plus ce qu'elle était. Aujourd'hui, c'est avant tout un jeu de pouvoir », a déclaré un ancien membre sous couvert d'anonymat. L'incarcération de Kambou Sié et de ses camarades met en évidence la volonté des autorités ivoiriennes de faire face à la violence au sein du monde estudiantin. Le procureur de la République a été clair sur la question : « Les événements récents ne resteront pas impunis. La justice fera son travail, et les coupables seront sanctionnés conformément à la loi ». Ces propos illustrent une ferme détermination à ne pas laisser cette affaire être étouffée, comme cela a pu être le cas par le passé pour d'autres affaires impliquant la FESCI. Au-delà des conséquences judiciaires, cette affaire risque également d'avoir des répercussions importantes sur le fonctionnement de la FESCI et sa perception par le grand public. Pour nombre d'observateurs, l'organisation fait face à une crise existentielle qui pourrait remettre en question sa légitimité et son rôle au sein de la communauté estudiantine. En effet, les étudiants eux-mêmes sont de plus en plus divisés quant au rôle de la FESCI dans la défense de leurs intérêts. Une FESCI en perte de vitesse ?La FESCI a été pendant des décennies le porte-étendard de la lutte pour de meilleures conditions éducatives en Côte d'Ivoire. De nombreuses batailles ont été menées pour l’amélioration des infrastructures universitaires, la baisse des frais d'inscription et la valorisation des diplômes. Mais les récents événements semblent marquer une époque où la FESCI est perçue moins comme une organisation à l'avant-garde de la défense des droits des étudiants et plus comme une structure gangrenée par les luttes de pouvoir. Les tensions internes, souvent motivées par des intérêts personnels ou par le désir de contrôler les réseaux d'influence, ont fini par éloigner l'organisation de sa mission initiale. Pour certains étudiants, la FESCI n'est plus en phase avec leurs préoccupations quotidiennes et ses méthodes violentes ne trouvent plus d'écho auprès de la jeunesse actuelle, en quête de solutions constructives et pacifiques pour faire valoir ses droits. « La FESCI a joué un rôle crucial par le passé, mais aujourd'hui, elle a perdu sa voie. Nous avons besoin de leaders qui soient de véritables porte-parole des étudiants, pas de factions qui s'entredéchirent », témoigne un étudiant de l'Université de Cocody. Face à cette situation, le rôle de l’État est crucial. Si la justice doit faire son travail en punissant les responsables, il est également essentiel de se pencher sur la prévention de ce type de violence. L’implication de l’État dans la gestion des conflits au sein des campus doit être repensée pour prévenir les dérapages qui ont émaillé cette affaire tragique. Il est également important de réfléchir à des moyens de canaliser les revendications étudiantes vers des formes d'expression non violentes. Pour ce faire, le dialogue entre les autorités académiques, les étudiants et les responsables de la FESCI doit être renforcé. Le gouvernement a récemment annoncé la création d'un comité de concertation pour améliorer les relations entre les étudiants et l'administration universitaire, une mesure qui pourrait être un premier pas vers l'apaisement. Vers une reconfiguration de la FESCI ?Le futur de la FESCI semble incertain. Avec l'incarcération de Kambou Sié et de plusieurs autres membres importants de l'organisation, la question de la succession se pose de manière urgente. Certains étudiants et observateurs plaident pour une refonte complète de la structure, afin de la rendre plus démocratique et transparente. « La FESCI doit se réinventer si elle veut encore jouer un rôle dans le système éducatif ivoirien. Elle doit revenir à ses fondamentaux, c'est-à-dire la défense des droits des étudiants sans violence ni coercition », soutient un universitaire. Certains éléments de la société civile ont également appelé à un encadrement plus strict des organisations étudiantes pour éviter les débordements. Pour ces acteurs, il est nécessaire de créer des espaces de dialogue où les revendications étudiantes peuvent être discutées dans un cadre apaisé, loin des tensions qui caractérisent actuellement la FESCI. Alors que la FESCI est plongée dans la tourmente, la question de l'avenir de la représentation des étudiants en Côte d'Ivoire se pose. Les événements récents ont mis en lumière les failles d'une organisation en perte de repères, où les luttes internes prennent le pas sur les intérêts des étudiants. Dans un contexte où la jeunesse ivoirienne est en quête de perspectives et d'opportunités, il est essentiel que leur voix soit portée par des leaders capables d'incarner leurs aspirations de manière pacifique et constructive. Alors, quel avenir pour la représentation étudiante en Côte d'Ivoire ? La FESCI parviendra-t-elle à se réformer pour redevenir un acteur positif dans la vie universitaire, ou la place est-elle à prendre par une nouvelle génération de leaders prêts à réinventer la représentation estudiantine ?
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RomeoIvoire a écrit Arrestation En Série De Trafiquants Liés À l'Orpaillage Illégal En Côte d'Ivoire
dans Faits Divers
le 8 octobre 2024 à 18:47
Depuis le 1er octobre 2024, la Gendarmerie nationale ivoirienne a lancé une vaste opération de sécurisation dénommée « AKPOHON SÊSSALÊ » dans plusieurs régions stratégiques du pays. Cette campagne d'envergure vise à lutter contre des phénomènes endémiques qui gangrènent la société ivoirienne : l'orpaillage illégal, les trafics de produits illicites, et la prolifération des armes à feu. Retour sur une opération qui témoigne de la détermination des forces de l’ordre à garantir la sécurité et la quiétude de la population.
Un coup de filet significatif contre l'orpaillage illégalLe fléau de l’orpaillage illégal est un problème récurrent en Côte d’Ivoire. Il s'agit non seulement d'un enjeu économique, mais aussi d'un véritable défi pour la protection de l'environnement et de la sécurité publique. L'exploitation aurifère clandestine entraîne la destruction des écosystèmes, la pollution des cours d'eau et, bien souvent, la détérioration des conditions de vie des communautés locales. L'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" a permis de porter un coup décisif à ces activités illicites. Les forces de l'ordre ont notamment démantelé un site d'orpaillage illégal situé à Ebilassokro, dans la région de l'Indenié-Djuablin. Sur place, les gendarmes ont procédé à la destruction de matériel d'exploitation, incluant des motopompes et des concasseurs. Ces équipements, d'une grande valeur pour les orpailleurs clandestins, sont essentiels au procédé d'extraction aurifère, et leur destruction représente un signal fort envoyé aux acteurs de ce commerce illicite. Quatre personnes ont également été interpellées, marquant ainsi un pas important vers le démantèlement des réseaux organisés qui prospèrent grâce à ces activités dévastatrices. Les régions concernées par cette opération sont celles du N'zi, du Moronou, de l'Indenié-Djuablin et de la Mé. Ces territoires sont depuis longtemps identifiés comme des zones sensibles, où prolifèrent l’orpaillage clandestin et diverses formes de criminalité. En intervenant dans ces régions, la Gendarmerie nationale entend faire comprendre que la lutte contre ces fléaux n’est pas limitée aux grands centres urbains, mais qu'elle s'étend sur l'ensemble du territoire national. Dans la commune de Zaranou, toujours dans la région de l'Indenié-Djuablin, les gendarmes ont également interpellé une vendeuse en possession de près de 83 kg de produits pharmaceutiques illicites. Ces médicaments, souvent contrefaits et potentiellement dangereux pour la santé publique, alimentaient un marché parallèle dont les conséquences sur la population peuvent être dramatiques. Cette saisie illustre bien la nécessité de combattre non seulement les violences physiques, mais aussi les atteintes indirectes à la sécurité sanitaire. Armes à feu, cannabis et produits illicites : un véritable arsenal découvertL'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" n'a pas seulement ciblé l'orpaillage illégal. À Bongouanou, un individu a été arrêté alors qu'il circulait à bord d'un taxi, en possession d'un fusil à canon scié, d'une cagoule et de munitions. Ce genre de saisie laisse entrevoir une réalité alarmante : la présence d'armes à feu dans des contextes où elles n'ont aucune raison d'être, signe d'une criminalité rampante et préoccupante. Toujours dans la même région, les gendarmes ont mis au jour une plantation de cannabis, saisissant plus de 15 kg de résine. Deux personnes ont été appréhendées dans le cadre de cette opération. La culture et le trafic de drogues constituent un véritable enjeu de santé publique, mais aussi de sécurité, en raison de leur lien avec d'autres formes de criminalité, notamment le banditisme et le financement de groupes criminels. Là encore, les forces de l'ordre ont montré leur détermination à lutter contre toutes les formes de criminalité qui minent la stabilité du pays. L'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" s'inscrit dans une stratégie plus large de renforcement de la sécurité en Côte d'Ivoire. Face aux divers phénomènes criminels qui affectent la société, les autorités ivoiriennes semblent déterminées à agir de manière résolue. "Nous ne pouvons permettre que l'orpaillage illégal, les trafics de drogues et la prolifération d'armes continuent de mettre en péril la sécurité de nos citoyens", a affirmé un porte-parole de la Gendarmerie nationale. L'économie de la Côte d'Ivoire repose en grande partie sur l'exploitation des ressources naturelles, mais l'orpaillage illégal menace gravement la stabilité de cette activité. En détournant des ressources qui devraient bénéficier à l'ensemble de la nation et en les exploitant de manière non réglementée, ces activités privent l'État de revenus considérables tout en créant des tensions sociales dans les zones affectées. De plus, l'orpaillage illégal est souvent associé à d'autres types de criminalité, rendant sa lutte d'autant plus essentielle. Pour assurer la pérennité des résultats obtenus lors de l'opération "AKPOHON SÊSSALÊ", les autorités ivoiriennes prévoient de renforcer les dispositifs de contrôle dans les régions identifiées comme des points chauds de l'orpaillage et de la criminalité. Cela inclut l'installation de postes de contrôle fixes et mobiles, ainsi que la mise en place de patrouilles régulières pour surveiller les zones forestières où ces activités clandestines ont lieu. Par ailleurs, une campagne de sensibilisation est également prévue afin d'informer les populations locales sur les dangers de l'orpaillage illégal et les inciter à coopérer avec les forces de l'ordre. Les communautés sont souvent victimes des conséquences de ces activités, qu'il s'agisse de la dégradation de leurs terres ou des problèmes de santé liés à la pollution des cours d'eau. L’objectif est de faire des citoyens des acteurs à part entière de la lutte contre ces phénomènes, afin de créer un climat de confiance et de sécurité durable. Un message clair aux acteurs illicitesL'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" envoie également un message sans équivoque aux acteurs des divers trafics. Qu'il s'agisse de vendeurs de produits pharmaceutiques contrefaits, de cultivateurs de cannabis ou de détenteurs d'armes à feu non autorisées, la Gendarmerie nationale a montré sa détermination à agir et à ne laisser aucun espace d'impunité. L'objectif est clair : dissuader toute personne tentée de se lancer dans ces activités en démontrant que l'État est présent, vigilant et prêt à agir. "Nous continuerons nos actions pour protéger nos concitoyens et assainir les régions touchées par ces fléaux", a déclaré le commandant en charge de l'opération. "Nous ne devons pas oublier que derrière chaque acte illégal se cachent des conséquences pour nos familles, nos communautés et notre pays." Le succès de l'opération "AKPOHON SÊSSALÊ" repose également sur la coopération de la population. En effet, pour que la lutte contre la criminalité soit efficace, il est essentiel que les citoyens jouent leur rôle en signalant les comportements suspects et en refusant de se rendre complices d'activités illicites. La gendarmerie appelle les citoyens à faire preuve de vigilance et à collaborer avec les forces de sécurité. Par ailleurs, la société civile a un rôle crucial à jouer dans la sensibilisation des populations et la lutte contre l’impunité. Les ONG, les leaders communautaires, ainsi que les élus locaux peuvent contribuer à créer un environnement où la criminalité n’a pas de place. Il s'agit de développer une synergie d’actions entre les autorités publiques, la population et la société civile pour que chaque action posée ait un impact durable. L’opération "AKPOHON SÊSSALÊ" a sans conteste marqué un tournant dans la lutte contre la criminalité en Côte d'Ivoire, notamment l'orpaillage illégal, le trafic de drogues et la prolifération d'armes. Les efforts menés par la Gendarmerie nationale pour garantir la sécurité des populations montrent que des actions concrètes peuvent être entreprises pour enrayer ces phénomènes nuisibles. Cependant, la question reste posée : comment la Côte d’Ivoire peut-elle renforcer la coopération entre les forces de l’ordre, les citoyens et la société civile pour garantir une sécurité durable et une gouvernance exempte de criminalité ?
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RomeoIvoire a écrit Lutte Anticorruption En Côte d'Ivoire: Visite d'Une Délégation De l'Ua À La Habg
dans Société
le 8 octobre 2024 à 18:41
Le 7 octobre 2024, la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) de Côte d'Ivoire a accueilli une délégation du Conseil Consultatif de l’Union africaine contre la Corruption (CCUAC). Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’évaluation des progrès réalisés par le pays en matière de lutte contre la corruption et de mise en œuvre des engagements continentaux. Le président de la HABG, Zoro Bi Ballo Épiphane, a mis en avant les avancées réalisées par la Côte d’Ivoire, tout en reconnaissant le chemin qu’il reste à parcourir. Retour sur une rencontre qui inscrit la Côte d’Ivoire au cœur des efforts africains pour une gouvernance exemplaire et transparente.
Une évaluation sous le signe de la transparenceLa rencontre du 7 octobre dernier entre la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) de Côte d’Ivoire et une délégation du Conseil Consultatif de l’Union africaine contre la Corruption (CCUAC) marque une étape cruciale dans la dynamique de lutte contre la corruption en Afrique. Le CCUAC, organe clé de l’Union africaine, a pour mission d'aider les États membres à prévenir et combattre la corruption, tout en promouvant une gouvernance responsable et transparente sur le continent. Cette mission de terrain, en Côte d'Ivoire, vise à vérifier les progrès réalisés depuis la signature de la Convention de l'Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption en 2012. En accueillant la délégation du CCUAC, Zoro Bi Ballo Épiphane, président de la HABG, a souligné l’importance de cette rencontre, à la fois pour faire le point sur les actions menées, mais également pour échanger sur les perspectives d’amélioration. « Ces évaluations permettent non seulement de mesurer les efforts accomplis, mais aussi d’identifier les obstacles et les pistes à suivre pour garantir une gouvernance transparente et équitable », a-t-il déclaré lors de son allocution d’ouverture. Le président de la HABG a mis en avant les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire dans la lutte contre la corruption, soulignant notamment l’amélioration notable du pays dans l’indice de perception de la corruption publié par Transparency International. En effet, la Côte d’Ivoire a grimpé de la 130e à la 87e place sur 180 pays évalués en 2023. Une progression qui témoigne des efforts consentis par les autorités ivoiriennes pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance. Pour atteindre ces résultats, plusieurs initiatives ont été mises en place, allant de la sensibilisation des citoyens à l’importance de la lutte contre la corruption, à l’amélioration du cadre législatif, en passant par le renforcement des capacités des institutions publiques. Le président de la HABG a également salué la collaboration accrue entre les différents acteurs de la société civile, les médias et les institutions publiques, qui jouent un rôle essentiel dans la promotion d’une culture de l’intégrité. Un engagement renouvelé des autorités ivoiriennesLors de cette rencontre, les autorités ivoiriennes ont réaffirmé leur engagement total à lutter contre la corruption. Selon Zoro Bi Ballo Épiphane, « La lutte contre la corruption n’est pas un objectif ponctuel, mais un processus de longue haleine qui nécessite la mobilisation de tous les secteurs de la société ». Cet engagement est traduisible par la mise en place de mécanismes institutionnels tels que les systèmes de déclaration de patrimoine pour les hauts fonctionnaires, ainsi que par la poursuite des initiatives visant à rendre les processus de passation des marchés publics plus transparents. Les autorités ivoiriennes ont également souligné l’importance d’une coopération internationale et régionale pour faire face à ce fléau. La collaboration avec le CCUAC permet de bénéficier des meilleures pratiques d’autres pays africains, tout en tirant profit de l’expertise et de l’appui technique fournis par l’Union africaine. Cette approche collaborative a été qualifiée de cruciale par le président de la HABG, qui a appelé à une synergie d’actions pour faire reculer la corruption à l’échelle continentale. Malgré les avancées notables enregistrées, la lutte contre la corruption en Côte d’Ivoire reste confrontée à des défis de taille. Parmi ces défis, on peut citer la nécessité de renforcer la protection des lanceurs d'alerte, qui jouent un rôle essentiel dans la révélation des pratiques frauduleuses. En outre, l’indépendance de la justice, tout comme la capacité des institutions à s’affranchir des pressions politiques, demeure un élément central pour assurer l’efficacité des mesures anti-corruption. Par ailleurs, la numérisation des services administratifs a été identifiée comme une piste stratégique pour réduire les opportunités de corruption. En automatisant les procédures et en limitant les interactions directes entre les agents publics et les citoyens, les risques de pots-de-vin et d’abus de pouvoir sont significativement réduits. La HABG travaille ainsi activement à moderniser le secteur public et à rendre les services plus accessibles et transparents pour les citoyens. Cependant, la lutte contre la corruption ne peut être gagnée sans une véritable transformation des mentalités. Pour ce faire, les autorités ivoiriennes ont mis l’accent sur l’éducation et la sensibilisation, notamment auprès des jeunes. La formation aux valeurs d’intégrité et la promotion de la culture de la dénonciation des pratiques corruptives sont au cœur de cette stratégie préventive. Un signal fort pour l’AfriqueLa visite du CCUAC en Côte d’Ivoire et l’évaluation des efforts du pays en matière de lutte contre la corruption envoient un signal fort à l’ensemble du continent africain. La Côte d’Ivoire, en améliorant ses indicateurs de gouvernance, montre qu’il est possible de progresser, même dans un environnement où les défis sont immenses. « Les progrès de la Côte d’Ivoire ne doivent pas seulement être perçus comme un accomplissement national, mais comme un exemple pour les autres pays africains », a déclaré un membre de la délégation du CCUAC. Cette évaluation s’inscrit dans une dynamique plus large d’échange d’expériences et de bonnes pratiques entre pays africains. La corruption, problème systémique qui fragilise les États et aggrave la pauvreté, nécessite une réponse coordonnée et solidaire. Le CCUAC a rappelé l’importance de la mise en commun des ressources, de la formation des acteurs institutionnels, et de la création d’un réseau d’institutions de lutte contre la corruption afin de renforcer l’efficacité de l’action. La lutte contre la corruption ne saurait être l’apanage des seules institutions publiques. La société civile et les citoyens ont un rôle essentiel à jouer dans ce combat. En Côte d’Ivoire, les organisations de la société civile se sont mobilisées pour promouvoir la transparence et la responsabilisation des acteurs publics. Le renforcement des capacités de ces organisations et leur participation aux processus de décision constituent des éléments clés pour assurer la pérennité des avancées enregistrées. Les médias, en tant que "quatrième pouvoir", jouent également un rôle crucial en informant les citoyens et en tenant les responsables pour compte. La liberté de la presse et l’accès à l’information doivent être garantis pour que les citoyens puissent exercer leur droit de regard sur la gestion des affaires publiques. Les citoyens eux-mêmes sont appelés à jouer un rôle actif en refusant de participer à des actes corruptifs et en dénonçant les abus. « La corruption est un problème collectif qui nécessite des solutions collectives. Chacun d’entre nous doit être acteur du changement que nous souhaitons voir », a souligné Zoro Bi Ballo Épiphane. L’évaluation par le CCUAC des efforts ivoiriens s’inscrit dans un contexte où de nombreux pays africains sont en quête de solutions pour améliorer leur gouvernance. Le cas de la Côte d’Ivoire montre qu’avec de la volonté politique, des réformes institutionnelles et une mobilisation citoyenne, des progrès sont possibles. Toutefois, il reste encore des obstacles à surmonter pour que les réformes initiées soient consolidées et que la corruption soit effectivement réduite. L’objectif ultime est de créer un environnement où la transparence, la responsabilité et l’équité soient des valeurs partagées par tous. Pour cela, le rôle de l’éducation est primordial. L’insertion de modules sur l’éthique et l’intégrité dans les programmes scolaires pourrait contribuer à former des générations de citoyens conscients des enjeux de la corruption et déterminés à la combattre. Les autorités ivoiriennes, appuyées par leurs partenaires, ont à présent la lourde tâche de maintenir le cap des réformes et de renforcer les acquis. Cette volonté de transformation doit s’inscrire dans la durée, car les effets de la lutte contre la corruption se mesurent souvent sur le long terme. La question reste donc posée : comment la Côte d’Ivoire peut-elle continuer à être un modèle de gouvernance intègre et inspirer les autres nations africaines ?
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RomeoIvoire a écrit Voici Les Festivals Culturels À Ne Pas Manquer En Côte d'Ivoire En 2024
dans Culture
le 7 octobre 2024 à 17:35
La Côte d'Ivoire est un pays aux multiples facettes, un creuset culturel où se côtoient traditions anciennes et créativité contemporaine. En 2024, le pays se prépare à accueillir une série de festivals culturels qui vont non seulement célébrer cette diversité, mais aussi permettre aux participants de découvrir de nouveaux horizons artistiques et humains. Des musiques traditionnelles aux créations modernes, des danses ancestrales aux expressions urbaines les plus contemporaines, ces événements sont un rendez-vous incontournable pour tous les amateurs de culture et les voyageurs en quête de dépaysement. Voici un aperçu des principaux festivals qui se tiendront en Côte d'Ivoire en 2024, et qui témoignent de l'effervescence artistique de ce pays en pleine renaissance culturelle.
Festival des Masques de Man : L'âme des traditions s'enflammeLe Festival des Masques de Man est un événement culturel incontournable qui célèbre les traditions ancestrales des peuples de la région de l'Ouest. Organisé chaque année dans la ville de Man, ce festival est une fête des masques et des esprits. En 2024, il revient avec une énergie renouvelée pour offrir aux visiteurs une expérience unique, à mi-chemin entre le mysticisme et l'exubérance festive. Les masques, symboles puissants de la culture ivoirienne, représentent des esprits, des ancêtres, ou des forces de la nature, et les performances qui les accompagnent sont autant de messages symboliques transmis au public. Cette année, le festival se distingue par l'introduction d'ateliers interactifs, permettant aux participants de découvrir l'art de la fabrication des masques, ainsi que leur signification spirituelle. Les parades de masques sont accompagnées de danses spectaculaires et de percussions endiablées, offrant une immersion totale dans l'univers mystique des peuples Dan et Yacouba. L'objectif de cet événement est non seulement de préserver un héritage, mais aussi de le transmettre aux nouvelles générations, et aux visiteurs étrangers en quête d'authenticité. Fééries d'Abidjan : Le spectacle des lumières urbainesLa capitale ivoirienne, Abidjan, est prête à accueillir une nouvelle édition des Fééries d'Abidjan, un festival qui transforme la ville en un véritable spectacle de lumières et de sons. Chaque année, cet événement attire des milliers de visiteurs qui viennent admirer les installations artistiques lumineuses et les performances de rue. En 2024, les organisateurs promettent une édition encore plus grandiose, avec des thématiques centrées sur l'écologie et la durabilité, reflétant la prise de conscience environnementale de la jeunesse ivoirienne. Les spectacles de rue, les concerts en plein air et les projections sur les monuments emblématiques de la ville font des Fééries d'Abidjan un véritable laboratoire artistique à ciel ouvert. L'événement se veut également une plate-forme pour les artistes émergents, leur offrant une opportunité unique de se faire connaître et de partager leur vision avec le grand public. Les Fééries d'Abidjan sont bien plus qu'un simple festival de lumières : elles symbolisent l'esprit innovant et dynamique d'une capitale en pleine évolution. Festival International du Zouglou : L'hymne de la résilience ivoirienneLe Zouglou est bien plus qu'un genre musical en Côte d'Ivoire, c'est une véritable expression de la résilience et de l'identité nationale. En 2024, le Festival International du Zouglou revient pour célébrer cette musique née dans les années 1990, alors que le pays traversait des crises sociales et économiques. Ce festival est l'occasion de rendre hommage aux pionniers du Zouglou, mais aussi de mettre en avant les jeunes artistes qui perpétuent cette tradition musicale tout en y apportant des touches de modernité. Le Zouglou, avec ses textes engagés et ses rythmes dansants, a toujours été un vecteur de messages sociaux et politiques. Le festival proposera cette année des concerts mais également des débats sur des thèmes d'actualité, comme la paix, la réconciliation nationale, et l'avenir des jeunes en Afrique. Le public pourra participer à des discussions interactives avec les artistes, créant ainsi un espace d'échange autour des problématiques contemporaines du pays. Le Marché des Arts du Spectacle d'Abidjan (MASA) : L'incontournable rendez-vous artistiqueLe MASA est l'un des plus grands événements culturels du continent africain, et 2024 ne fera pas exception. Ce marché des arts du spectacle attire des artistes de toute l'Afrique et du monde entier, qui viennent présenter leurs créations dans des disciplines aussi variées que la danse, le théâtre, la musique et le cirque. Le MASA est un véritable carrefour des cultures, où se mêlent tradition et modernité, offrant un panorama complet de la créativité africaine. Cette édition 2024 s'annonce sous le signe de l'innovation, avec un accent particulier mis sur les créations hybrides qui mélangent les arts numériques et les performances physiques. Le MASA sera également l'occasion de réfléchir aux enjeux de la création artistique en Afrique, avec des conférences et des ateliers ouverts au public. Ce rendez-vous est un moyen pour la Côte d'Ivoire de réaffirmer son rôle de pôle culturel en Afrique de l'Ouest, et de montrer au monde la richesse et la diversité de sa production artistique. Abissa : Quand la culture N'zima se déploie en beautéL'Abissa est une autre fête emblématique de la Côte d'Ivoire, qui se déroule chaque année à Grand-Bassam, l'ancienne capitale coloniale. Ce festival est une célébration de la culture N'zima, et une occasion pour les participants de faire le bilan de l'année écoulée, dans un esprit de réconciliation et de renouveau. En 2024, l'Abissa promet une série de cérémonies traditionnelles, de danses, et de parades en costumes d'apparat, où la richesse des tenues rivalise avec la beauté des gestes. Cette fête est aussi un moment fort pour les N'zima, car elle permet de renouer avec leurs racines et de renforcer les liens communautaires. L'Abissa est un événement qui attire de plus en plus de touristes, fascinés par la profondeur de cette tradition, mais aussi par l'accueil chaleureux des habitants de Grand-Bassam. Pour les observateurs, l'Abissa est bien plus qu'une simple fête, c'est une leçon de vie communautaire et de cohésion sociale. Festival des Arts et de la Culture de Korhogo : Entre artisanat et savoir-faireKorhogo, ville du Nord de la Côte d'Ivoire, est célèbre pour son artisanat et son savoir-faire ancestral. Le Festival des Arts et de la Culture de Korhogo est une célébration de ce patrimoine unique, où les visiteurs peuvent découvrir l'art des tisserands Sénoufo, les sculptures sur bois, et les danses traditionnelles. En 2024, le festival mettra l'accent sur la valorisation des métiers de l'artisanat, avec des ateliers ouverts au public, des expositions, et des rencontres entre artisans et visiteurs. Ce festival est également un moment de fête, où la musique et la danse tiennent une place centrale. Les danses traditionnelles Sénoufo, accompagnées de leurs instruments typiques, comme le balafon et le tambour parleur, rythment les différents moments de cette manifestation. En valorisant les arts et la culture de Korhogo, ce festival contribue non seulement à préserver un héritage unique, mais aussi à développer le tourisme culturel dans cette région du pays. Quelles perspectives pour la culture ivoirienne ?Les festivals prévus en Côte d'Ivoire en 2024 sont autant de manifestations de la vitalité culturelle du pays. Ils mettent en lumière la richesse et la diversité des expressions artistiques ivoiriennes, tout en offrant des espaces de réflexion sur les enjeux contemporains qui traversent la société. Ces événements sont non seulement des moments de fête, mais aussi des occasions de renforcer le lien social, de promouvoir la paix et de célébrer l'identité ivoirienne dans toute sa complexité. Alors que la Côte d'Ivoire continue de se reconstruire et de se moderniser, quelle place pour ces traditions ancestrales dans une société en pleine mutation ? Et comment la jeunesse ivoirienne peut-elle s'approprier cet héritage tout en créant de nouvelles formes d'expression culturelle ?
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RomeoIvoire a écrit Durabilité Du Café-Cacao: La Côte d'Ivoire Lance De Nouvelles Initiatives
dans Agriculture
le 7 octobre 2024 à 16:36
La durabilité de la filère café-cacao en Côte d'Ivoire est au cœur des priorités gouvernementales. Alors que la commercialisation de la campagne principale 2024-2025 bat son plein, avec des prix fixés à 1800 FCFA pour le kilo de cacao et 1500 FCFA pour le kilo de café, la lutte contre la déforestation, l'éradication du travail des enfants et l'amélioration des revenus des producteurs sont les trois grands défis sur lesquels repose l'avenir de la cacaoculture durable. Le gouvernement ivoirien a déployé de nombreuses initiatives pour que son cacao soit écologique et éthique, tout en assurant la prospérité des producteurs. Voici un regard approfondi sur les efforts entrepris et les défis à relever pour la durabilité de cette filère vitale pour l'économie ivoirienne.
Un Engagement Renouvelé pour une Filière Zéro Déforestation et Zéro Travail des EnfantsLa Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, est engagée depuis plusieurs années dans la lutte contre la déforestation et le travail des enfants, deux fléaux qui ternissent l'image de la filère café-cacao. Pour atteindre ses objectifs de durabilité, le gouvernement a adopté en septembre 2023 un décret instituant un Système national de traçabilité du café-cacao, une initiative qui marque une évolution majeure vers la transparence et la responsabilisation des acteurs de la chaîne de production. La phase pilote de ce système a été lancée par le Conseil du café-cacao avec pour objectif de suivre l'origine des fèves, de garantir un paiement juste aux producteurs, et de renforcer la lutte contre la déforestation et le travail des enfants. « La carte du producteur représente le premier jalon de l'implémentation de ce système de traçabilité unifié, » explique Kobénan Kouassi Adjoumani, ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières. Selon lui, cette carte permet d'identifier le produit et de retracer son parcours, du bord-champ jusqu'à sa destination finale, garantissant ainsi la sécurité des transactions et la conformité des pratiques. La carte du producteur est distribuée dans le cadre du Recensement des producteurs de café-cacao et de leurs vergers (RPCCV), lancé en avril 2019. Environ un million de producteurs ont été identifiés, dont près de 8 % de femmes, ainsi que 3,2 millions d'hectares de plantations. Sur les 950 000 cartes produites, environ 807 000 ont déjà été distribuées, et elles permettent à chaque producteur de bénéficier de multiples avantages, notamment la Couverture maladie universelle (CMU) pour eux et leurs familles. La question de l'amélioration des conditions de vie des producteurs est cruciale pour assurer la durabilité de la filère café-cacao. Depuis la réforme de la filère en 2012, près de 22 000 milliards de FCFA ont été distribués aux producteurs. Cette manne financière a permis de stabiliser les revenus des producteurs et d'encourager la production durable. Le gouvernement, conscient que le bien-être des producteurs est à la base de la prospérité de la filère, a également pris des mesures pour garantir l'accès aux soins de santé en finançant la CMU à hauteur d'un milliard de FCFA par mois. Cependant, au-delà de l'aspect financier, les producteurs font face à des défis structurels, notamment la faible productivité des plantations dues à leur vieillissement et à la dégradation des sols. La modernisation de l'agriculture passe donc par la formation des producteurs aux nouvelles techniques agricoles respectueuses de l'environnement, telles que l'agroécologie et l'agroforesterie, qui permettent de combiner production de cacao et préservation de la biodiversité. Pour renforcer la compétitivité sur les marchés internationaux et satisfaire aux exigences croissantes des consommateurs, le gouvernement a décidé d'adopter la norme africaine ARS 1000, qui fixe des exigences strictes pour un cacao durable. Cette norme vise non seulement à protéger l'environnement, mais aussi à améliorer la qualité de vie des producteurs et à garantir la traçabilité des produits de la filère. https://www.youtube.com/watch?v=wtNHl40XL9w Lutter Contre la Déforestation : Reboiser pour une Filière DurableL'expansion agricole non contrôlée, notamment la culture du cacao, est responsable de près de 37,4 % de la déforestation en Côte d'Ivoire. Pour faire face à ce défi, le Conseil du café-cacao a lancé en 2021 un vaste programme de reboisement visant à restaurer et préserver les forêts du pays. Plus de 8,5 millions de plants d'arbres ont été distribués aux producteurs afin de favoriser une cacaoculture plus respectueuse de l'environnement. Ce programme de reboisement s'inscrit dans une vision à long terme de protection des écosystèmes forestiers et de lutte contre les changements climatiques. L'agroforesterie est également encouragée, permettant de concilier production agricole et conservation de la forêt. En intégrant des arbres dans les plantations de cacao, cette pratique contribue à améliorer la fertilité des sols, à offrir de l'ombrage aux cacaoyers et à réduire la pression sur les écosystèmes naturels. Pour Adama Coulibaly, un producteur de la région de Soubré, « ces initiatives permettent non seulement de protéger nos forêts, mais aussi d'assurer un avenir durable à nos enfants. En reboisant et en adoptant des pratiques durables, nous contribuons à préserver la nature tout en continuant de vivre de notre travail ». L'engagement des producteurs dans ce processus est essentiel pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement et les organisations internationales en matière de durabilité. Vers une Filière Compétitive et Durable : Quels Défis Restent à Relever ?Malgré les efforts déployés, plusieurs défis restent à surmonter pour garantir la durabilité et la compétitivité de la filière café-cacao en Côte d'Ivoire. L'un des principaux enjeux réside dans la modernisation des pratiques agricoles. Bien que des initiatives de formation aient été mises en place, il est crucial d'intensifier ces efforts pour que l'ensemble des producteurs ait accès aux techniques agricoles modernes. L'objectif est d'accroître la productivité tout en respectant les normes environnementales. En outre, la lutte contre le travail des enfants demeure un sujet de préoccupation majeur. Le système de traçabilité mis en place par le gouvernement est un pas important dans la bonne direction, mais il est essentiel de renforcer les contrôles sur le terrain et de collaborer davantage avec les acteurs de la société civile pour éradiquer cette pratique. Les communautés doivent être sensibilisées aux dangers du travail des enfants et encouragées à scolariser leurs enfants, pour leur offrir un avenir meilleur. La question de l'accès au financement est également cruciale. Les producteurs ont besoin de ressources pour investir dans leurs plantations et moderniser leurs équipements. Des programmes de microcrédit adaptés pourraient permettre aux petits producteurs d'accéder aux financements nécessaires pour améliorer leurs rendements. En parallèle, il est impératif de stabiliser les prix du cacao sur le marché international afin d'assurer des revenus équitables et prévisibles pour les producteurs. Enfin, pour garantir la compétitivité de la filière sur le long terme, il est nécessaire de diversifier les débouchés. La Côte d'Ivoire doit explorer de nouvelles opportunités commerciales et développer des produits à valeur ajoutée à partir du cacao, tels que le chocolat local, afin de mieux s'intégrer dans la chaîne de valeur mondiale. Cela permettrait de créer davantage d'emplois locaux et d'augmenter les revenus des acteurs de la filière. Face à ces nombreux défis, la Côte d'Ivoire est-elle prête à transformer durablement sa filière café-cacao tout en assurant le bien-être des producteurs et la préservation de l'environnement ? Le chemin est encore long, mais les initiatives entreprises montrent que le pays est résolument engagé sur la voie du changement. Reste à savoir si ces efforts pourront se concrétiser pleinement pour offrir un avenir prospère à l'ensemble des acteurs de cette filière vitale.
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RomeoIvoire a écrit Prêts En Ligne Et Vol De Données Personnelles: 18 Arrestations En Côte d'Ivoire
dans Faits Divers
le 7 octobre 2024 à 16:28
Ce samedi 5 octobre 2024, la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) en Côte d'Ivoire a frappé un grand coup en démantelant un vaste réseau de prêts en ligne illégaux. Ce réseau, impliquant 18 individus, est accusé d'avoir exploité la vulnérabilité de plusieurs centaines de personnes via des applications mobiles de prêts usuraires. La PLCC, suite à l'analyse de 492 plaintes de victimes, a réussi à mettre fin aux activités de ce groupe. Retour sur un scandale qui révèle les dangers de la finance numérique non réglementée et les risques de la cybercriminalité.
Des Prêts en Ligne aux Conditions DévastatricesLe système mis en place par ce réseau de cybercriminels exploitait des applications de prêts faciles d'accès telles que "OZZYMONEY", "CRÉDIT CORNET", "BOMPRÊT" et "MUMUARGENT". Ces plateformes promettaient des prêts immédiats et sans formalités administratives lourdes, attirant ainsi des personnes en situation de vulnérabilité financière. Mais derrière la promesse de facilité et de rapidité, se cachaient des taux d'intérêt exorbitants, pratiquement impossibles à rembourser une fois les échéances arrivées. Les victimes, souvent déjà fragilisées par des difficultés financières, se sont rapidement retrouvées piégées par des taux d'intérêt qui augmentaient quotidiennement en cas de retard de remboursement. Une spirale d'endettement se mettait alors en place, amplifiée par des techniques de recouvrement des plus agressives. Selon les informations fournies par la PLCC, l'homme considéré comme le cerveau de ce réseau, ZJM, avait conçu un système bien huilé pour exploiter les emprunteurs de la manière la plus efficace possible. « Ces prêts présentés comme des aides à ceux qui en ont besoin se sont en réalité révélés être des pièges financiers dévastateurs », a indiqué un responsable de la PLCC. Les prêts étaient octroyés sans évaluation rigoureuse de la capacité de remboursement, et la seule promesse de rapidité suffisait à inciter les emprunteurs à se laisser tenter. Au-delà des taux d'intérêt abusifs, les victimes de ce réseau ont dû faire face à des techniques de recouvrement dignes des pires pratiques de harcèlement. Les agents de recouvrement, employés par ces applications, utilisaient des méthodes aussi bien psychologiques que technologiques pour obtenir les remboursements. Ils accédaient illégalement aux répertoires téléphoniques des emprunteurs, contactaient leurs proches et les menaçaient de divulguer des informations personnelles sensibles. « Ils m'ont appelée nuit et jour, menacé de contacter mes parents et mes collègues de travail si je ne remboursais pas rapidement. J'avais l'impression de vivre un cauchemar sans fin », raconte une victime qui préfère garder l'anonymat. Pour beaucoup d'emprunteurs, les conséquences de ces prêts se sont avérées être bien plus graves que prévu : endettement accru, dégradation des relations familiales et sociales, et dans certains cas, des problèmes de santé dus au stress constant. Le recours au vol de données personnelles par ce réseau de prêteurs illégaux mettait non seulement en danger la vie privée des emprunteurs, mais montrait aussi l'étendue de la vulnérabilité des informations personnelles sur les applications mobiles. Pour obtenir les fonds, les emprunteurs étaient contraints de donner accès à leur répertoire téléphonique et parfois à d'autres informations sensibles, ouvrant ainsi la porte à des pratiques abusives et dangereuses. La Réaction des Autorités : Une Opération de Grande EnvergureFace à l'ampleur des plaintes reçues, la PLCC, en collaboration avec le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), a lancé une enquête approfondie visant à identifier et démanteler ce réseau. Des mois d'investigations ont été nécessaires pour pister les activités de ce groupe, qui opérait à partir de différents lieux en Côte d'Ivoire. Les perquisitions menées ont permis de saisir des téléphones portables, des ordinateurs ainsi que des documents prouvant les pratiques frauduleuses de ces individus. « Le démantèlement de ce réseau est une victoire importante dans la lutte contre la cybercriminalité en Côte d'Ivoire, mais il montre aussi l'urgence d'une meilleure régulation des services financiers en ligne », a déclaré un officier de la PLCC. Les 18 individus arrêtés, dont le présumé chef ZJM, ont été déférés devant le Pôle de lutte contre la cybercriminalité, et sont accusés de pratiques usuraires, de vol de données à caractère personnel, et de menaces par le biais d'un système d'information. Cet événement a relancé le débat sur la régulation des plateformes de prêts en ligne en Côte d'Ivoire et plus largement sur le continent africain. La prolifération des applications de finance numérique a certes permis d'améliorer l'accès au crédit pour des millions de personnes exclues des systèmes bancaires traditionnels, mais elle a également ouvert la porte à de nombreuses pratiques abusives. La majorité des victimes de ces plateformes sont des personnes en situation de précarité, qui, faute de connaissances suffisantes sur les dangers du numérique, tombent facilement dans ces pièges. Les associations de défense des droits des consommateurs ont appelé à des réformes pour mieux encadrer ces plateformes. « Il est impératif de renforcer la réglementation sur les prêts en ligne et d'assurer une vérification stricte des entreprises qui proposent ce type de service », plaide un représentant d'une organisation de consommateurs ivoirienne. Parmi les propositions avancées figurent l'obligation pour les plateformes de prêts de se soumettre à une autorisation préalable et la création d'une base de données nationale pour suivre les pratiques des entreprises de microcrédit. Sensibilisation et Éducation : Clés pour une Meilleure ProtectionPour combattre efficacement ce type de cybercriminalité, il est également nécessaire de renforcer l'éducation numérique des citoyens. La vulnérabilité des victimes de ces prêts usuraires résulte en grande partie d'une méconnaissance des risques associés aux applications en ligne. Les experts recommandent la mise en place de programmes de sensibilisation visant à informer la population sur les dangers potentiels et les moyens de se protéger. « Il faut éduquer les utilisateurs aux bonnes pratiques numériques. Cela inclut de ne jamais donner librement l'accès à ses contacts téléphoniques ou à des informations personnelles sans s'assurer de la légitimité de la plateforme », explique un spécialiste de la sécurité informatique. La collaboration entre le gouvernement, les organisations de la société civile et les entreprises privées pourrait permettre de créer un environnement plus sécurisé pour les utilisateurs des services financiers numériques. L'État ivoirien envisage également de renforcer son arsenal juridique pour lutter contre la cybercriminalité. Des lois plus strictes, adaptées aux réalités actuelles de la finance numérique, devraient être mises en place afin de mieux protéger les citoyens contre les arnaques en ligne. L'objectif est non seulement de dissuader les cybercriminels, mais aussi de rassurer les investisseurs et les utilisateurs sur la sécurité des transactions électroniques. L'affaire du réseau de prêts en ligne illégaux démantelé par la PLCC en Côte d'Ivoire est un rappel cinglant des risques inhérents à la finance numérique non réglementée. Alors que les plateformes de prêts en ligne continuent de se multiplier en Afrique de l'Ouest, la question de leur régulation devient de plus en plus pressante. Comment concilier le besoin d'accès rapide au crédit pour les populations exclues des systèmes traditionnels avec la nécessité de prévenir les abus et de protéger les emprunteurs vulnérables ? La réglementation et l'éducation sont-elles les seules réponses à apporter, ou existe-t-il d'autres moyens pour garantir un accès à des crédits équitables et sécurisés ? Le débat reste ouvert et invite à une réflexion collective sur l'avenir des services financiers numériques dans la région.
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RomeoIvoire a écrit Mgr Ignace Bessi Dogbo Nommé Nouveau Cardinal De l'Église Par Le Pape François
dans Religion
le 7 octobre 2024 à 16:20
C'est une nouvelle qui a résonné comme une fierté nationale en Côte d'Ivoire : le Pape François a annoncé, le dimanche 6 octobre 2024, la nomination de Mgr Ignace Bessi Dogbo en tant que nouveau cardinal de la Sainte Église catholique. Cette décision, qui propulse l'archevêque métropolitain d'Abidjan à l'un des rangs les plus élevés au sein de l'Église, marque une étape significative dans son parcours spirituel. Mgr Bessi Dogbo succède ainsi à Mgr Jean-Pierre Kutwa, et sa création en tant que cardinal sera officialisée lors d'une cérémonie prévue pour le dimanche 8 décembre 2024, jour de la solennité de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie. Ce choix témoigne de la reconnaissance de ses années de service et de son engagement envers la communauté catholique, tant en Côte d'Ivoire qu'au niveau international.
Une Nomination qui Vient Couronner un Parcours d'ExceptionLa nomination de Mgr Ignace Bessi Dogbo au rang de cardinal est loin d'être anodine. Elle vient couronner un parcours d'une richesse exceptionnelle, fait de dévouement, de foi et de responsabilités grandissantes au sein de l'Église. Âgé de 63 ans, Mgr Bessi est une figure emblématique du catholicisme ivoirien, reconnu pour son engagement spirituel et son travail auprès des fidèles. Né le 17 août 1961 à Niangon-Adjamé, dans le diocèse de Yopougon, il a été ordonné prêtre le 2 août 1987. Il a débuté son ministère en servant dans diverses paroisses entre 1987 et 1989, avant de prendre des responsabilités plus élevées. Le jeune prêtre Bessi a très vite été appelé à occuper des postes stratégiques, aussi bien dans la gestion du diocèse que dans l'enseignement. Entre 1993 et 1995, il était directeur diocésain des Œuvres Pontificales Missionnaires, une position qui témoigne de sa proximité avec les missions de l'Église. Il fut par la suite vicaire général de Yopougon entre 1995 et 2004, tout en assurant la fonction de curé de la cathédrale de Yopougon entre 1997 et 2004. En parallèle, Mgr Bessi s'est distingué dans l'enseignement en tant que professeur de langues bibliques au Grand Séminaire Saint-Paul d'Abidjan Kouté. Son implication dans l'éducation des futurs prêtres révèle son souci de former une nouvelle génération de pasteurs solidement ancrés dans la parole de Dieu. Outre ses engagements au sein des paroisses et de l'enseignement, Mgr Bessi Dogbo a joué un rôle essentiel dans la vie de la jeunesse catholique. Il a été assistant spirituel diocésain de la Jeunesse Étudiante Catholique (JEC), où il a accompagné les jeunes dans leur cheminement spirituel, leur apportant un soutien précieux dans la recherche de leur vocation et la compréhension des enseignements de l'Église. Son parcours ecclésiastique s'est enrichi lorsqu'il a été nommé évêque du diocèse de Katiola le 19 mars 2004, une nomination qui a marqué un tournant dans sa vie et a été suivie de sa consécration épiscopale le 4 juillet de la même année. Pendant près de deux décennies, il a servi le diocèse avec une détermination inébranlable, promouvant des initiatives pour renforcer la foi des fidèles et multiplier les projets sociaux au sein de la communauté. Son travail n'a pas tardé à attirer l'attention au niveau national, et en 2007, Mgr Bessi a été élu président de la Conférence épiscopale de Côte d'Ivoire, un poste qu'il a occupé jusqu'en 2023. Ce rôle lui a permis d'influencer directement les orientations de l'Église catholique en Côte d'Ivoire et de renforcer les liens avec les autres confessions religieuses pour une meilleure cohésion sociale. L'Engagement de Mgr Bessi en tant qu'Archevêque de Korhogo et d'AbidjanEn 2017, Mgr Ignace Bessi Dogbo a été nommé administrateur apostolique de l'archidiocèse de Korhogo, où il a su imprimer une dynamique nouvelle. Puis, en 2021, il est devenu l'archevêque métropolitain de Korhogo, confirmant son statut de pasteur infatigable. En mai 2024, jour de la Pentecôte, il a été nommé archevêque métropolitain d'Abidjan, l'un des diocèses les plus importants du pays. Sa prise de possession canonique du diocèse d'Abidjan s'est déroulée lors d'une cérémonie solennelle à la cathédrale Saint-Paul du Plateau, marquée par l'imposition du pallium, un symbole de l'autorité pastorale des archevêques. Mgr Bessi a déjà démontré sa capacité à rassembler les fidèles autour des valeurs de l'Église, avec un accent particulier sur la justice sociale, l'éducation et l'unité. Sa nomination en tant que cardinal vient récompenser non seulement des années de service dévoué, mais aussi une capacité à comprendre les enjeux actuels du monde et à y apporter des réponses inspirées par la foi. « La nomination de Mgr Bessi en tant que cardinal est un honneur pour l'Église catholique de Côte d'Ivoire et une reconnaissance de son engagement total au service du Christ et de son peuple », a déclaré un membre du clergé ivoirien. Pour beaucoup de fidèles, cette élévation est perçue comme un signe que la Côte d'Ivoire continue d'avoir une voix forte au sein de l'Église universelle. La Nomination comme Cardinal : Un Rôle Aux Enjeux InternationauxLa nomination de Mgr Ignace Bessi Dogbo comme cardinal intervient dans un contexte où l'Église catholique cherche à renforcer sa présence et son influence en Afrique. Le continent africain est considéré comme l'un des bastions de la croissance de l'Église, avec un nombre croissant de fidèles et une grande vitalité spirituelle. La Côte d'Ivoire, pays de diversité religieuse et ethnique, joue un rôle clé dans cette dynamique, et la nomination de Mgr Bessi à ce poste de responsabilité en est une illustration concrète. En tant que cardinal, Mgr Bessi sera appelé à participer aux plus hautes décisions de l'Église, notamment en prenant part aux conclaves à venir pour l'élection du futur pape. C'est un rôle qui va bien au-delà des frontières ivoiriennes, et qui place Mgr Bessi au cœur des décisions stratégiques de l'Église catholique mondiale. « C'est une lourde responsabilité, mais je suis convaincu que Mgr Bessi est prêt à relever ce défi. Son expérience et sa foi profonde feront de lui un cardinal précieux pour notre Église », a confié un prêtre du diocèse d'Abidjan. Ce nouveau rôle implique également une mission diplomatique, car les cardinaux jouent souvent un rôle de médiation dans les conflits, notamment en Afrique, où l'Église est un acteur majeur de la paix et de la réconciliation. Le parcours de Mgr Bessi, marqué par son implication dans la promotion du dialogue interreligieux et sa volonté de renforcer les liens communautaires, le prédispose tout particulièrement à jouer ce rôle sur la scène internationale. Pour les catholiques ivoiriens, la nomination de Mgr Bessi Dogbo au rang de cardinal est un motif de fierté et un signe d'espoir. Cette élévation est vue comme une reconnaissance de la vitalité de l'Église en Côte d'Ivoire, ainsi que de l'engagement des pasteurs et des fidèles pour le bien de la communauté. Les fidèles se préparent à la cérémonie du 8 décembre avec ferveur, voyant dans cet événement une occasion de renforcer leur foi et de célébrer la fidélité de Dieu à leur égard. « Cette nomination est un signe que Dieu est à l'œuvre dans notre Église et qu'il continue de la bénir », a déclaré une paroissienne d'Abidjan. Le parcours de Mgr Bessi est un exemple pour les jeunes, une démonstration que l'engagement, la foi et le travail peuvent mener à accomplir de grandes choses et inspirer les nouvelles générations à s'investir pour le bien de la communauté et de l'Église.
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RomeoIvoire a écrit Le Chantre Excel, Malade, Révèle Avoir Été Victime d'Un Empoisonnement
dans Célébrités
le 7 octobre 2024 à 16:11
Le parcours de la vie est parfois semé d'épreuves qui semblent insurmontables, et ce fut le cas récemment pour le chantre ivoirien Excel. Victime d'un empoisonnement qui l'a conduit aux portes de la mort, l'artiste a récemment partagé avec ses fans et ses fidèles des nouvelles rassurantes sur l'évolution de son état de santé. Dans une publication poignante sur sa page Facebook, Excel proclame la victoire du Seigneur Jésus sur la maladie, offrant ainsi un témoignage puissant de foi et d'espoir à ceux qui le suivent. Son histoire, teintée de douleur, de foi inébranlable et de rétablissement miraculeux, a résonné au-delà des sphères religieuses, touchant des milliers de personnes à travers le monde.
Le Récit du Chantre : Un Empoisonnement Qui Change ToutIl y a quelques semaines, Excel avait suscité l'inquiétude parmi ses fans lorsqu'il avait publié un message sur ses réseaux sociaux annonçant qu'il était gravement malade. Dans cette première publication, peu de détails avaient été donnés, laissant planer le mystère sur la nature exacte de son mal. Toutefois, dans un nouveau message, le chantre a pris la décision de révéler toute la vérité, apportant des précisions glaçantes sur ce qu'il avait traversé : Excel avait été victime d'un empoisonnement. « Je viens vraiment de loin !! Je vous montre les photos les moins graves pour vous dire combien Dieu a gardé mon âme. À la Pisam à Abidjan, après mon empoisonnement, j'arrivais même plus à marcher, parler, respirer, des douleurs atroces. Je voyais la fin », a partagé le chantre dans une publication poignante. Les mots de l'artiste traduisent la profondeur de la souffrance qu'il a endurée, entrecoupée de moments de désespoir où l'espoir semblait s'éteindre. Les médecins qui se sont occupés de lui à la Pisam ont fait tout leur possible, mais selon ses propres mots, « rien ne calmait mes maux ». Le combat contre l'empoisonnement a été rude, et le chemin de la guérison semé d'embûches. Pour Excel, ces épreuves ont été l'occasion de constater que, malgré les compétences des professionnels de santé, la foi avait été son principal soutien. Il a exprimé son sentiment de gratitude envers Dieu, qu'il présente comme l'acteur central de sa guérison. Le chantre Excel ne cache pas que son rétablissement tient du miracle. Après avoir été alité pendant des jours, au bord de l’agonie, un événement miraculeux s'est produit. « Ma famille à mes côtés, cinq jours durant lesquels je vous assure que Dieu a été fidèle. Après avoir vomi ce truc vert dans la dernière photo, je n'ai pas de mots pour dire merci à notre Dieu », a-t-il ajouté. La description de ce moment est détaillée : un poison qui l’avait affaibli a fini par être rejeté de son corps, ouvrant ainsi la voie à un rétablissement lent mais certain. Pour Excel, cette expérience est la preuve tangible de la puissance de Dieu. Dans son message, il a invité ses abonnés et ceux qui ne connaîtraient pas encore la foi à croire en Jésus : « Frère, si tu n'as pas encore fait le pas, je t'invite à croire en Jésus. Il guérit et sauve effectivement, j'en suis un témoignage vivant ». La force de son témoignage réside dans la sincérité de ses mots et la poignante réalité de ce qu'il a vécu. Pour de nombreux croyants, l'histoire d'Excel est devenue une source d'inspiration, rappelant que la foi et la confiance en Dieu peuvent mener à surmonter les pires épreuves. Au-delà des aspects religieux, c'est aussi une belle leçon de résilience que le chantre a offerte à ses abonnés. La Réaction des Fans : Soutien et ÉmotionL'annonce de la maladie d'Excel et surtout celle de son empoisonnement ont suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Depuis sa publication, de nombreux messages de soutien ont été laissés par ses fans, visiblement choqués par cette révélation. « Nous avons prié pour toi chaque jour, Dieu est grand », écrit un de ses abonnés. Un autre a ajouté : « Tu es un guerrier, Excel. Le Seigneur a encore besoin de toi ici, sur terre. » Les réactions témoignent de la place particulière que le chantre occupe dans le cœur de ceux qui suivent son parcours. La publication dans laquelle il proclame sa guérison est rapidement devenue virale, amassant des milliers de likes, partages et commentaires. Les fans ont été touchés par la sincérité de ses propos et par le courage dont il a fait preuve pour partager des moments aussi intimes et difficiles de sa vie. Certains témoignages ont même exprimé de la colère contre les auteurs de cet acte ignoble. « Comment peut-on vouloir du mal à une personne qui consacre sa vie à louer Dieu ? Que le Seigneur les pardonne », a écrit une abonnée. Ce sentiment de solidarité et de soutien a donné une force supplémentaire au message de foi du chantre. L'annonce d'Excel a aussi remis en lumière un problème récurrent et préoccupant en Côte d'Ivoire : la question des empoisonnements. Ce n'est pas la première fois que des personnalités publiques se retrouvent victimes de tels actes malveillants. En effet, l'empoisonnement est souvent perçu comme un moyen sournois de nuire, et de nombreux incidents de ce type ont été rapportés ces dernières années, tant au sein de la communauté artistique que politique. Le cas du chantre Excel a résonné dans les médias et au sein de la population, suscitant l'indignation et une demande accrue de sécurité. Beaucoup se demandent comment il est possible que des personnes puissent encore utiliser des méthodes aussi archaïques et mortelles pour faire du mal. Ces actes laissent une cicatrice durable dans la conscience collective, rappelant à chacun que la jalousie et l'envie peuvent mener à des conséquences dévastatrices. « Il est temps que nous prenions des mesures pour protéger nos artistes et figures publiques », a déclaré un commentateur lors d'un débat radiophonique. « Ces individus sont des représentants de notre culture, et il est impératif de leur offrir un environnement où ils se sentent en sécurité », a-t-il ajouté. Pour beaucoup, l'affaire Excel est un électrochoc qui doit conduire à des réformes et à une meilleure protection des citoyens.
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RomeoIvoire a écrit Le PPA-CI Déclare l'Enlèvement De l'Ex-Ministre Charles Rodel Dosso
dans Politique
le 7 octobre 2024 à 16:00
Un climat de tension et de peur règne à Abidjan depuis l'annonce du Parti des Peuples Africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI) concernant l'enlèvement de l'ancien ministre Charles Rodel Dosso. Dans la soirée du samedi 5 octobre, le parti a diffusé un communiqué accablant, dénonçant l'intervention musclée d'un groupe d'hommes encagoulés, présumément armés, venus à son domicile. L'ex-ministre, actuellement Secrétaire Général Adjoint (SGA) du PPA-CI en charge de la mobilisation de la société civile, aurait été enlevé sous les yeux de sa famille, sans qu'aucun mandat d'arrêt ne soit présenté. Ce rapt, qui survient dans un contexte politique déjà tendu, fait craindre un retour aux méthodes répressives et autoritaires, marquant une étape supplémentaire dans la crispation de la vie politique ivoirienne.
Un Enlèvement en Pleine Nuit : Le Récit Accablant du PPA-CISelon le communiqué publié par le PPA-CI, Charles Rodel Dosso a été enlevé par un commando d'hommes armés et encagoulés. Les faits se sont produits au domicile de l'ancien ministre, où il était entouré de sa femme et de ses enfants. Le récit est glaçant : les assaillants se sont introduits par effraction, imposant la terreur dans cette maison familiale, avant de s'emparer de l'ancien membre du gouvernement et de deux de ses collaborateurs, qu'ils ont emmenés vers une destination inconnue. « Ils ont affirmé être en mission pour le gouvernement », dénonce le parti dans son communiqué, soulignant que ces hommes n'ont présenté aucun mandat d'arrêt. Le PPA-CI dénonce fermement cette intervention, qu'il qualifie de « dérive dictatoriale et de pratique d'un autre âge ». Pour les responsables du parti, cet acte s'inscrit dans une logique de répression politique visant à museler les opposants et à intimider la société civile. Les détails fournis par le PPA-CI ont suscité une vague d'indignation, tant au sein de la classe politique que dans l'opinion publique. Cet acte de violence symbolise pour beaucoup un retour en arrière, vers des pratiques déjà dénoncées pendant la crise post-électorale de 2011. Pour de nombreux observateurs, ce genre de méthode, loin de promouvoir la stabilité, ne fait qu'éloigner les perspectives d'une réconciliation nationale tant espérée. Le Parti des Peuples Africains - Côte d'Ivoire n'a pas tardé à réagir à l'enlèvement de l'un de ses principaux dirigeants. Dans un communiqué diffusé le soir même, le parti a fait part de son indignation et de sa colère face à ce qu'il considère comme une attaque dirigée contre l'opposition politique en Côte d'Ivoire. « Nous dénonçons avec force ces méthodes d'un autre âge, qui rappellent les heures sombres de la répression politique dans notre pays », a déclaré le porte-parole du parti. Le PPA-CI a appelé à la libération immédiate de Charles Rodel Dosso et de ses collaborateurs, tout en exhortant les autorités à respecter les principes fondamentaux de l'État de droit. Pour le parti, cet enlèvement est une tentative flagrante de faire taire une voix qui dérange. Le Secrétaire Général Adjoint était, en effet, connu pour son engagement en faveur des libertés civiles et son activisme au sein de la société civile. Son rôle dans la mobilisation citoyenne faisait de lui une figure emblématique de la résistance pacifique à ce que le PPA-CI qualifie de « dérive autoritaire du régime RHDP ». « Nous demandons aux services de sécurité de respecter la procédure normale, qui consiste à convoquer et à auditionner les personnes s'il y a des reproches à leur faire », précise le communiqué. Le parti appelle également la communauté internationale à réagir face à ce qu'il qualifie de violation manifeste des droits humains, soulignant que le silence face à de tels actes ne fait qu'encourager leur répétition. Un Contexte Politique Sous Haute TensionCet enlèvement survient dans un contexte politique déjà très tendu en Côte d'Ivoire. Depuis la crise post-électorale de 2011, qui a vu le pays sombrer dans la violence et la division, la situation politique est restée fragile. Le Parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), est souvent accusé par ses détracteurs de vouloir étouffer toute opposition et de gouverner par la peur. Le PPA-CI, parti fondé par l'ancien président Laurent Gbagbo, incarne pour beaucoup la résistance face à ce qu'ils considèrent comme une dérive autoritaire. L'enlèvement de Charles Rodel Dosso n'est pas un acte isolé. Ces derniers mois, plusieurs figures de l'opposition ont fait l'objet d'intimidations, de convocations arbitraires et parfois d'arrestations. Pour les observateurs, cette situation témoigne d'une volonté de restreindre l'espace politique et d'empêcher toute mobilisation populaire. La stratégie semble claire : affaiblir l'opposition en la privant de ses figures emblématiques, en multipliant les actes d'intimidation et en instaurant un climat de peur. « Le but est de faire taire toute opposition, de museler toute forme de contestation », explique un analyste politique ivoirien sous couvert d'anonymat. Il souligne que cette stratégie risque de polariser davantage une société déjà marquée par des tensions ethniques et politiques. Face à ce qu'ils considèrent comme une tentative d'intimidation, le PPA-CI a appelé ses militants et l'ensemble des Ivoiriens à rester mobilisés. « Ne cédons pas à la peur. Restons unis et solidaires », a déclaré l'un des responsables du parti lors d'une intervention publique. Cet appel à la mobilisation vise à résister à ce que le parti perçoit comme une tentative d'étouffer toute contestation citoyenne. Le PPA-CI a également sollicité l'intervention de la communauté internationale, demandant aux organisations de défense des droits de l'homme de se pencher sur la situation. Pour le parti, il est essentiel que des observateurs indépendants puissent enquêter sur cet enlèvement et garantir la sécurité des personnes enlevées. Plusieurs organisations non gouvernementales, tant locales qu'internationales, ont déjà exprimé leur préoccupation face à cette situation et ont appelé les autorités ivoiriennes à faire la lumière sur cette affaire. La réaction des partenaires internationaux de la Côte d'Ivoire est attendue, notamment celle des Nations Unies et de l'Union Africaine, qui ont souvent joué un rôle de médiation dans les crises que le pays a connues. Pour beaucoup, il est crucial que ces institutions réagissent de manière proactive afin d'éviter une nouvelle escalade de la violence et de la répression. Des Conséquences Sur la Vie Politique Ivoirienne ?L'enlèvement de Charles Rodel Dosso pourrait avoir des conséquences profondes sur la scène politique ivoirienne. En effet, cet acte pourrait décider d'autres figures de l'opposition à réduire leurs activités publiques, par crainte de subir le même sort. Un climat de peur et d'incertitude risque de s'installer, limitant l'exercice des libertés d'expression et de manifestation, pourtant essentielles à la démocratie. Par ailleurs, la mobilisation citoyenne pourrait s'intensifier face à cet acte perçu comme une provocation de trop. Le PPA-CI, en tant que parti politique influent, pourrait profiter de cet élan pour renforcer ses rangs et réunir des soutiens au niveau national comme international. La question est de savoir si cette mobilisation sera suffisante pour résister aux tentatives d'intimidation et pour plaider en faveur d'une transition démocratique et paisible. « Nous ne resterons pas silencieux face à l'injustice », a promis un membre influent du parti, appelant la population à ne pas se laisser intimider. Pour beaucoup de militants, cet enlèvement est l'incarnation même des luttes qu'ils mènent contre la répression et pour la restauration des libertés publiques en Côte d'Ivoire. La situation actuelle en Côte d'Ivoire pose de sérieuses questions sur l'avenir de la démocratie et de l'État de droit dans le pays. L'enlèvement de Charles Rodel Dosso, s'il est avéré, est une atteinte grave aux libertés fondamentales et aux principes d'un gouvernement démocratique. Alors que le pays s'apprête à entrer dans une nouvelle phase électorale, ces pratiques sont susceptibles de nuire à la confiance des citoyens dans les institutions et de compromettre la stabilité nationale. La communauté internationale est-elle prête à intervenir pour prévenir une nouvelle crise en Côte d'Ivoire ? Le gouvernement ivoirien est-il disposé à faire un pas en avant pour restaurer un climat de confiance et de respect des droits de l'homme ? La question reste ouverte, et l'avenir de la Côte d'Ivoire semble plus incertain que jamais face à ces défis politiques.
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RomeoIvoire a écrit Côte d'Ivoire: Sk07 Annonce Officiellement La Fin De Sa Carrière Musicale
dans Musique/Radio
le 7 octobre 2024 à 15:51
Samedi 5 octobre 2024, le rappeur ivoirien SK07 a pris ses fans par surprise en annonçant la fin de sa carrière musicale. Dans une vidéo émotive partagée sur ses réseaux sociaux, l'artiste a évoqué les raisons profondes qui l'ont poussé à prendre cette lourde décision. Le jeune rappeur, qui avait su conquérir le cœur de nombreux amateurs de hip-hop en Côte d'Ivoire et au-delà, se retire sous le poids de déceptions et de pertes personnelles. Une annonce qui a suscité une vague d'émotions et de réactions chez ses fans, mais aussi dans le monde du showbiz ivoirien.
Le Showbiz Ivoirien : Une Source de Déceptions pour SK07Dans son message d'adieu, SK07 n'a pas manqué d'évoquer les raisons qui l'ont amené à mettre fin à sa carrière. Selon lui, le monde du showbiz en Côte d'Ivoire s'est avéré bien loin de ses attentes. « Trop de fausses promesses, de nombreuses occasions manquées, et surtout un manque de soutien de la part des médias et des devanciers », a-t-il expliqué d'une voix mélancolique. SK07, de son vrai nom Traoré Chris Aboubacar Hanta, n'a jamais caché ses ambitions artistiques et son amour pour la musique. Avec un début prometteur, le jeune rappeur a su marquer la scène ivoirienne grâce à des titres vibrants qui résonnaient avec une jeunesse en quête de références. Mais derrière le succès apparent, SK07 se battait contre un système où la solidarité entre artistes semblait faire défaut. Le showbiz ivoirien, comme beaucoup d'autres industries musicales à travers le monde, est réputé pour ses difficultés, ses promesses non tenues, et un manque de soutien institutionnel qui empêche bon nombre de talents d'émerger pleinement. SK07, qui s'était fait connaître par son titre « C'est bizarre », un tube qui a cumulé plus de 2 millions de vues sur YouTube, semblait promis à un bel avenir. Mais la réalité du quotidien, entre engagements non respectés et absence de reconnaissance des anciens, a eu raison de sa passion. « Le monde du showbiz ivoirien est très dur, surtout quand vous n'avez pas de soutien à la hauteur de vos attentes. Beaucoup de jeunes se perdent parce qu'ils sont laissés à eux-mêmes, sans orientation ni soutien », a-t-il confié. Ces paroles révèlent les frustrations profondes d'un jeune talent qui, malgré sa créativité et son dévouement, n'a pas pu contourner les obstacles d'un système manquant de structuration. En plus des déceptions professionnelles, SK07 a également été confronté à des épreuves personnelles difficiles. Le décès de son père, qu'il considérait comme l'un des plus grands soutiens de sa vie, a profondément affecté le jeune artiste. « Le décès de mon père, qui était un grand soutien pour moi. Tout ceci me pousse à arrêter la musique », a-t-il confié, visiblement ému. Cette perte a représenté un tournant décisif dans sa vie. Le père de SK07 était non seulement une figure parentale, mais aussi un mentor et un guide moral. Son soutien était essentiel dans le parcours artistique de son fils, et son absence a créé un vide difficile à combler. SK07 n'a pas caché la douleur immense qu'il a ressentie après cette perte, une douleur qui l'a peu à peu éloigné du monde musical. « J'ai toujours voulu que mon père soit fier de moi, et sa disparition a été un coup très dur. J'ai perdu ma motivation, et sans lui, je n'arrive plus à trouver cette étincelle qui m'a fait aimer la musique », a-t-il ajouté. Pour de nombreux fans, cette déclaration a été un rappel poignant de la réalité souvent cachée derrière la vie des artistes : les difficultés personnelles qui se jouent loin des projecteurs, mais qui influencent énormément leur carrière. Un Hommage Touchant aux Fans et Aux SoutiensDans son message d'adieu, SK07 n'a pas oublié de remercier ses fans, ceux qui ont été présents depuis le début et qui l'ont encouragé à poursuivre sa passion. « Merci pour tout ce que nous avons partagé ensemble. Merci pour votre soutien », a-t-il conclu, les yeux larmoyants. Les fans de SK07 se sont montrés compréhensifs face à cette annonce, bien que beaucoup aient exprimé leur tristesse. Sur les réseaux sociaux, de nombreux messages de soutien ont afflué, témoignant de l'impact profond que le jeune rappeur a eu sur sa génération. Ses chansons, qui abordaient des thèmes tels que la résilience, la difficulté de vivre dans un environnement défavorisé et la poursuite des rêves, ont résonné avec de nombreux jeunes. « SK07 a été une source d'inspiration pour toute une génération de jeunes ivoiriens. C'est triste de le voir partir, mais nous respectons sa décision et lui souhaitons le meilleur pour l'avenir », a partagé un fan sur Twitter. Ces réactions témoignent de l'attachement que beaucoup ont développé pour cet artiste, devenu une voix pour ceux qui n'en avaient pas. SK07, malgré une carrière relativement courte, avait su marquer les esprits grâce à son talent brut et sa sincérité artistique. Son titre « C'est bizarre », qui cumule aujourd'hui plus de deux millions de vues sur YouTube, était devenu un hymne pour la jeunesse ivoirienne, un reflet des incertitudes et des espoirs qui habitent les jeunes d'aujourd'hui. Avec une musique qui alliait des rythmes contemporains à des paroles profondes et réfléchies, SK07 avait su se faire une place dans le paysage musical ivoirien. Malheureusement, le manque de soutien institutionnel, les fausses promesses et l'environnement souvent toxique du showbiz ont eu raison de son envie de continuer. Cette décision de mettre un terme à sa carrière est le reflet d'une réalité partagée par beaucoup de jeunes artistes africains qui se heurtent à une industrie mal structurée, où le talent seul ne suffit pas pour réussir. « Je quitte la musique, mais je garde en moi chaque instant, chaque concert, chaque moment passé avec mes fans. C'était magique », a affirmé SK07 avec une émotion palpable. Ces mots résonnent comme un hommage à tous ceux qui ont été présents tout au long de son parcours, et comme un rappel que, malgré la difficulté, l'art a le pouvoir de changer des vies, ne serait-ce que pour un instant. L'annonce de SK07 soulève une question cruciale sur la place des jeunes artistes dans le showbiz ivoirien. L'absence de structures d'accompagnement, les promesses non tenues, et le manque de soutien de la part des devanciers rendent difficile la survie des nouveaux talents dans une industrie qui pourrait pourtant être florissante. Comment expliquer qu'un jeune artiste, bourré de talent et porté par un public fidèle, soit contraint de quitter la scène par manque de soutien ? Cette situation reflète un problème plus vaste de l'industrie musicale en Afrique, où les talents sont souvent découverts mais rarement accompagnés jusqu'à la réussite. Pour que la scène musicale ivoirienne puisse continuer de croître et de rayonner, il est impératif de créer des conditions favorables au développement des artistes. Cela implique un soutien institutionnel, un cadre juridique pour protéger les droits des musiciens, et une culture de la solidarité entre artistes établis et nouveaux venus. La décision de SK07 de quitter la musique est un signal d'alarme pour tous les acteurs du showbiz ivoirien. Le talent existe, la passion est présente, mais sans les moyens nécessaires pour les soutenir, beaucoup d'artistes continueront de disparaître avant même d'avoir pu atteindre leur plein potentiel. La question demeure : quel avenir pour les jeunes talents de la scène musicale ivoirienne ? Le showbiz ivoirien saura-t-il se réinventer pour offrir une chance réelle à ceux qui, comme SK07, veulent simplement exprimer leur art ?
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RomeoIvoire a écrit La Côte d'Ivoire Triomphe Du Bénin Et Remporte La Coupe Du Monde De Maracana
dans Football
le 7 octobre 2024 à 15:45
Dimanche dernier, la capitale économique de la Côte d'Ivoire, Abidjan, s'est enflammée dans une atmosphère de liesse et de fierté nationale. Les Éléphants ivoiriens ont triomphé en finale de la Coupe du Monde de Maracana 2024, battant les Guépards du Bénin sur un score sans appel de 3-0. Une victoire qui ne fait que renforcer leur statut de maîtres incontestés de cette discipline, inventée sur les terres ivoiriennes il y a plus de cinquante ans. Cette édition du Mara'Monde 2024 aura été marquée par la domination sans partage de l'équipe ivoirienne, tant par sa solidité défensive que par son attaque dévastatrice, offrant aux supporters une expérience inoubliable.
Une Finale Placée Sous le Signe de la MaîtriseDès le coup d'envoi de la finale contre le Bénin, les intentions des Éléphants étaient claires. L'équipe ivoirienne, galvanisée par le soutien fervent de milliers de supporters présents au stade, a démontré un jeu d'une maîtrise absolue. La compétition avait débuté sur une note d'espoir, mais s'est rapidement transformée en une véritable démonstration de puissance de la part des Ivoiriens. Avec une défense intraitable et une attaque menée par des joueurs de talent, la Côte d'Ivoire a su imposer son rythme à des Guépards béninois rapidement débordés. En effet, les Ivoiriens ont inscrit trois buts à leur actif, tous étroitement liés à un jeu collectif huilé et à une habileté tactique prééminente. Chaque action était calculée, chaque passe avait une finalité, et chaque joueur sur le terrain était en parfaite harmonie avec ses coéquipiers. Le capitaine des Éléphants, interrogé après la rencontre, a déclaré : "Nous avons travaillé dur pour arriver ici, et cette victoire est le fruit de tous les sacrifices que nous avons consentis. Nous étions prêts, et le soutien de nos supporters nous a donné une force supplémentaire." Cette victoire finale s'inscrit dans la continuité d'un parcours exceptionnel de la part de la Côte d'Ivoire au cours de cette édition 2024 du Mara'Monde. Les Éléphants ont affiché une domination sans partage tout au long du tournoi, depuis les phases de groupe jusqu'’à la finale. Leur attaque prolifique, marquée par une habileté technique et un jeu rapide, n'a laissé aucune chance à leurs adversaires. En demi-finale, ils ont écrasé l'équipe canadienne sur un score sans appel, affirmant leur statut de favoris incontestés. Le sélectionneur de l'équipe ivoirienne a expliqué, non sans émotion : "Chaque joueur a donné le meilleur de lui-même, avec une détermination sans faille. Nous savions que nous pouvions aller jusqu'au bout, et les joueurs ont répondu présent à chaque étape." Cette énergie collective, ce sens du sacrifice et cette résilience ont été au cœur de leur triomphe. La compétition a été l'occasion de démontrer que le Maracana n'était pas seulement un sport, mais un vecteur de cohésion et de passion pour le peuple ivoirien. Le Maracana : Une Discipline en Pleine ExpansionLe Maracana, sport qui mélange les règles du football et du futsal, est né en Côte d'Ivoire dans les années 1970. Depuis lors, il a conquis non seulement le cœur des Ivoiriens, mais aussi de nombreux adeptes sur le continent africain. Bien qu'il soit moins médiatisé que d'autres sports, le Maracana s'impose peu à peu comme une discipline dynamique, réunissant des milliers de passionnés. Cette édition 2024 de la Coupe du Monde de Maracana a prouvé à quel point ce sport gagne en popularité, attirant un public de plus en plus large et suscité une fébrilité palpable. Les joueurs ivoiriens ont porté haut les couleurs de leur nation, non seulement en raison de leurs résultats sportifs, mais aussi par leur exemplarité sur le terrain. Le Maracana est aujourd'hui considéré comme un symbole de la culture sportive ivoirienne, et sa popularité est en plein essor. Selon un observateur du tournoi : "Le Maracana représente l'esprit de la Côte d'Ivoire : dynamisme, solidarité, et passion. C'est un sport qui va continuer à croître et qui aura une place importante dans le paysage sportif africain." La victoire de la Côte d'Ivoire à cette édition de la Coupe du Monde de Maracana n'est pas seulement une question de prestige, elle s'accompagne également de récompenses financières significatives. Les Éléphants, champions incontestés, repartent avec une enveloppe de 80 000 dollars, soit environ 48 millions de francs CFA, en plus du prestigieux trophée et des quinze médailles d'or. Cette somme constitue non seulement une reconnaissance du travail fourni par les joueurs, mais aussi une motivation pour les futures éditions. Le Bénin, malgré sa défaite en finale, ne repart pas les mains vides, avec une récompense de 40 000 dollars (environ 24 millions de francs CFA) et quinze médailles d'argent. Quant au Togo, qui a pris la troisième place, il s'est vu décerner un prix de 17 000 dollars. Il est à noter que le meilleur buteur de cette édition 2024 du Mara'Monde est le Béninois Sévérin Afouda, qui, avec son énorme apport offensif, a été distingué par une enveloppe de 1 000 dollars. "Cette récompense est pour tout le peuple béninois", a-t-il déclaré, visiblement ému, à l'issue du tournoi. Des Scènes de Fête à Abidjan : L'Émotion PopulaireLa victoire des Éléphants en Coupe du Monde de Maracana a entraîné des scènes de liesse à Abidjan. Les rues de la capitale ivoirienne se sont transformées en un immense champ de célébration, où jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, ont partagé des moments d'allégresse. Les klaxons des voitures, les vêtement aux couleurs nationales, et les chants de victoire ont envahi la ville tout au long de la nuit. On pouvait sentir une véritable communion populaire, rappelant les scènes de la victoire de la CAN 2023. Pour de nombreux supporters, cette victoire a une signification particulière. "C'est un moment historique pour nous. La Côte d'Ivoire montre encore une fois qu'elle est une grande nation sportive", a témoigné un supporter. Les joueurs, eux aussi, se sont dits honorés de représenter leur pays et de donner à leurs compatriotes une raison de célébrer. Le Maracana, bien que relativement récent par rapport à d'autres disciplines, présente un potentiel significatif pour le développement du sport en Afrique. En tant que discipline accessible et engageante, il attire particulièrement la jeunesse. Cette victoire de la Côte d'Ivoire est un message d'espoir pour les jeunes, leur montrant que le rêve d'atteindre le sommet est à leur portée, avec de la persévérance et du travail. Le ministre des Sports de la Côte d'Ivoire a d'ailleurs profité de cette victoire pour annoncer de nouvelles mesures de soutien au développement du Maracana. "Nous voulons nous assurer que cette victoire soit un tremplin pour le sport ivoirien. Nous investirons dans les infrastructures et les compétences afin de permettre à davantage de jeunes de s'impliquer dans ce sport passionnant", a-t-il déclaré. Le Maracana est perçu comme un vecteur de cohésion, un espace où les valeurs de respect, de solidarité et de détermination se rencontrent. Pour les jeunes, c'est une façon d'éviter les dérives de la rue et de canaliser leur énergie vers une activité positive. Le triomphe des Éléphants ivoiriens en Coupe du Monde de Maracana marque une étape importante dans l'histoire de ce sport en plein essor. Alors que les festivités se poursuivent, il est temps de se demander ce que l'avenir réserve au Maracana ivoirien et plus largement africain. Cette victoire peut-elle servir de catalyseur pour un essor continental du Maracana ? Comment les jeunes talents qui rêvent de suivre les pas de leurs idoles seront-ils encadrés et soutenus dans leurs ambitions ? Le Maracana ivoirien, avec cette édition de la Coupe du Monde 2024, a montré qu'il était plus qu'un simple jeu. C'est un moyen pour une nation de s'affirmer, de tisser des liens, et de rassembler ses enfants autour d'une cause commune. Mais la grande question demeure : comment la Côte d'Ivoire peut-elle transformer cette victoire en un mouvement durable qui profitera aux générations futures ?
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RomeoIvoire a écrit Blé Goudé Critique Vivement Robert Bourgi Et Se Montre Aux Côtés De Gbagbo
dans Politique
le 7 octobre 2024 à 15:39
Robert Bourgi, figure controversée de la France-Afrique, a suscité une nouvelle tempête politique en Côte d'Ivoire. Cet homme, qui se prétend proche de Laurent Gbagbo, a récemment fait des déclarations contradictoires sur l'ancien président ivoirien, innocentant celui qu'il appelle "Laurent" de toute implication dans le conflit post-électoral de 2011, avant de l'accuser de détournement de fonds publics. Ces accusations, liées à un financement supposé de la campagne de Jacques Chirac, ont suscité une vive réaction de Charles Blé Goudé. Ce dernier, fidèle compagnon de Gbagbo et acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), ne s'est pas privé de remettre Robert Bourgi à sa place, tout en défendant ardemment son ancien mentor. Cette confrontation publique soulève des questions sur les motivations cachées de Bourgi et met en évidence la complexité des alliances en jeu dans le paysage politique ivoirien.
Les Accusations Contradictoires de Robert Bourgi : Vérité ou Manipulation ?Robert Bourgi, avocat de renom et homme de l'ombre des relations franco-africaines, a souvent joué un rôle ambigu dans les équations politiques africaines. Récemment, il a tenu des propos contradictoires sur Laurent Gbagbo, innocentant l'ancien président ivoirien de toute implication directe dans la crise post-électorale de 2011, avant de l'accuser de détournement de fonds publics. Selon Bourgi, Gbagbo aurait financé la campagne présidentielle de Jacques Chirac à hauteur de 3 millions de dollars, une accusation qui, en plus de surprendre, soulève bien des interrogations. Pour nombre d'observateurs, cette prise de parole de Robert Bourgi n'est pas une simple révélation. Elle semble s'inscrire dans un agenda précis, visant à ternir l'image de Laurent Gbagbo à un moment où celui-ci tente de reprendre pied dans le paysage politique ivoirien, après son retour au pays et la création de son nouveau parti, le PPA-CI. Bourgi, qui se présente comme un "ami" de Laurent Gbagbo, semble jouer un double jeu. En prétendant laver l'honneur de l'ancien président, il introduit en même temps des accusations qui risquent de miner son retour politique. Face à ces accusations, Charles Blé Goudé, ancien ministre de la Jeunesse et fidèle compagnon de Laurent Gbagbo, n'a pas tardé à réagir. Lors d'une rencontre avec ses partisans, Blé Goudé a vigoureusement dénoncé les propos de Bourgi. "Non, M. Bourgi, votre conscience ne sera pas lavée, elle restera sale comme l'argent que vous avez transporté", a-t-il déclaré, utilisant un langage percutant pour souligner ce qu'il considère être l'hypocrisie de Bourgi. Pour Charles Blé Goudé, les accusations de Bourgi ne sont pas anodines. Il y voit une tentative de manipulation, visant à nuire à Laurent Gbagbo tout en prétendant agir pour le bien de la vérité. "Moi, j'ai fait plusieurs années en prison avec Laurent Gbagbo. Pas une seule fois, je n'ai vu le prétendu ami en question venir visiter celui qu'il désigne aujourd'hui comme 'ami'…", a ajouté Blé Goudé, rappelant l'absence totale de Bourgi pendant les moments les plus sombres de la détention de Gbagbo à La Haye. Blé Goudé, qui a partagé les bancs des accusés avec Laurent Gbagbo devant la CPI, a été témoin de l'isolement de l'ancien président durant les procès. "Les projecteurs du monde entier étaient braqués sur lui comme un criminel, comme une personne ayant tué son peuple. L'ami Bourgi, où était-il ? Pourquoi, à ce moment où l'ami Laurent avait besoin de toi, tu n'es pas venu dire à la CPI que cet homme n'est pas un criminel, mais plutôt une victime ?", s'est ému Blé Goudé, soulignant l'absence de soutien de Bourgi lorsque la situation était critique. https://www.youtube.com/watch?v=jaxk0pv1F-4 La France-Afrique : Le Jeu Trouble des Intérêts CroisésLes accusations de Robert Bourgi mettent également en lumière les pratiques troubles de la "France-Afrique", ce réseau d'influence qui lie la France à ses anciennes colonies africaines par des relations souvent opaques. Charles Blé Goudé n'a pas manqué de rappeler que les accusations de Bourgi concernant des financements occultes sont représentatives des pratiques de ce réseau. "Ce que décrit Bourgi n'est rien d'autre que les pratiques de la mafia française", a-t-il accusé, avant de préciser : "Tu paies, on te laisse tranquille, et le Président Laurent Gbagbo pensait avoir acheté notre tranquillité. Mais ceux qui étaient en face étaient des mafieux." Ces propos mettent en évidence l'étendue des compromis auxquels Laurent Gbagbo aurait dû consentir pour tenter de stabiliser la Côte d'Ivoire et éviter le pire. Selon Blé Goudé, les versements de fonds à certains dirigeants français avaient pour but de garantir la paix dans le pays, de maintenir une forme de tranquillisation politique, même si les résultats ne furent pas à la hauteur des espérances. L'une des questions centrales qui émerge de ces révélations est la suivante : quel est le réel objectif de Robert Bourgi ? Charles Blé Goudé ne cache pas ses soupçons. Pour lui, il est clair que Bourgi n'agit pas par simple souci de vérité ou d'amitié. "Ce monsieur sait ce qu'il fait. Ne vous occupez pas de lui… Il sait pour qui il est en mission", a averti Blé Goudé, laissant entendre que les déclarations de Bourgi répondent à des intérêts qui vont bien au-delà de la simple volonté d'informer. La réalité des liens entre Bourgi et les milieux politiques français et africains reste floue, mais les éléments de son passé et ses interventions publiques révèlent un personnage aux intérêts multiples, souvent contradictoires. Son passé d'intermédiaire entre les cercles du pouvoir français et africain suggère qu'il pourrait avoir un intérêt personnel à entretenir ces polémiques à un moment clé pour la politique ivoirienne. L'Énigme de la Relation Gbagbo-Blé GoudéUn élément notable dans cette affaire est la relation actuelle entre Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Depuis leur retour en Côte d'Ivoire, les deux hommes ne se sont plus officiellement rencontrés. Selon Charles Blé Goudé, ils n'ont même pas échangé par téléphone. Une situation qui suscite des interrogations sur les raisons de cette distance. Certaines sources évoquent la volonté de Laurent Gbagbo de prendre ses distances par rapport à Blé Goudé, sans que les raisons n'aient jamais été clairement expliquées. D'autres interprétations laissent entendre que les divergences politiques entre les deux hommes seraient à l'origine de cet éloignement. Quoi qu'il en soit, cette situation laisse planer un doute sur la nature de leur relation actuelle et la possibilité de voir un jour ces deux figures politiques collaborer de nouveau. L'avenir de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé dans la sphère politique ivoirienne reste incertain. Tous deux ont été acquittés par la CPI et ont fait leur retour en Côte d'Ivoire, mais leurs trajectoires semblent aujourd'hui diverger. Laurent Gbagbo a fondé un nouveau parti, le PPA-CI, et tente de se repositionner sur l'échiquier politique, alors que Charles Blé Goudé, bien qu'il se déclare toujours loyal à son ancien mentor, semble être en quête de sa propre voie. Les accusations de Robert Bourgi, loin de clarifier la situation, ne font qu'ajouter de la confusion et soulèvent des questions sur les liens entre la politique ivoirienne et les intérêts étrangers. Dans un contexte où la Côte d'Ivoire cherche à tourner la page de ses crises passées et à construire un avenir de stabilité, quelle place Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé pourront-ils occuper dans cette nouvelle étape de l'histoire du pays ? La réconciliation est-elle vraiment possible alors que les blessures du passé semblent encore vives et que des forces extérieures continuent de peser sur l'échiquier politique ivoirien ?
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